Actualités Ghibli (au Japon)
- LeFlan
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Dialogue avec sourd
Bien. Etant donné le tour que prend cet échange (cf. les qualificatifs ci-dessus, auxquels on ajoutera ceux de "muré" et d' "improductif"), il semble temps de cesser d'y perdre par trop de temps, justement, et d'y mettre un terme, de la manière la plus courte possible quoiqu'en réitérant l'avertissement du précédent.Seb. K. a écrit :Long et totalement hors sujet, lira qui voudra
[de l'exigence comme critère mesurable]
Ce qu'il est possible d'en juger à travers ses écrits, dans cette tribune comme (et surtout) ailleurs. Et n'en déplaise aux ingénus arrivés après la pluie, juger, jauger les écrits d'autrui dans une démarche et un effort comparatiste, objectiviste (encore !), est un exercice à la fois possible et nécessaire à toute idée de "presse", si ce n'est d' "écriture".Seb. K. a écrit :Et qu'est-ce qui pousse (...) à penser que son interlocuteur ne se remet pas en cause ? Qu'il ne porte aucun regard critique sur son propre travail ? Et qu'il n'est pas, à l'encontre de celui-ci, plus exigeant que celui qu'il a critiqué plus haut ?
[de la modestie, la psychanalyse et quelques autres travers]
C'est une bonne question pour finir. Mais aussi un élément venant rappeler fort à propos que lire est une compétence qui s'acquiert.Seb. K. a écrit :J'ai peut-être des penchants masochistes, mais je ne suis pas encore adepte de l'auto-flagélation en public. Désolé donc, de ne pas faire ma psychanalyse sur le forum.
[...] Mes habitudes ? Comme si la brièveté de nos échanges forumesque et leur régularité permettaient de déterminer clairement mes habitudes... Si tant est que j'en ai, en plus...
[...]"L'envie de me donner le beau rôle" ? Ouh là ! ça va chercher trop loin dans la reflexion, ça ! J'ai jamais joué aux échecs et je suis très mauvais au go, principalement parce que je suis incapable de prévoir plusieurs coups d'avance. Donc penser qu'il y a un quelconque calcul dans mes interventions, c'est risquer de se casser une patte. Je suis très spontané et impulsif comme garçon, c'est d'ailleurs pour ça que je floode beaucoup. Mais certainement pas calculateur.
Quant à cette histoire de réveil, encore eut-il fallut que je sois endormi. ce qui, je crois, n'est pas le cas.
[...] Quoi qu'il en soit, chacun est libre de juger cette affirmation (qui n'est rien d'autre que l'énonciation d'une donnée factuelle avérée) et de se baser, par exemple, sur les sujets dans lesquels je poste en ces lieux : "du manga cette fois", "Molly à Tokyo" et "conseil de lecture". Dans les rares autres topics dans lesquels j'interviens, c'est soit pour flooder, soit pour demander des compléments d'information par rapport à une intervention ultérieure.
Reste le topic dédié à Animeland, dans lequel je me suis contenté de répondre à des questions (Tsuka), débattre au sujet d'un de mes papiers (Camille) ou participer à un débat (comme dans celui sur la presse spécialisée d'ailleurs) parce que celui-ci m'interessais pour la qualité de ses intervenants. A aucun moment, par exemple, je ne me souviens avoir fait ma pub, directement ou non. Donc pas de la modestie, juste rien à foutre de ma petite personne.
[...] Je crois qu'en fait je viens de comprendre la grande différence qu'il y a entre nous (...) : c'est que je ne perds pas de vue les (mes) limites de l'être humain, j'accepte les compromis (parce que je ne vois pas ça comme un avilissement) et je m'autorise le droit à l'erreur. Mon degré d'exigence est élevé, volontairement plus élevé que la moyenne que je me fixe dans la vie de tous les jours, parce que je sais que lorsqu'on se fixe un objectif (...) on arrive toujours un cran dessous pour une raison X ou Y (et c'est mon cas 2 fois sur trois - en visant plus haut, j'arrive donc à un niveau acceptable, au moins honnète vis-à-vis de moi-même, de la redaction et des lecteurs). Mais je refuse de le placer à un niveau que je me sais incapable de tenir (donc qui pourrait provoquer en moi une frustration) juste pour faire bonne figure. En partant de là, je doute qu'un seul de mes travaux te plaise... Mais bon, on verra bien.
[...] Non, non. Les vannes à deux balle, c'est tous les jours. Au naturel. Spontané. Un peu comme une maladie génétique. Si Pollux passe dans le coin, il pourra confirmer.
[...] J'ai perdu le fil... Tu parles de toi ou de moi ?
De toute évidence, certains intervenants reculent moins que d'autres face à l'exercice de "parler d'eux". Il faut considérer aussi dans quelle mesure parler de soi peut rimer à quelque chose pour faire avancer un débat argumenté.
La compilation ci-dessus, en tout cas, permet (là aussi, objectivement) de jauger qui ici parle de lui ou non, dans cette "discussion". Or, il faut bien le dire, il y a très peu à répondre, sur le fond, d'argumentaire réfléchi, à un tel étage de considérations, pour ne pas parler, précisément, d'épanchements proches de la psychanalyse...
[divers coups d'épée dans l'eau]
Nous sommes bien d'accord. Si ce n'est qu'il est des feuilles de chou qui ne connaissent pas l'erreur. Elles en sont tout simplement exemptes. En un phénomène admirable digne du sophisme.Seb. K. a écrit :Qui les a présenté comme excusables ? Justifiable, à la limite, mais une erreur reste une erreur.
Hélas, il semble que la poursuite même de ce débat en fasse apparaître les limites en termes d'entendement mutuel, la rédaction de réponses à rallonge n'empêchant manifestement pas de rester a peu près "hermétique à toute réflexion"... Dans ces conditions, il serait sot de se priver de latitudes plus joyeuses !Seb. K. a écrit :Si j'étais si réticent en quoi que ce soit, est-il vraiment envisageable, en toute sincérité et en toute objectivité, que je souhaite poursuivre ce débat ?
La réponse paraît pourtant évidente : si j'étais vraiment hermétique à toute reflexion, cela ferait belle lurette que je me serais carapaté en des latitudes plus joyeuses...
[...] Enfin comme dit, si j'avais cherché la fuite, il était plus simple pour moi de changer de crèmerie.
Ben voyons. Bien assez plombé, en tout cas, pour réussir à éluder en bon somnambule conceptuel une adresse collective... Mais peu importe.Seb. K. a écrit :Quant à cette histoire de réveil, encore eut-il fallut que je sois endormi. ce qui, je crois, n'est pas le cas.
Au secours. Si cet état-là est l'éveil, faites-nous grâce du sommeil.Seb.K. a écrit :... et ?Quant à l'ingénuité du "professionnel par inadvertance", par hasard, "en plus", et tout ému de cette veine imméritée, il serait temps de la troquer pour un minimum de sens des responsabilités, et des réalités. Ce qui reviendrait à s'assumer, en somme...
Et à ouvrir un peu les yeux, par exemple (on n'ose plus suggérer de se réveiller, ou d'apprendre à lire...), ou alors effectivement à se carapater dans une crémerie-couveuse plus conciliante avec le refus des réalités contraires...
Quelqu'un parlant aussi principalement, et depuis quelques lustres, et en vain, hélas, d'exercice du jugement critique. "Principe de réserve" ne va pas sans "exercice du jugement critique". On croit rêver à devoir expliquer choses pareilles...Seb. K. a écrit :Qui est-ce qui me parlait de "principe de réserve sur les présupositions" ?
Rappelons en substance de quelles déclarations il s'agit, puisque même cela n'est manifestement pas apparu suffisamment évident à leur auteur pourtant si éveillé :Seb.K. a écrit :Les lire comme une volonté sincère de découvrir en quoi on a tors, de réflechir à l'expérience du jour, de voir comment tirer profit de ses erreurs et de s'arranger pour ne pas les répèter ?il est illusoire d'imaginer que de telles déclarations puissent être lues autrement que comme des échappatoires. Comment les lire autrement ? Elles ne sont rien d'autre !
Par exemple...
Ou bien... Une étude publique détournée pour savoir comment différents lecteurs perçoivent un texte qui leur est soumis ?
Les ambitions d'AnimeLand, je m'en moque. D'ailleurs je ne les connais pas.
Superbe réflexion sur l'expérience du jour, magnifique volonté de sincère découvrir en quoi on a tort pour tirer profit de ses erreurs, admirable étude publique détournée sur la perception subjectivement variable d'un texte donné...
De qui se moque-t-on ?
Peut-être serait-il temps d'arrêter là les frais d'un boyscoutisme fatigant pour tout le monde ?Seb. K. a écrit :Me comparer à un politicien... Pour le coup, je me sentirais presque insulté.
Quand on écrit Quant à mon ambition personnelle, elle se borne à défendre le manga, point barre., de deux choses l'une :
- soit on est encore collégien venant de trouver "sa" cause, et/ou boy-scout invétéré de niaiserie adolescente attardée ;
- soit on n'a pas trouvé mieux pour éluder une mise en cause, qu'une telle profession de foi, aussi belle et aussi creuse (et aussi totalement dénuée de toute modestie) qu'un (mauvais) programme électoral.
Seb. K. a écrit :J'ai répondu plus tôt : défendre le manga.Evidemment qu'un support est un moyen. Mais un moyen à quelles fins ?ça me paraît bien parti, vu le nombre de pages supplémentaires dédiées au manga (au détriment de l'animation, certes) grâce à la nouvelle formule.En l'occurrence, c'est ce projet qu'il faudrait pouvoir défendre, dans les termes actuels du magazine, et si cela était possible.
D'accord. Les choses sont plus claires ainsi. Autrement dit, chacun pour soi et Dieu pour tous au royaume rédactionnel... L'aspect "collectif", d' "ensemble", de "travail d'une équipe à fournir un tout si possible cohérent", la réalité du "même bateau" tout ça, c'est de la doctrine périmée...
Il est manifestement inutile de débattre du magazine, ni même de toute idée de presse, avec un tel interlocuteur. Tout ce qui le concerne est automatiquement expliqué que par une totale ingénuité individuelle de bonne foi inaltérablement éveillée et en perpétuelle amélioration grâce à l'expérience du jour ; tout ce qui le dépasse est systématiquement ramené à lui.
On appelle cela un mur.
Merveilleux raisonnement, lu en d'autres pages sous sa forme "si cela ne vous convient pas, ne l'achetez pas". Admirable de volonté d'apprendre, de soif de réflexion sur l'expérience du jour, etc. (ad nauseam)Seb. K. a écrit :Ces lecteurs doivent posséder un important capital masochisme pour rester fidèle au mag si longtemps, et ce, malgré la fatigue éprouvée. Je suis impressionné.
[...] J'ai jamais interdit la critique. Au contraire, depuis le début je demande à ce qu'elle soit précisée. Pour moi, "médiocrité du magazine" ne veut rien dire. ça m'évoque seulement "mais pourquoi tu t'y interesse / t'en occupe / en parles encore ?".
Les exemples de médiocrité toujours plus poussée d'AnimeLand sont légion. Pour l'avoir déjà fait par le passé, je laisse ici à d'autres le soin d'en énumérer les plus criants. Une critique circonstanciée, numéro par numéro, page par page, mot à mot, serait un exercice plus que salutaire : nécessaire, mais de très longue haleine, et comme tel, à mener d'abord par ceux qui, ramant allègrement dans le sens de ce nivellement par le bas, dirigent cette galère en ce sens. Pour des tiers, ne pas le mener ici, après des années à l'avoir mené en vain, contre l'ensemble d'un mouvement porté d'abord par l'incompétence, ce n'est en somme que la dernière étape, pas plus choisie que les autres hélas, dans l'observation d'un délitement toujours plus dramatique.
Simplement, et sans complaisance ni "psychanalyse", il est des raisons d'histoire personnelle, comme d'attachement à un projet toujours pertinent à tenter sur le fond. C'est pourquoi, pour paraphraser en le dénaturant (spéciale dédicace B.R.) un auteur combattant : "on ne peut pas s'attendre [...] qu'ils acceptent [...] de faire ce qu'ont fait pendant [dix] ans les meilleurs [...], et qui consistait à aimer en silence [une idée, un projet d'utilité et de connaissance] et à mépriser en silence ses [acteurs au premier chef]."
soit dit en passant, cette fidélité-là, puisque le grand mot est lancé, repose aussi au premier chef sur la connaissance de ce que cette revue pourrait être, et n'est pas.
C'est déjà vu, pour une assez large part.Seb. K. a écrit : en visant plus haut, j'arrive donc à un niveau acceptable, au moins honnète vis-à-vis de moi-même, de la redaction et des lecteurs). Mais je refuse de le placer à un niveau que je me sais incapable de tenir (donc qui pourrait provoquer en moi une frustration) juste pour faire bonne figure. En partant de là, je doute qu'un seul de mes travaux te plaise... Mais bon, on verra bien.
Mais surtout, cette citation redoublée indique assez clairement où se situe le niveau "d'exigence élevée" dont on nous vante les résultats...
Bref. Encore un autre coup d'épée dans l'eau (décidément)...

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- LeFlan
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Quelques remarques moins vaines, heureusement...
Certes. Mais le lecteur, lui, ne peut être tenu pour responsable que de son choix parmi ce qu'on lui propose, et de cette offre en elle-même. La nuance est d'importance. Et c'est pourquoi sont formulées des mises en causes qui semblent si dures à certains : c'est qu'étant acteurs, producteurs de ladite offre, ils sont d'emblée chargés d'une responsabilité considérablement plus lourde que le lecteur lambda qui, au bout du circuit, se pose simplement la question de savoir quoi lire.Fuse a écrit :Sans aller enfoncer des portes ouvertes, c’est tout de même le lecteur qui fait son choix, qu’il soit navrant ou non, il a forcément raison. [...] L’alternative existe mais c’est bien au lecteur de faire l’effort et d’aller chercher l’infos, dans la mesure où celle-ci est disponible.
De là à dire que ce dernier a forcément raison, c'est un pas que je ne franchirais pas, et qui reviendrait à dire, en somme et par exemple, que la vision du monde de TF1 est la bonne.
C'est surtout un point sur lequel il convient d'affirmer aussi simplement que nettement qu'il n'y a aucune fatalité à ce qu'une revue destinée au "grand public" ne puisse viser et réaliser un niveau d'ambition comparable à celui de revues d'études, au moins à un certain nombre d'égards élémentaires. Combien de revues ont déjà mntré que cela était possible, dans des domaines très divers... En un mot, la "qualité" n'a rien d'incompatible a priori avec l'adresse au grand public. Et il mensonger de le vouloir le faire croire, comme en une sorte de fatalité du nivellement par le bas...Fuse a écrit :C’est justement un de points qui me gêne et qui m’empêche d’acheter Animeland.Captain Jack a écrit :Mais on ne peut comparer de tels revues avec Animeland qui est un magazine pour un large public. La démarche est assez scientifique et comme le souligne Ebisu, la nomination Etude précise le degré des spécialistes qui y officient.
Or c'est déjà tout cela qui semble le propos principal depuis des années chez certains "rédacteurs"...
C'est là précisément l'ambition que devrait aussi nourrir tout support périodique "spécialiste" digne de ce nom.Fuse a écrit :[...] Leurs auteurs ne pensaient d’ailleurs pas en vendre des millions malgré la grande qualité de leurs recherches et de leurs travaux. [...] Néanmoins, ils sont en vente, chez nous, et font progresser la connaissance sur des domaines précis [...]
Que tout reste encore à faire dans ce domaine, c'est un constat élémentaire. Le problème à résoudre est de savoir comment y remédier...Fuse a écrit :Quand j’essaye d’en savoir un peu plus sur le monde de l’animation ou de la bd japonaise, un constat se dessine rapidement, c’est le vide en France. Pas d’ouvrages sur les principales figures, pas d’études sur les studios, pas d’ouvrages sur un film marquant ou une période précise. Le néant. [...]
Une chose est sûre : cette question même se trouve tristement disjointe de tout enjeu animelandien, et pour longtemps si ce n'est jamais.

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- Fuse
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Encore une fois, j’imagine que je dois friser le ridicule à sortir des banalités éculées, et je m’en excuse encore, mais TF1 n’est pas la seule chaîne disponible sur la Tv, même au plus profond de la campagne française. Il ne tient qu’à la personne d’appuyer sur un autre bouton ou mieux encore de l’éteindre et d’aller à la bibliothèque. S’il choisit la facilité et d’y rester, à lui aussi d’en payer les conséquences et le prix. C’est aussi ça ce qui distingue un adulte d’un enfant.
Je suis bien entendu tout à fait d’accord aussi sur le devoir moral que devraient avoir les journalistes à travers leurs textes. Malheureusement dans de nombreux cas, nous sommes loin d’une telle exigence. Faute de connaissances et de compétences tout autant dans leurs formations que de leurs travaux quotidiens, je ne laisserais pas tenter naïvement à en trouver les raisons.
Concernant l’exigence que devrait avoir une revue « grand public », difficile d’être d’un avis contraire, et je ne peux me tourner que vers les terrains que je connais. La presse sur l’histoire comporte une sorte de presse ‘people’ avec « Historia » et une branche bien plus sérieuse avec « L’Histoire ». Bien que les deux se détestent cordialement, elles font partie du même groupe de presse (à un étage de différence, dans le même immeuble). Elles ont un public totalement différent et cohabitent tout de même dans ce qui pourrait paraître comme une offre différente et complémentaire. Ne serait-ce pas possible de voir une forme d’équivalence dans la presse manga/animation japonaise plutôt qu’une sorte de revue/livre « du grand tout » chère à notre Concombre masqué national ?
Ne connaissant rien aux problèmes des droits d’auteurs et à l’univers des éditeurs japonais (même si je serais intéressé d’en savoir plus), il me serait bien difficile de savoir pourquoi les traductions d’ouvrages dans l’univers de l’animation n’avancent qu’à tout petits pas. Quand on se tourne vers les éditions Picquier, pour ne citer qu’un exemple d’éditeur parmi d’autres sur l’Asie, on remarque néanmoins que nombre d’ouvrages ne sont pas forcements des choses simples à traduire et que cela ne se fait pas en espérant le pactole. Je m’arrête là pour éviter de me répéter, mais je reste toujours étonné et triste de ce constat sans pour autant avoir d’idées pour y remédier. Peut-être sera-t-il possible de poser toutes ses questions au staff’ commercial de Ghibli qui viendra peut-être, ou certainement, en France pour faire la tournée promo du film Gedo Senki. Reste à se trouver au bon endroit et dans les capacités de le faire. Si quelqu’un a des infos …
Amicalement,
Fuse
Je suis bien entendu tout à fait d’accord aussi sur le devoir moral que devraient avoir les journalistes à travers leurs textes. Malheureusement dans de nombreux cas, nous sommes loin d’une telle exigence. Faute de connaissances et de compétences tout autant dans leurs formations que de leurs travaux quotidiens, je ne laisserais pas tenter naïvement à en trouver les raisons.
Concernant l’exigence que devrait avoir une revue « grand public », difficile d’être d’un avis contraire, et je ne peux me tourner que vers les terrains que je connais. La presse sur l’histoire comporte une sorte de presse ‘people’ avec « Historia » et une branche bien plus sérieuse avec « L’Histoire ». Bien que les deux se détestent cordialement, elles font partie du même groupe de presse (à un étage de différence, dans le même immeuble). Elles ont un public totalement différent et cohabitent tout de même dans ce qui pourrait paraître comme une offre différente et complémentaire. Ne serait-ce pas possible de voir une forme d’équivalence dans la presse manga/animation japonaise plutôt qu’une sorte de revue/livre « du grand tout » chère à notre Concombre masqué national ?
Ne connaissant rien aux problèmes des droits d’auteurs et à l’univers des éditeurs japonais (même si je serais intéressé d’en savoir plus), il me serait bien difficile de savoir pourquoi les traductions d’ouvrages dans l’univers de l’animation n’avancent qu’à tout petits pas. Quand on se tourne vers les éditions Picquier, pour ne citer qu’un exemple d’éditeur parmi d’autres sur l’Asie, on remarque néanmoins que nombre d’ouvrages ne sont pas forcements des choses simples à traduire et que cela ne se fait pas en espérant le pactole. Je m’arrête là pour éviter de me répéter, mais je reste toujours étonné et triste de ce constat sans pour autant avoir d’idées pour y remédier. Peut-être sera-t-il possible de poser toutes ses questions au staff’ commercial de Ghibli qui viendra peut-être, ou certainement, en France pour faire la tournée promo du film Gedo Senki. Reste à se trouver au bon endroit et dans les capacités de le faire. Si quelqu’un a des infos …

Amicalement,
Fuse
De l'art de clore un débat lorsqu'on est à court d'arguments
Désolé d'avoir pensé à ceux qui en auraient marre de nous lire tous les deux et qui venaient là pour le sujet indiqué en haut de page.LeFlan a écrit :Bien. Etant donné le tour que prend cet échange (cf. les qualificatifs ci-dessus, auxquels on ajoutera ceux de "muré" et d' "improductif"), il semble temps de cesser d'y perdre par trop de temps, justement, et d'y mettre un terme, de la manière la plus courte possible quoiqu'en réitérant l'avertissement du précédent.Seb. K. a écrit :Long et totalement hors sujet, lira qui voudra
Attends un peu, là. Tu me rentre dans le lard comme un bulldozer dans un magasin de porcelaine, tu m'attaques aussi ouvertement que directement, et tu t'étonnes ensuite que je te réponde en mon nom. Après, quoi que je dise -blanc, noir, gris-, ça ne te va pas. Tu trouves toujours un truc à y répondre (que ce soit recevable ou non, mais ça, finalement, on s'en cogne). Donc oui, effectivement, vu comme ça, le débat n'a plus lieu d'être. Quant à celui qui ne parle pas (ou si peu) de lui, on peut interprêter cela de deux manière :[de la modestie, la psychanalyse et quelques autres travers]
De toute évidence, certains intervenants reculent moins que d'autres face à l'exercice de "parler d'eux". Il faut considérer aussi dans quelle mesure parler de soi peut rimer à quelque chose pour faire avancer un débat argumenté.
- soit parce qu'éviter de se mettre en avant c'est éviter de répondre aux (nombreuses) questions qui fachent et donner à "l'adversaire" matière à argumenter.
- soit une forme de mesquinerie qui consiste à attaquer un malheureux (l'auteur de l'article d'Orient-Extrême) qui sera dans l'incapacité de se défendre en bonne et dûe forme parce qu'il maîtrise mal son sujet et qu'il a à faire un spécialiste du dit sujet (dont il ignore tout : du spécialiste et du sujet). Du coup, quelque soit son argumentaire, il paraîtra toujours pathétique et minable aux yeux des lecteurs dans la confidence. Dans ce second cas, je laisse à nos lecteurs le soin de déterminer qui de celui "qui lance une pique ouverte comme il l'aurait fait à n'importe quel sujet et sur n'importe quel forum" ou celui "qui argumente sous couvert d'un pseudonyme discret sur un sujet qu'il connaît bien" est le plus condamnable dans son attitude.
Bizarrement, on trouve de nombreux erratums dans différents numéros du mag. Trop certainement, mais on ne peut pas repprocher au mag de ne pas assumer ces erreurs. Même si, et dans une volonté de fournir un travail rigoureux et de qualité, des erreurs ne devraient pas passer.[divers coups d'épée dans l'eau]Nous sommes bien d'accord. Si ce n'est qu'il est des feuilles de chou qui ne connaissent pas l'erreur. Elles en sont tout simplement exemptes. En un phénomène admirable digne du sophisme.Seb. K. a écrit :Qui les a présenté comme excusables ? Justifiable, à la limite, mais une erreur reste une erreur.
Parce que toi tu te remet en cause ? Toujours, tout le temps, sur tout ? Tu ne fais jamais d'erreur de jugement ? Tu n'as jamais écrit de mauvais textes ?Hélas, il semble que la poursuite même de ce débat en fasse apparaître les limites en termes d'entendement mutuel, la rédaction de réponses à rallonge n'empêchant manifestement pas de rester a peu près "hermétique à toute réflexion"... Dans ces conditions, il serait sot de se priver de latitudes plus joyeuses !
Ce n'est en tout cas pas l'impression que tu donnes tout au long de tes interventions.
De personne. Tu montre juste, une nouvelle fois, que quoi que je dise, j'ai forcément tors et toi, raison.Rappelons en substance de quelles déclarations il s'agit, puisque même cela n'est manifestement pas apparu suffisamment évident à leur auteur pourtant si éveillé :
Les ambitions d'AnimeLand, je m'en moque. D'ailleurs je ne les connais pas.
Superbe réflexion sur l'expérience du jour, magnifique volonté de sincère découvrir en quoi on a tort pour tirer profit de ses erreurs, admirable étude publique détournée sur la perception subjectivement variable d'un texte donné...
De qui se moque-t-on ?
Quand je dis que je me moque des ambitions d'Animeland, je parle de l'ambition dans toute sa connotation péjorative. Et que ce soit Animeland ou un quelconque autre employeur, dans la presse ou dans quelque domaine que ce soit, s'adonner à une quête perpétuelle de "l'irréprochable à tous les niveaux", c'est risquer de passer son temps à claquer des portes plus qu'à travailler.
Animeland, c'est une équipe riche humainement parlant, avec des intervenants variés qui ont un vécu diiférent et des perceptions différentes donnant lieu à de riches échanges. Animeland est un mag qui traite de sujets qui ne sont pas évoqués ailleurs ou juste survollés (au hasard, le doublage). Animeland est un mag où les gens s'impliquent dans ce qu'ils font. Et enfin, Animeland est un mag qui a su évoluer avec le temps (l'arrivée des dossiers étant l'exemple le plus pertinent en terme de "gros changement").
Des raisons qui expliquent pourquoi Animeland et pas un autre.
Tu sais, le manga et l'animation, quoi qu'on en dise ou qu'on en pense restent des divertissements. Tout le reste n'est que masturbation intellectuelle pour pseudo élitistes frustrés qui n'ont pas réussit à trancher entre leurs passions de gosses et leur entrée dans la vie active. Que ce soit la presse, la littérature ou les forums internet, que ce soit à un niveau extrêment élevé ou bassement médiocre : le constat est le même pour tout le monde et se résume en un mot... INUTILITE.Quand on écrit Quant à mon ambition personnelle, elle se borne à défendre le manga, point barre., de deux choses l'une :
- soit on est encore collégien venant de trouver "sa" cause, et/ou boy-scout invétéré de niaiserie adolescente attardée ;
- soit on n'a pas trouvé mieux pour éluder une mise en cause, qu'une telle profession de foi, aussi belle et aussi creuse (et aussi totalement dénuée de toute modestie) qu'un (mauvais) programme électoral.
Donc oui, "défendre le manga" ça ne veut rien dire, ça paraît superficiel... Mais ça ne l'est pas plus que les 3/4 des choses que l'on trouve en ce bas monde. Et si demain je devais arrêter de faire du "journalisme", ce ne sera pas à cause d'un conflit de "ligne éditoriale", mais davantage pour une injustice qui m'a toujours posé un cas de conscience hautement plus élevé dans la hierarchie sociale : "comment un type assis derrière un bureau, à temps de travail égal, stress et difficulté moindre, peut-il gagner plus que celui qui effectue un travail manuel nettement plus utilie à la société". Voilà de quoi relever le débat puisqu'il concerne la presse dans son ensemble.
"A chacun ses turpitudes"
Et le fait que je sois là à défendre le mag c'est quoi ? Un sous-marin ? Bien sûr que je suis sur le même bateau que le reste de l'équipe, c'est d'ailleurs pour ça que je m'impose de nombreuses exigences professionnelles (même si elles ne sautent pas aux yeux du spécialiste expérimenté que tu es) et c'est pour ça aussi que je débat avec toi. Mais peut-être est-il trop inconcevable qu'un Homme puisse être capable en même temps d'individualisme et d'esprit d'équipe ?D'accord. Les choses sont plus claires ainsi. Autrement dit, chacun pour soi et Dieu pour tous au royaume rédactionnel... L'aspect "collectif", d' "ensemble", de "travail d'une équipe à fournir un tout si possible cohérent", la réalité du "même bateau" tout ça, c'est de la doctrine périmée...
Merveilleuse preuve de mauvaise interprétation d'un propos que voilà !Merveilleux raisonnement, lu en d'autres pages sous sa forme "si cela ne vous convient pas, ne l'achetez pas". Admirable de volonté d'apprendre, de soif de réflexion sur l'expérience du jour, etc. (ad nauseam)
Je persiste et je signe : je suis prêt à défendre le mag (même si j'estime que le meilleur moyen de le défendre est de rédiger des articles de qualité, ce que je m'efforce de faire mais que je ne dois pas le dire trop fort sinon je suis présomptueux, ni trop bas sinon je suis modeste, ni trop... et puis prout !) mais je refuse l'idée que cet argumentaire serve à inciter les lecteurs de ce forum soit à acheter le mag, soit à penser qu'en intervenant je tente de leur vendre le dit mag. Et toute la précaution citée se trouve là !
Alors pourquoi ne pas faire ton propre mag ? Pourquoi ne pas publier des articles qui répondent à tes critères d'exigences sur des sites qui en ont l'ambition (citons Catsuka et Artélio en premier lieu, mais d'autres seront également appropriés - ou en créer un spécialement pour l'occasion) ? Ou pourquoi pas un blog pour y publier des billets d'humeur, à l'image de celui-ci, celui-là, ce troisièmeou encore ce dernier?Simplement, et sans complaisance ni "psychanalyse", il est des raisons d'histoire personnelle, comme d'attachement à un projet toujours pertinent à tenter sur le fond. [...] soit dit en passant, cette fidélité-là, puisque le grand mot est lancé, repose aussi au premier chef sur la connaissance de ce que cette revue pourrait être, et n'est pas.
Ce serait là un excellent moyen de juger de la pertinence d'un tel projet et de voir l'impact de celui-ci sur le public. Excellent moyen également de mettre à profit toutes ses exigences personnelles sans avoir aucune contrainte en retour. La solution idéale, donc !
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Re: De l'art de clore un débat lorsqu'on est à court d'argum
Mais quel argument de merde.Seb. K. a écrit :... le manga et l'animation, quoi qu'on en dise ou qu'on en pense restent des divertissements. Tout le reste n'est que masturbation intellectuelle pour pseudo élitistes frustrés qui n'ont pas réussit à trancher entre leurs passions de gosses et leur entrée dans la vie active. Que ce soit la presse, la littérature ou les forums internet, que ce soit à un niveau extrêment élevé ou bassement médiocre : le constat est le même pour tout le monde et se résume en un mot... INUTILITE.
CARTON JAUNE!
Et en quoi la vie humaine est-elle "utile" ? Et notre planète, le système solaire... l'Univers sont-ils utiles, eux ?
Qu'est-ce que ça signifie, enfin ?
Rhôôô! Mais il insiste le bougre !Seb. K. a écrit :Et si demain je devais arrêter de faire du "journalisme", ce ne sera pas à cause d'un conflit de "ligne éditoriale", mais davantage pour une injustice qui m'a toujours posé un cas de conscience hautement plus élevé dans la hierarchie sociale : "comment un type assis derrière un bureau, à temps de travail égal, stress et difficulté moindre, peut-il gagner plus que celui qui effectue un travail manuel nettement plus utilie à la société". Voilà de quoi relever le débat puisqu'il concerne la presse dans son ensemble.
Oui, moi aussi j'ai honte de ne pas être un tourneur-fraiseur somalien de 6 ans, payé 3 centimes d'euro les 2 ans et demi de travail, cul-de-jatte et victime de pédophilie...
Non, mais sérieusement, qu'est-ce que c'est que ce NON-argument ?!
Ton discours se révèle sérieusement dychotomique, pour le coup. Jusqu'ici, dans ce dialogue de sourds, on avait d'un coté LeFlan en représentant d'un discours idéaliste absolu et toi qui te places dans la cour des pragmatiques...
Mais là, POUF! tu justifies tout ce que reproche LeFlan à Animeland, en croyant (c'est ce qui est cocasse) t'en dédouanner.
Si on choisit un boulot qui parle des créations d'autrui, c'est sûrement pas pour en dire que c'est inutile, si ?
Si tel est le cas, je te préconise d'effectivement changer de voie, tout comme je le préconise à ceux et celles qui placent leur "niveau de vie matériel" avant l'honnèteté de leur démarche créative dans les boulots "artistiques".
Rends-toi utile, va-donc partager le quotidien de ceux qui font la "vraie vie" selon toi...
... Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas péreniser ses passions d'enfant en tant qu'adulte, y miser sa vie -la seule qu'on ait, je le rappelle au passage- parcequ'on y croit, qu'on trouve donc ça utile (à soi, aux autres...), et se remettre en question, se forger une déonthologie, des objectifs, toussa toussa...
... Se créer une utilité, quoi.
Non ?
Carton ROUGE! Tu sors!

Moi non plus. D'ailleurs, j'ai la suite des Télétubbies à regarderTRANTKAT a écrit :... Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas péreniser ses passions d'enfant en tant qu'adulte,

Y avait donc des gens pour compter les points ?Carton ROUGE! Tu sors!

Sa réponse :barth a écrit :Je rajouterai que si il ne baise qu'"utile", c'est sa nana qui doit pas etre contente.

(la solution la plus simple est de l'appeller "Utile" désormais. Viens Utile, faut qu'on parle

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Re: De l'art de clore un débat lorsqu'on est à court d'argum
J'avoue que j'ai pas lu la derniere page du topic faute de temps, mais cette phrase quote par 34 m'a fait sauter les yeux hors de leurs orbites.Seb. K. a écrit :... le manga et l'animation, quoi qu'on en dise ou qu'on en pense restent des divertissements.
Seb.K si tu considere l'animation et la BD (et par extension le cinema et la litterature) comme des divertissements bon a animer des gouters d'anniversaire de gosses jeunes ou moins jeunes attardes, tu devrais effectivement changer de metier et retourner au bac a sable (sauf si tu n'en n'est pas encore sorti).
Chacun y voit evidemment ce qu'il veut ou il veut, mais mes oreilles et mes yeux ne supportent pas ce genre "d'injure" pour un metier qui est pour moi synonyme de decouverte (des autres et de soi, eh oui), de recherche et de volonte d'aller de l'avant. Parce que oui, je considere le domaine de la creation comme une chose utile, voire fondamentale pour l'equilibre psychique. Et en plus ca permet carrement de reunir des gens et de rependre une certaine notion de partage.
Tous les films et bouquins du monde ne pretendent pas a ce statut ideal bien sur, mais quite a avoir un but, autant le poser le plus loin possible pour avancer. C'est ma bataille si je puis dire et ma resolution. De la a ce que j'y arrive, il y a de la marge mais on peut rever.
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C'est vrai que tu as un peu déraillé Seb dans les propos souligné juste au dessus. Mais comment ne pas être à bout d'argument quand on sait que quoi qu'on n'en dise, cela ne fera pas dévier de sa trajectoire les sentiments de Leflan face à Animeland. Sentiments que je ressents aussi quelque peu mais sans toutefois en être à résumé Animeland de médiocre, loin de là. Médiocre depuis le début? Depuis un an? Tous les intervenants seraient tous médiocres?
Il faudrait je crois consacré un post à ce sujet qui a déjà été discuté ici et là sur le forum, parce que à chaque fois que dans un sujet Seb dira un truc du genre "son article n'est pas très bon", Leflan reprendra derrière "c'est celui qui dit qui est"
Pour ce qui est du divertissements, Seb a en parti raison car pour une grande partie du public, c'est du divertissement. Mais il va de soi que pour ceux qui en font leur métier, cela n'a rien d'un divertissement comme tu le souligne Bambin.
Il faudrait je crois consacré un post à ce sujet qui a déjà été discuté ici et là sur le forum, parce que à chaque fois que dans un sujet Seb dira un truc du genre "son article n'est pas très bon", Leflan reprendra derrière "c'est celui qui dit qui est"
Pour ce qui est du divertissements, Seb a en parti raison car pour une grande partie du public, c'est du divertissement. Mais il va de soi que pour ceux qui en font leur métier, cela n'a rien d'un divertissement comme tu le souligne Bambin.
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N'inversons pas les rôles entre émetteur et récepteur
Il s'agira seulement ici de soumettre deux précisions.Fuse a écrit :mais TF1 n’est pas la seule chaîne disponible sur la Tv, même au plus profond de la campagne française. Il ne tient qu’à la personne d’appuyer sur un autre bouton ou mieux encore de l’éteindre et d’aller à la bibliothèque. S’il choisit la facilité et d’y rester, à lui aussi d’en payer les conséquences et le prix. C’est aussi ça ce qui distingue un adulte d’un enfant.
- une correction : pour avoir repéré plusieurs coquilles dans une intervention précédente, la voici reproduite ci-dessous, corrigée :
- une explication de plus (de trop ?)Certes. Mais le lecteur, lui, ne peut être tenu pour responsable que de son choix parmi ce qu'on lui propose, et non de cette offre en elle-même. La nuance est d'importance. Et c'est pourquoi sont formulées des mises en causes qui semblent si dures à certains : c'est qu'étant acteurs, producteurs de ladite offre, ils sont d'emblée chargés d'une responsabilité considérablement plus lourde que le lecteur lambda qui, au bout du circuit, se pose simplement la question de savoir quoi lire.
La remarque ci-dessus se contentait de noter qu'affirmer que, quel que soit son choix, le lecteur a "forcément raison", revenait à affirmer que le choix du plus grand nombre, aussi médiocre soi-til, était le bon. C'est avec de telles conséquences que la présente réaction voulait prendre ses distances. Car nous sommes bien d'accord quant à cette responsabilité de qui choisit la facilité. Mais, encore une fois, cette responsabilité ne va pas au-delà des limites décrites par l'offre qui lui est proposée.De là à dire que ce dernier a forcément raison, c'est un pas que je ne franchirais pas, et qui reviendrait à dire, en somme et par exemple, que la vision du monde de TF1 est la bonne.
En somme, il s'agissait de réfuter un postulat posant l'existence d'un déterminisme de la "raison du plus grand nombre" en tant qu'orientation nécessairement, automatiquement juste. C'est évidemment loin d'être le cas, même s'il serait certainement souhaitable que cela le soit davantage dans un sens positif, d'affirmation et de progression qualitatives.

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
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N'en jetez plus... [ULTRA TROP LONG]
[ULTRA TROP LONG]
Cette réponse sera la dernière à vous être adressée pour ma part sur ce sujet. Il y a dans la teneur et la manière de vos interventions, comme dans l'intitulé de la dernière d'entre elles, trop de choses qui me forcent à abréger pour tenter d'éviter de vous suivre dans des directions douteuses voire, pour certaines, nauséabondes.
Voici donc un dernier retour circonstancié (et laborieux) sur le détail d'affirmations toujours aussi vaines et improductives.
1) l'innocence prise à partie dans son ingénuité quand ce n'est pas son ignorance, pour posture de départ
Je ne développe pas plus avant sur ce point, cela nous ramènerait trop en arrière et il y aurait trop à citer ; mais en somme, à aucun moment l'idée ne vous a effleuré qu'il y avait plus en jeu dans les tentatives de formulation et d'explication de votre interlocuteur, que de bêtes et viles attaques ad hominem. Il importe par trop de toujours justifier d'une bonne foi en toute innocence, et surtout ne jamais assumer rien de ce qui vous est pointé, et vous dépasse largement. Une preuve en est les divers points de "discussion" qui vous sont soumis, à se voir simplement escamotés, passés sous silence dans vos réponses.
2) un égocentrisme ramenant systématiquement tout à soi, même et surtout lorsque le propos vise bien ailleurs et plus loin
Tout, en somme, doit se résumer et s'expliquer par des "clins d'oeil" jovialement résignés face à un tempérament, des inclinations et turpitudes, entre moultes autres digressions im-pertinentes à tout propos de fond...
Voilà ce que proposent vos écrits pour première réaction à toutes remarques critiques. Alors même que celles-ci, pour peu qu'on les lise, s'intéressent très peu aux contingences de l'individu lambda incarné par vous, et reposent sur une visée bien plus large...
3) une familiarité de ton aussi creuse que cuistre
Je ne m'étonne pas que vous me répondiez "en votre nom" (quelle idée grotesque). Je m'étonne que vous me répondiez dans la manière adoptée en l'occurence, à savoir dans les registres du "n'importe quoi" issu du vécu personnel, du fatras de considérations auto-centrées dénuées de toute pertinence ; le tout sur le ton bonhomme et entendu d'une confidence de comptoir, virtuellement ponctuée de coups de coude complices, assenés à coups d'aveux quant à la petitesse de son propre tempérament, et de smileys en rafales.
Tout cela est désespérant de vacuité sur le plan de l'argumentaire, comme de pseudo-bonhomie de ton.
En somme : n'étant pas en mesure de lire ce qui vous est adressé pour autre chose qu'attaques personnelles scandaleuses d'agressivité personnelle (ce qu'elles dépassent pourtant d'assez loin, sauf lorsqu'il s'agit de pointer [trop souvent] une contradiction flagrante, une avanie ponctuelle dans votre discours), vous parlez pour ne rien dire. Ce faisant, vous faites perdre leur temps à tous ceux qui vous lisent encore, à commencer par votre interlocuteur...
Quant à l'échappatoire suivante : "effectivement, vu comme ça, le débat n'a pas lieu d'être", elle résume une posture aberrante qui, de manière constante, n'a jamais consisté qu'à répondre à un étage qui n'avait rien à voir avec la discussion de fond...
Le débat a largement, il n'a que trop lieu d'être. Mais pas avec cet interlocuteur, manifestement. Le jour où il parviendra à rejoindre l'étage auquel se situe le problème, à comprendre la discussion et à s'exprimer à cet étage de débat, alors (et alors seulement) sa participation prendra-t-elle peut-être un sens...
Jusqu'à quels abymes d'inanité ce "débat" devra-t-il descendre ?
Selon quelle logique, quelle morale moisies le recours à l'anonymat, et le fait de s'y tenir, devrait-il faire l'objet d'un procès d'intention aussi maladivement égotique, aussi bas, aussi méprisable ?
Est-il si inconcevable, qui que l'on soit, d'intervenir sur les sujets que l'on connaît plutôt que ceux que l'on ignore ?
Est-il si inconcevable que, la règle du lieu étant le pseudonyme, cette règle d'un anonymat relatif soit respectée ?
Est-il si inconcevable que, ce principe étant respecté, cela puisse être fondé sur la simple idée qu'il est des vérités, des formulations et des notations exactes, factuellement justes, quel que soit celui qui les fournit ?
Est-il si inconcevable que, de ce fait, l'on puisse se plier à un tel cadre dans l'idée pourtant simple que l'identité des uns des autres n'a rien à faire dans certains débats, certaines discussions ?
Est-il encore inconcevable, pour finir, d'espérer à l'égard de tout intervenant, quelle que soit son identité, le minimum de considération auquel a droit a priori tout acte de bonne foi ; sans lequel nulle discussion n'est possible ; et en-deça duquel l'horizon de tout échange est l'invective ?
Lancer, sur un terrain aussi fondamental au plan éthique, des insinuations d'une telle bassesse, voilà une pratique qui dit bien à quel étage se situe leur auteur aujourd'hui.
Car lorsqu'insulte, ou mépris il y a, il faut bien dire que cela repose sur les écrits des uns et des autres. Car il est un mépris qui peut être légitime, et qui se fonde les actes d'autrui ; et il en est un qui n'est pas justifiable, c'est celui manifesté à l'égard de ce qu'est l'autre.
Or, comme le dirait Gandhi, la parole est un acte. Ainsi, on comprendra qu'il est aisé d'assumer pleinement toutes les mises en causes formulées à ce jour, que ce soit à l'égard de tel magazine et de son équipe rédactionnelle, ou des interventions de tel boy-scout dont les gesticulations fatiguent tout le monde.
Car cette critique porte toute entière sur ce qu'ils font, non sur ce qu'ils sont.
Et pour ma part, chaque critique, chaque mise en cause formulée à votre égard, comme à celui de qui que ce soit, l'est sur la base d'écrits, d'éléments de formulation objectifs, vérifiables, à assumer, et qui constituent le coeur et l'élément premier du débat. Ainsi que tout débat devrait avoir à l'assumer.
Les basses insinuations ci-dessus se situent, elles, sur un autre plan, celui de l'identité de l'autre. En l'occurrence, elles disent assez lamentablement l'inanité ici de toute tentative de débat honnête.
Un autre exemple qui en dira la vanité, est celui de l'intitulé pour le moins imprudent de votre réponse :
Croire à un quelconque manque d'arguments quant à la faiblesse d'AnimeLand, voilà bien la preuve d'un aveuglement coupable quant à l'objet même de ce "débat"...
Car point n'est besoin de connaître les cuisines, coulisses et autres popottes où se concocte la soupe animelandienne, pour développer un tel sujet de manière extrêmement longue ; il y suffira d'en être lecteur depuis assez longtemps...
Pour rester bref, le problème pourra être résumé en ces termes : à chaque numéro depuis maintenant plusieurs années, il n'est quasiment pas de pages qui ne présentent un problème (et en général plusieurs), grand ou petit, à un égard élémentaire ou un autre.
Par "égard élémentaire", on entendra notamment :
- coquilles et incorrections en langue française
- informations, données factuelles erronnées
- dénaturation des faits / présentation des faits occultant des parts trop larges des réalités couvertes
- traductions approximatives voire erronnées
- supputations infondées, lien logiques vérolés
- ignorance par trop criante d'aspects fondamentaux du sujet
- problèmes dans la mention des copyright
Arrêtons-nous là dans l'énumération, étant (ne l'oublions pas) "à court d'arguments". On rappellera seulement que les problèmes de cette nature se trouvent quasiment à chaque page de chaque numéro depuis des années déjà...
Mais notre interlocuteur, jamais à court d'argument lui, nous rétorquera qu'il ignore tout de cette réalité... Et cela, du moins, représentera un argument de choix pour faire avancer la discussion...
Trêve de pitreries débilitantes.
Difficile, dans ces conditions, de répondre autrement que par la répétition :
Que de temps perdu dans cet échange, et face à de telles âneries...
Mais est-ce bien étonnant de la part de quelqu'un pondant des éléments de réponse "pour voir en quel sens variable ils pourront être lus par les uns et les autres" ? Il ne reste donc plus qu'à apprendre à écrire en sachant :
1) ce qu'on veut dire,
2) comment le dire pour ne pas être compris autrement,
3) et en sachant assumer ce qu'on aura voulu dire.
Tout un programme...
Il est amusant de constater qu'à chaque fois qu'une observation a voulu poser les problèmes de cette revue en termes de "nécessité", les braves galériens concernés ont toujours répondu en termes de "suffisance" ; chaque fois qu'un effort, une exigence ou une compétence vous sont présentés comme "nécessaires", la réponse du bord est systématiquement "les efforts, les exigences, les compétences actuels sont suffisants".
Dialogue de sourds, en effet. Mais qui peut croire aujourd'hui, et comme un exemple parmi tant, tant d'autres, qu'un magazine professionnel dédié de lui-même à un domaine national donné, ne comporte pas, parmi ses employés principaux (en interne donc, au sein de la rédaction), ne serait-ce qu'une seule personne maîtrisant la langue dudit pays à un degré suffisant (compréhension comme expression) pour pouvoir assurer toutes les tâches de nécessité élémentaire à la marche d'un tel organe de presse (traductions dans les deux sens, contacts directs en direction du pays concerné, demandes d'autorisation pour les visuels, etc., etc., etc.) ?
Entendons-nous bien : est bien question ici d'une compétence linguistique d'un niveau permettant une activité professionnelle.
Inutile sur ce point de nous resservir une nouvelle salade d'ignorance ingénue ; l'exemple donné ci-dessus n'est mentionné que pour l'édification des (rares) malheureux persistant encore à lire ce sujet.
Mais puisqu'il faut boire le calice jusqu'à la lie :
AnimeLand c'est une équipe pauvre journalistiquement parlant, en compétence comme en exigence, avec des intervenants variés qui ont un degré de subjectivité différent et des perceptions différentes dans leur manière de les assumer, donnant lieu à des échanges insuffisants (et en particulier dans leur teneur en information objective et en exactitude factuelle), et sans reflet d'une telle pluralité de vues dans la forme éditoriale.
AnimeLand est un magazine qui maltraite des sujets pas assez évoqués ailleurs ; c'est de moins en moins une excuse au piètre niveau de traitement infligé à la majorité desdits sujets.
AnimeLand est un magazine où les gens s'impliquent dans ce qu'ils font, juste ce qu'il faut à leurs yeux, et certainement pas plus ; autrement dit, à hauteur de leur degré personnel de professionnalisme (ou à l'inverse, de "dilettantisme passionné" forcément sincère, quel que soit son niveau d'exigence).
Enfin, AnimeLand est un magazine qui n'a pas su évoluer avec le temps (le "rajeunissement" en forme de nivelllement par le bas du contenu étant l'exemple le plus pertinent d'une mesure ancrée dans le plus court terme, et allant dans le sens contraire de l'évolution naturelle de tout lectorat en termes d'âge).
Je ne reviens pas sur les points abordés par d'autres, et concernant "l'inutilité" de toute pratique créative, et partant de toute pratique critique en regard. Là aussi, ces affirmations disent bien à quel degré de dilettantisme certains peuvent considérer fondé de se situer dans leur conscience de leur activité professionnelle.
Pour les autres, il ne sera pas forcément vain de redire ici le credo selon lequel toute activité critique, dans la mesure où elle prétend rendre justice à des oeuvres qui le mériteraient, a d'abord pour vocation et pour responsabilité d' "être utile" dans tout ce qu'elle réalise.
"Défendre du magazine" est en l'occurrence un bien grand mot pour décrire la réalité de cette "discussion", véritable dialogue de sourd où pour tout dire, alors même qu'on est soi-même raisonnablement assuré de saisir l'ensemble des articulations et des implications de sens du discours d'autrui, force est de constater que :
1) ledit discours n'apporte rien à une meilleure compréhension ni du problème posé, ni de ses termes, ni d'éventuelles solutions ; il se réduit à brasser de l'air pour tenter de donner le change.
2) l'interlocuteur n'est manifestement pas capable d'entendre le discours qu'on lui présente.
Bref. Le coup d'épée dans l'eau permanent est là, dans ce brassage d'air persuadé de constituer une "défense du magazine", là où il ne fait qu'en illustrer par l'exemple les maintes carences et déficiences au niveau le plus essentiel.
Pour information, prenons la peine de citer lesdits propos :
Je persiste et je signe : je suis prêt à défendre le mag (...) mais je refuse l'idée que cet argumentaire serve à inciter les lecteurs de ce forum soit à acheter le mag, soit à penser qu'en intervenant je tente de leur vendre le dit mag.
Le rapport avec le schmilblick ?
Outre le point de réponse immédiatement précédent, qui tentait de vous signifier une forme d'attachement et de fidélité à une histoire en partie partagée, quelles qu'en soient les turpitudes actuelles, puisque nous en sommes là, autant clarifier ces "quelques malentendus de plus ou de moins" :
- Une telle activité ne serait pas un "moyen de juger de la pertinence d'un tel projet" : vous vous méprenez sur le sens du mot "pertinence".
- Une telle activité ne serait pas non plus un "excellent moyen de mettre à profit toutes ses exigences personnelles sans avoir aucune contrainte en retour" : vous vous méprenez sur le sens de l'expression "mettre à profit", comme dans l'idée qu'un tel exercice n'induirait aucune contrainte en retour ; les choses sont hélas plus complexes, et bien plus subtiles à construire. En somme, il serait illusoire de voir une "solution idéale", là où il n'y a qu'une "solution éventuelle", avec ses avantages et ses inconvénients.
Mais en somme, ces indications résument à elles aussi un écart, dramatique d'évidence, entre deux étages, deux discours, deux niveaux de conscience d'un métier par trop éloignés l'un de l'autre.
Revenez donc débattre d'intégrité et d'exigence critiques et éditoriales quand vous aurez quelque chose de consistant à dire sur le sujet.
Cette réponse sera la dernière à vous être adressée pour ma part sur ce sujet. Il y a dans la teneur et la manière de vos interventions, comme dans l'intitulé de la dernière d'entre elles, trop de choses qui me forcent à abréger pour tenter d'éviter de vous suivre dans des directions douteuses voire, pour certaines, nauséabondes.
Voici donc un dernier retour circonstancié (et laborieux) sur le détail d'affirmations toujours aussi vaines et improductives.
Vous ne savez pas lire. Décidément, il faudrait peut-être apprendre ? Cela permettrait de découvrir que telle déclaration ici persiflée, abonde pourtant dans le sens précis du souci ici formulé.Seb. K. a écrit :Désolé d'avoir pensé à ceux qui en auraient marre de nous lire tous les deux et qui venaient là pour le sujet indiqué en haut de page.
Vous ne savez décidément pas pratiquer d'autre registre que ceux-ci :Seb. K. a écrit :Attends un peu, là. Tu me rentre dans le lard comme un bulldozer dans un magasin de porcelaine, tu m'attaques aussi ouvertement que directement, et tu t'étonnes ensuite que je te réponde en mon nom.
1) l'innocence prise à partie dans son ingénuité quand ce n'est pas son ignorance, pour posture de départ
Je ne développe pas plus avant sur ce point, cela nous ramènerait trop en arrière et il y aurait trop à citer ; mais en somme, à aucun moment l'idée ne vous a effleuré qu'il y avait plus en jeu dans les tentatives de formulation et d'explication de votre interlocuteur, que de bêtes et viles attaques ad hominem. Il importe par trop de toujours justifier d'une bonne foi en toute innocence, et surtout ne jamais assumer rien de ce qui vous est pointé, et vous dépasse largement. Une preuve en est les divers points de "discussion" qui vous sont soumis, à se voir simplement escamotés, passés sous silence dans vos réponses.
2) un égocentrisme ramenant systématiquement tout à soi, même et surtout lorsque le propos vise bien ailleurs et plus loin
Tout, en somme, doit se résumer et s'expliquer par des "clins d'oeil" jovialement résignés face à un tempérament, des inclinations et turpitudes, entre moultes autres digressions im-pertinentes à tout propos de fond...
Voilà ce que proposent vos écrits pour première réaction à toutes remarques critiques. Alors même que celles-ci, pour peu qu'on les lise, s'intéressent très peu aux contingences de l'individu lambda incarné par vous, et reposent sur une visée bien plus large...
3) une familiarité de ton aussi creuse que cuistre
Je ne m'étonne pas que vous me répondiez "en votre nom" (quelle idée grotesque). Je m'étonne que vous me répondiez dans la manière adoptée en l'occurence, à savoir dans les registres du "n'importe quoi" issu du vécu personnel, du fatras de considérations auto-centrées dénuées de toute pertinence ; le tout sur le ton bonhomme et entendu d'une confidence de comptoir, virtuellement ponctuée de coups de coude complices, assenés à coups d'aveux quant à la petitesse de son propre tempérament, et de smileys en rafales.
Tout cela est désespérant de vacuité sur le plan de l'argumentaire, comme de pseudo-bonhomie de ton.
En somme : n'étant pas en mesure de lire ce qui vous est adressé pour autre chose qu'attaques personnelles scandaleuses d'agressivité personnelle (ce qu'elles dépassent pourtant d'assez loin, sauf lorsqu'il s'agit de pointer [trop souvent] une contradiction flagrante, une avanie ponctuelle dans votre discours), vous parlez pour ne rien dire. Ce faisant, vous faites perdre leur temps à tous ceux qui vous lisent encore, à commencer par votre interlocuteur...
Les liens logiques de cet enchaînement sont particulièrement brillants. il est certain qu'en pratiquant un tel amalgame volontaire, on est sûr de ne plus rien comprendre à rien, et d'éviter ainsi d'avoir à faire face à ses torts éventuels, comme au moindre doute quant à la "justesse" d'un aveuglement éclatant.Seb. K. a écrit :Après, quoi que je dise -blanc, noir, gris-, ça ne te va pas. Tu trouves toujours un truc à y répondre (que ce soit recevable ou non, mais ça, finalement, on s'en cogne). Donc oui, effectivement, vu comme ça, le débat n'a plus lieu d'être.
Quant à l'échappatoire suivante : "effectivement, vu comme ça, le débat n'a pas lieu d'être", elle résume une posture aberrante qui, de manière constante, n'a jamais consisté qu'à répondre à un étage qui n'avait rien à voir avec la discussion de fond...
Le débat a largement, il n'a que trop lieu d'être. Mais pas avec cet interlocuteur, manifestement. Le jour où il parviendra à rejoindre l'étage auquel se situe le problème, à comprendre la discussion et à s'exprimer à cet étage de débat, alors (et alors seulement) sa participation prendra-t-elle peut-être un sens...
...Seb. K. a écrit :Quant à celui qui ne parle pas (ou si peu) de lui, on peut interprêter cela de deux manière :
- soit parce qu'éviter de se mettre en avant c'est éviter de répondre aux (nombreuses) questions qui fachent et donner à "l'adversaire" matière à argumenter.
- soit une forme de mesquinerie qui consiste à attaquer un malheureux (l'auteur de l'article d'Orient-Extrême) qui sera dans l'incapacité de se défendre en bonne et dûe forme parce qu'il maîtrise mal son sujet [...] Dans ce second cas, je laisse à nos lecteurs le soin de déterminer qui de celui "qui lance une pique ouverte comme il l'aurait fait à n'importe quel sujet et sur n'importe quel forum" ou celui "qui argumente sous couvert d'un pseudonyme discret sur un sujet qu'il connaît bien" est le plus condamnable dans son attitude.
Jusqu'à quels abymes d'inanité ce "débat" devra-t-il descendre ?
Selon quelle logique, quelle morale moisies le recours à l'anonymat, et le fait de s'y tenir, devrait-il faire l'objet d'un procès d'intention aussi maladivement égotique, aussi bas, aussi méprisable ?
Est-il si inconcevable, qui que l'on soit, d'intervenir sur les sujets que l'on connaît plutôt que ceux que l'on ignore ?
Est-il si inconcevable que, la règle du lieu étant le pseudonyme, cette règle d'un anonymat relatif soit respectée ?
Est-il si inconcevable que, ce principe étant respecté, cela puisse être fondé sur la simple idée qu'il est des vérités, des formulations et des notations exactes, factuellement justes, quel que soit celui qui les fournit ?
Est-il si inconcevable que, de ce fait, l'on puisse se plier à un tel cadre dans l'idée pourtant simple que l'identité des uns des autres n'a rien à faire dans certains débats, certaines discussions ?
Est-il encore inconcevable, pour finir, d'espérer à l'égard de tout intervenant, quelle que soit son identité, le minimum de considération auquel a droit a priori tout acte de bonne foi ; sans lequel nulle discussion n'est possible ; et en-deça duquel l'horizon de tout échange est l'invective ?
Lancer, sur un terrain aussi fondamental au plan éthique, des insinuations d'une telle bassesse, voilà une pratique qui dit bien à quel étage se situe leur auteur aujourd'hui.
Car lorsqu'insulte, ou mépris il y a, il faut bien dire que cela repose sur les écrits des uns et des autres. Car il est un mépris qui peut être légitime, et qui se fonde les actes d'autrui ; et il en est un qui n'est pas justifiable, c'est celui manifesté à l'égard de ce qu'est l'autre.
Or, comme le dirait Gandhi, la parole est un acte. Ainsi, on comprendra qu'il est aisé d'assumer pleinement toutes les mises en causes formulées à ce jour, que ce soit à l'égard de tel magazine et de son équipe rédactionnelle, ou des interventions de tel boy-scout dont les gesticulations fatiguent tout le monde.
Car cette critique porte toute entière sur ce qu'ils font, non sur ce qu'ils sont.
Et pour ma part, chaque critique, chaque mise en cause formulée à votre égard, comme à celui de qui que ce soit, l'est sur la base d'écrits, d'éléments de formulation objectifs, vérifiables, à assumer, et qui constituent le coeur et l'élément premier du débat. Ainsi que tout débat devrait avoir à l'assumer.
Les basses insinuations ci-dessus se situent, elles, sur un autre plan, celui de l'identité de l'autre. En l'occurrence, elles disent assez lamentablement l'inanité ici de toute tentative de débat honnête.
Un autre exemple qui en dira la vanité, est celui de l'intitulé pour le moins imprudent de votre réponse :
Voilà bien qui dit où se situe le "débat", hélas, pour un intervenant dont l'ensemble des déclarations se seront résumées à éluder et à brasser de l'air...Seb.K. a écrit :De l'art de clore un débat lorsqu'on est à court d'arguments
Croire à un quelconque manque d'arguments quant à la faiblesse d'AnimeLand, voilà bien la preuve d'un aveuglement coupable quant à l'objet même de ce "débat"...
Car point n'est besoin de connaître les cuisines, coulisses et autres popottes où se concocte la soupe animelandienne, pour développer un tel sujet de manière extrêmement longue ; il y suffira d'en être lecteur depuis assez longtemps...
Pour rester bref, le problème pourra être résumé en ces termes : à chaque numéro depuis maintenant plusieurs années, il n'est quasiment pas de pages qui ne présentent un problème (et en général plusieurs), grand ou petit, à un égard élémentaire ou un autre.
Par "égard élémentaire", on entendra notamment :
- coquilles et incorrections en langue française
- informations, données factuelles erronnées
- dénaturation des faits / présentation des faits occultant des parts trop larges des réalités couvertes
- traductions approximatives voire erronnées
- supputations infondées, lien logiques vérolés
- ignorance par trop criante d'aspects fondamentaux du sujet
- problèmes dans la mention des copyright
Arrêtons-nous là dans l'énumération, étant (ne l'oublions pas) "à court d'arguments". On rappellera seulement que les problèmes de cette nature se trouvent quasiment à chaque page de chaque numéro depuis des années déjà...
Mais notre interlocuteur, jamais à court d'argument lui, nous rétorquera qu'il ignore tout de cette réalité... Et cela, du moins, représentera un argument de choix pour faire avancer la discussion...
Trêve de pitreries débilitantes.
Trop et pas assez, hélas. Cf. les explications "à court d'argument" ci-dessus.Seb. K. a écrit :on trouve de nombreux erratums dans différents numéros du mag. Trop certainement, mais on ne peut pas repprocher au mag de ne pas assumer ces erreurs.
Encore un exemple d'un dialogue de sourds. Considérations hors sujet, éludant toute discussion digne de ce nom, c'est-à-dire responsable... Prise à partie purement rhétorique, gratuite, vide de sens, car n'appelant pas vraiment de réponse sur le fond : y répondre ne servirait à rien dans l'avancement du débat.Seb. K. a écrit :Parce que toi tu te remet en cause ? Toujours, tout le temps, sur tout ? Tu ne fais jamais d'erreur de jugement ? Tu n'as jamais écrit de mauvais textes ?
Ce n'est en tout cas pas l'impression que tu donnes tout au long de tes interventions.
Difficile, dans ces conditions, de répondre autrement que par la répétition :
Hélas, il semble que la poursuite même de ce débat en fasse apparaître les limites en termes d'entendement mutuel, la rédaction de réponses à rallonge n'empêchant manifestement pas de rester a peu près "hermétique à toute réflexion"...
Trêve de balivernes. Relisez-vous, ci-dessus même, et dites-nous donc où se situent dans les déclarations "Les ambitions d'AnimeLand, je m'en moque. D'ailleurs je ne les connais pas" le moindre esprit d'apprentissage, la moindre approche que vous prétendez par ailleurs revendiquer au sujet même de ces déclarations précises.Seb. K. a écrit :De personne. Tu montre juste, une nouvelle fois, que quoi que je dise, j'ai forcément tors et toi, raison.Les ambitions d'AnimeLand, je m'en moque. D'ailleurs je ne les connais pas.
Superbe réflexion sur l'expérience du jour, magnifique volonté de sincère découvrir en quoi on a tort pour tirer profit de ses erreurs, admirable étude publique détournée sur la perception subjectivement variable d'un texte donné...
De qui se moque-t-on ?
Que de temps perdu dans cet échange, et face à de telles âneries...
Acception elle-même en porte-à-faux avec le sens des mêmes mots dans leur première occurrence. Bref : encore du détournement de sens. En toute ingénuité.Seb.K. a écrit :Quand je dis que je me moque des ambitions d'Animeland, je parle de l'ambition dans toute sa connotation péjorative.
Mais est-ce bien étonnant de la part de quelqu'un pondant des éléments de réponse "pour voir en quel sens variable ils pourront être lus par les uns et les autres" ? Il ne reste donc plus qu'à apprendre à écrire en sachant :
1) ce qu'on veut dire,
2) comment le dire pour ne pas être compris autrement,
3) et en sachant assumer ce qu'on aura voulu dire.
Tout un programme...
Et que ce soit AnimeLand ou un quelconque autre employeur, dans la presse ou dans quelque domaine que ce soit, s'adonner à une quête perpétuelle du "minimum suffisant à tous les égards" (raccourci dans d'autres disciplines en "PPDC"), c'est risquer de passer son temps à produire un travail de tâcheron (au sens des divers aspects de manquements énumérés plus haut) plus qu'un travail "professionnel" (c'est-à-dire dénué desdits manquements).Seb.K. a écrit :Et que ce soit Animeland ou un quelconque autre employeur, dans la presse ou dans quelque domaine que ce soit, s'adonner à une quête perpétuelle de "l'irréprochable à tous les niveaux", c'est risquer de passer son temps à claquer des portes plus qu'à travailler.
Il est amusant de constater qu'à chaque fois qu'une observation a voulu poser les problèmes de cette revue en termes de "nécessité", les braves galériens concernés ont toujours répondu en termes de "suffisance" ; chaque fois qu'un effort, une exigence ou une compétence vous sont présentés comme "nécessaires", la réponse du bord est systématiquement "les efforts, les exigences, les compétences actuels sont suffisants".
Dialogue de sourds, en effet. Mais qui peut croire aujourd'hui, et comme un exemple parmi tant, tant d'autres, qu'un magazine professionnel dédié de lui-même à un domaine national donné, ne comporte pas, parmi ses employés principaux (en interne donc, au sein de la rédaction), ne serait-ce qu'une seule personne maîtrisant la langue dudit pays à un degré suffisant (compréhension comme expression) pour pouvoir assurer toutes les tâches de nécessité élémentaire à la marche d'un tel organe de presse (traductions dans les deux sens, contacts directs en direction du pays concerné, demandes d'autorisation pour les visuels, etc., etc., etc.) ?
Entendons-nous bien : est bien question ici d'une compétence linguistique d'un niveau permettant une activité professionnelle.
Inutile sur ce point de nous resservir une nouvelle salade d'ignorance ingénue ; l'exemple donné ci-dessus n'est mentionné que pour l'édification des (rares) malheureux persistant encore à lire ce sujet.
On croit rêver devant autant de langue de bois tout-relativiste, condensée en si peu de lignes. Faut-il vous l'avouer ? On s'en sent honteux à votre place.Seb.K. a écrit :Animeland, c'est une équipe riche humainement parlant, avec des intervenants variés qui ont un vécu diiférent et des perceptions différentes donnant lieu à de riches échanges. Animeland est un mag qui traite de sujets qui ne sont pas évoqués ailleurs ou juste survollés (au hasard, le doublage). Animeland est un mag où les gens s'impliquent dans ce qu'ils font. Et enfin, Animeland est un mag qui a su évoluer avec le temps (l'arrivée des dossiers étant l'exemple le plus pertinent en terme de "gros changement").
Des raisons qui expliquent pourquoi Animeland et pas un autre.
Mais puisqu'il faut boire le calice jusqu'à la lie :
AnimeLand c'est une équipe pauvre journalistiquement parlant, en compétence comme en exigence, avec des intervenants variés qui ont un degré de subjectivité différent et des perceptions différentes dans leur manière de les assumer, donnant lieu à des échanges insuffisants (et en particulier dans leur teneur en information objective et en exactitude factuelle), et sans reflet d'une telle pluralité de vues dans la forme éditoriale.
AnimeLand est un magazine qui maltraite des sujets pas assez évoqués ailleurs ; c'est de moins en moins une excuse au piètre niveau de traitement infligé à la majorité desdits sujets.
AnimeLand est un magazine où les gens s'impliquent dans ce qu'ils font, juste ce qu'il faut à leurs yeux, et certainement pas plus ; autrement dit, à hauteur de leur degré personnel de professionnalisme (ou à l'inverse, de "dilettantisme passionné" forcément sincère, quel que soit son niveau d'exigence).
Enfin, AnimeLand est un magazine qui n'a pas su évoluer avec le temps (le "rajeunissement" en forme de nivelllement par le bas du contenu étant l'exemple le plus pertinent d'une mesure ancrée dans le plus court terme, et allant dans le sens contraire de l'évolution naturelle de tout lectorat en termes d'âge).
Je ne reviens pas sur les points abordés par d'autres, et concernant "l'inutilité" de toute pratique créative, et partant de toute pratique critique en regard. Là aussi, ces affirmations disent bien à quel degré de dilettantisme certains peuvent considérer fondé de se situer dans leur conscience de leur activité professionnelle.
Pour les autres, il ne sera pas forcément vain de redire ici le credo selon lequel toute activité critique, dans la mesure où elle prétend rendre justice à des oeuvres qui le mériteraient, a d'abord pour vocation et pour responsabilité d' "être utile" dans tout ce qu'elle réalise.
Seb. K. a écrit :Et le fait que je sois là à défendre le mag c'est quoi ?
"Défendre du magazine" est en l'occurrence un bien grand mot pour décrire la réalité de cette "discussion", véritable dialogue de sourd où pour tout dire, alors même qu'on est soi-même raisonnablement assuré de saisir l'ensemble des articulations et des implications de sens du discours d'autrui, force est de constater que :
1) ledit discours n'apporte rien à une meilleure compréhension ni du problème posé, ni de ses termes, ni d'éventuelles solutions ; il se réduit à brasser de l'air pour tenter de donner le change.
2) l'interlocuteur n'est manifestement pas capable d'entendre le discours qu'on lui présente.
Bref. Le coup d'épée dans l'eau permanent est là, dans ce brassage d'air persuadé de constituer une "défense du magazine", là où il ne fait qu'en illustrer par l'exemple les maintes carences et déficiences au niveau le plus essentiel.
Hélas, lus en ces termes, ces propos paraissent aussi tristement convenus que dénués de tout pouvoir de conviction.Seb.K. a écrit :Bien sûr que je suis sur le même bateau que le reste de l'équipe, c'est d'ailleurs pour ça que je m'impose de nombreuses exigences professionnelles (...) et c'est pour ça aussi que je débat (...).
Certes pas. Ce qui semble inconcevable, par contre, par chez vous, c'est qu'un homme puisse être capable d'assumer en même temps individualisme et esprit d'équipe. Ce qui est bien différent.Seb.K. a écrit : Mais peut-être est-il trop inconcevable qu'un Homme puisse être capable en même temps d'individualisme et d'esprit d'équipe ?
Encore une entourloupe rhétorique qui se contente d'escamoter ses propres propos pour crier à l'erreur d'interprétation, et dévier complètement du sujet vers des considérations n'ayant rien à voir... Cela commence à devenir lassant.Seb.K. a écrit :Merveilleux raisonnement, lu en d'autres pages sous sa forme "si cela ne vous convient pas, ne l'achetez pas". Admirable de volonté d'apprendre, de soif de réflexion sur l'expérience du jour, etc. (ad nauseam)
Merveilleuse preuve de mauvaise interprétation d'un propos que voilà !
Je persiste et je signe : je suis prêt à défendre le mag (...) mais je refuse l'idée que cet argumentaire serve à inciter les lecteurs de ce forum soit à acheter le mag, soit à penser qu'en intervenant je tente de leur vendre le dit mag. Et toute la précaution citée se trouve là !
Pour information, prenons la peine de citer lesdits propos :
Et prenons maintenant la peine, pour l'édification de nos malheureux lecteurs, de citer ceux qu'on nous sert désormais en guise d'explication d'un prétendu "malentendu" sur le sens des précédents :Seb.K. a écrit :[i}Ces lecteurs doivent posséder un important capital masochisme pour rester fidèle au mag si longtemps, et ce, malgré la fatigue éprouvée. Je suis impressionné.
[...] J'ai jamais interdit la critique. Au contraire, depuis le début je demande à ce qu'elle soit précisée. Pour moi, "médiocrité du magazine" ne veut rien dire. ça m'évoque seulement "mais pourquoi tu t'y interesse / t'en occupe / en parles encore ?".[/i]
Je persiste et je signe : je suis prêt à défendre le mag (...) mais je refuse l'idée que cet argumentaire serve à inciter les lecteurs de ce forum soit à acheter le mag, soit à penser qu'en intervenant je tente de leur vendre le dit mag.
Le rapport avec le schmilblick ?
Devoir constater un tel degré d'incapacité à lire, et à entendre ce que l'on lit, devient profondément lassant. Comme trop de fois dans ce dialogue avec sourd, il n'est pas d'autre alternative que de re-citer des propos tenus de manière immédiatement antérieure :Seb.K. a écrit :Alors pourquoi ne pas faire ton propre mag ?Simplement (...), il est des raisons d'histoire personnelle, comme d'attachement à un projet [...] soit dit en passant, cette fidélité-là, puisque le grand mot est lancé, repose aussi au premier chef sur la connaissance de ce que cette revue pourrait être, et n'est pas.
Est-ce plus clair ainsi ? On ne peut que le souhaiter. Et/ou jeter l'éponge devant tant d'épaisseur prétendant obstinément à une entreprise qui la dépasse...Simplement (...), il est des raisons d'histoire personnelle, comme d'attachement à un projet [...] soit dit en passant, cette fidélité-là, puisque le grand mot est lancé, repose aussi au premier chef sur la connaissance de ce que cette revue pourrait être, et n'est pas.
Merci bien de cette suggestion. C'est un peu la découverte de l'eau froide sur le fond (traduisons : une idée assez évidente à trouver), doublée d'une foule de malentendus sur la forme...Seb.K. a écrit :Pourquoi ne pas publier des articles qui répondent à tes critères d'exigences sur des sites qui en ont l'ambition ? Ce serait là un excellent moyen de juger de la pertinence d'un tel projet et de voir l'impact de celui-ci sur le public. Excellent moyen également de mettre à profit toutes ses exigences personnelles sans avoir aucune contrainte en retour. La solution idéale, donc !
Outre le point de réponse immédiatement précédent, qui tentait de vous signifier une forme d'attachement et de fidélité à une histoire en partie partagée, quelles qu'en soient les turpitudes actuelles, puisque nous en sommes là, autant clarifier ces "quelques malentendus de plus ou de moins" :
- Une telle activité ne serait pas un "moyen de juger de la pertinence d'un tel projet" : vous vous méprenez sur le sens du mot "pertinence".
- Une telle activité ne serait pas non plus un "excellent moyen de mettre à profit toutes ses exigences personnelles sans avoir aucune contrainte en retour" : vous vous méprenez sur le sens de l'expression "mettre à profit", comme dans l'idée qu'un tel exercice n'induirait aucune contrainte en retour ; les choses sont hélas plus complexes, et bien plus subtiles à construire. En somme, il serait illusoire de voir une "solution idéale", là où il n'y a qu'une "solution éventuelle", avec ses avantages et ses inconvénients.
Mais en somme, ces indications résument à elles aussi un écart, dramatique d'évidence, entre deux étages, deux discours, deux niveaux de conscience d'un métier par trop éloignés l'un de l'autre.
Revenez donc débattre d'intégrité et d'exigence critiques et éditoriales quand vous aurez quelque chose de consistant à dire sur le sujet.

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
Where's my mind ?
Dave-x—> Ne te connaissant pas suffisamment pour me permettre l'indélicatesse de t'offusquer, j'ai quelques réticences à qualifier ton intervention.