Ce qui m'a étonné en fait c'est le ton super positif de l'artcile alors qu'en général dans le milieu on passe notre temps a deplorer la situation de l'anim francaise...
Le point positif c'est qu'on y parle pas mal des creatifs. J'ai pas lu en entier l'article de premiere mais en feuilletant le mag j'ai retenu une phrase de Sylvain Chomet qui disait en gros qu'il fallait laisser les commandes aux creatifs et pas aux "costards-cravates" pour avoir des films de qualité en citant comme exemple les films de Pixar, Aardman ou Ghibli. Faut esperer que de tels articles, allié je l'espere aux succes de series comme Oban star racer et L'ile a Lili pour ne citer qu'eux, sensibilisent un peu les producteurs francais a l'avenir...
Visiblement, les propos de producteurs subtilement déraillants, et qu'il serait bon qu'ils aient un jour à assumer, des âneries diverses et un esprit triomphaliste cocorico tristement déplacé aident toujours aussi opportunément à dénaturer la réalité des faits et à raconter n'importe quoi.
Du grand Télérama, comme souvent sur les sujets que cette grande feuille de chou préférerait ne pas avoir à traiter...
Modifié en dernier par LeFlan le mer. 28 déc. 2005, 18:04, modifié 1 fois.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
Hé bé, je savais pas que l'animation française se portait si bien ! ......
Ni que les séries citées etaient "100% françaises" (on nous aurai menti sur la sous-traitance ?), ni que Code Lyoko avait 5 ans ...
Une industrie "jeune d'a peine plus de 20 ans" hmmmm, c'est surtout bien que des séries fr s'exportent enfin ...
Bon ben au moins j'ai pu récuperer un décor de Betrand Gatignol
Sinon en parlant de Chomet, j'ai lu qu'il avait en projet 2 nouveaux longs ... "L'Illusionniste" sur un scénario inédit de Jacques Tati ... et "The Tale Of Despereaux", adapté d'un roman de Kate DiCamillo ... mais qu'est devenu Barbacoa ?
Apres lecture de l'article, je suis quand meme agreablement surpris par le fait que pour un fois, il semble y avoir au moins eu un travail d'investigation. Au dela du cote completement oriente de l'article, ce n'est pas le travail de tacheron habituel chez Telerama.
Ou alors, c'est que je maitrise moins le sujet pour m'en rendre compte...
Et sinon, ils n'ont pas parle des Enfants d'Okura
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
Oui, car est-ce q’on pourrait qualifier notre aptitude à patchworquer différentes influences qui marchent bien de French Touch ?
Je suis certes assez fier de voir que de courageux français comme chez Sav! The World s’embarquent dans une si titanesque entreprise et en sortent avec brio (j’anticipe un peu mais j’en suis persuadé)… Mais tout de même, (quitte à passer pour rabat-joie) quelque chose me gâche un peu ce sentiment, car il est vrai que cette aptitude à faire du patchwork culturel frôle parfois (et c’est un sentiment purement personnel) le repompage, ou plus modérément la "sur-influence". D’un point de vue graphique c’est certain (Totally Spies, ou Code Lyoko), mais aussi jusqu’à la manière de raconter : bcp de codes de la japanim comme la veine sur la tempe ou le petit oiseau qui passe derrière un perso gèné… Ces produits sont le fruits d’auteurs passionnés (c’est bien), mais qui ont (me semble-t-il encore une foi) du mal à digérer leurs influences… Le fanatisme n’est pas un tort qu’avec les religions… Beaucoup d’entre nous ont dénigrés plus ou moins farouchement l’influence disneyenne dans laquelle nous étions embourbée il y a encore peu, en défendant la japanim qui était alors victime chez nous de bcp de préjugés… Seulement j’ai l’impression qu’on inverse juste la vapeur maintenant, on s’enferme en se disant que c’est exclusivement l’école japonaise qui a raison (je caricature un peu mais voilà). Ce qui est triste, c’est qu’on soit souvent pris entre les 2 écoles américaines et jap, et qu’on ne développe pas vraiment l’embryon d’école française.
Tom> qu'est ce c'est pour toi "l’embryon d’école française"? à quelles oeuvres fais tu réference? j'ai du mal à cerner ce que tu mets dans "l'école française"...