Et à propos des films ?
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Ah ben tiens, à propos de Ken Loach, j'ai vu un de ses courts métrages, dans un omnibus consacré au 11 septembre qui vient de se terminer sur Arte. C'est sûr que ça respirait pas la joie de vivre tout ça. Le Ken Loach montrait un chilien qui écrit aux victimes du 11 septembre américain en se remémorant la montée au pouvoir de Pinochet. C'était un omnibus qui présentait des courts de 11 réalisateurs sur le sujet de vraiment toutes les nationalités et tout les continents. Le regard afghan sur le sujet était assez bien vu (une maîtresse qui essaie d'expliquer aux gamins ce qui vient d'arriver à New York)... Certains essaient de relativiser l'événement en le mettant en parallèle avec d'autres grandes tragédies, ce qui peut entraîner un effet "course au misérabilisme" qui n'est pas forcément très judicieux. Claude Lelouch pour la France montre l'histoire d'une femme sourde et muette qui attend son homme dans leur appartement à deux pas des tours, évidemment elle n'entend rien à ce qui se passe juste à côté d'elle, alors qu'elle est prise avec ses affres sentimentales. Ce qui est intéressant ce que le film du coup n'est presque pas sonorisé... A l'inverse le réalisateur mexicain essaie de faire un film qui n'est presque que sonore avec juste quelques images d'archives montré très brièvement, nettement plus pénible. Un réalisateur du Burkina Faso (je crois, enfin, un pays pas riche ^^ ; ) s'essaie à l'humour léger avec des gamins qui croient avoir déniché Ben Laden chez eux...
Le plus étonnant reste le court de Sean Penn, qui montre un Ernest Borgnine (oui, oui, celui de Supercopter ^^) en vieux gâteux totalement à côté de la plaque qui ne se rend pas compte de ce qui est en train de se passer.
J'en oublie d'autres, comme un réalisateur bosniaque dont l'austérité ne m'a pas parlé du tout, ou encore le court d'Amos Gitai qui était intéressant, mais dont je ne me souviens déjà plus trop... ^^
Pour clore le tout, un court assez surprenant, mais typique du réalisateur, de Shôei Imamura sur un militaire japonais qui revient de la guerre du Pacifique tellement traumatisé qu'il se prend pour un serpent.
Le rapport avec le 11 septembre pour ce dernier? Pas grand chose, si ce n'est de dire "La guerre, c'est pas bien", mais bon c'est du Imamura...
Avec un reportage que j'ai vu sur le trafic de drogue dans le monde qui montrait par exemple que l'Afghanistan produisait 80% des fleurs de pavots nécessaires à la production mondiales des stupéfiants opiacées (dont l'héroïne), une quantité se chiffrant à plusieurs milliers de tonnes, et qui surpasse même la demande et la consommation actuelle, avec tout ça donc, autant dire que la soirée n'a pas été d'un enthousiasme et d'un optimisme affolant... ^^
(Mais au moins j'ai fini de la paperasse dont je voyais pas le bout ouais! \-_-/ )
@+
Chron
Le plus étonnant reste le court de Sean Penn, qui montre un Ernest Borgnine (oui, oui, celui de Supercopter ^^) en vieux gâteux totalement à côté de la plaque qui ne se rend pas compte de ce qui est en train de se passer.
J'en oublie d'autres, comme un réalisateur bosniaque dont l'austérité ne m'a pas parlé du tout, ou encore le court d'Amos Gitai qui était intéressant, mais dont je ne me souviens déjà plus trop... ^^
Pour clore le tout, un court assez surprenant, mais typique du réalisateur, de Shôei Imamura sur un militaire japonais qui revient de la guerre du Pacifique tellement traumatisé qu'il se prend pour un serpent.
Le rapport avec le 11 septembre pour ce dernier? Pas grand chose, si ce n'est de dire "La guerre, c'est pas bien", mais bon c'est du Imamura...
Avec un reportage que j'ai vu sur le trafic de drogue dans le monde qui montrait par exemple que l'Afghanistan produisait 80% des fleurs de pavots nécessaires à la production mondiales des stupéfiants opiacées (dont l'héroïne), une quantité se chiffrant à plusieurs milliers de tonnes, et qui surpasse même la demande et la consommation actuelle, avec tout ça donc, autant dire que la soirée n'a pas été d'un enthousiasme et d'un optimisme affolant... ^^
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Je viens de voir la vie de David Gale.
C'est lourdaud, pas super bien réalisé, pas novateur, des lenteurs qui s'étalent de partout comme des plaques d'eczéma . Pas de grande idée, une fin téléphonée bien que cruelle...
Bon, le message m'importe, alors je pardonne, mais ce n'est pas un film à mettre en toutes les mains. Déjà, il est assez tard et j'ai failli m'endormir. Le personnage de David Gale n'est pas trop mauvais, mais on l'a trop taillé "teen movie" pour qu'il soit pertinent et... aimable.
La forme dessert le fond et c'est dommage.
Il y avait Dead Zone avant. Un film de série B. Très appréciable, même si j'aurais exploité l'idée un peu différemment. Le personnage est joué avec de la retenue... c'est assez pudique... ma foi, c'est pas mal. Je lui donne deux étoiles télé 7 jours.
Mais pour moi, la saveur de l'année 2006 se partage entre Les patriotes ( film conseillé plus haut. Opinion à laquelle je souscris ) et Eternal Sunshine. ( Je cherche d'ailleurs quelqu'un qui me conseillerait d'acheter Bloc Party
).
Va louer ces films d'urgence, toi qui lis ce post. Il donneront du sens à ta vie.
@+
Pasteqman
C'est lourdaud, pas super bien réalisé, pas novateur, des lenteurs qui s'étalent de partout comme des plaques d'eczéma . Pas de grande idée, une fin téléphonée bien que cruelle...
Bon, le message m'importe, alors je pardonne, mais ce n'est pas un film à mettre en toutes les mains. Déjà, il est assez tard et j'ai failli m'endormir. Le personnage de David Gale n'est pas trop mauvais, mais on l'a trop taillé "teen movie" pour qu'il soit pertinent et... aimable.
La forme dessert le fond et c'est dommage.
Il y avait Dead Zone avant. Un film de série B. Très appréciable, même si j'aurais exploité l'idée un peu différemment. Le personnage est joué avec de la retenue... c'est assez pudique... ma foi, c'est pas mal. Je lui donne deux étoiles télé 7 jours.
Mais pour moi, la saveur de l'année 2006 se partage entre Les patriotes ( film conseillé plus haut. Opinion à laquelle je souscris ) et Eternal Sunshine. ( Je cherche d'ailleurs quelqu'un qui me conseillerait d'acheter Bloc Party

Va louer ces films d'urgence, toi qui lis ce post. Il donneront du sens à ta vie.
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Cet après-midi, je suis allé voir "A scanner darkly" basé sur un roman de Philip K.Dick traduit en français sous le nom de "Substance Mort". Même à Paris, faut se déplacer un peu pour le voir, tout les cinoches l'ont pas (et en plus j'évite les UGC vu que j'ai pas la carte correspondante, mais, bref, ça, vous vous en foutez un peu).
Alors, c'est plutôt un bon film qui retranscrit bien l'univers parano de K.Dick. Bon film mais pas forcément super convaincant non plus. Le film est assez fidèle au bouquin, et même si je me souvenais de la fin de l'histoire, je me suis quand même fait avoir par un des derniers twists du scénario.
La sensation d'être perdue dans la parano est bien là, mais le film aurait pu être carrément étourdissant, alors qu'il balade juste gentiment le spectateur pas plus loin que ne va le bouquin. Au niveau technique, c'est une expérience assez originale. Doit-on se dire qu'on se regarde un film d'animation ou un film live retouché? Pour ma part, j'ai souvent eu l'impression de voir un film en prises de vues réelles (d'ailleurs quelques décors dans le film sont vraiment en prises de vues réelles) avec juste un filtre style "barbouillage" par dessus les acteurs. Donc, je me demande si appliquer le procédé a absolument tout le film était nécessaire.... Et le procédé ne m'a pas aidé à rentrer dans l'histoire, alors pour peu qu'on soit pas habitué à ce genre d'histoires, c'est un coup à décrocher direct...
Cela marche très bien quand il s'agit du perso de Freck, drogué psychotique, dont l'anim en rajoute niveau acting, avec les yeux qui se déforment, les tics nerveux... Sur Keanu Reeves, toujours au summum de l'inexpressivité, ça se justifie moins,( mais du coup pour la fin du film, il est parfaitement dans son rôle
). Après, l'effet du "complet brouillé" est très réussi, sûrement la plus belle réussite du film. Donc un film intéressant qui explore pas mal de trucs, mais avec du K. Dick on en attend toujours plus... ^^ Il faut rendre justice au film, c'est sans doute l'adaptation la plus fidèle que j'ai jamais vu d'un de ces bouquins,( et rien que l'accroche sur l'affiche est claire : "Ne vous attendez pas à un happy end", genre Minority Report...
)
Prochain film qui me tente bien : Le Parfum.
Et dans un registre plus léger, je me laisserais peut-être tenter par "Ma super Ex", parceque j'aime bien Ivan Reitman en général... ^^
@+
Chron
Alors, c'est plutôt un bon film qui retranscrit bien l'univers parano de K.Dick. Bon film mais pas forcément super convaincant non plus. Le film est assez fidèle au bouquin, et même si je me souvenais de la fin de l'histoire, je me suis quand même fait avoir par un des derniers twists du scénario.
La sensation d'être perdue dans la parano est bien là, mais le film aurait pu être carrément étourdissant, alors qu'il balade juste gentiment le spectateur pas plus loin que ne va le bouquin. Au niveau technique, c'est une expérience assez originale. Doit-on se dire qu'on se regarde un film d'animation ou un film live retouché? Pour ma part, j'ai souvent eu l'impression de voir un film en prises de vues réelles (d'ailleurs quelques décors dans le film sont vraiment en prises de vues réelles) avec juste un filtre style "barbouillage" par dessus les acteurs. Donc, je me demande si appliquer le procédé a absolument tout le film était nécessaire.... Et le procédé ne m'a pas aidé à rentrer dans l'histoire, alors pour peu qu'on soit pas habitué à ce genre d'histoires, c'est un coup à décrocher direct...
Cela marche très bien quand il s'agit du perso de Freck, drogué psychotique, dont l'anim en rajoute niveau acting, avec les yeux qui se déforment, les tics nerveux... Sur Keanu Reeves, toujours au summum de l'inexpressivité, ça se justifie moins,( mais du coup pour la fin du film, il est parfaitement dans son rôle


Prochain film qui me tente bien : Le Parfum.
Et dans un registre plus léger, je me laisserais peut-être tenter par "Ma super Ex", parceque j'aime bien Ivan Reitman en général... ^^
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Allez, une fois n'est pas coutume, double post.

La sortie (enfin sortie prochaine, mais la vraie promo commence ces jours-ci, et ils ont teasé sur le film depuis quelques temps) du moment au Japon, c'est "Sukeban deka, Codename Asamiya Saki". Je crois même avoir vu quelques lignes sur ce film dans un Mad Movies récent ou Coyote etc...
"Sukeban Deka" c'est à la base un manga paru entre 1976 et 1982 dans le magazine "Hana to yume" des éditions Hakusen-sha (le nom du magazine suggère qu'il s'agit plutôt d'une parution pour les jeunes filles) et concu par Wada Shinji, un mangaka né dans les années 50 qui s'est spécialisé par la suite plus dans les histoires fantastiques voire d'horreur. Il est toujours en activité actuellement.
C'est sa série "Sukeban Deka" qui semble néanmoins avoir connu le plus de succès si on en juge par les diverses adaptations qui furent tiré de cette histoire assez improbable d'une lycéenne légèrement délinquante qui combat la racaille à l'aide de son super yo-yo.
Une première série télé fut diffusée en 1985, suivit d'autres versions et de trois films au cinéma.

Une (ou plusieurs?) OAV fut réalisé en 1991.

Alors que la licence sentait le paté avec son côté maintenant indéniablement kitsch, Tôei décide de dépoussiérer son héroïne et de la remettre en scène dans un nouveau film qui sort au cinéma le 30 de ce mois.

Au casting, une pelletée d'idol tout droit sortie de l'écurie de Tsunku et de son Hello!Project (Morning Musume et consorts), et à la réalisation Fukasaku Kenta, le fils du sulfureux Fukasaku Kinji, réalisateur entre autres, à la fin de sa vie, de Battle Royal. Le fiston, Kenta, donc, a commencé par des séries télé du type sentai (Carranger, Megaranger) avant d'aider son père sur Battle Royal premier du nom et de lui succèder (dans tous les sens du terme) à la réalisation de Battle Royal second du nom, film qui n'avait pas convaincu beaucoup de monde, apparemment (et que je n'ai toujours pas vu soit dit en passant alors que je l'ai depuis des lustres...).
Bref, un réal musclé mais qui n'a pas encore fait toutes ses preuves et des idols, on peut se dire aïe, aïe, aïe...
Mais au vu des premières images, il pourrait y avoir une bonne surprise dans l'air. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à grand chose d'extraordinaire, mais ça pourrait être un film pop-corn sympa où tout n'est pas forcément à jeter. Le look des idols est assez surprenant, surtout la 1ère apparition de l'idol Matsuura Aya qui passe de ça...

à ça...



(Comment allez-vous, docteur Ayaya Lecter?)
La gentille Ishikawa Rika (ancienne Morning, qui évolue dans un groupe différent maintenant)

se retrouve dans le rôle de la méchante adepte de bondage.

On sent que le réalisateur veut garder son "cachet Battle Royal",

par exemple dans la scène d'ouverture ou une jeune fille (elle aussi, issue d'un groupe moins populaire de Tsunku, Melon Kinenbi) explose en plein coeur de Shibuya.


Le générique est plutôt classe, James Bond-movie like en plus épuré.



Bref, même si on nous met une matrixerie dès les premières secondes, on peut se dire que ça pourrait toujours valoir le coup d'oeil, même pour ceux qui ne sont pas fans. Si tout est fait pour émoustiller l'otaku, les nostalgiques de la vieille série (Yuki Sait?, héroïne de la première série TV joue maintenant le rôle de la mère de la redresseuse de tort au yoyo), même les autres gens pourraient s'intéresser à ce moment à n'en pas douter des plus exotiques...
A voir à l'occasion donc, sérieusement, ou pour la kitscherie, le cas échéant (et probablement).
Pour terminer, le teaser sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=d-DmNPz0mFw
Et le site officiel en japonais :
http://www.sukeban.jp
@+
Chron
[Edit]Et restons dans la futilité pour signaler que c'est Gotô Maki qui chante l'ending de la nouvelle série Galaxy Express "de" Matsumoto Leiji.


La sortie (enfin sortie prochaine, mais la vraie promo commence ces jours-ci, et ils ont teasé sur le film depuis quelques temps) du moment au Japon, c'est "Sukeban deka, Codename Asamiya Saki". Je crois même avoir vu quelques lignes sur ce film dans un Mad Movies récent ou Coyote etc...
"Sukeban Deka" c'est à la base un manga paru entre 1976 et 1982 dans le magazine "Hana to yume" des éditions Hakusen-sha (le nom du magazine suggère qu'il s'agit plutôt d'une parution pour les jeunes filles) et concu par Wada Shinji, un mangaka né dans les années 50 qui s'est spécialisé par la suite plus dans les histoires fantastiques voire d'horreur. Il est toujours en activité actuellement.
C'est sa série "Sukeban Deka" qui semble néanmoins avoir connu le plus de succès si on en juge par les diverses adaptations qui furent tiré de cette histoire assez improbable d'une lycéenne légèrement délinquante qui combat la racaille à l'aide de son super yo-yo.
Une première série télé fut diffusée en 1985, suivit d'autres versions et de trois films au cinéma.

Une (ou plusieurs?) OAV fut réalisé en 1991.

Alors que la licence sentait le paté avec son côté maintenant indéniablement kitsch, Tôei décide de dépoussiérer son héroïne et de la remettre en scène dans un nouveau film qui sort au cinéma le 30 de ce mois.

Au casting, une pelletée d'idol tout droit sortie de l'écurie de Tsunku et de son Hello!Project (Morning Musume et consorts), et à la réalisation Fukasaku Kenta, le fils du sulfureux Fukasaku Kinji, réalisateur entre autres, à la fin de sa vie, de Battle Royal. Le fiston, Kenta, donc, a commencé par des séries télé du type sentai (Carranger, Megaranger) avant d'aider son père sur Battle Royal premier du nom et de lui succèder (dans tous les sens du terme) à la réalisation de Battle Royal second du nom, film qui n'avait pas convaincu beaucoup de monde, apparemment (et que je n'ai toujours pas vu soit dit en passant alors que je l'ai depuis des lustres...).
Bref, un réal musclé mais qui n'a pas encore fait toutes ses preuves et des idols, on peut se dire aïe, aïe, aïe...
Mais au vu des premières images, il pourrait y avoir une bonne surprise dans l'air. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à grand chose d'extraordinaire, mais ça pourrait être un film pop-corn sympa où tout n'est pas forcément à jeter. Le look des idols est assez surprenant, surtout la 1ère apparition de l'idol Matsuura Aya qui passe de ça...

à ça...



(Comment allez-vous, docteur Ayaya Lecter?)
La gentille Ishikawa Rika (ancienne Morning, qui évolue dans un groupe différent maintenant)

se retrouve dans le rôle de la méchante adepte de bondage.

On sent que le réalisateur veut garder son "cachet Battle Royal",

par exemple dans la scène d'ouverture ou une jeune fille (elle aussi, issue d'un groupe moins populaire de Tsunku, Melon Kinenbi) explose en plein coeur de Shibuya.


Le générique est plutôt classe, James Bond-movie like en plus épuré.



Bref, même si on nous met une matrixerie dès les premières secondes, on peut se dire que ça pourrait toujours valoir le coup d'oeil, même pour ceux qui ne sont pas fans. Si tout est fait pour émoustiller l'otaku, les nostalgiques de la vieille série (Yuki Sait?, héroïne de la première série TV joue maintenant le rôle de la mère de la redresseuse de tort au yoyo), même les autres gens pourraient s'intéresser à ce moment à n'en pas douter des plus exotiques...
A voir à l'occasion donc, sérieusement, ou pour la kitscherie, le cas échéant (et probablement).
Pour terminer, le teaser sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=d-DmNPz0mFw
Et le site officiel en japonais :
http://www.sukeban.jp
@+
Chron
[Edit]Et restons dans la futilité pour signaler que c'est Gotô Maki qui chante l'ending de la nouvelle série Galaxy Express "de" Matsumoto Leiji.

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