[Animation] Candy Boy (un court français en hommage à Candy)
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- P'tit posteur
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Je vais donc –tenter de- me montrer plus clair puisque j’y suis invité.
Le reproche le plus souvent fait est celui de l’incompréhension des codes et des enjeux formels auxquels le film prétend faire référence. Je suis d’accord et bien en peine serait qui voudrait démontrer le contraire. Mais un film a un public auquel il se destine et s’adresse (un film de Bergman et un film de Besson ne s’adressent pas au même publique). Et ce film ne s’adresse simplement pas aux connaisseurs de l’animation japonaise. Ce film n’a été envoyé –jusqu’à preuve du contraire- à aucun festival d’animation mais à des festivals de cinéma. Car ce film est un hommage à un dessin animé -et plus généralement à un genre- qui appartient désormais à l’inconscient collectif. Ce film est l’hommage d’un réalisateur de cinéma –pas d’animation- d’un cinéphile –pas d’un spécialiste de l’animation- à destination d’un publique qui n’est pas forcément initié et qui reconnaîtra l’évocation d’un genre. Car même si les codes et les enjeux ne sont pas maîtrisés, l’entreprise seule de ce projet est un hommage. Quand on connaît la difficulté du marché du court-métrage, on imagine bien que le réalisateur ne gagnera pas d’argent ou extrêmement peu avec ce film. Alors passer plusieurs mois à se battre pour monter le projet, le coordonner, le suivre dans son élaboration -même maladroite- est un hommage en soi. Alors tant pis si les codes ne sont pas respectés, j’y vois plus une preuve d’admiration et de respect pour un genre qu’une insulte ou une ignominie comme on peut le lire dans ces pages.
Pour ce qui est des arguments publicitaires utilisés par le réalisateur et son équipe de promotion, ils ne sont destinés qu’à encourager les gens à prendre 10 minutes de leur temps pour regarder une petite histoire sans prétention qui montre un garçon bien poli qui se rebelle pour une cause écologique avec au passage un message de tolérance. Le film n’est pas vendu mais montré gratuitement. J’y vois le succès de la japanim’ : être rentrée dans l’inconscient collectif au point que pour l’évoquer même le plus maladroitement du monde, on décide de consacrer autant de temps et d’énergie. Le réalisateur n’a pas affirmé –que je sache- l’ambition de devenir réalisateur de films d’animation. Il n’a pas tenté de séduire précisément les connaisseurs. J’ai lu qu’il avait tourné un long en prises de vue réelles depuis. Alors qu’il dise comme il veut –même bêtement- son affection pour un art cousin de celui qu’il pratique, ça me va. Et ça ne mérite certainement pas les insultes, les messages menaçants et autres propos douteux (notamment ceux sur une certaine intelligentsia pour laquelle l’évocation de l’homosexualité serait à la mode) que l’on peut lire dans ces pages.
Et il faut être de bien mauvaise foi pour ne pas sentir le climat de violence qui règne dans la majorité des messages. Alors non, il n’est pas puéril de se draper dans un excès de langage et de penser que certains se sentent agressés. Je suis heureux aussi de trouver des participants à l’argumentation construite, sans quoi je ne perdrais pas mon temps ici.
Le reproche le plus souvent fait est celui de l’incompréhension des codes et des enjeux formels auxquels le film prétend faire référence. Je suis d’accord et bien en peine serait qui voudrait démontrer le contraire. Mais un film a un public auquel il se destine et s’adresse (un film de Bergman et un film de Besson ne s’adressent pas au même publique). Et ce film ne s’adresse simplement pas aux connaisseurs de l’animation japonaise. Ce film n’a été envoyé –jusqu’à preuve du contraire- à aucun festival d’animation mais à des festivals de cinéma. Car ce film est un hommage à un dessin animé -et plus généralement à un genre- qui appartient désormais à l’inconscient collectif. Ce film est l’hommage d’un réalisateur de cinéma –pas d’animation- d’un cinéphile –pas d’un spécialiste de l’animation- à destination d’un publique qui n’est pas forcément initié et qui reconnaîtra l’évocation d’un genre. Car même si les codes et les enjeux ne sont pas maîtrisés, l’entreprise seule de ce projet est un hommage. Quand on connaît la difficulté du marché du court-métrage, on imagine bien que le réalisateur ne gagnera pas d’argent ou extrêmement peu avec ce film. Alors passer plusieurs mois à se battre pour monter le projet, le coordonner, le suivre dans son élaboration -même maladroite- est un hommage en soi. Alors tant pis si les codes ne sont pas respectés, j’y vois plus une preuve d’admiration et de respect pour un genre qu’une insulte ou une ignominie comme on peut le lire dans ces pages.
Pour ce qui est des arguments publicitaires utilisés par le réalisateur et son équipe de promotion, ils ne sont destinés qu’à encourager les gens à prendre 10 minutes de leur temps pour regarder une petite histoire sans prétention qui montre un garçon bien poli qui se rebelle pour une cause écologique avec au passage un message de tolérance. Le film n’est pas vendu mais montré gratuitement. J’y vois le succès de la japanim’ : être rentrée dans l’inconscient collectif au point que pour l’évoquer même le plus maladroitement du monde, on décide de consacrer autant de temps et d’énergie. Le réalisateur n’a pas affirmé –que je sache- l’ambition de devenir réalisateur de films d’animation. Il n’a pas tenté de séduire précisément les connaisseurs. J’ai lu qu’il avait tourné un long en prises de vue réelles depuis. Alors qu’il dise comme il veut –même bêtement- son affection pour un art cousin de celui qu’il pratique, ça me va. Et ça ne mérite certainement pas les insultes, les messages menaçants et autres propos douteux (notamment ceux sur une certaine intelligentsia pour laquelle l’évocation de l’homosexualité serait à la mode) que l’on peut lire dans ces pages.
Et il faut être de bien mauvaise foi pour ne pas sentir le climat de violence qui règne dans la majorité des messages. Alors non, il n’est pas puéril de se draper dans un excès de langage et de penser que certains se sentent agressés. Je suis heureux aussi de trouver des participants à l’argumentation construite, sans quoi je ne perdrais pas mon temps ici.
- TRANTKAT
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"Ce film est l’hommage d’un réalisateur de cinéma –pas d’animation- d’un cinéphile –pas d’un spécialiste de l’animation- à destination d’un publique qui n’est pas forcément initié et qui reconnaîtra l’évocation d’un genre."
Ca me rappelle la tentative d'un sbire de faire de même dans la BD. le carnage s'appelait "L'affaire du siècle", et avait tété commis par Beinex.
Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on fait du cinéma que l'on n'a plus qu'à se contenter de l'excuse de l'hommage, et de ne pas connaitre les techniques inhérentes au support que l'on exploite pour justifier la non maîtrise de " l'oeuvre".
Ca me rappelle la tentative d'un sbire de faire de même dans la BD. le carnage s'appelait "L'affaire du siècle", et avait tété commis par Beinex.
Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on fait du cinéma que l'on n'a plus qu'à se contenter de l'excuse de l'hommage, et de ne pas connaitre les techniques inhérentes au support que l'on exploite pour justifier la non maîtrise de " l'oeuvre".
"Girogirogirogirogirogirogirogirogiro !!!."
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- P'tit posteur
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Oh, le beau.
Ce n'est pas la peine de parler de vous à la troisième personne, monsieur le réalisateur d'hommage, ou monsieur je suis très proche du réalisateur éventuellement.
@+
Chron
Ce n'est pas la peine de parler de vous à la troisième personne, monsieur le réalisateur d'hommage, ou monsieur je suis très proche du réalisateur éventuellement.
Mwaha, je me marre. La dernière fois que quelqu'un a utilisé cet argument, ce n'était pas très glorieux. Mais Candy Boy arrivera-t'il à pulvériser le record historique engendré par cet autre artiste très porté sur les hommages?Il a même été plusieurs fois reçu au Japon – et notamment par les studios Gibli
C'est mesquin, mais avant de critiquer la syntaxe et l'orthographe, il faudrait apprendre à écrire "public".Le troll, plusieurs fois a écrit :publique
Là, j'ai envie de vomir.J’y vois le succès de la japanim’ :
Ah ben quoi? Déjà? Même pas drôle. Adieu, truc, on ne te regrettera pas, même si c'est sans doute une perte énorme pour l'animation mondiale.Et on me reproche de pas argumenter... Le moins que l’on puisse dire est que ça manque de convivialité ici. Je fuis les grossièretés, les menaces, l’homo phobie latente de ce forum. Adieu Catsuka !
@+
Chron
???, ??? ?? ?? ?? ???,???, ? ??? ?? ???
- Tsuka
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Effectivement, il était possible de mieux soigner l'élaboration de ce court ... un petit plan visuellement aberrant, juste pour l'anecdote (merci à Pierre Gilles) :Alors passer plusieurs mois à se battre pour monter le projet, le coordonner, le suivre dans son élaboration -même maladroite- est un hommage en soi.

Se contredire dans la même phrase est assez superbe, comment rendre hommage « respectueusement » sans en respecter les codes qui le définissent ?M-Andesmas a écrit :Alors tant pis si les codes ne sont pas respectés, j’y vois plus une preuve d’admiration et de respect pour un genre
Pensez-vous que Proust en SMS serait un hommage ou juste un énorme foutage de gueule ?
Sauf qu'un intervenant ici, ayant travaillé directement sur la prod à contredit cet argument, occupé à tourné un autre court, il était le plus souvent absent.M-Andesmas a écrit :on décide de consacrer autant de temps et d’énergie.
- bistroboy
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M-Andesmas a écrit : Je fuis les grossièretés, les menaces, l’homo phobie latente de ce forum. Adieu Catsuka !
va pour les grossieretés,va pour les menaces,mais l'homophobie là je crois que c'est la meilleur
oui monsieur la meilleur
c'est parceque ça nous fais rire de voir des gens s'envolé en tournoyant de la façon la plus gratuite qui soit??
je crois pas que ce soit de l'homophobie
nan,j'pense pas
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- P'tit posteur
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prétendre que l'évocation de l'homosexalité est à la mode chez une certaine intelligentsia est un propos homophobe! Un cliché homophobe! Souvent énoncé par les homophobes! Toujours présent dans les discours homophobes!
Modifié en dernier par M-Andesmas le mer. 08 août 2007, 22:02, modifié 1 fois.
- mitch
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Qualifier le cinema d'animation de tout petit ajouté au manque de sérieux, cette oeillade me laisse au final un goût de total manque de respect et d'humilité.Il semble bien plutôt avoir fait un clin d’œil à une toute petite partie d’une culture [...] Et il l’a fait, qui plus est, sans se prendre au sérieux.
Si l'on considère les différents supports obtenus par ce film, c'est complètement faux.Ce film n’a empêché aucun autre de se faire.
Non ce n'est pas possible, le suppo ne passe vraiment pas :Ce film est l’hommage d’un réalisateur de cinéma –pas d’animation- d’un cinéphile –pas d’un spécialiste de l’animation- à destination d’un publique qui n’est pas forcément initié et qui reconnaîtra l’évocation d’un genre.
L'animation n'est PAS un genre MAIS une technique voire plutôt des techniques.
Dans film d'animation, il y a film avant tout.
Si j'omets les considérations techniques propre à l'animation, "Candy Boy" est déjà un mauvais film.
Je m'insurge, n'est-ce-pas, contre cette tentative de ghettoisation, n'est-ce-pas du cinema d'animation n'est-ce-pas.
If... she... weighs... the same as a duck,... she's made of wood.
- TRANTKAT
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Prétendre que tous les intervenants sur ce sujet ont dit ça, est de l'ordre de la paranoia.M-Andesmas a écrit :prétendre que l'évocation de l'homosexalité est à la mode chez une certaine intelligentsia est un propos homophobe! Un cliché homophobe! Souvent énoncé par les homophobes! Toujours présent dans les discours homophobes!
Candy boy pèche sur 3 niveaux:
1/ le graphisme et l'anim', qui sont désastreusement pauvres.
2/ Une mise en scène linéaire mais mal rythmée sans aucune imagination ni savoir faire.
3/ Le tout au service d'un scénario tellement indigent et téléphoné que c'en est honteux.
Donc pas une des trois constituantes de ce film n'est là pour compenser les faiblesses des deux autres, est-ce pour ça qu'on en arrive à faire appel à des raisonnements qui n'ont aucunement leur place dans la critique d'une oeuvre cinématographique quelle qu'elle soit pour la mettre en valeur ?
Foutaises.
Prendre toute critique sur l'expression de l'homosexualité comme de l'homophobie est un amalgame assez douteux. Une insulte à l'intelligence. Comme de systématiquement esquiver les arguments avancés.M-Andesmas a écrit :prétendre que l'évocation de l'homosexalité est à la mode chez une certaine intelligentsia est un propos homophobe! Un cliché homophobe! Souvent énoncé par les homophobes! Toujours présent dans les discours homophobes!