[Event] Japan Expo 7 (Juillet 2006 - Parc Expo Paris Nord)
- Captain Jack
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La verve de LeFlan est quelque peu gonflante pour certain. C’est dommage d’en arriver à dire à quelqu’un qu’il discourt trop bien et qu’il devrait assouplir son langage de mots plus usités ou compréhensibles. Quand il m’arrive de buter sur certain passage où l’enluminure verbale m’empêche de lire la phrase suivante, je relis une seconde fois ledit passage et en général l’illumination redonne la vue à mes petits neurones déstabilisés quelques secondes plus tôt.
Il est vrai que nous sommes sur un forum et non pas dans une conférence où dans un article et que donc on pourrait penser qu’un certain relâchement est possible, mais chacun est libre de s’exprimer comme il le souhaite dans les limites du règlement. Après, demander à LeFlan de faire un petit effort, d’aller à l’encontre de sa naturelle expression, serait peut-être pour lui comme se couper un petit bout de langue.
Il est vrai que nous sommes sur un forum et non pas dans une conférence où dans un article et que donc on pourrait penser qu’un certain relâchement est possible, mais chacun est libre de s’exprimer comme il le souhaite dans les limites du règlement. Après, demander à LeFlan de faire un petit effort, d’aller à l’encontre de sa naturelle expression, serait peut-être pour lui comme se couper un petit bout de langue.
Pas fauxjem a écrit : Monsieur LeFlan est à mon sens assez grand pour qu'on puisse emettre ne serais-ce que l'ombre d'une hypothétique reserve sans qu'on ait à subir un assaut d'un escadron de zélés défenseurs.
ça explique alors un certain nombre de choses et je peux effectivement comprendre, dans ce cas, que ça puisse demander un effort (et donc du temps) d'écrire dans un niveau de langage moins soutenu (à l'inverse des gens qui, en général, devraient procéder à l'effort inverse).Chron a écrit :Et bien moi, je peux t'assurer qu'il parle dans "la vraie vie la vraie" comme il parle sur le forum, comme c'est ton cas, celui de Tsuka, Trantkat, ou le mien. Je crois que ne l'ai jamais entendu dire le mot "con" par exemple, par contre "margoulin", oui...
Globalement, je suis entièrement d'accord. Toutefois, je me permet d'ajouter que le propre du langage est de se faire comprendre par les autres (sauf si bien sûr le but inavoué est de n'être compris que par un groupe d'élus - élite ou pas) et que parfois, LeFlan, pourrait parler en "patois régional" (c'est un exemple, nullement besoin de se sentir insulté, merci d'avance) ou en japonais que ça en serait tout aussi incompréhensible. Personnellement, je suis plus gêné par ses tournures de phrases que par le vocabulaire employé. Maintenant, comme dit, ça ne concerne que certains messages ou phrases, la plupart (dont ceux de ce topic) restent compréhensibles. Au final, certaines informations échappent aux lecteurs de ses posts et d'autres créent des malentendus alors que les intervenants ont finalement des avis similaires sur cetains points. Et ça c'est dommage, parce que tout le monde y perd au final.Captain Jack a écrit :La verve de LeFlan est quelque peu gonflante pour certain. C’est dommage d’en arriver à dire à quelqu’un qu’il discourt trop bien et qu’il devrait assouplir son langage de mots plus usités ou compréhensibles. Quand il m’arrive de buter sur certain passage où l’enluminure verbale m’empêche de lire la phrase suivante, je relis une seconde fois ledit passage et en général l’illumination redonne la vue à mes petits neurones déstabilisés quelques secondes plus tôt.
Il est vrai que nous sommes sur un forum et non pas dans une conférence où dans un article et que donc on pourrait penser qu’un certain relâchement est possible, mais chacun est libre de s’exprimer comme il le souhaite dans les limites du règlement. Après, demander à LeFlan de faire un petit effort, d’aller à l’encontre de sa naturelle expression, serait peut-être pour lui comme se couper un petit bout de langue.
Mais si c'est dans sa nature, encore une fois, ça ne sert à rien de lui faire un procès.
Hop ! moi je vais bosser !
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Ce débat sur Leflan et sa façon d'écrire me laisse sur le cul.
si on comprend pas, on ouvre un dico, on revise son bescherelle, on se met à se dire que peut etre "il faudrait que je lise autre chose que des mangas et le dos de mon paquet de céréales le matin", au pire on fait rien, mais on va pas demander a un mec de baisser son niveau de vocabulaire aux 200 mots réglementaires pour la majorité.
comme dirait la chanson:
si on comprend pas, on ouvre un dico, on revise son bescherelle, on se met à se dire que peut etre "il faudrait que je lise autre chose que des mangas et le dos de mon paquet de céréales le matin", au pire on fait rien, mais on va pas demander a un mec de baisser son niveau de vocabulaire aux 200 mots réglementaires pour la majorité.
comme dirait la chanson:
Don't discuss things, shout the last word
Put your good sense out to pasture
Drop your IQ, that's what I do
My advice to girls and guys who
Wanna be a Nobel Prize finalist
Smack the scientist, try apply in this
Keep the customers comin around
If you're smart then you better start dumbin it down
Don't say anything too profound
Dumb - it - down
You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
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a mon avis personne ne repproches a Leflan son niveau de vocabulaire ou ne critiques la qualité de son francais .
Leflan est cultivé c'est trés bien il m'as même fait ouvrir mon dictionnaire (je savais pas ce qu'etais un bonni )mieux faut elever le niveau que de le rabaisser ;surtout dans ces contrées virtuelles ou le langage sms a plus souvent droit de cité que le francais correct.
c'est son style pas de soucis ,ca serait idiot de vouloir lui faire changer .
mais ...
pour moi son style d'ecriture est ampoulé .
a mon sens souvent et particulierement dans sa derniére intervention il y a un énorme décalage entre ce qu'il raconte et la maniére dont il l'exprime ce qui rends son propos particulierement indigeste .
quand je vais acheter du pain je pourrais le faire en alexandrin ,ca serait trés beau ,ca rendrait hommage a la langue francaise et ca permettrait a ma boulangère d'ameliorer son francais ,mais au final j'ai envie de dire qu'est ce qu'on s'en tape.
c'est pour moi tout le soucis de Leflan ,paradoxalement il suffit d'étre très bon en francais pour bien écrire ,sinon etudierait les bouquins harlequin en cours de francais.
Leflan est cultivé c'est trés bien il m'as même fait ouvrir mon dictionnaire (je savais pas ce qu'etais un bonni )mieux faut elever le niveau que de le rabaisser ;surtout dans ces contrées virtuelles ou le langage sms a plus souvent droit de cité que le francais correct.
c'est son style pas de soucis ,ca serait idiot de vouloir lui faire changer .
mais ...
pour moi son style d'ecriture est ampoulé .
a mon sens souvent et particulierement dans sa derniére intervention il y a un énorme décalage entre ce qu'il raconte et la maniére dont il l'exprime ce qui rends son propos particulierement indigeste .
quand je vais acheter du pain je pourrais le faire en alexandrin ,ca serait trés beau ,ca rendrait hommage a la langue francaise et ca permettrait a ma boulangère d'ameliorer son francais ,mais au final j'ai envie de dire qu'est ce qu'on s'en tape.
c'est pour moi tout le soucis de Leflan ,paradoxalement il suffit d'étre très bon en francais pour bien écrire ,sinon etudierait les bouquins harlequin en cours de francais.
- Tsuka
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C'est vrai que LeFlan est le seul a pouvoir répondre a ce sujet, a savoir la compréhension de ce qu'il écrit, qui dans le cas contraire devrai l'inciter a changer sa manière de s'exprimer (mwarf).Seb. K. a écrit :Pas fauxjem a écrit : Monsieur LeFlan est à mon sens assez grand pour qu'on puisse emettre ne serais-ce que l'ombre d'une hypothétique reserve sans qu'on ait à subir un assaut d'un escadron de zélés défenseurs.
Merci en tous cas d'être revenu au sujet, car même si ça lourde certains, visiblement ça dépasse le stade de l'escadron.
Jesus > Oui mais LeFlan raconte rarement qu'il est allé acheté du pain ;-] Il sait aussi faire des messages courts.
Vivre et laisser mourir
Il faut croire que LeFlan se voit imposer le point de vue des autres pour la principale raison qu'il n'impose jamais le sien.
Pour être accepté, soyons convenu, car ceux qui métissent leur regard sur l'animation peine à en faire autant sur leurs semblables.
Je regrette que YL ne soit plus là. Les personnalités insolites se font rares, au profit de la complaisance générale.
Pour être accepté, soyons convenu, car ceux qui métissent leur regard sur l'animation peine à en faire autant sur leurs semblables.
Je regrette que YL ne soit plus là. Les personnalités insolites se font rares, au profit de la complaisance générale.
Re: Vivre et laisser mourir
Tu mets là en avant ce qui, à mon sens, est l'intérêt et la difficulté des messages de LeFlan. Certains lui reprochent son style ampoulé, alors que c'en est pas un. Faire étalage de la connaissance de son petit Robert gratuitement, c'est du pédantisme, alors que là, en l'occurrence, c'est une finesse d'esprit.Cyoran a écrit :Il faut croire que LeFlan se voit imposer le point de vue des autres pour la principale raison qu'il n'impose jamais le sien.
Plutôt que d'affirmer une opinion tranchée et irrévoquable, j'ai l'impression que LeFlan travaille ses sous-entendus pour nous amener à une réflexion. C'est une qualité/tare typique des conférenciers, mais qui pourrait imposer sa vision et sa connaissance ? Ce n'est peut-être pas dans le choix du vocabulaire que dans les parallèles que la compréhension est la plus hardue. Peut-être gagnerait-il à être plus explicite, mais il y perdrait au passage dans la complexité des points qu'il met en avant.
L'usage des mots dans l'expression est primordiale et lourd de sens, c'est ainsi qu'il a choisi de s'exprimer (plutôt que de donner un sens général aux phrases et les gonfler avec un vocable vide de sens).
J'ai tout de même l'impression que la conversation prend un tour ridicule et qu'il y a plus un procès d'intention qu'autre chose.
- Tsuka
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Re: Vivre et laisser mourir
Tout à fait. Et c'est toujours le risque dans un débat qui n'a pas vraiment lieu d'être (avec parasites en prime).Thingol a écrit :J'ai tout de même l'impression que la conversation prend un tour ridicule et qu'il y a plus un procès d'intention qu'autre chose.
Modifié en dernier par Tsuka le ven. 28 juil. 2006, 17:07, modifié 1 fois.
- LeFlan
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[LONG] Beaucoup de bruit pour rien...
[ATTENTION, LONGUEURS ABSCONSES !|
Ne sachant pas trop par où commencer de répondre, et que répondre au final, aux prises à partie de ces deux derniers jours, je vous écris les quelques lignes qui suivent, en espérant qu'une majorité absolue parviendra à les déchiffrer sans céphalées ni troubles psychosomatiques lourds.
Il suffit manifestement de peu de choses pour troubler la sérénité d'un certain nombre des membres de cette tribune publique. Je regrette d'être à l'origine de malentendus et de sentiments de frustration latents chez certains (et ce, que ce soit en tant que lecteurs, ou que piliers de comptoir virtuels) au point d'en arriver à susciter attaques et critiques à un étage aussi déconcertant, une fois de plus, que celui du langage...
Il ne s'agit pas de prétendre proposer un niveau standard à toute expression, ici pas plus qu'ailleurs ; il s'agit simplement d'imaginer qu'un tel langage puisse être, non seulement possible (ce qui semble déjà au-delà de la conception de certains ici), non seulement légitime (n'en parlons même pas), mais aussi intelligible, pour peu qu'on aie le français comme langue maternelle. Ce qui est le cas d'une majorité de gens ici, selon toute vraisemblance, et le mien en tout cas : rien de plus, rien de moins. Tel est donc le crime jugé ici.
Il ne s'agit donc (faut-il le répéter ? manifestement oui) de donner de leçons à personne en matière d'expression, si ce n'est dans le respect de l'ordre même de la langue qui est la nôtre. Est-ce là vraiment irréaliste d'égotisme présomptueux, de mépris élitiste ou d'emprunt désespérément infatué ? Le fait que certains le perçoivent ainsi dit certainement quelque chose, aussi bien sur les écrits en question, que sur la perception des intéressés. Dès lors, il sera aisé d'orienter le débat sur une pente du type "à chacun sa vérité" ; quoi qu'il en soit, un rappel élémentaire doit être dit ici, qu'on en pardonne donc d'avance l'évidence criante...
Cet élément est le suivant : chaque intervention ici faite, matériellement, l'est sous forme d'une écriture, à travers l'acte de taper sur un clavier des lettres, des mots, bref d'écrire quelque chose, selon des modalités foncièrement différentes de celles de la communication orale, vocale, parlée. Cela ne signifie pas qu'il ne soit pas possible, légitime et intelligibible d'adopter un niveau de langage, d'expresssion et d'élocution propres à la langue parlée, et propres à en exploiter les ressources spécifiques. Mais d'autre part, cela doit-il signifier que toute alternative à un tel choix soit vouée d'office à suspicion, opprobre et mise au ban ?
Ceux qui se considèrent victimes d'un quelconque tort subi devraient au moins, en toute honnêté intellectuelle, se poser cette question de principe, avant de s'engager plus avant sur un terrain singulièrement nauséabond.
En tout cas, une chose est sûre : l'histoire se répète... Il semble donc bien qu'il faille répéter les éléments de réponse déjà formulés ici, au cours précisément d'une précédente occasion que certains ont regretté de ne pas avoir su saisir pour exprimer leurs griefs linguistiques (et autres) :
Libre à chacun, en tout cas, de juger de la pertinence d'un tel propos :
Ne sachant pas trop par où commencer de répondre, et que répondre au final, aux prises à partie de ces deux derniers jours, je vous écris les quelques lignes qui suivent, en espérant qu'une majorité absolue parviendra à les déchiffrer sans céphalées ni troubles psychosomatiques lourds.
Il suffit manifestement de peu de choses pour troubler la sérénité d'un certain nombre des membres de cette tribune publique. Je regrette d'être à l'origine de malentendus et de sentiments de frustration latents chez certains (et ce, que ce soit en tant que lecteurs, ou que piliers de comptoir virtuels) au point d'en arriver à susciter attaques et critiques à un étage aussi déconcertant, une fois de plus, que celui du langage...
Il ne s'agit pas de prétendre proposer un niveau standard à toute expression, ici pas plus qu'ailleurs ; il s'agit simplement d'imaginer qu'un tel langage puisse être, non seulement possible (ce qui semble déjà au-delà de la conception de certains ici), non seulement légitime (n'en parlons même pas), mais aussi intelligible, pour peu qu'on aie le français comme langue maternelle. Ce qui est le cas d'une majorité de gens ici, selon toute vraisemblance, et le mien en tout cas : rien de plus, rien de moins. Tel est donc le crime jugé ici.
Il ne s'agit donc (faut-il le répéter ? manifestement oui) de donner de leçons à personne en matière d'expression, si ce n'est dans le respect de l'ordre même de la langue qui est la nôtre. Est-ce là vraiment irréaliste d'égotisme présomptueux, de mépris élitiste ou d'emprunt désespérément infatué ? Le fait que certains le perçoivent ainsi dit certainement quelque chose, aussi bien sur les écrits en question, que sur la perception des intéressés. Dès lors, il sera aisé d'orienter le débat sur une pente du type "à chacun sa vérité" ; quoi qu'il en soit, un rappel élémentaire doit être dit ici, qu'on en pardonne donc d'avance l'évidence criante...
Cet élément est le suivant : chaque intervention ici faite, matériellement, l'est sous forme d'une écriture, à travers l'acte de taper sur un clavier des lettres, des mots, bref d'écrire quelque chose, selon des modalités foncièrement différentes de celles de la communication orale, vocale, parlée. Cela ne signifie pas qu'il ne soit pas possible, légitime et intelligibible d'adopter un niveau de langage, d'expresssion et d'élocution propres à la langue parlée, et propres à en exploiter les ressources spécifiques. Mais d'autre part, cela doit-il signifier que toute alternative à un tel choix soit vouée d'office à suspicion, opprobre et mise au ban ?
Ceux qui se considèrent victimes d'un quelconque tort subi devraient au moins, en toute honnêté intellectuelle, se poser cette question de principe, avant de s'engager plus avant sur un terrain singulièrement nauséabond.
En tout cas, une chose est sûre : l'histoire se répète... Il semble donc bien qu'il faille répéter les éléments de réponse déjà formulés ici, au cours précisément d'une précédente occasion que certains ont regretté de ne pas avoir su saisir pour exprimer leurs griefs linguistiques (et autres) :
Ne sachant que répondre d'autre, ou quoi de plus sur un tel sujet, je finirai sur une (longue) citation qui j'espère, sera plus intelligible que mes charabias à l'ensemble de ses lecteurs de langue maternelle française. Son auteur, qui fut pris à partie à de très nombreuses reprises pour ses écrits, et sous les prétextes les plus divers, est aussi celui de cette courte et lumineuse sentence : "il faut savoir parler le langage de tous pour le bien de tous", principe auquel il n'a jamais dérogé, sans pour autant renoncer à quoi que ce soit de son expression et de son langage en français (privilège dont on ne peut qu'espérer avoir une chance de bénéficier cinquante ans après...).Posté le: Mer 17 Mai 2006, 19:15 Sujet du message: D'un débat de fond à des querelles d'égoût
Sans doute ne peut-on pas plaire à tout le monde. Cela peut d'ailleurs s'avérer mutuel (certains "plaidoyers" ci-dessus sont suffisamment parlants par eux-mêmes, dans leur degré d'emportement comparé comme dans leurs prises à partie ad hominem, là où les remarques précédentes portaient malgré tout sur une question de fond).Rakugaki a écrit :Alors je +1, ses interventions me laisse sur le cul à chaque fois..."
Mais par-delà ces questions d'affinités, on peut s'efforcer au moins de viser au degré minimum de précision, dans son expression, qui permette d'éviter de bêtes malentendus. Non ? [...]Un mot s'imposerait sur les considérations de ce tonneau, tricotées en série dans plusieurs messages successifs de ce fil ; n'ayant jamais rien demandé à personne, ici pas plus qu'ailleurs, j'avoue être plus consterné qu'autre chose par le niveau "bac à sable" de telles railleries.Rakugaki a écrit :Attention à pas trop t'assécher la langue comme ça Tsuka !
En l'absence de remarques, qu'elles soient critiques ou non, plus posées et plus précises dans leurs griefs, il semble ici préférable de s'abstenir de tout commentaire inutile.
Libre à chacun, en tout cas, de juger de la pertinence d'un tel propos :
[...] Aujourd'hui encore, dans quelques journaux, on se laisse aller à la violence et à l'insulte. Mais alors, c'est à l'ennemi qu'on cède encore. Il s'agit au contraire et pour nous de ne jamais laisser la critique rejoindre l'insulte, il s'agit d'admettre que notre contradicteur puisse avoir raison et qu'en tout cas ses raisons, même mauvaises, puissent être désintéressées. Il s'agit enfin de refaire notre mentalité politique.
Qu'est-ce que cela signifie, si nous y réfléchissons ? Cela signifie que nous devons préserver l'intelligence. Car je suis persuadé que là est le problème. Il y a quelques années, alors que les nazis venaient de prendre le pouvoir, Goering donnait une juste idée de leur philosophie en déclarant : "Quand on me parle d'intelligence, je sors mon revolver." Et cette philosophie débordait l'Allemagne. Dans le même temps et par toute l'Europe civilisée, les excès de l'intelligence et les tares des intellectuels étaient dénoncés. Les intellectuels même, par une intéressante réaction, n'étaient pas les derniers à mener ce procès. Partout, les philosophies de l'instinct triomphaient et, avec elles, ce romantisme de mauvais aloi qui préfère sentir à comprendre, comme si les deux pouvaient se séparer. Depuis, l'intelligence n'a pas cessé d'être mise en cause. La guerre est venue, puis la défaite. Vichy nous a appris que la grande responsable était l'intelligence. Les paysans avaient trop lu Proust. Et tout le monde sait que Paris-Soir, Fernandel et les banquets des amicales étaient des signes d'intelligence. La médiocrité des élites dont la France se mourait, il paraît qu'elle avait sa source dans les livres.
Maintenant encore l'intelligence est maltraitée. Cela prouve seulement que l'ennemi n'est pas encore vaincu. Et il suffit qu'on fasse l'effort de comprendre sans idée préconçue, il suffit qu'on parle d'objectivité pour qu'on dénonce votre subtilité et pour qu'on fasse le procès de vos prétentions. Eh bien non ! Et c'est cela qu'il faut réformer. Car je connais comme tout le monde les excès de l'intelligence et je sais comme tout le monde que l'intellectuel est un animal dangereux qui a la trahison facile. Mais il s'agit d'une intelligence qui n'est pas la bonne. Nous parlons, nous, de celle qui s'appuie sur le courage, de celle qui pendant quatre ans a payé le prix qu'il fallait pour avoir le droit d'être respectée. Quand il arrive que cette intelligence s'éteigne, c'est la nuit des dictatures. C'est pourquoi nous avons à la maintenir dans tous ses devoirs et tous ses droits. C'est à ce prix, à ce seul prix, que l'amitié française aura un sens. Car l'amitié est la science des hommes libres. Et il n'y a pas de liberté sans intelligence et sans compréhension réciproques.
("Défense de l'intelligence", allocution prononcée au cours de la réunion organisée par l'Amitié française à la salle de la Mutualité, le 15 mars 1945)
Modifié en dernier par LeFlan le ven. 28 juil. 2006, 19:03, modifié 1 fois.
"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- LeFlan
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"Tu quote, fili mi ?"
L'intérêt recherché dans la citation en question tient aux réponses formulées là. Il m'a donc semblé justifié de conserver les éléments de discours auxquels ces réponses formaient réaction. Rien de plus, rien de moins (et donc, en l'occurrence, aucune intention malveillante, le débat en question étant clarifié et clos, je l'espère, au moins pour les intéressés).Rakugaki a écrit :Tiens... pourquoi c'est moi que tu cites ? J'ai rien dit depuis un certain temps pourtant...
"Car l'amitié est la science des hommes libres."