
MOLLY A TOKYO (UP OBAN STAR RACERS 2)
- jesus_kryst
- Otaking !
- Messages : 4326
- Enregistré le : jeu. 24 oct. 2002, 10:04
- Contact :
- Bambin
- Nikuman addicted
- Messages : 1812
- Enregistré le : jeu. 26 juin 2003, 9:53
- Localisation : tukyu
- Contact :
Effectivement, je n'ai jusqu'a present pas vraiment fait la difference entre un critique et un journaliste. Grosse erreur de ma part, merci de m'avoir eclaire sur ce point.romaincarlioz a écrit :Vous confondez, ce me semble, le travail du critique et du journaliste.
Mon niveau culturel a augmente d'un point

Comme vous dites, ne dire que des details dits subjectif rendrait un article rapidement ennuyeux. Mais dans ce cas il est difficile de lire un article si on ne connait pas un minimum l'auteur (le premier article lu tout du moins).
Ca me donne une raison de plus de lire plus souvent des articles et "connaitre" les auteurs pour me faire une meilleure opinion personnelle en relativisant les gouts respectifs.
Je ne dirais rien de plus sur Skyland, il me reste juste a voir cette serie dans son integralite pour pouvoir critiquer et/ou apprecier.
Oui, d'accord. Mais l'article dont il est question ici, n'est-il pas, de par son contenu, voué à être davantage journalistique que critique ? C'est de cette façon dont je l'avais perçu et c'est ce qui avait induit ma question précédente (merci, au passage, d'y avoir répondu).romaincarlioz a écrit :Vous confondez, ce me semble, le travail du critique et du journaliste. Si le journaliste est contraint à une part d'objectivité concernant les faits qu'il relate, le critique n'a la volonté d'atteindre qu'une vérité relative. Ce sont là deux métiers différents, qui souvent se confondent mais n'entraînent pas nécessairement la même part de subjectivité.
J'ajouterais qu'avec tous les professionnels qui se contentent de plus en plus des dossiers de presse pour écrire leurs papiers, avoir une part de subjectivité dans un article dit "de présentation", c'est d'une certaine manière un gage (toute proportion gardée) que l'auteur du dit article s'est plongé un peu plus avant dans le sujet dont il parle.Voir un film, un dessin animé, lire un livre, se rendre à une exposition, etc. suppose une part d'investissement personnel intense. Se borner à l'objectivité sur un objet d'art confinerait assez vite au ridicule puisque cela reviendrait à préciser systématiquement que le film est fait comme-ci et comme-ça, et qu'il y en a qui aime, tandis que d'autres n'aiment pas, et que c'est très bien comme ça. Convenait avec moi, que cela ne volerait pas bien haut et que ce serait profondément ennuyeux.
D'autant que, si j'ai bien suivi, votre critique ne fut basée que sur la vision de quelques épisodes, c'est celà ?Mon travail c'est de livrer la mienne, en toute honnêteté et en toute subjectivité. Je ne peux pas et, à vrai dire, je ne veux pas être objectif, car en matière d'art il n'y a de vérité que la notre. Vérité relative en somme.
Du coup, je suis impatient de connaître votre avis sur Ôban lorsque la série aura été diffusée dans son intégralité.

- LeFlan
- Hannibal posteur
- Messages : 477
- Enregistré le : mer. 14 déc. 2005, 9:51
- Localisation : la planète shadok
Entrons dans la danse ! ;-)
Bonjour, et bienvenue à vous.
Merci des réponses données jusqu'à présent.
Ne souhaitant pas répéter inutilement des remarques formulées précédemment, je me permets de vous renvoyer à mon précédent message dans ce même fil, pour le cas où vous auriez la moindre réponse à donner aux points abordés là(-bas). Merci d'avance au cas où.
Par ailleurs, je m'abstiendrai ici de revenir sur les questions de journalisme et de critique de vos dernières réponses, qui me semblent malgré tout assez sommaires dans leurs conclusions (il faut espérer qu'une forme de vérité objective de l'art puisse aussi exister, vers laquelle tout critique est censé tendre un minimum, et ce en tant qu'effort à un certain nombre d'égards, et certainement pas en tant que facilité, sans quoi l'horizon de l'art tout entier est voué aux cloaques du tout-subjectivisme propre à l'art contemporain ["l'art est dans l'oeil du spectateur", et autres balivernes de vendeurs et de producteurs patentés], et des siècles d'histoire et d'oeuvres sont voués eux aux fossoyeurs de l'idée même de création). Bref.
Un des aspects de votre papier qui me gêne quoi qu'on en dise, c'est la façon, précisément, dont il catégorise les deuxs titres mis en parallèle (et vous nous avez expliqué pour quelle raison) tout en ignorant un élément de différence factuelle aussi important que la forme même de leur récit. Je veux parler du caractère d'épisodes à suite qui caractérise a priori "Ôban" vis-à-vis de "Shuriken School" (qu'on me corrige si je me trompe, n'ayant rien vu de ce dernier titre), et au-delà, par rapport à l'ensemble de la production française d'animation de ces quelque dix dernières années.
Dans le genre "donnée objective" qui aurait mérité mention avant tout autre (avant, par exemple, la mention même d'un quelconque caractère d'ordre graphique, eût-il été objectif), celle-ci se pose là, pourtant, quel que soit le ressenti subjectif dont on puisse se targuer par ailleurs. Ne croyez-vous pas ?
Car quoi qu'on pense de la série par ailleurs, ce titre incarne de fait, et ne serait-ce par ce seul caractère spécifique, une remise en cause radicale de tout un modèle de production, et de toute une conception pour le moins réductrice et aliénante du dessin animé télévisé, standards qui ont réduit ce format, en France, au seul moule rassurant de l'épisode auto-conclusif, et le plus inconséquent possible en termes dramatiques, de manière à autoriser notamment une diffusion dans n'importe quel ordre.
De ce seul fait, "Ôban" a sans doute déjà sa place dans l'histoire du dessin animé de télévision produit en France ; de ce seul fait, aussi, il aurait sans doute été souhaitable d'éviter des amalgames voués à une remise en cause plus ou moins intégrale à moyen ou long terme, et au-delà de toutes justifications subjectivistes des jugements énoncés (car au final, toute mention aussi expéditive sur quelque production que ce soit, ne peut être prise que comme un jugement, à moins de faire l'effort de formulation de dépasser ce niveau d'énonciation).
C'est ici qu'à mon avis la responsabilité du critique, dans la définition que vous en donnez, devient plus lourde que celle du journaliste (toujours selon votre distinguo) : car les écrits critiques sont appelés par nature à se soumettre à l'épreuve du temps, à être relus à l'aune d'une connaissance et d'une appréhension générale des oeuvres allant normalement en s'améliorant au fil du temps ; et je n'ai guère besoin de vous le rappeler, la plupart de ces écrits, hélas (et dans le domaine de l'audio-visuel notamment), s'avèrent résister très mal à ce juge impitoyable.
J'ignore si votre ambition inclut en rien un tel souci face à la "postérité" de vos écrits ; mais si c'est le cas, vous pouvez d'ores et déjà savoir que, dans ce cas précis, il n'est guère besoin d'être devin pour vous prédire au mieux des remises en cause, à l'avenir également, de cet écrit en particulier, et dans la forme que vous lui avez donné.
Je ne crois pas, évidemment, que cette donnée d'information quant au récit en feuilleton développé dans "Ôban" vous soit inconnue ; or, dresser le parallèle expéditif que vous faites en juxtaposant deux titres pour leur seul "aspect graphique" (dans votre impression à cet égard), par-delà une différence aussi cruciale dans la conception de leur récit, revient en somme à mettre dans le même panier, au hasard, "Monster" et "Kid Paddle" sous prétexte que ces titres seraient tous deux adaptés de bandes dessinées, ou "le Comte de Monte-Cristo" et "the Punisher", sous le seul prétexte que ces deux récits conteraient tous deux une histoire de vengeance...
Or dans un cas on est face à un feuilleton, avec tous les enjeux (et les limites aussi) dramatiques et d'inscription dans la longueur que cela induit ; dans l'autre, on est dans une itération permanente et mythifiée, dans une temporalité sans début ni fin, et en somme dans des enjeux (et des limites) profondément différents, donc.
D'une manière plus large, les parallèles que dressent vos juxtapositions de titres, ne peuvent aussi qu'entériner un type trop fréquent de discours facilement auto-satisfait, profondément déplacé voire révoltant quand on voit la médiocrité généralisée par ailleurs de la production dite "française" d'animation télévisée. N'ayant pas vu les deux titres que vous citez pour le jeune public, je ne suis pas en mesure de commenter vos choix en l'occurrence, mais le rejet sous-entendu par votre formulation d'une forme de médiocrité sous-jacente, en regard de ce qui ne peut être lu dans votre texte que comme un apologue a contrario d'un certain "label qualité France" en matière de série télévisée de dessin animé, ne peut qu'induire profondément en erreur tout lecteur moins bien informé sur le sujet, et entretenir au surplus une auto-satisfaction affichée par une large partie des professionnels (sans conscience) et des institutions liées à ce milieu (chaînes TV, tutelles) complètement menées en bateau et ne voulant surtout pas qu'on leur ouvre les yeux sur de telles chimères, tant que celles-ci restent triomphalistes...
Il s'agit là, bien sûr, d'extrapolations à partir de votre papier, et non d'affirmations assumées positivement, en tant que telles, par vos écrits ; mais une telle lecture est inévitable au regard de vos formulations, j'espère que vous vous en rendez compte ; et quelle que soit l'étiquette sous laquelle on produit un texte, celle de "journaliste", de "critique" ou n'importe quelle autre, il n'en reste pas moins que signer un papier induit a priori une forme de responsabilité minimale invariable, irréductible quant à sa teneur, et dans un effort de formulation visant à éviter dans toute la mesure du possible toute mésentente ou mésinterprétation quant au propos tenu.
En vous remerciant de votre patience, et d'avance de votre réponse !
Merci des réponses données jusqu'à présent.
Ne souhaitant pas répéter inutilement des remarques formulées précédemment, je me permets de vous renvoyer à mon précédent message dans ce même fil, pour le cas où vous auriez la moindre réponse à donner aux points abordés là(-bas). Merci d'avance au cas où.
Par ailleurs, je m'abstiendrai ici de revenir sur les questions de journalisme et de critique de vos dernières réponses, qui me semblent malgré tout assez sommaires dans leurs conclusions (il faut espérer qu'une forme de vérité objective de l'art puisse aussi exister, vers laquelle tout critique est censé tendre un minimum, et ce en tant qu'effort à un certain nombre d'égards, et certainement pas en tant que facilité, sans quoi l'horizon de l'art tout entier est voué aux cloaques du tout-subjectivisme propre à l'art contemporain ["l'art est dans l'oeil du spectateur", et autres balivernes de vendeurs et de producteurs patentés], et des siècles d'histoire et d'oeuvres sont voués eux aux fossoyeurs de l'idée même de création). Bref.
Un des aspects de votre papier qui me gêne quoi qu'on en dise, c'est la façon, précisément, dont il catégorise les deuxs titres mis en parallèle (et vous nous avez expliqué pour quelle raison) tout en ignorant un élément de différence factuelle aussi important que la forme même de leur récit. Je veux parler du caractère d'épisodes à suite qui caractérise a priori "Ôban" vis-à-vis de "Shuriken School" (qu'on me corrige si je me trompe, n'ayant rien vu de ce dernier titre), et au-delà, par rapport à l'ensemble de la production française d'animation de ces quelque dix dernières années.
Dans le genre "donnée objective" qui aurait mérité mention avant tout autre (avant, par exemple, la mention même d'un quelconque caractère d'ordre graphique, eût-il été objectif), celle-ci se pose là, pourtant, quel que soit le ressenti subjectif dont on puisse se targuer par ailleurs. Ne croyez-vous pas ?
Car quoi qu'on pense de la série par ailleurs, ce titre incarne de fait, et ne serait-ce par ce seul caractère spécifique, une remise en cause radicale de tout un modèle de production, et de toute une conception pour le moins réductrice et aliénante du dessin animé télévisé, standards qui ont réduit ce format, en France, au seul moule rassurant de l'épisode auto-conclusif, et le plus inconséquent possible en termes dramatiques, de manière à autoriser notamment une diffusion dans n'importe quel ordre.
De ce seul fait, "Ôban" a sans doute déjà sa place dans l'histoire du dessin animé de télévision produit en France ; de ce seul fait, aussi, il aurait sans doute été souhaitable d'éviter des amalgames voués à une remise en cause plus ou moins intégrale à moyen ou long terme, et au-delà de toutes justifications subjectivistes des jugements énoncés (car au final, toute mention aussi expéditive sur quelque production que ce soit, ne peut être prise que comme un jugement, à moins de faire l'effort de formulation de dépasser ce niveau d'énonciation).
C'est ici qu'à mon avis la responsabilité du critique, dans la définition que vous en donnez, devient plus lourde que celle du journaliste (toujours selon votre distinguo) : car les écrits critiques sont appelés par nature à se soumettre à l'épreuve du temps, à être relus à l'aune d'une connaissance et d'une appréhension générale des oeuvres allant normalement en s'améliorant au fil du temps ; et je n'ai guère besoin de vous le rappeler, la plupart de ces écrits, hélas (et dans le domaine de l'audio-visuel notamment), s'avèrent résister très mal à ce juge impitoyable.
J'ignore si votre ambition inclut en rien un tel souci face à la "postérité" de vos écrits ; mais si c'est le cas, vous pouvez d'ores et déjà savoir que, dans ce cas précis, il n'est guère besoin d'être devin pour vous prédire au mieux des remises en cause, à l'avenir également, de cet écrit en particulier, et dans la forme que vous lui avez donné.
Je ne crois pas, évidemment, que cette donnée d'information quant au récit en feuilleton développé dans "Ôban" vous soit inconnue ; or, dresser le parallèle expéditif que vous faites en juxtaposant deux titres pour leur seul "aspect graphique" (dans votre impression à cet égard), par-delà une différence aussi cruciale dans la conception de leur récit, revient en somme à mettre dans le même panier, au hasard, "Monster" et "Kid Paddle" sous prétexte que ces titres seraient tous deux adaptés de bandes dessinées, ou "le Comte de Monte-Cristo" et "the Punisher", sous le seul prétexte que ces deux récits conteraient tous deux une histoire de vengeance...
Or dans un cas on est face à un feuilleton, avec tous les enjeux (et les limites aussi) dramatiques et d'inscription dans la longueur que cela induit ; dans l'autre, on est dans une itération permanente et mythifiée, dans une temporalité sans début ni fin, et en somme dans des enjeux (et des limites) profondément différents, donc.
D'une manière plus large, les parallèles que dressent vos juxtapositions de titres, ne peuvent aussi qu'entériner un type trop fréquent de discours facilement auto-satisfait, profondément déplacé voire révoltant quand on voit la médiocrité généralisée par ailleurs de la production dite "française" d'animation télévisée. N'ayant pas vu les deux titres que vous citez pour le jeune public, je ne suis pas en mesure de commenter vos choix en l'occurrence, mais le rejet sous-entendu par votre formulation d'une forme de médiocrité sous-jacente, en regard de ce qui ne peut être lu dans votre texte que comme un apologue a contrario d'un certain "label qualité France" en matière de série télévisée de dessin animé, ne peut qu'induire profondément en erreur tout lecteur moins bien informé sur le sujet, et entretenir au surplus une auto-satisfaction affichée par une large partie des professionnels (sans conscience) et des institutions liées à ce milieu (chaînes TV, tutelles) complètement menées en bateau et ne voulant surtout pas qu'on leur ouvre les yeux sur de telles chimères, tant que celles-ci restent triomphalistes...
Il s'agit là, bien sûr, d'extrapolations à partir de votre papier, et non d'affirmations assumées positivement, en tant que telles, par vos écrits ; mais une telle lecture est inévitable au regard de vos formulations, j'espère que vous vous en rendez compte ; et quelle que soit l'étiquette sous laquelle on produit un texte, celle de "journaliste", de "critique" ou n'importe quelle autre, il n'en reste pas moins que signer un papier induit a priori une forme de responsabilité minimale invariable, irréductible quant à sa teneur, et dans un effort de formulation visant à éviter dans toute la mesure du possible toute mésentente ou mésinterprétation quant au propos tenu.
En vous remerciant de votre patience, et d'avance de votre réponse !

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
-
- Morning Musume
- Messages : 14
- Enregistré le : jeu. 27 juil. 2006, 12:58
- Localisation : Marseille
- Contact :
Re: Entrons dans la danse ! ;-)
Bonjour LeFlan,
Merci de votre question (je n'ai pas tout quoté, ça prendrait un peu trop de place...). Elle est longue certes, mais elle a le mérite de poser assez clairement d'intéressant problème de fond. Une fois n'est pas coutume je vais commencer par la fin, non pour retourner la question mais histoire de mieux faire comprendre de quoi découlait mes précédentes réflexions. Je passerai néanmoins sur ma prétendue apologie de ce que vous appelez le "label qualité France". Je pense m'être expliquer là-dessus et avoir bien précisé qu'il ne s'agit en aucun cas de m'inscrire dans cette tendance. Et si vous avez encore un doute, je vous renvoie à mes différents articles sur le cinéma asiatique que vous pourrez trouver sur le net (http://www.objectif-cinema.com, http://www.lignes-de-fuite.net). Ce n'est pas un alibi, juste une passion que je développe chaque jour un peu plus pour cet univers passionant. Il ne s'agit cependant pas de tomber dans l'excès inverse. Je comprends bien votre ressentiment, mais à trop fustiger une certaine tendance de l'animation française on finit par s'aveugler autant que ceux que l'on dénonce.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Je trouve votre analyse et votre lecture assez pertinente sur plusieurs points. Notamment sur l'inévitable question du parrallèle et de sa justesse. Effectivement, toute forme d'association exige un minimum d'honnêteté intellectuelle et d'exigence formelle. Comparaison n'est pas raison, comme dirait l'autre, mais comme toute figure de style, elle souligne délicatement un argument, met en valeur un effet de structure ou de rime. En l'occurence, mon propos était ici de souligner l'émergence d'une inspiration manga ou japanim' dans l'animation française (mais je me trompe peut-être) ; tendance qui, selon moi, méritait encore d'être améliorée, n'en étant qu'à ses balbutiements. Il est toujours encombrant de vouloir ranger dans des cases telle ou telle production. On prend parfois le risque de dénaturer le style d'un auteur.
Prenons par exemple un sujet que je connais bien : la "Nouvelle vague hongkongaise" (Tsui Hark, Ann Hui, Patrick Tam, etc.). Qu'est-ce, sinon un evague appellation calquée sur son lointain modèle français ? Quels cinéastes sont plus différents que Tsui Hark et Patick Tam ? Pourtant dans le contexte économique des années 80 et au vu du parcours de ces deux personnalités (issues de la télévision hongkongaise), on ne peut que souscrire à un tel regroupement.
Oban et Shuriken sont des séries radicalement opposées, comme je l'ai dit dans mes précédents posts, tant du point de vue du récit que de leurs sources. Tout comme Boat People et Butterfly murders. Pourtant, il relève encore une fois de cette tendance émergente et je les accole de la même façon que j'accolerais les oeuvres hongkongaises pré-citées. Sans manquer ni à une exigence de fond, ni à une exigence morale. Parce que j'en suis profondément convaincu et que j'éspère que de cette tendance naîtront des chef-d'oeuvres.
Je ne pense pas en disant cela me placer à contre-courant de l'histoire puisque je relève une évolution effective, objectivement vérifiable. Là où je vous rejoint c'est qu'Oban fait sans aucun doute date et que je ne l'ai pas mentionné. Mais mon article ne traitait pas exactement de cela. Et, après tout, cela ne m'oblige pas à l'aimer. A La Recherche du Temps Perdu est une date dans l'Histoire littéraire. Je me vois pourtant assez mal en faire l'apologie. Mais, encore une fois, comparaison n'est pas raison.
La critique est un examen permanent, une remise en cause systématique. Ce que je dis aujourd'hui, ne sera sans doute pas la vérité de demain. Pourtant, je me refuse à être obsédé par l'idée de postérité. C'est ainsi que l'on commet les pires erreurs. Tentez vainement de s'inscrire dans une hypothétique postérité critique, littéraire, audiovisuel panthéonique n'est pas une fin en soi. C'est une contingence, pas un but. Et c'est l eplus sûr moyen de la rater. Puisque vous avez lancé le sujet, je ne résiste pas moi non plus à faire le mythologue. Vous souvenez-vous d'Orphée ? En revenant chercher Eurydice et pour s'assurer qu'elle le suit bien, il se retourne, provoquant la perte de celle qu'il aime. Ainsi en est-il de celui qui est trop soucieux de son objet : il finit définitivement par le perdre à trop le contempler. C'est là qu'intervient la subjectivité. C'et la que le critique est sauvé par lui-même. L'objectivisme comme le subjectivcisme conduit à la ruine de l'art, nous sommes bien d'accord sur ce point.
J'en arrive enfin au début de votre texte. Lorsque je dis être tenté par une écriture sensitive et que le spectateur faisait son propre trajet au sein d'une oeuvre, je n'entérine pas les théories contemporaines de l'art. J'exprime juste une vérité sensible : l'art est la rencontre de deux regards. Sans le spectateur, l'oeuvre n'existe pas. Sans art, le spectateur sombre. C'est dans ce subtil va-et-vient qu'il faut chercher la vérité atteignable d'une oeuvre. Mais il ne vous aura paas échapper qu'elle résulte de l'interaction de deux subjectivités. Et que pour atteindre l'absolu, il faut beaucoup de relatif. Mais sur ce point, je pense que l'important dans la recherche de la vérité, ce n'est pas son objet (le Vrai ? Le Beau ? Peu importe) mais bien la quête elle-même. Cela n'empêche pas l'existence dune vérité absolue (en laquelle personnellement je ne crois pas) comme vous le dites, mais cela n'empêche pas de naviguer autour, de badiner sans trop se soucier de savoir où l'on va.
J'éspère avoir répondu à certaines de vos interrogations et vous félicite sincèrement pour ce (très bon) texte.
Merci de votre question (je n'ai pas tout quoté, ça prendrait un peu trop de place...). Elle est longue certes, mais elle a le mérite de poser assez clairement d'intéressant problème de fond. Une fois n'est pas coutume je vais commencer par la fin, non pour retourner la question mais histoire de mieux faire comprendre de quoi découlait mes précédentes réflexions. Je passerai néanmoins sur ma prétendue apologie de ce que vous appelez le "label qualité France". Je pense m'être expliquer là-dessus et avoir bien précisé qu'il ne s'agit en aucun cas de m'inscrire dans cette tendance. Et si vous avez encore un doute, je vous renvoie à mes différents articles sur le cinéma asiatique que vous pourrez trouver sur le net (http://www.objectif-cinema.com, http://www.lignes-de-fuite.net). Ce n'est pas un alibi, juste une passion que je développe chaque jour un peu plus pour cet univers passionant. Il ne s'agit cependant pas de tomber dans l'excès inverse. Je comprends bien votre ressentiment, mais à trop fustiger une certaine tendance de l'animation française on finit par s'aveugler autant que ceux que l'on dénonce.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Je trouve votre analyse et votre lecture assez pertinente sur plusieurs points. Notamment sur l'inévitable question du parrallèle et de sa justesse. Effectivement, toute forme d'association exige un minimum d'honnêteté intellectuelle et d'exigence formelle. Comparaison n'est pas raison, comme dirait l'autre, mais comme toute figure de style, elle souligne délicatement un argument, met en valeur un effet de structure ou de rime. En l'occurence, mon propos était ici de souligner l'émergence d'une inspiration manga ou japanim' dans l'animation française (mais je me trompe peut-être) ; tendance qui, selon moi, méritait encore d'être améliorée, n'en étant qu'à ses balbutiements. Il est toujours encombrant de vouloir ranger dans des cases telle ou telle production. On prend parfois le risque de dénaturer le style d'un auteur.
Prenons par exemple un sujet que je connais bien : la "Nouvelle vague hongkongaise" (Tsui Hark, Ann Hui, Patrick Tam, etc.). Qu'est-ce, sinon un evague appellation calquée sur son lointain modèle français ? Quels cinéastes sont plus différents que Tsui Hark et Patick Tam ? Pourtant dans le contexte économique des années 80 et au vu du parcours de ces deux personnalités (issues de la télévision hongkongaise), on ne peut que souscrire à un tel regroupement.
Oban et Shuriken sont des séries radicalement opposées, comme je l'ai dit dans mes précédents posts, tant du point de vue du récit que de leurs sources. Tout comme Boat People et Butterfly murders. Pourtant, il relève encore une fois de cette tendance émergente et je les accole de la même façon que j'accolerais les oeuvres hongkongaises pré-citées. Sans manquer ni à une exigence de fond, ni à une exigence morale. Parce que j'en suis profondément convaincu et que j'éspère que de cette tendance naîtront des chef-d'oeuvres.
Je ne pense pas en disant cela me placer à contre-courant de l'histoire puisque je relève une évolution effective, objectivement vérifiable. Là où je vous rejoint c'est qu'Oban fait sans aucun doute date et que je ne l'ai pas mentionné. Mais mon article ne traitait pas exactement de cela. Et, après tout, cela ne m'oblige pas à l'aimer. A La Recherche du Temps Perdu est une date dans l'Histoire littéraire. Je me vois pourtant assez mal en faire l'apologie. Mais, encore une fois, comparaison n'est pas raison.
La critique est un examen permanent, une remise en cause systématique. Ce que je dis aujourd'hui, ne sera sans doute pas la vérité de demain. Pourtant, je me refuse à être obsédé par l'idée de postérité. C'est ainsi que l'on commet les pires erreurs. Tentez vainement de s'inscrire dans une hypothétique postérité critique, littéraire, audiovisuel panthéonique n'est pas une fin en soi. C'est une contingence, pas un but. Et c'est l eplus sûr moyen de la rater. Puisque vous avez lancé le sujet, je ne résiste pas moi non plus à faire le mythologue. Vous souvenez-vous d'Orphée ? En revenant chercher Eurydice et pour s'assurer qu'elle le suit bien, il se retourne, provoquant la perte de celle qu'il aime. Ainsi en est-il de celui qui est trop soucieux de son objet : il finit définitivement par le perdre à trop le contempler. C'est là qu'intervient la subjectivité. C'et la que le critique est sauvé par lui-même. L'objectivisme comme le subjectivcisme conduit à la ruine de l'art, nous sommes bien d'accord sur ce point.
J'en arrive enfin au début de votre texte. Lorsque je dis être tenté par une écriture sensitive et que le spectateur faisait son propre trajet au sein d'une oeuvre, je n'entérine pas les théories contemporaines de l'art. J'exprime juste une vérité sensible : l'art est la rencontre de deux regards. Sans le spectateur, l'oeuvre n'existe pas. Sans art, le spectateur sombre. C'est dans ce subtil va-et-vient qu'il faut chercher la vérité atteignable d'une oeuvre. Mais il ne vous aura paas échapper qu'elle résulte de l'interaction de deux subjectivités. Et que pour atteindre l'absolu, il faut beaucoup de relatif. Mais sur ce point, je pense que l'important dans la recherche de la vérité, ce n'est pas son objet (le Vrai ? Le Beau ? Peu importe) mais bien la quête elle-même. Cela n'empêche pas l'existence dune vérité absolue (en laquelle personnellement je ne crois pas) comme vous le dites, mais cela n'empêche pas de naviguer autour, de badiner sans trop se soucier de savoir où l'on va.
J'éspère avoir répondu à certaines de vos interrogations et vous félicite sincèrement pour ce (très bon) texte.
Romain CARLIOZ
Critique Cinéma - Média - TV
Le Magazine.info, Objectif Cinéma, Ventilo
http://lemagazine.info
Critique Cinéma - Média - TV
Le Magazine.info, Objectif Cinéma, Ventilo
http://lemagazine.info
... Ce qui sous-entend, encore une fois, qu'Ôban n'est pas un chef d'oeuvre. C'est bien ça ? Autant la série a des défauts (libre à chacun de voir les uns plus que les autres, j'ai déjà évoqué plus tôt ceux qui m'ont paru dommageable simplement parce qu'ils auraient à mon sens pu être évités), autant j'ai du mal à concevoir qu'on puisse avoir un jugement aussi catégorique (ou en tout cas, qui paraît comme tel), sans avoir vu l'intégralité du programme en question. Un peu comme si vous jugiez un film sur ses 5 premières minutes...Romain Carlioz a écrit :Parce que j'en suis profondément convaincu et que j'éspère que de cette tendance naîtront des chef-d'oeuvres.
A part ça, rien à ajouter aux deux précédents posts.
- Balak
- Famous me I'm fucked!
- Messages : 6934
- Enregistré le : mar. 12 nov. 2002, 0:11
- Localisation : je sais pas si techniquement on peut appeler ça du couscous quand même
- Contact :
Seb K> bé tu l'as vue en entier toi, Oban, pour reprocher à quelqu'un de ne pas dire que c'est un chef d'oeuvre?
je comprends pas le sens de ton intervention en fait.
je comprends pas le sens de ton intervention en fait.
You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
— Shepherd Book
— Shepherd Book
-
- Morning Musume
- Messages : 14
- Enregistré le : jeu. 27 juil. 2006, 12:58
- Localisation : Marseille
- Contact :
Vous me prêtez des sous-entendus que je n'ai pas. Que je n'aime pas Oban, c'est un fait. Je n'ai ni envie de dire que c'est un chef-d'oeuvre, ni que ce n'en est pas un. Pour ce genre de considération, je vous renvoie aux deux précédents posts : le temps se charge de dire si oui ou non une oeuvre est maîtresse.Seb. K. a écrit :... Ce qui sous-entend, encore une fois, qu'Ôban n'est pas un chef d'oeuvre. C'est bien ça ? Autant la série a des défauts (libre à chacun de voir les uns plus que les autres, j'ai déjà évoqué plus tôt ceux qui m'ont paru dommageable simplement parce qu'ils auraient à mon sens pu être évités), autant j'ai du mal à concevoir qu'on puisse avoir un jugement aussi catégorique (ou en tout cas, qui paraît comme tel), sans avoir vu l'intégralité du programme en question. Un peu comme si vous jugiez un film sur ses 5 premières minutes...Romain Carlioz a écrit :Parce que j'en suis profondément convaincu et que j'éspère que de cette tendance naîtront des chef-d'oeuvres.
A part ça, rien à ajouter aux deux précédents posts.
Dénicher le prochain chef-d'oeuvre de l'animation française n'est pas une obsession chez moi. Un peu de patience donc...
Romain CARLIOZ
Critique Cinéma - Média - TV
Le Magazine.info, Objectif Cinéma, Ventilo
http://lemagazine.info
Critique Cinéma - Média - TV
Le Magazine.info, Objectif Cinéma, Ventilo
http://lemagazine.info
C'est un peu difficile de dire ce qu'est un chef-d'oeuvre. On ne peut pas compter sur l'importance de son succès comme critère. Naruto est un véritable succès chez les adolescents et je trouve que c'est une véritable bouse.
Je suis on ne peut plus d'accord avec l'argument de la subjectivité pour apprécier la qualité d'une oeuvre. On peut juger objectivement la qualité d'une oeuvre sur le plan narratif (dramaturgie, structure... car il y a des règles que l'on connaît) mais on ne peut objectivement juger la qualité d'une oeuvre sur le plan graphique (chara-design en particulier) même si on sait que l'Humain préfère certains types de formes/couleurs etc....
On juge qu'une oeuvre (ici une série) est un chef-d'oeuvre parce qu'il fait ''écho'' à ce que l'on est à un moment donné. Les thèmes traités, la façon de les traiter, tout ce qui fait l'oeuvre répond à l'état émotionnel dans lequel nous nous trouvons à un moment donné. J'irai jusqu'à pousser la comparaison avec une rencontre amoureuse, certains penseront que j'abuse et je les comprendrai, mais moi quand je trouve qu'une oeuvre est un chef-d'oeuvre, ce n'est pas un mot fade : je suis littéralement dingue de ce que j'aime, pas de demi-mesure chez moi. On est incapable de trouver de défaut majeur à ce que l'on juge être un chef-d'oeuvre, même si tout le monde dit le contraire.
Quand j'avais 14 ans (j'en ai 23 aujourd'hui), je trouvais que DBZ était un chef-d'oeuvre. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, je trouve que Gundam Seed est un chef-d'oeuvre. Qu'en sera-t-il demain ?
Je suis on ne peut plus d'accord avec l'argument de la subjectivité pour apprécier la qualité d'une oeuvre. On peut juger objectivement la qualité d'une oeuvre sur le plan narratif (dramaturgie, structure... car il y a des règles que l'on connaît) mais on ne peut objectivement juger la qualité d'une oeuvre sur le plan graphique (chara-design en particulier) même si on sait que l'Humain préfère certains types de formes/couleurs etc....
On juge qu'une oeuvre (ici une série) est un chef-d'oeuvre parce qu'il fait ''écho'' à ce que l'on est à un moment donné. Les thèmes traités, la façon de les traiter, tout ce qui fait l'oeuvre répond à l'état émotionnel dans lequel nous nous trouvons à un moment donné. J'irai jusqu'à pousser la comparaison avec une rencontre amoureuse, certains penseront que j'abuse et je les comprendrai, mais moi quand je trouve qu'une oeuvre est un chef-d'oeuvre, ce n'est pas un mot fade : je suis littéralement dingue de ce que j'aime, pas de demi-mesure chez moi. On est incapable de trouver de défaut majeur à ce que l'on juge être un chef-d'oeuvre, même si tout le monde dit le contraire.
Quand j'avais 14 ans (j'en ai 23 aujourd'hui), je trouvais que DBZ était un chef-d'oeuvre. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, je trouve que Gundam Seed est un chef-d'oeuvre. Qu'en sera-t-il demain ?
Balak > Plus que le jugement en lui-même (d’ailleurs, tu noteras que je n’ai pas dit qu’Oban était un chef-d’œuvre), c’est le côté catégorique de la phrase qui me chiffonnait.
Romain > Loin de moi l’idée de vous prêter un quelconque sous-entendu. Juste la volonté de comprendre l’ensemble de votre texte.
Vous dites (et je suis d’accord avec vous) que « le temps se charge de dire si oui ou non une oeuvre est maîtresse. » pourtant, vous affirmer dans le même temps avec fermeté « Que je n'aime pas Oban, c'est un fait. » comme si votre avis était lui, définitif. N’est-ce pas un poil contradictoire ?
Après, ce n'était qu’une remarque, basée sur un ressenti. Rien de plus.
Et je vais me répéter, mais je pense qu’il serait intéressant de reprendre cette discussion après la diffusion de l’ensemble de la série (si vous le voulez bien, évidemment).
Romain > Loin de moi l’idée de vous prêter un quelconque sous-entendu. Juste la volonté de comprendre l’ensemble de votre texte.
Vous dites (et je suis d’accord avec vous) que « le temps se charge de dire si oui ou non une oeuvre est maîtresse. » pourtant, vous affirmer dans le même temps avec fermeté « Que je n'aime pas Oban, c'est un fait. » comme si votre avis était lui, définitif. N’est-ce pas un poil contradictoire ?
Après, ce n'était qu’une remarque, basée sur un ressenti. Rien de plus.
Et je vais me répéter, mais je pense qu’il serait intéressant de reprendre cette discussion après la diffusion de l’ensemble de la série (si vous le voulez bien, évidemment).
-
- Morning Musume
- Messages : 14
- Enregistré le : jeu. 27 juil. 2006, 12:58
- Localisation : Marseille
- Contact :
Rien de tout à fait contradictoire là-dedans. Etre conscient que le temps passe et qu'une série que l'on n'apprécie pas pourra être considéré, par les prochaines générations, comme une pièce maitresse de l'Histoire de l'animation, ne dois pas empêcher qui que ce soit de pouvoir émettre des jugements subjectifs tranchés, ni vous, ni moi. Pour la bonne et simple raison que cela n'engage que soi et non la posterité.Seb. K. a écrit :Balak > Plus que le jugement en lui-même (d’ailleurs, tu noteras que je n’ai pas dit qu’Oban était un chef-d’œuvre), c’est le côté catégorique de la phrase qui me chiffonnait.
Romain > Loin de moi l’idée de vous prêter un quelconque sous-entendu. Juste la volonté de comprendre l’ensemble de votre texte.
Vous dites (et je suis d’accord avec vous) que « le temps se charge de dire si oui ou non une oeuvre est maîtresse. » pourtant, vous affirmer dans le même temps avec fermeté « Que je n'aime pas Oban, c'est un fait. » comme si votre avis était lui, définitif. N’est-ce pas un poil contradictoire ?
Après, ce n'était qu’une remarque, basée sur un ressenti. Rien de plus.
Et je vais me répéter, mais je pense qu’il serait intéressant de reprendre cette discussion après la diffusion de l’ensemble de la série (si vous le voulez bien, évidemment).
Imaginons que, parralisé par l'hypothétique possibilité d'être dans l'erreur, tout le monde, critique comme amateur, adopte la prudence bonhomme d'un enfant qui fait ses premiers pas ; nous aurions tôt fait de sombrer dans le consensus mou et, accessoirement, de se faire chier un maximum. Ne jamais quitter des yeux son but (la postérité, la découverte du chef-d'oeuvre), c'est l'assurance de se perdre.
Mais j'ai l'impression de me répéter. Je peux me tromper en assumant cette opinion et je peux aussi avoir raison. Encore une fois : l'avenir nous le dira !
Mais je reprendrais volontiers ce débat dès lors que nous aurons pu découvrir la totalité de la série.
Romain CARLIOZ
Critique Cinéma - Média - TV
Le Magazine.info, Objectif Cinéma, Ventilo
http://lemagazine.info
Critique Cinéma - Média - TV
Le Magazine.info, Objectif Cinéma, Ventilo
http://lemagazine.info
- Kaiser Panda
- Morning Musume
- Messages : 12
- Enregistré le : jeu. 20 juil. 2006, 23:06
- Localisation : Nantes (pour le moment)
- Contact :
Bon. Je suis à la bourre pour mon début de post. Mais je fus absent 2 semaines. Qu’importe, j’assume.
Pour mon premier passage sur ce topic, je voudrais saluer le staff d’Oban ayant pu se déplacer à la Japan Expo début Juillet (je sais, je m’y prends un peu tard, mais tout le monde ne surfe pas 24h/24 :-p), et surtout je les remercie encore et toujours pour leur proximité d’avec nous, les gens de la basse populace !
Savin est un gars super sympa, qui est réellement passionné par son bébé & cela se voit quand il te cause ; je suis de mauvaise foi pardon, mais je ne peux m’empêcher de maudire son estomac d’avoir crié famine après la 1ere conférence (doublage), ce qui a un peu écourté la conversation passionnantes que j’ai pu (Joie) avoir avec lui (quelques photos ici, sujet « Image 09 », pour le fun). Mais bon, je ne regrette RIEN !! Puis c’est cool d’être venu exprès du Canada, vraiment ! Il était crevé du coup le pauvre petit. Il m’a confessé vouloir prendre quelques temps de vacances (quelques mois ? ^^) après le parcours de combattant qu’il a vécu pendant trouze années, quoi d’étonnant ! (pas que pour lui d’ailleurs, ses coequipiers aussi doivent être sur les rotules).
Les doubleurs ont eux aussi été adorables, moi pour qui le doublage est un peu un monde magique ça me fait tout drôle d’avoir causé à mes premiers doubleurs de toute ma vie entière du monde : « Molly », « Aikka » & « Jordan » (qui chose que j’ignorais, fut le fondateur de GotohWan, dont j’admire tant les parodies si… joviales dirons nous), alias Gabrielle JERU, Rémi CAILLBOT & Thomas GUITARD. Ce que j’ai adoré, c’est que ces trois la ne truquent quasiment pas leurs voix, surtout Gabrielle, qui est super naturelle en doublant je trouve. Moi qui avait apprécié son joli timbre des l’épisode 1, je fus aux anges ! ^^°
Un coucou aussi à Stanislas BRUNET qui fut tout aussi accessible que les autres loustics !
Autres surprises de cette charmante convention, la rencontre de mon héros de toujours depuis 5 ans, Sieur LAMBIN Cyril en personne (avec Hectopussy on a réussi a lui causer au moins… 1 minute ?), puis celle de son acolyte Alex PILOT, accompagné de son valeureux Red Fromage, protecteur de notre belle nation, tout occupés qu’ils étaient à faire un plan large pour Dybex, si mes souvenirs sont bons ? (apres son making of d’Oban, Alex mode cameraman tout le week end). Ça fait bizarre, mais c’est toujours un plaisir que de rencontrer des vedettes ! ^_^ (KP mode je sors de ma campagne)
Bref. C’était panam’, merci à tous. Sans compter les quelques surfeurs du coin que j’ai rencontré, ainsi que mes amis Pingouins… Avant de passer ici j’avais déjà fait un petit topo sur Oban à la JE par ici (si j’y dis des conneries, merci de me corriger & d’excuser ces maladresses ^^°)
Tiens au fait, puisqu’on en parle de la Banquise, j’ai découvert ce post ya quelques temps déjà (je vous préviens, c’est quote party ce soir)…

(Tout le monde : « Mais on s’en fout de ta vie ! » OK je sors)
Je ne vous cache pas que ça m’a réellement fait bizarre de trouver mon engin ici… Je t’ai tant marqué que ça, Chron ? (D’ailleurs ya un Chron inscrit en 2001 avec zéro message sur le forum AnimeLand : c’est toi ? o_O)
Bon sinon, cette création était juste la pour dire : « Je suis dans mon trip Oban, je lui rends hommage ». Wala pour ça…
1- Wild Side est un éditeur sérieux si je ne m’abuse, espérons qu’ils vous donnent carte blanche !
2- Par contre une question m’interroge : vous en etes à 50h & des brouettes de rushes, d’après ce que disait Savin (& Tsuka) : ça ne va pas vous fendre le cœur de tout compacter en 52 minutes par coffret ? Y aurait pas moyen, plutôt, de faire entre une & cinq heures de bonus, quitte a tout foutre sur un DVD exprès ? Il le font bien pour le Seigneur Des Anneaux alors pourquoi pas vous ? (je sais, je compare ce qui n’est pas comparable… U_U Quoique, en terme de boulot je n’en mettrais pas ma main au feu). Bref : serait-ce un coût si énorme que ça, de graver une galette en plus ? (ça y est, je commence avec mes questions à la pelle, je vous préviens ça risque de durer hu hu hu hu…)
Savin nous disait avoir voulu lui-même être sur le doublage VF en plus de la directrice de plateau, chose assez rare dans le métier, si j’ai bien tout capté. Passera-t-il lui aussi vous faire un petit coucou au Japon, histoire de voir un peu comment ça se passe chez vous ? (il est pas trop tard au moins ?) Il a du finir le Canada là non ?
2- Ah ? Pas vu. Moi j’étais celui au T Shirt Genma & P Chan (comment ça, tout le monde s’en fout ? o_O). Avec un peu de chance je serai dans les bonus via la public des conférences, que Alex a filmé une ou deux fois… ^^
Apres, la définition (ou l’étymologie pour être plus précis) du mot « âme », c’est « vie », tout simplement. Chacun y verra donc midi à sa porte, la science & la philosophie elles mêmes étant incapables de pondre à ce jour une définition correcte & définitive de cette notion, alors...
2- Concernant les série dites « éducatives », ne crachons pas dans toutes les sauces & reconnaissons à l’antique série des « Il Etait Une Fois… » ses qualités indéniables malgré son age (bon, surtout « … La Vie » & « … L’Espace », j’en conviens U_U)
2- D’accord avec toi : la 2D reste quand même de niveau « série », meme si elle se place en haut du chapeau. Ce n’est quand meme pas aussi fluide qu’un Ghibli, un Honneamise No Tsubasa ou encore un Metropolis. Reste les pieds sur terre, cher Mr Alex PILOT (mais merci quand même des précisions) ! ^^
3- Là, pas d’accord avec toi Tsuka. Du tout. Last Exile a été donné en exemple, j’ajouterai bien le film Kumou No Mukou , Blood, Cowboy Bebop (série ou film qu’importe), Haibane Renmei, et je m’arrête là, sachant que je pourrais très bien remplir la page. Juste une remarque : le film Innocence m’a d’ailleurs bien déçu sur ce point: la 3D cent fois trop visible jure bien trop avec la 2D, c’est pourtant un film moderne, fait par un gars qui maîtrise... Bizarre… La 3D de GITS premier du nom était trouze fois mieux intégrée.
Question sûrement très con : c’est quoi, des images boards ? Je connais le story board, l’animatic, les poses clés, toussa toussa mais ça, jamais entendu parler… o_O
Bref. Vous semblez plus attendre la suite de SkyLand que d’Oban, malgré leurs structures qui tendrait à ressentir l’inverse. Certes chacun ses goûts, mais ça me titille quand même.
Concernant les Zinzins (rigolo) & Galaktik Football (un navet fini, ou plutot j’aime pô du tout) : je suis 100% d’accord.
Juste pour réagir sur le chapitre « esthétique » de SkyLand : faut pas pousser mémé dans les orties quand même, à part le cell shading discutable je l’admets aisément, l’animation & le design des mecha, ainsi que les textures des décors, les lumières et tout et tout je suis desolé, mais c’est quand même du haut niveau, non ? (Je ne suis qu’un humble spectateur qui commente, en même temps…)
Donc voilà. Je reviendrai soyez en surs, mais autant s’arrêter là pour aujourd’hui c’est bien assez.
Bonne nuit à tous les gens !
Pour mon premier passage sur ce topic, je voudrais saluer le staff d’Oban ayant pu se déplacer à la Japan Expo début Juillet (je sais, je m’y prends un peu tard, mais tout le monde ne surfe pas 24h/24 :-p), et surtout je les remercie encore et toujours pour leur proximité d’avec nous, les gens de la basse populace !
Savin est un gars super sympa, qui est réellement passionné par son bébé & cela se voit quand il te cause ; je suis de mauvaise foi pardon, mais je ne peux m’empêcher de maudire son estomac d’avoir crié famine après la 1ere conférence (doublage), ce qui a un peu écourté la conversation passionnantes que j’ai pu (Joie) avoir avec lui (quelques photos ici, sujet « Image 09 », pour le fun). Mais bon, je ne regrette RIEN !! Puis c’est cool d’être venu exprès du Canada, vraiment ! Il était crevé du coup le pauvre petit. Il m’a confessé vouloir prendre quelques temps de vacances (quelques mois ? ^^) après le parcours de combattant qu’il a vécu pendant trouze années, quoi d’étonnant ! (pas que pour lui d’ailleurs, ses coequipiers aussi doivent être sur les rotules).
Les doubleurs ont eux aussi été adorables, moi pour qui le doublage est un peu un monde magique ça me fait tout drôle d’avoir causé à mes premiers doubleurs de toute ma vie entière du monde : « Molly », « Aikka » & « Jordan » (qui chose que j’ignorais, fut le fondateur de GotohWan, dont j’admire tant les parodies si… joviales dirons nous), alias Gabrielle JERU, Rémi CAILLBOT & Thomas GUITARD. Ce que j’ai adoré, c’est que ces trois la ne truquent quasiment pas leurs voix, surtout Gabrielle, qui est super naturelle en doublant je trouve. Moi qui avait apprécié son joli timbre des l’épisode 1, je fus aux anges ! ^^°
Un coucou aussi à Stanislas BRUNET qui fut tout aussi accessible que les autres loustics !
Autres surprises de cette charmante convention, la rencontre de mon héros de toujours depuis 5 ans, Sieur LAMBIN Cyril en personne (avec Hectopussy on a réussi a lui causer au moins… 1 minute ?), puis celle de son acolyte Alex PILOT, accompagné de son valeureux Red Fromage, protecteur de notre belle nation, tout occupés qu’ils étaient à faire un plan large pour Dybex, si mes souvenirs sont bons ? (apres son making of d’Oban, Alex mode cameraman tout le week end). Ça fait bizarre, mais c’est toujours un plaisir que de rencontrer des vedettes ! ^_^ (KP mode je sors de ma campagne)
Bref. C’était panam’, merci à tous. Sans compter les quelques surfeurs du coin que j’ai rencontré, ainsi que mes amis Pingouins… Avant de passer ici j’avais déjà fait un petit topo sur Oban à la JE par ici (si j’y dis des conneries, merci de me corriger & d’excuser ces maladresses ^^°)
Tiens au fait, puisqu’on en parle de la Banquise, j’ai découvert ce post ya quelques temps déjà (je vous préviens, c’est quote party ce soir)…
Je vois qu’il y a des espions dans le coin hé hé hé… Pour ceux que ça intéresse, j’avais fait mon avat’ en grand au départ, histoire de :Chron, page 165 a écrit :Avatar d'un pingouin du forum animeland:
![]()

(Tout le monde : « Mais on s’en fout de ta vie ! » OK je sors)
Je ne vous cache pas que ça m’a réellement fait bizarre de trouver mon engin ici… Je t’ai tant marqué que ça, Chron ? (D’ailleurs ya un Chron inscrit en 2001 avec zéro message sur le forum AnimeLand : c’est toi ? o_O)
Bon sinon, cette création était juste la pour dire : « Je suis dans mon trip Oban, je lui rends hommage ». Wala pour ça…
Pandaman, Kaiser Panda, toussa toussa… Un de mes moult logos en somme… (Avec Genma Tendo, l’icône pandesque par excellence, en ce bas monde)ODA a écrit :avec Pandaman en arriere plans ??
Mon Dieu, je cause à Alex Pilot ;-pAlex Pilot a écrit : 1- Mais il est tout a fait possible que cela change selon les souhaits de Wild Side.
2- On a hate de pouvoir commencer le montage. Depuis le temps qu'on tourne, ça commence à me démanger.
1- Wild Side est un éditeur sérieux si je ne m’abuse, espérons qu’ils vous donnent carte blanche !
2- Par contre une question m’interroge : vous en etes à 50h & des brouettes de rushes, d’après ce que disait Savin (& Tsuka) : ça ne va pas vous fendre le cœur de tout compacter en 52 minutes par coffret ? Y aurait pas moyen, plutôt, de faire entre une & cinq heures de bonus, quitte a tout foutre sur un DVD exprès ? Il le font bien pour le Seigneur Des Anneaux alors pourquoi pas vous ? (je sais, je compare ce qui n’est pas comparable… U_U Quoique, en terme de boulot je n’en mettrais pas ma main au feu). Bref : serait-ce un coût si énorme que ça, de graver une galette en plus ? (ça y est, je commence avec mes questions à la pelle, je vous préviens ça risque de durer hu hu hu hu…)
Bonjour Thomas. Si j’ai bien tout suivi, toi tu es resté au Japon, tant pour des raisons professionnelles que personnelles, j’ai tout juste ? Je te remercie à mon tour pour avoir co-pondu cette perle, tant artistique que dans la manière de la concevoir.Thomas a écrit :Par contre, je n'ai pas pu assister aux enregistrements des voix francaises, donc je ne pourrai pas comparer la maniere de travailler..
Savin nous disait avoir voulu lui-même être sur le doublage VF en plus de la directrice de plateau, chose assez rare dans le métier, si j’ai bien tout capté. Passera-t-il lui aussi vous faire un petit coucou au Japon, histoire de voir un peu comment ça se passe chez vous ? (il est pas trop tard au moins ?) Il a du finir le Canada là non ?
1- Je suis jaloux T_TNerik (Derrick ?) a écrit :1- Un merci perso a Alex Pilote de m'avoir filmé pour les bonus (déjà qu'a toutes les conventions je te fait faire une nouvelle dédicace si en plus je suis dans les bonus d'Oban je te glorifie a vie ^_^).
2- Je suis le gars qui portait un tshirt O.S.R avec le logo de l'écurie terrienne.
2- Ah ? Pas vu. Moi j’étais celui au T Shirt Genma & P Chan (comment ça, tout le monde s’en fout ? o_O). Avec un peu de chance je serai dans les bonus via la public des conférences, que Alex a filmé une ou deux fois… ^^
Moi j’ai découvert une Molly vraie, un épisode 11 concernant Spirit bouleversifiant (même si incohérence à mon goût, je pardonne devant ce %£$# de frisson que ça m’a donné) & des personnages mille fois plus attachants que, comme ça a été dit, la plupart des série tricolores de la dernière décennie. Seul Malo Korrigan s’approche un tant soit peu de cette série en terme de qualité (sais pas si yen a qui connaissent, mais bon, je cite quand même).Thomas a écrit : Que l'âme soit la ou pas, ça c'est a chacun de dire ce qu'il aura ressenti.
Apres, la définition (ou l’étymologie pour être plus précis) du mot « âme », c’est « vie », tout simplement. Chacun y verra donc midi à sa porte, la science & la philosophie elles mêmes étant incapables de pondre à ce jour une définition correcte & définitive de cette notion, alors...
1- J’avais déjà essayé de faire un petit récap’ des série française sortant du lot une fois. Pour résumer, je citais Totally Spies, Martin Mystère (2 séries que Savin déteste si j’ai bien tout saisi), Kid Paddle (2 qualités : respect de l’esprit BD & humour pas si gamin que ça), Code Lyoko, Petit Vampire, Patates & Dragons, Chasseurs De Dragons, Malo Korrigan (une petite perle compte tenu du reste de la production) & Funky Cops (un de mes coups de cœurs aussi). Ne pas oublier SkyLand non plus, autre série ambitieuse…Nonotakusan a écrit :1- D'ailleurs, si notre grand journaliste pouvait nous donner des exemples de bonnes séries d'animations frenchies on pourrait se faire une idée du fond de sa pensée...
2- Mais JAMAIS au grand Jamais je ne mettrais mes gosses devant les séries "éducatives" et "politiquement correctes"
2- Concernant les série dites « éducatives », ne crachons pas dans toutes les sauces & reconnaissons à l’antique série des « Il Etait Une Fois… » ses qualités indéniables malgré son age (bon, surtout « … La Vie » & « … L’Espace », j’en conviens U_U)
1- On assiste là au syndrome des Cités D’Or, 20 ans après : les français trouvent ça trop japonais, les japonais trouvent ça trop européen… On va loin avec ce genre de raisonnements… -_-Tsuka a écrit :1-Ok il n'a donc pas été charmé par Oban (no problem), mais insinue aussi que techniquement la série ne fait que reproduire les stéréotypes de la japanimation.Romain CARLIOZ a écrit :Et, pour moi, le coup de crayon d'Oban, son style, se contente de reproduire des stéréotypes de la japanimation sans jamais instiller ce supplément de charme et d'élégance qui constitue la marque d'un auteur
2- Par contre Alex dire qu'Oban rivalise avec une qualité long-métrage, c'est un peu fort ^^
3- Et concernant la 3D (faite en France), c'est d'un niveau rarement (jamais) atteint comparé à la prod TV nippone.
2- D’accord avec toi : la 2D reste quand même de niveau « série », meme si elle se place en haut du chapeau. Ce n’est quand meme pas aussi fluide qu’un Ghibli, un Honneamise No Tsubasa ou encore un Metropolis. Reste les pieds sur terre, cher Mr Alex PILOT (mais merci quand même des précisions) ! ^^
3- Là, pas d’accord avec toi Tsuka. Du tout. Last Exile a été donné en exemple, j’ajouterai bien le film Kumou No Mukou , Blood, Cowboy Bebop (série ou film qu’importe), Haibane Renmei, et je m’arrête là, sachant que je pourrais très bien remplir la page. Juste une remarque : le film Innocence m’a d’ailleurs bien déçu sur ce point: la 3D cent fois trop visible jure bien trop avec la 2D, c’est pourtant un film moderne, fait par un gars qui maîtrise... Bizarre… La 3D de GITS premier du nom était trouze fois mieux intégrée.
Ah, c’est pour ça que c’est la série du siècle (fait scientifiquement prouvé) ? ^_^ (Nadia powaaaa)Tsuka a écrit :NB : les image-boards se font sur certaines séries (ex Nadia) mais c'est rare indeed.
Question sûrement très con : c’est quoi, des images boards ? Je connais le story board, l’animatic, les poses clés, toussa toussa mais ça, jamais entendu parler… o_O
Bonjour Mr CARLIOZ, et bienvenue parmi nous. Je suis comme vous un nouveau venu en ce lieu, mais je suis déjà pris dans l’ambiance & je me joins avec plaisir au débat qu’engendre votre arrivée ici ! A moi de questionner donc : J’ai eu moi aussi quelques doute au sujet de SkyLand, mais je dois avouer que contrairement à vous, je suis encore dans cette période de doute (je dois en être à l’épisode 12 par là), et j’attends inlassablement (car je veux donner une chance à cette série) un réel décollage de l’histoire, qui se fait un peu languir, malgré quelques très bons épisodes. Vous parlez de « densité narrative » mais j’ai au contraire l’impression d’épisodes auto-conclusifs systématiques assez énervants à la longue, avec cet effet de non finition totale, au final. Un cahier des charges que je trouve dommageable sur ce point. Sans parler de l’impression d’édulcoration de la série, mais peut être est-ce là un autre débat qui sait.Romain Carlioz a écrit : J'ai eu quelques doutes sur Skyland au début, mais au final je trouve que la densité narrative est un atout important, sans parler de la qualité de l'animation. Dans un autre genre, j'apprécie aussi Les Zinzins de l'espace.
Bref. Vous semblez plus attendre la suite de SkyLand que d’Oban, malgré leurs structures qui tendrait à ressentir l’inverse. Certes chacun ses goûts, mais ça me titille quand même.
Concernant les Zinzins (rigolo) & Galaktik Football (un navet fini, ou plutot j’aime pô du tout) : je suis 100% d’accord.
Bonjour Trantkat (punaise je cause à l’auteur de HK ! :-p).TRANTKAT a écrit : Quant à "Skyland", je ne peux pas être d'accord avec vous tant je trouve les parti-pris d'écriture, de mise-en-scène et certains choix esthétiques abominables... Je lui rouve "Oban" bien supérieur sur ces points.
Juste pour réagir sur le chapitre « esthétique » de SkyLand : faut pas pousser mémé dans les orties quand même, à part le cell shading discutable je l’admets aisément, l’animation & le design des mecha, ainsi que les textures des décors, les lumières et tout et tout je suis desolé, mais c’est quand même du haut niveau, non ? (Je ne suis qu’un humble spectateur qui commente, en même temps…)
Donc voilà. Je reviendrai soyez en surs, mais autant s’arrêter là pour aujourd’hui c’est bien assez.
Bonne nuit à tous les gens !

- TRANTKAT
- Fuck Me, I'm FAMOUS!
- Messages : 9202
- Enregistré le : ven. 20 juin 2003, 1:01
- Localisation : http://kiwine.deviantart.com/
- Contact :
Salut,Kaiser Panda a écrit : ... faut pas pousser mémé dans les orties quand même, à part le cell shading discutable je l’admets aisément, l’animation & le design des mecha, ainsi que les textures des décors, les lumières et tout et tout je suis desolé, mais c’est quand même du haut niveau, non ?
J'ai bien dit "certains choix esthétiques", non ? Et avant même ces choix esthétiques, je parle des parti-pris d'écriture et de mise-en-scène, comme l'exposition des personnages, le coté extrèmement téléphoné de beaucoup de situations... la mise en scène de l'action souvent en plan moyen ou large, sans aucune patate... ou avec des effet post-matrixiens, des trucs "mode"... mais le tout très plat. Sans parler du traitement de la violence qui est vraiment edulcorée à un point que ça remet en cause l'intérêt même de l'idée de base: la lutte contre des "méchants-fascistes-cruels-et-trop-balèzes" (mais -dont-les soldats-robots-sont-encore-plus-nuls-que-les-Storm-Troopers-de-StarVarze) ... et tout ce qui en découle.
Ensuite, sur le plan purement visuel, j'aime beaucoup les décors, ils sont splendides. Certains mechas-designs sont classes.
En revanche les persos sont laids tant dans leurs designs (alors que les recherches de B. Gatignol étaient extrèmement prometteuses), que dans leur traitement et leur animation mi-figue mi-raisin qui ne sait que choisir entre full-anim-motion-capture et stylisation des mouvements... j'ajouterais et leur acting est minable et que le cumul de tout ça les rends inexpressifs sinon antipathiques.
C'est donc pour moi une série qui avait un gros potentiel, grâce à un univers visuel bien travaillé, mais qui sur le fond et sa mise en forme narrative se plante royalement... donc je ne suis pas la série Skyland, et à mon avis, les gens qui ont travaillé dessus se foutent de ce que j'en pense puisque je dis ça aussi en tant que "simple spectateur", ne travaillant pas moi-même dans l'animation et ne me basant que sur les 4 premiers episodes. ^^;
Je regardais aussi une série qui s'appellait Methanie étant petiote 
---
Moi y a un truc qui m'hérisse c'est d'entendre "qu'Oban a un graphisme d'inspiration japonaise"
Il est clair qu'actuellement il y a une énorme vague de la culture japonaise vers les pays occidentaux...
mais est ce une excuse pour tout coller sur le dos du japon ?
j'ai l'impression que aujourd'hui, si on venait de créer Mickey... on dirait qu'il est d'inspiration japonaise !!!
j'estime que l'art est plus vaste qu'une telle catégorisation !
Pour moi Oban a un caractère graphique bien français...
c'est pour ça que HAL film Maker ont dit que c'était bien occidental et qu'ils ont certainement eu du mal à s'habituer au style qui ne se limite pas qu'au "sans-nez"... et je suis tout à fait de leur avis...
Pour moi Oban n'a pas un graphisme inspiré du japon.
c'est plutot le contraire, Oban serait plutot un anime inspiré de l'occident.
ou plutot un anime avec la french touch.
La 1ère chose qui m'a rebuté dans Oban c'est le style des perso qui justement était trop occidental...
on est loin des grand yeux bien scintillants ! et de la présence des nez et des couleurs chatoyantes. du trait fin et raffiné,... même le costume militaire vert caca m'avait un peu rebuté. (maintenant je m'y suis habitué)
et la chose qui m'a attiré, c'est la qualité d'animation made in japan et le feeling immédiat aux premières notes de la jolie musique du trailer...
on peut se dire tout de suite "wow ça va certainement être une grande aventure"
Moi je mets plus Oban auprès des chef d'oeuvres les mystérieuses cités d'or et ulysse 31. c'est un retour aux sources que Savin a voulu faire en faisant retrouver ce qui a bercé son enfance. et non voguer sur la vague actuelle de "japoniaiseries."
----
bonjour à romaincarlioz au passage
avec la grosse betise que vous avez sortie c'est quand même très respectable de voir que vous défendez votre point de vue devant les fous qu'il y a sur ce forum

---
Moi y a un truc qui m'hérisse c'est d'entendre "qu'Oban a un graphisme d'inspiration japonaise"
Il est clair qu'actuellement il y a une énorme vague de la culture japonaise vers les pays occidentaux...
mais est ce une excuse pour tout coller sur le dos du japon ?
j'ai l'impression que aujourd'hui, si on venait de créer Mickey... on dirait qu'il est d'inspiration japonaise !!!
j'estime que l'art est plus vaste qu'une telle catégorisation !
Pour moi Oban a un caractère graphique bien français...
c'est pour ça que HAL film Maker ont dit que c'était bien occidental et qu'ils ont certainement eu du mal à s'habituer au style qui ne se limite pas qu'au "sans-nez"... et je suis tout à fait de leur avis...
Pour moi Oban n'a pas un graphisme inspiré du japon.
c'est plutot le contraire, Oban serait plutot un anime inspiré de l'occident.
ou plutot un anime avec la french touch.
La 1ère chose qui m'a rebuté dans Oban c'est le style des perso qui justement était trop occidental...
on est loin des grand yeux bien scintillants ! et de la présence des nez et des couleurs chatoyantes. du trait fin et raffiné,... même le costume militaire vert caca m'avait un peu rebuté. (maintenant je m'y suis habitué)
et la chose qui m'a attiré, c'est la qualité d'animation made in japan et le feeling immédiat aux premières notes de la jolie musique du trailer...
on peut se dire tout de suite "wow ça va certainement être une grande aventure"
Moi je mets plus Oban auprès des chef d'oeuvres les mystérieuses cités d'or et ulysse 31. c'est un retour aux sources que Savin a voulu faire en faisant retrouver ce qui a bercé son enfance. et non voguer sur la vague actuelle de "japoniaiseries."
----
bonjour à romaincarlioz au passage
avec la grosse betise que vous avez sortie c'est quand même très respectable de voir que vous défendez votre point de vue devant les fous qu'il y a sur ce forum
