C'est qu'il s'occupe de choses sérieuses voyons, et qu'il ne doit pas prendre le risque de voir son travail se faire muter !Je suis une fois de plus bluffé par le récit et sa mise en scène.
(amusé qu'Azziz n'utilise pas PearlTree plutôt que cette archaïque arborescence de photos murales
Oui, tu as sans doute raison. Le fait d'avoir commencé par faire un découpage numérique oblige forcément à se poser la question de comment une page se construit. Ce qu'il s'y passe, comment le regard circule, et comment elle s'arrête. Et pour le coup, c'est plus "technique" et moins intuitif que le découpage turbo ! Ca s'apparente à du travail de montage, non plus dans le temps, mais dans l'espace...J'irais même jusqu'à dire que sans la version numérique, je suis persuadé qu'il y aurait eu beaucoup moins d'inventivité pour la version "papier". Et ça, c'est beau !
On ne sait pas encore si ce sera sur Ulule ou un autre site (chacun a ses spécificités). Mais d'ici là, on va essayer de faire connaître le projet plus largement, afin de ne pas foncer tout droit dans le murLa suite sera dévoilée aux alentours du Festival d'Angoulême, j'imagine.
Avec un appel financier via ULULE.fr par exemple...

Tiens on ne connaissait pas Webtrip.Ayant vécu en colocation avec un fan de jeux de rôles (ce qui m'a valu entre autres de dormir dans les ruines d'un château vêtu d'une bure d'inquisiteur), je comprends cette envie de créer un gigantesque mouvement numérique participatif, mais je ne peux m'empêcher de rester sceptique.
Que pensez-vous de l'expérience "WebTrip", par exemple ?
http://www.webtrip-comics.com/fr/participate
Ça démarrait bien, lorsque des pros s'en chargeaient, et puis...
A l'origine, la licence Creative Commons a été choisie plus par conviction vis à vis de l'ambiance un peu tendue qui règne en ce moment dans le milieu de la BD sur la question du numérique (avec auteurs qui se méfient des éditeurs, éditeurs qui se méfient du piratage des lecteurs etc.) Ca permettait de partir d'une architecture ouverte pour donner la possibilité à tout le monde de travailler ensemble sur un truc un peu "R&D" du point de vue artistique ET économique. L'aspect participatif n'était qu'une conséquence logique du choix de la licence.
Après, on n'a pas l'ambition (ni l'envie!) d'un "mouvement participatif numérique gigantesque". On conçoit plus ça comme ce qui se passe dans le logiciel: une petite communauté de développeurs, pour une communauté d'utilisateurs plus grande. On voit bien avec les jeux qu'on a fait par exemple combien la participation est quelque chose de compliqué à déclencher. Mais il y en a un petit nombre que ça amuse, et c'est hyper nourrissant pour l'univers, et tout le monde y gagne, même celui qui ne participe pas.
C'est aussi pour ça que le document de recommandation http://www.mediaentity.net/fr/MediaEnti ... ations.pdf est volontairement aride à lire, et diffusé alors qu'il est encore en work in progress

Ceux qui font ça très bien, c'est Paizo aux Etats-Unis avec Pathfinder.