Bosser dans l'anim au Japon
- thomas
- Basquasher
- Messages : 850
- Enregistré le : jeu. 03 juil. 2003, 2:06
- Localisation : Koenji, Tokyo
- Contact :
>Icaras
Oui tout a fait, nos interviews sont dans le bouquin.
>Harvest
Je commence a etre connu dans le milieu professionnel japonais ainsi que par pas mal de fans de Kawamori car je suis souvent associe a lui. Au Japon se faire un nom est tres important, c'est comme ca que l'on est amene a travailler sur des choses interessantes, que des portes s'ouvrent.
Oui tout a fait, nos interviews sont dans le bouquin.
>Harvest
Je commence a etre connu dans le milieu professionnel japonais ainsi que par pas mal de fans de Kawamori car je suis souvent associe a lui. Au Japon se faire un nom est tres important, c'est comme ca que l'on est amene a travailler sur des choses interessantes, que des portes s'ouvrent.
- LeFlan
- Hannibal posteur
- Messages : 477
- Enregistré le : mer. 14 déc. 2005, 9:51
- Localisation : la planète shadok
Idéal dévoyé
Hélas, c'est surtout que l'association professionnelle en question, conçue au départ à l'image d'une guilde pour les gens de ce métier, a été "reprise en main" par un coup d'état interne, éjectant ainsi les membres fondateurs et tournant casaque pour avant tout exploiter les mânes d'un financement public (de l'Agence des affaires culturelles) sous la forme d'un "partage de gâteau" où les intérêts de la profession passent clairement en second...
"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- LeFlan
- Hannibal posteur
- Messages : 477
- Enregistré le : mer. 14 déc. 2005, 9:51
- Localisation : la planète shadok
Gâteau d'impôts
En effet.
Mais je fais surtout référence à la disparition de toute autre forme d'action de cette association, au sujet notamment des niveaux de rémunération de la profession (et ce, après avoir mis en évidence, sous la présidence du fondateur ASHIDA Toyoo, un niveau de rémunération moyen de l'ordre de 400 yens de l'heure, bien en dessous des minima légaux japonais) en dehors de ce seul volet d'action et de "distribution" d'argent public, selon des modalités qui semblent elles-mêmes sujettes à caution...
Mais je fais surtout référence à la disparition de toute autre forme d'action de cette association, au sujet notamment des niveaux de rémunération de la profession (et ce, après avoir mis en évidence, sous la présidence du fondateur ASHIDA Toyoo, un niveau de rémunération moyen de l'ordre de 400 yens de l'heure, bien en dessous des minima légaux japonais) en dehors de ce seul volet d'action et de "distribution" d'argent public, selon des modalités qui semblent elles-mêmes sujettes à caution...
"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- martishonen
- Morning Musume
- Messages : 11
- Enregistré le : jeu. 25 juil. 2013, 12:51
- didi
- Grand Strateguerre
- Messages : 358
- Enregistré le : mar. 10 juin 2003, 20:22
- Localisation : Tokyo
Ce qui est sur c'est qu'il ne faut pas se lancer en anim au japon pour faire fortune.
Pour compléter un peu les commentaires et informations relatives au star système, il faut savoir que sur la quantité d'animateur au japon, et cela peut paraître surprenant, peu sont assez doués pour gérer une série. Du coup ce sont souvent les mêmes qui sont rappelés pour assurer la direction d'animation et quand il s'agit de freelance, les studios s'arrachent ces bons animateurs.
Il faut parfois réserver plusieurs mois a l'avance un animateur star avant de pouvoir faire appel a ses services.
Evidemment ils peuvent aussi prétendre a des salaires plus intéressants (de l'ordre de 3000 a 5000 euros/mois).
La production animée nippone produit plus que ce que peuvent fournir les animateurs, par conséquent il y a toujours du travail mais paradoxalement les salaires n'augmentent pas. Au final et pour attirer les bons animateurs, les studios de productions jouent sur la notoriété ou sur le projet en lui même, et ça marche…
Pour compléter un peu les commentaires et informations relatives au star système, il faut savoir que sur la quantité d'animateur au japon, et cela peut paraître surprenant, peu sont assez doués pour gérer une série. Du coup ce sont souvent les mêmes qui sont rappelés pour assurer la direction d'animation et quand il s'agit de freelance, les studios s'arrachent ces bons animateurs.
Il faut parfois réserver plusieurs mois a l'avance un animateur star avant de pouvoir faire appel a ses services.
Evidemment ils peuvent aussi prétendre a des salaires plus intéressants (de l'ordre de 3000 a 5000 euros/mois).
La production animée nippone produit plus que ce que peuvent fournir les animateurs, par conséquent il y a toujours du travail mais paradoxalement les salaires n'augmentent pas. Au final et pour attirer les bons animateurs, les studios de productions jouent sur la notoriété ou sur le projet en lui même, et ça marche…
- Rafchan
- Otaking !
- Messages : 2431
- Enregistré le : ven. 21 févr. 2003, 12:13
- Localisation : Monpeuyeah
- Contact :
Est-ce que les animes sont rentables en tant que tels (diffusion TV, pubs et ventes DVD) ? Ou bien sur les ventes de produits dérivés ?
J'avais entendu dire que les studios devaient payer pour diffuser leurs animes sur certaines chaines câblées, et compensaient sur les ventes de DVD/goodies.
J'avais entendu dire que les studios devaient payer pour diffuser leurs animes sur certaines chaines câblées, et compensaient sur les ventes de DVD/goodies.
Ding Ding! Here comes the shit-mobile !
- didi
- Grand Strateguerre
- Messages : 358
- Enregistré le : mar. 10 juin 2003, 20:22
- Localisation : Tokyo
Oh Salut Raf^^
isashiburi!
Alors très peu d'animes au japon sont rentables en eux meme. Le modèle économique fait que les sponsors se servent des dessins animes pour diffuser leur publicités (avant,pendant et apres l'anime).
Ils servent donc principalement de publicite aux sponsors, pour vendre des goodies, attirer dans des salles de pachinko et eventuellement peuvent generer des revenus via des ventes a l'etranger.
Au japon on paye en effet la plage de diffusion mais cette dépense est assurée par les sponsors en général qui bénéficient d'encarts avant et après pour leurs publicités.
Au final les studios vivent de ce que leur donnent les sponsors uniquement pour faire l'anime, des ventes externes et des ventes de goodies ce qui représente pas grand chose. Pour compléter ,parfois ils font de l'animation pour les pachinkos, des publicités ou de l'animation pour adulte.
isashiburi!
Alors très peu d'animes au japon sont rentables en eux meme. Le modèle économique fait que les sponsors se servent des dessins animes pour diffuser leur publicités (avant,pendant et apres l'anime).
Ils servent donc principalement de publicite aux sponsors, pour vendre des goodies, attirer dans des salles de pachinko et eventuellement peuvent generer des revenus via des ventes a l'etranger.
Au japon on paye en effet la plage de diffusion mais cette dépense est assurée par les sponsors en général qui bénéficient d'encarts avant et après pour leurs publicités.
Au final les studios vivent de ce que leur donnent les sponsors uniquement pour faire l'anime, des ventes externes et des ventes de goodies ce qui représente pas grand chose. Pour compléter ,parfois ils font de l'animation pour les pachinkos, des publicités ou de l'animation pour adulte.
Merci pour cette précision. J'avais déja entendu Eunyoung parler du fait que les animateurs reconnus pouvaient effectivement negocier des salaires plus interessants que le tarif de base quand ils etaient tres demandés, mais je n'avais aucune idée a quoi ca correspondait concretement comme fourchette de prix.didi a écrit : Evidemment ils peuvent aussi prétendre a des salaires plus intéressants (de l'ordre de 3000 a 5000 euros/mois)
C'est deja mieux que les 800 ou 900 euros/mois que gagnait Noon a Satelight a l'époque! ^^;
En ce qui concerne le financement/diffusion des anime au japon, je me dis souvent qu'avec leur système ils pourraient plus facilement qu'en France produire du contenu spécialement pour internet (puisque la télé est condamnée a etre remplacée par internet un jour...). Les sponsors n'ayant alors pas besoin de payer la plage de diffusion et pouvant tout aussi bien diffuser leur pub sur la page internet... En mettant une piste de sous-titre anglais directement ca permettrait aussi au public etranger d'en profiter directement (et d'eviter le piratage au passage).
C'est sans doute assez naif comme reflexion, et il doit y avoir un tas de bonnes raisons pour que ce systeme ne soit pas deja mis en place. Mais je ne peux pas m'empecher de me demander si ce système de difusion d'anime sur internet a déja été au moins envisagé par certains producteurs.
Sinon en ce qui concerne le travail avec le Japon, je suis actuellement en train de travailler pour un studio japonais (Madhouse) en tant que designer decor, tout en étant basé a Paris. Je n'ai (pour le moment) jamais rencontré le staff personnellement, tout s'est fait par échange de mails et documents par internet, et en quelques occasions par conversations skype. En rentrant en France fin 2011 je ne pensais pas qu'il serait possible de continuer a travailler avec le Japon, mais cette récente collaboration m'a prouvé le contraire.
Je me suis également apercu que plusieurs autres artistes étrangers travaillent de cette manière actuellement (le fameux Bahi JD et Santiago Montiel pour ceux que je connais).
Dans mon cas l'opportunité s'est créée grace a une volontée de la réalisatrice du projet, Ishizuka Atsuko, de travailler avec un/des artistes étrangers. Apres Satelight (Kawamori) qui embauche Thomas et Stan (et Watanabe qui débauche Thomas ), Yuasa qui lance une offre d'emploi via twitter et facebook ("outside japan OK"), il semblerait bien que de plus en plus de réalisateurs japonais se montrent intéressés pour collaborer avec des artistes étrangers, meme si ceux ci ne peuvent pas etre présents sur place...
Le plus difficile au départ est evidemment d'avoir les contacts (quoiqu'avec twitter ca devient plus facile maintenant de taper la discut avec certains animateurs).
Il faut évidemment etre pret a travailler a la japonaise (Je rapelle quand meme que pour du design en préproduction les délais sont plus cool que sur de la prod). Connaitre la langue, les méthodes de travail, etc, est evidemment un énorme plus, voire une obligation pour pouvoir travailler correctement. Mais a part ca ca devient donc envisageable de travailler pour un studio japonais sans forcement habiter a Tokyo.
A bon entendeur!
Si ca intéresse certains d'entre vous je pourrais prendre le temps plus tard de développer comment j'en suis venu a bosser avec Ishizuka san et Madhouse, expliquer un peu en quoi consistait mon travail, les echanges par mail etc, et éventuellement montrer quelques travaux (seulement apres la diffusion de la série a partir de janvier prochain).
- hectopussy
- Otaking !
- Messages : 830
- Enregistré le : jeu. 27 nov. 2003, 1:08
Voici un témoignage très instructif Icaras Il est évident que l'utilisation du numérique dans la production animé ne pouvait que bénéficier de l'internationalisation des échanges virtuel de talents. Etant donné le risque "naturel" que peut craindre un responsable de prod à ne jamais pouvoir parler IRL avec un de ses collaborateurs, le fait de l'avoir connu avant doit évidemment mieux aider pour l'embauche.
Et puis mine de rien, si on ajoute les succès de kickstarter, c'est ce genre de partenariat "sans contact" qui pourra justement jouer sur une plus grande vision internationale des japonais sur la diffusion traduite de leurs oeuvres en "temps réel"... (même s'il faut avouer qu'en dehors de certains simulcasts bien ciblés, la majorité des tentatives en ce sens n'ont pas encore prouver leurs potentiels - i.e. "Gundam Unicorn" entre autres même si c'est surtout du à la notoriété trop peu avancée de la saga en Europe)
En tout cas merci pour ces infos (thomas et stan n'ont plus qu'à craindre maintenant de devoir bosser même quand ils viennent en "vacances" en France )
Et puis mine de rien, si on ajoute les succès de kickstarter, c'est ce genre de partenariat "sans contact" qui pourra justement jouer sur une plus grande vision internationale des japonais sur la diffusion traduite de leurs oeuvres en "temps réel"... (même s'il faut avouer qu'en dehors de certains simulcasts bien ciblés, la majorité des tentatives en ce sens n'ont pas encore prouver leurs potentiels - i.e. "Gundam Unicorn" entre autres même si c'est surtout du à la notoriété trop peu avancée de la saga en Europe)
En tout cas merci pour ces infos (thomas et stan n'ont plus qu'à craindre maintenant de devoir bosser même quand ils viennent en "vacances" en France )
Rom maïcraane o maïcraane melkeszants...
ABONNEZ-VOUS A NOLIFE !!
ABONNEZ-VOUS A NOLIFE !!
- thomas
- Basquasher
- Messages : 850
- Enregistré le : jeu. 03 juil. 2003, 2:06
- Localisation : Koenji, Tokyo
- Contact :
Apres une question importante est aussi de savoir si il est possible d'en vivre.
Icaras je sais que tu travailles aussi a cote pour la France. Je suppose que ce tu gagnes avec le Japon ne te permettrait pas de vivre a Paris. D'ailleurs es-tu paye par un forfait au mois ou par dessin realise?
Bahi JD lui gagne un petit peu d'argent, mais c'est loin d'etre suffisant pour en vivre. Etant encore etudiant en Autriche, ca lui fait une paye de petit job a temps partiel au mieux.
Et en effet, la communication et la confiance est la cle. Le mieux est de pouvoir se debrouiller en japonais et de s'etre fait un petit reseau de contact en ayant passe quelques mois sur place. Dans le cas de Bahi, il y est alle au culot en rentrant en contact avec Cindy Yamauchi, une animatrice de Madhouse qui est moitie americaine et ainsi pouvait communiquer tres facilement avec lui. Pour Aymeric, c'est Eunyoung, coreenne bilingue japonais-anglais qui l'a pris sous son aile.
Le cas d'Icaras est different, il a une bonne experience au Japon (3 ans), parle japonais et a deja eu son nom au generique de plusieurs projets, ce qui met effectivement tout de suite en confiance. Cela lui permet de bosser directement avec un staff 100% japonais.
Le studio de didi, Yapiko, pourra surement jouer un bon role de passerelle, propice a multiplier ce genre d'echange. Et pour ma part a Satelight, je ferai en sorte de pouvoir continuer a faire venir des talents interesses par le Japon, dans la mesure de nos besoins et notre capacite d'acceuil qui est quand meme assez reduite.
Dans tous les cas pour les gens interesses la premiere chose a faire est de se mettre au japonais tres serieusement.
Icaras je sais que tu travailles aussi a cote pour la France. Je suppose que ce tu gagnes avec le Japon ne te permettrait pas de vivre a Paris. D'ailleurs es-tu paye par un forfait au mois ou par dessin realise?
Bahi JD lui gagne un petit peu d'argent, mais c'est loin d'etre suffisant pour en vivre. Etant encore etudiant en Autriche, ca lui fait une paye de petit job a temps partiel au mieux.
Et en effet, la communication et la confiance est la cle. Le mieux est de pouvoir se debrouiller en japonais et de s'etre fait un petit reseau de contact en ayant passe quelques mois sur place. Dans le cas de Bahi, il y est alle au culot en rentrant en contact avec Cindy Yamauchi, une animatrice de Madhouse qui est moitie americaine et ainsi pouvait communiquer tres facilement avec lui. Pour Aymeric, c'est Eunyoung, coreenne bilingue japonais-anglais qui l'a pris sous son aile.
Le cas d'Icaras est different, il a une bonne experience au Japon (3 ans), parle japonais et a deja eu son nom au generique de plusieurs projets, ce qui met effectivement tout de suite en confiance. Cela lui permet de bosser directement avec un staff 100% japonais.
Le studio de didi, Yapiko, pourra surement jouer un bon role de passerelle, propice a multiplier ce genre d'echange. Et pour ma part a Satelight, je ferai en sorte de pouvoir continuer a faire venir des talents interesses par le Japon, dans la mesure de nos besoins et notre capacite d'acceuil qui est quand meme assez reduite.
Dans tous les cas pour les gens interesses la premiere chose a faire est de se mettre au japonais tres serieusement.
- didi
- Grand Strateguerre
- Messages : 358
- Enregistré le : mar. 10 juin 2003, 20:22
- Localisation : Tokyo
Yep, pour vivre de l'animation au japon c'est pas evident mais possible.
La meilleure configuration possible pour un animateur normal voulant travailler dans un studio japonais est la suivante:
-parler un minimum de japonais (jlpt4 au minimum)
-etre célibataire (car deja il est assez difficile de conjuguer boulot et vie de couple)
-vivre dans un appartement dont le loyer est inferieur a 70 000yens (20m2 a tokyo), afin de profiter du reste pour se nourrir correctement.
-etre capable de faire en moyenne une 50aine de plans d'animation par mois (pour espérer gagner entre 100 000 (pour les layout uniquement) et 200 000 yens layout et assistanat compris))
-ne pas avoir peur de travailler tard et les week ends.
Apres il est possible d'avoir une vie de famille évidemment mais il faut trouver d'autres recours financiers, avoir de la chance et ne pouvoir travailler que sur des films, passer directeur d'animation et être bien organise (les conditions de vie peuvent etre encore pires ^^;), faire des illustrations, du charadesign... plusieurs possibilités sont possibles.
Pour Yapiko, le but est d'essayer d'ameliorer un peu les conditions des animateurs qui bossent avec nous en proposant des prix au plan supérieurs a ce qui se pratique généralement. A long terme, comme le dit Thomas, ce serait vraiment chouette de pouvoir faire venir durablement des gaijins pour travailler en collaboration avec des animateurs japonais. Les différentes experiences que j ai eu ont toujours ete tres fructueuses a partir du moment ou la communication etait bonne.
La meilleure configuration possible pour un animateur normal voulant travailler dans un studio japonais est la suivante:
-parler un minimum de japonais (jlpt4 au minimum)
-etre célibataire (car deja il est assez difficile de conjuguer boulot et vie de couple)
-vivre dans un appartement dont le loyer est inferieur a 70 000yens (20m2 a tokyo), afin de profiter du reste pour se nourrir correctement.
-etre capable de faire en moyenne une 50aine de plans d'animation par mois (pour espérer gagner entre 100 000 (pour les layout uniquement) et 200 000 yens layout et assistanat compris))
-ne pas avoir peur de travailler tard et les week ends.
Apres il est possible d'avoir une vie de famille évidemment mais il faut trouver d'autres recours financiers, avoir de la chance et ne pouvoir travailler que sur des films, passer directeur d'animation et être bien organise (les conditions de vie peuvent etre encore pires ^^;), faire des illustrations, du charadesign... plusieurs possibilités sont possibles.
Pour Yapiko, le but est d'essayer d'ameliorer un peu les conditions des animateurs qui bossent avec nous en proposant des prix au plan supérieurs a ce qui se pratique généralement. A long terme, comme le dit Thomas, ce serait vraiment chouette de pouvoir faire venir durablement des gaijins pour travailler en collaboration avec des animateurs japonais. Les différentes experiences que j ai eu ont toujours ete tres fructueuses a partir du moment ou la communication etait bonne.