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- mitch
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>trantkat
En fait quand je parlais d'originaux je parlais d'éditions originales japonaises, je me doute que se procurer les films c'est compliqué et comme tu l'expliques c'est du noir et blanc donc ça ne sert à rien.
Par contre scanner en mode trait en 1200 ou 2400 dpi vu qu'aujourd'hui c'est à la portée du moindre scanner (et aussi démonter la reliure parce que des fois on se demande... oui on se demande vraiment comment ils s'y prennent... en tout cas pas bien) ça peut servir à avoir une qualité correcte.
C'est quand même fort peu d'efforts à fournir pour se distinguer de l'amateurisme... enfin je m'interroge...
C'est vrai qu'à partir de 2 boutons sur un appareil dans l'absolu ça fait déjà 50% de risque d'échec...
y a ça et puis ne jamais sous-estimer la bêtise humaine...
Je pensais pas que les droits d'exploitation étaient si misérables.
En fait quand je parlais d'originaux je parlais d'éditions originales japonaises, je me doute que se procurer les films c'est compliqué et comme tu l'expliques c'est du noir et blanc donc ça ne sert à rien.
Par contre scanner en mode trait en 1200 ou 2400 dpi vu qu'aujourd'hui c'est à la portée du moindre scanner (et aussi démonter la reliure parce que des fois on se demande... oui on se demande vraiment comment ils s'y prennent... en tout cas pas bien) ça peut servir à avoir une qualité correcte.
C'est quand même fort peu d'efforts à fournir pour se distinguer de l'amateurisme... enfin je m'interroge...
C'est vrai qu'à partir de 2 boutons sur un appareil dans l'absolu ça fait déjà 50% de risque d'échec...
y a ça et puis ne jamais sous-estimer la bêtise humaine...
Je pensais pas que les droits d'exploitation étaient si misérables.
- TOMKAT
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Il a bon dos le matériel, à l'époque du premier tome de Video Girl j'ai fait des essais à partir du manga en V.O. et j'obtenais un meilleur résultat avec mon imprimante laser que le rendu final de la V.F. même si j'ai rarement vu plus foiré (flou et moiré).TRANTKAT a écrit :A l'époque de Video Girl (d'Amer Béton, de Black Magic, Dominion et Angel) les ordinateurs n'étaient pas très puissants et scanner en haute résolution nécessitait un temps incroyable sans compter que ça faisait régulièrement planter le systême... On peut donc justifier une qualité médiocre en partie.
//// ceux qui peuvent font; ceux qui ne peuvent pas se moquent de ceux qui font. ////
- TRANTKAT
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Tom> Oui, mais bon... t'aurais mis combien de temps sur 200 pages par volumes et sur 15 volumes ?
Je ne cherche pas d'excuses à Tonkam, mais il n'y avait qu'un ordi pour faire toute la PAO.
Mitch> ça ne sert pas à rien de se procurer les films d'impresion d'origine, c'est tout de même ce qu'il faut faire dans l'absolu... ma remarque était d'ordre cynique, en fait: on ne peut user de cette pratique que pour le noir et blanc... pour la couleur, faire de la repro de repro, ça s'est vu... mais bon.
Tu parles d'amateurisme, et je suis bien d'accord avec toi... je reste toujours aussi béat devant les méthodes de travail de certains professionnel qui font les choses selon des logiques qui défient le bon sens...
Il faut bien dire que le rendement est le mot d'ordre, et pas la qualité.
... C'est en tout cas très cohérent avec l'image qui perdure en france au sujet du manga: produit pour les minots sitôt consommé sitôt oublié... du "sous-livre" en fait...
M'enfin...

Je ne cherche pas d'excuses à Tonkam, mais il n'y avait qu'un ordi pour faire toute la PAO.
Mitch> ça ne sert pas à rien de se procurer les films d'impresion d'origine, c'est tout de même ce qu'il faut faire dans l'absolu... ma remarque était d'ordre cynique, en fait: on ne peut user de cette pratique que pour le noir et blanc... pour la couleur, faire de la repro de repro, ça s'est vu... mais bon.
Tu parles d'amateurisme, et je suis bien d'accord avec toi... je reste toujours aussi béat devant les méthodes de travail de certains professionnel qui font les choses selon des logiques qui défient le bon sens...
Il faut bien dire que le rendement est le mot d'ordre, et pas la qualité.
... C'est en tout cas très cohérent avec l'image qui perdure en france au sujet du manga: produit pour les minots sitôt consommé sitôt oublié... du "sous-livre" en fait...
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Kevin> J'aurais mis le temps qu'il faut pour que ce soit bien fait, mais pour moi c'est pas une question de temps, à moins que tu veuilles dire qu'ils numérisaient à faible ppp pour faire des passes dégueulasses mais plus rapides, afin de gagner du temps et de laisser la seule bécane disponible pour un autre taf? Et puis un seul ordinateur pour des pros qui sortent un magazine et se lancent dans l'édition ça fait léger je trouve, même à AL il y avait déjà plusieurs bécanes à l'époque.
Pour Video Girl bizarrement ça s'arrange d'un coup entre le tome 12 et le tome 13, comme s'ils avaient enfin pigé le truc, au bout de deux ans.
Enfin je ne vise pas Tonkam en particulier, récemment j'ai comparé les couvertures de Touch chez glénat avec les versions jap et c'est tout flou aussi.
Je rejoins ton propos sur le rendement, on n'embauche pas plus de graphistes pour l'adaptation mais on demande aux graphistes d'aller plus vite pour moins cher. Forcément la qualité baisse, et pourtant le prix augmente.
jesus > J'ai un peu lu le manga et c'est assez proche du film, moins bien dessiné que Homonculus je trouve, parfois les persos ont des gueules tendues (genre le héros qui sourit) mais dans l'ensemble ça reste bien saignant et plutôt sérieux (ça parle pas mal).
Pour Video Girl bizarrement ça s'arrange d'un coup entre le tome 12 et le tome 13, comme s'ils avaient enfin pigé le truc, au bout de deux ans.
Enfin je ne vise pas Tonkam en particulier, récemment j'ai comparé les couvertures de Touch chez glénat avec les versions jap et c'est tout flou aussi.
Je rejoins ton propos sur le rendement, on n'embauche pas plus de graphistes pour l'adaptation mais on demande aux graphistes d'aller plus vite pour moins cher. Forcément la qualité baisse, et pourtant le prix augmente.
jesus > J'ai un peu lu le manga et c'est assez proche du film, moins bien dessiné que Homonculus je trouve, parfois les persos ont des gueules tendues (genre le héros qui sourit) mais dans l'ensemble ça reste bien saignant et plutôt sérieux (ça parle pas mal).
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- pasteqman
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Puisqu'on parle de ça, j'aimerais porter votre attention sur un bouquin que j'ai lu il y a pas longtemps. C'est l'histoire de deux mondes dont l'un est habité par des magiciens. Un des héros est une fille mécano, le héros, un mec avec une gueule de croco (appelé caïman). Horodoro, un truc comme ça...
Bref, regardez-moi ces horreurs. C'est du 400*300 pixels imprimé sur du A5. Une horreur... le Vietnam...Je suis pas expert, mais ça doit pas être bien compliqué de faire mieux, non ? (oui, bon, je vais lire les dernières pages du topic, grmbl... )
Bref, regardez-moi ces horreurs. C'est du 400*300 pixels imprimé sur du A5. Une horreur... le Vietnam...Je suis pas expert, mais ça doit pas être bien compliqué de faire mieux, non ? (oui, bon, je vais lire les dernières pages du topic, grmbl... )
Modifié en dernier par pasteqman le mar. 29 août 2006, 4:41, modifié 1 fois.
- Little Lou
- Freakette
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Attention, ce bouquin est terrible.
Truth : red white and black

ou l'histoire du premier captain America.
Dans cette bd, de Robert Morales, scenariste et Kylme Baker, dessinateur, est raconté le processus qui a aboutit à la création du super soldier serum sur fond de segregation raciale, et d'un comparatif dans lequel est clairement evoquée une analogie entre les nazis et les americains.
Petit résumé :
*attention spoil*
Dans sa course à l'armement entamée contre l'axe, l'armée americaine lance le projet super soldier destiné à créer des surhommes aux capacités physiques exceptionnelles. Pour cela, elle va tranformer un camp militaire en laboratoire où des compagnies de soldats, noirs exclusivement, vont etre utilisées pour tester les effets hasardeux des versions beta du serum et aider à obtenir une formule stable. Le comics nous raconte l'histoire d'un groupe d'appelés, auxquels seront injectées les premieres versions à peu pres viables du serum, et donc celle du veritable premier captain america qui sera envoyé au casse pipe en Allemagne...
*fin du spoil*
Au travers d'une fiction, Morales met en scene l'apartheid et une certaine mentalité aux Etats unis tel qu'on ne le voit que rarement sur des supports destinés au grand public, en s'attaquant à pas mal de prejugés. Ce qui m'a permis d'apprendre certaines choses de l'histoire des USA comme ce qu'est la negro history week par exemple.
Il pose donc sur l'histoire des usa, un voile qui, bien que fictif, est assez troublant et largement à l'ecart des hagiographies qu'on peut lire assez souvent. Y sont aussi évoqués en vrac les soldats noirs allemands, la collaboration scientifique germano americaine, avant, pendant et apres la guerre, l'attrait pour les politiques demographiques eugenistes dans ces pays...
Pour ce qui est des formes, l'histoire part lentement avant devenir tres marquante. Mais globalement, c'est un recit de 160 pages bien dures. L'organisation des planches de kyle baker est d'une fluidité remarquable et le dessin, tres atypique par rapport à ce que bcp connaissent chez marvel est clair et extremement expressif, on a droit à une palette de visages, et d'emotions sur chacun d'eux assez impressionnante.


Truth : red white and black

ou l'histoire du premier captain America.
Dans cette bd, de Robert Morales, scenariste et Kylme Baker, dessinateur, est raconté le processus qui a aboutit à la création du super soldier serum sur fond de segregation raciale, et d'un comparatif dans lequel est clairement evoquée une analogie entre les nazis et les americains.
Petit résumé :
*attention spoil*
Dans sa course à l'armement entamée contre l'axe, l'armée americaine lance le projet super soldier destiné à créer des surhommes aux capacités physiques exceptionnelles. Pour cela, elle va tranformer un camp militaire en laboratoire où des compagnies de soldats, noirs exclusivement, vont etre utilisées pour tester les effets hasardeux des versions beta du serum et aider à obtenir une formule stable. Le comics nous raconte l'histoire d'un groupe d'appelés, auxquels seront injectées les premieres versions à peu pres viables du serum, et donc celle du veritable premier captain america qui sera envoyé au casse pipe en Allemagne...
*fin du spoil*
Au travers d'une fiction, Morales met en scene l'apartheid et une certaine mentalité aux Etats unis tel qu'on ne le voit que rarement sur des supports destinés au grand public, en s'attaquant à pas mal de prejugés. Ce qui m'a permis d'apprendre certaines choses de l'histoire des USA comme ce qu'est la negro history week par exemple.
Il pose donc sur l'histoire des usa, un voile qui, bien que fictif, est assez troublant et largement à l'ecart des hagiographies qu'on peut lire assez souvent. Y sont aussi évoqués en vrac les soldats noirs allemands, la collaboration scientifique germano americaine, avant, pendant et apres la guerre, l'attrait pour les politiques demographiques eugenistes dans ces pays...
Pour ce qui est des formes, l'histoire part lentement avant devenir tres marquante. Mais globalement, c'est un recit de 160 pages bien dures. L'organisation des planches de kyle baker est d'une fluidité remarquable et le dessin, tres atypique par rapport à ce que bcp connaissent chez marvel est clair et extremement expressif, on a droit à une palette de visages, et d'emotions sur chacun d'eux assez impressionnante.
GOD FINGER!!!!
- bistroboy
- Fesse gauche
- Messages : 6469
- Enregistré le : sam. 23 oct. 2004, 20:26
- Localisation : Ariel
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ouaip moi je trouve ça plutot interéssant ,outre l'histoire,d'avoir foutu un perso reprenant les codes des DA et certaines affiche d'alors,ça me fait yay baby yay
par contre chuis pas super fan de la couleurs,et de ce type de dessin "premier jet",des fois ça fait vraiment brouillon systeme D,j'imagine que le gars a due avoir des delais de ouf maldes aussi
c'est bien dommage
par contre chuis pas super fan de la couleurs,et de ce type de dessin "premier jet",des fois ça fait vraiment brouillon systeme D,j'imagine que le gars a due avoir des delais de ouf maldes aussi
c'est bien dommage
- Mifuned
- Beat Takeshi
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- Enregistré le : lun. 14 août 2006, 22:44
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Chers mangeurs de bédés comics et autres
Je suis à la recherche d'un titre de bédé (ça doit être un comix américain je croies) sur l'histoire d'un Skinhead blanc complêtement difforme (nabot avec pas de bras et les mains quasiment aposées sur les épaules) à cause d'un médicament que les médecins donnaient aux femmes enceintes dans les années 70,mais qui fesaient naître les bébés complêtment difformes.
C'est déssiné aux pastels gras , avec beaucoup de couleurs.Il n'y a aucun pathos ,mais c'est quand même trés fort et trés prennant niveau scénario...
Y'a un petit coté "Festen"....
Je suis à la recherche d'un titre de bédé (ça doit être un comix américain je croies) sur l'histoire d'un Skinhead blanc complêtement difforme (nabot avec pas de bras et les mains quasiment aposées sur les épaules) à cause d'un médicament que les médecins donnaient aux femmes enceintes dans les années 70,mais qui fesaient naître les bébés complêtment difformes.
C'est déssiné aux pastels gras , avec beaucoup de couleurs.Il n'y a aucun pathos ,mais c'est quand même trés fort et trés prennant niveau scénario...
Y'a un petit coté "Festen"....