Et à propos des films ?
- pasteqman
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Re.
Horriblement déçu par le Tarantino (8,7 ? WTF ???)
La conclusion est aussi nulle que le premier chapitre me semblait parfait. Si le but était de faire de la sanglante chute du Reich quelque chose de jouissif, c'est horriblement raté en ce qui me concerne. Pourtant, le début était parfait. Et Tarantino n'a pas les couilles d'assumer son propos et il fout des tonnes de conneries pour pouvoir parler de second degré. Mais non, là, ça marche pas.
A mon sens, c'aurait dû être sérieux jusqu'au bout, en plus, c'est plein de longueurs. Mais quel dommage... moi, j'ai l'impression qu'il est complètement découragé au milieu et qu'il a fait un divertissement. Il est passé complètement à coté. D'après certains critiques, la première scène (parfaite, j'insiste. J'ai vraiment cru qu'il s'agissait d'un autre réalisateur) était juste pour se dédouaner et se permettre de dire de la grosse merde après. Mais du coup, on est déçu de retrouver le Tarantino qu'on connaît, à la fin du chapitre. Des longueurs, de la branlette et de la lourdeur dans les blagues... J'ose même pas accabler la vf, même si je pense qu'elle enfonce le clou...
Je suis plus indulgent, d'habitude. C'est peut-être le sujet qui m'a déconcerté. Je pense qu'il faut être américain pour apprécier le film. Les européens (ou les pisse-froids comme moi) auront du mal à apprécier. Hormis Christopher Walz, grosse présence d'Eli Roth, à signaler.
L'ours juif, putain...
J'ai vu Numéro 9, aussi. Je le résumerais comme un film trop ambitieux pour la télé dont on a fait un film pas assez ambitieux pour le cinéma. On voit un peu trop souvent les limites de l'objet dans le soin porté à l'image. Je trouve que le film pêche au niveau du rythme. J'ai été un peu frustré par le film, je trouve qu'on aurait pu mieux faire. J'imagine (je me renseignerai tantôt) que le film a été fait par une petite ; c'est ce qui lui donne son impact... on dirait qu'on veut aller à l'essentiel. Mais bon... le réalisateur a manqué un peu de recul. Voilà. C'est dommage de voir deux films qui sortent du lot mais qui auraient pu être quasi-parfaits.
Mais il vaut le coup d'oeil.
Sinon, la radio m'apprend qu'un cancer du rectum dépisté rapidement peut demeurer bénin. C'était important et je crois que le message est passé.
Horriblement déçu par le Tarantino (8,7 ? WTF ???)
La conclusion est aussi nulle que le premier chapitre me semblait parfait. Si le but était de faire de la sanglante chute du Reich quelque chose de jouissif, c'est horriblement raté en ce qui me concerne. Pourtant, le début était parfait. Et Tarantino n'a pas les couilles d'assumer son propos et il fout des tonnes de conneries pour pouvoir parler de second degré. Mais non, là, ça marche pas.
A mon sens, c'aurait dû être sérieux jusqu'au bout, en plus, c'est plein de longueurs. Mais quel dommage... moi, j'ai l'impression qu'il est complètement découragé au milieu et qu'il a fait un divertissement. Il est passé complètement à coté. D'après certains critiques, la première scène (parfaite, j'insiste. J'ai vraiment cru qu'il s'agissait d'un autre réalisateur) était juste pour se dédouaner et se permettre de dire de la grosse merde après. Mais du coup, on est déçu de retrouver le Tarantino qu'on connaît, à la fin du chapitre. Des longueurs, de la branlette et de la lourdeur dans les blagues... J'ose même pas accabler la vf, même si je pense qu'elle enfonce le clou...
Je suis plus indulgent, d'habitude. C'est peut-être le sujet qui m'a déconcerté. Je pense qu'il faut être américain pour apprécier le film. Les européens (ou les pisse-froids comme moi) auront du mal à apprécier. Hormis Christopher Walz, grosse présence d'Eli Roth, à signaler.
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J'ai vu Numéro 9, aussi. Je le résumerais comme un film trop ambitieux pour la télé dont on a fait un film pas assez ambitieux pour le cinéma. On voit un peu trop souvent les limites de l'objet dans le soin porté à l'image. Je trouve que le film pêche au niveau du rythme. J'ai été un peu frustré par le film, je trouve qu'on aurait pu mieux faire. J'imagine (je me renseignerai tantôt) que le film a été fait par une petite ; c'est ce qui lui donne son impact... on dirait qu'on veut aller à l'essentiel. Mais bon... le réalisateur a manqué un peu de recul. Voilà. C'est dommage de voir deux films qui sortent du lot mais qui auraient pu être quasi-parfaits.
Mais il vaut le coup d'oeil.
Sinon, la radio m'apprend qu'un cancer du rectum dépisté rapidement peut demeurer bénin. C'était important et je crois que le message est passé.
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Bah, à la place de Tarantino, à la lecture de telles frustrations et aigreurs qui couvent puis explosent brutalement dans un petit délire haineux, j'arreterais le cinéma dès son retour de séjour de thalasso, par peur de causer de si grandes souffrances et détresses personnelles chez tous les créatifs environnents.pasteqman a écrit : Horriblement déçu par le Tarantino
La conclusion est nulle.
c'est horriblement raté. Pourtant, le début était parfait.
Tarantino fout des tonnes de conneries
c'est plein de longueurs.
Il est passé complètement à coté.
la première scène (parfaite, j'insiste. J'ai vraiment cru qu'il s'agissait d'un autre réalisateur) était juste pour se dédouaner et se permettre de dire de la grosse merde
de la branlette et de la lourdeur dans les blagues...
C'est vrai qu'il est omniprésent partout et systématiquement sur les écrans dans les salles de ciné, qu'il est complètement hégémoniaque jusqu'à la moelle et qu'il insupporte le monde le mec, et puis que les autres réals y peuvent pus s'exprimer tellement y sont malheureux et qu'ya plus de place pour eux à cause de l'autre qui occupe l'espace visuel sonore et médiatique, et qu'il a du talent et que ça fait trop mal aux yeux sans doute.
Mais rassure toi pasteq, chui sûr qu'il m'entend le Quentin, qu'il va réfléchir et qu'il va encore réduire la cadence insupportable de ses films là parce que vu les frustrations et le dégueuli de bile que ça provoque chez certains.. et c'est pas la 1ere fois je crois, j'ai déjà lu ce genre de truc dans des chroniques ciné d'ailleurs.
Perso j'ai vu ce genre de truc nulle part dans ma salle de ciné, encore un fantasme destiné à se conforter soi même dans son propre mécontentement et ses petits partis pris inscrits faussement en porte à faux.balak a écrit :Mais en fait chez Tarantino, ce que j'aime le moins, c'est le public dans la salle, une bande de couillons à qui le couillon en Chef s'empresse de donner des coups de coudes en faisant "Tavu? Hein? Tavu?".
- Balak
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Chuis d'accord avec pasteq, le premier chapitre est très bien (même si, grosses ficelles, dans Kill Bill 2 y'a la même, etc.), et ça part en couille après à tous les niveaux.
gillou> oh steuplé, ça va le coup du gars aigri. Je vais pas faire semblant d'aimer le film. Ce que je trouve malhonnête c'est de pisser sur la critique d'un type qui te plait pas, plutôt que de dire pourquoi toi ça t'a plu.
Et si t'a pas vu les coup de coudes, je sais pas ce qu'il te faut... La dernière ligne de dial de Brad Pitt qui clôt le film, emblématique de la subtilité du mec, au secours!
Sinon pour moi un bon Tarantino c'est Reservoir Dogs. Après Pulp Fiction ça se barre en couilles.
Sans déconner vous avez revu Pulp Fiction? Ca vieillit à la vitesse de la lumière, il ne reste que le superficiel qui flotte dans la soupe.
Je rappelle aussi que j'avais plutôt bien aimé Boulevard de La Mort, malgré plein de trucs nuls.
Alors les conneries du genre "bande de pisse froids frustré" à la gillou, au cul.
gillou> oh steuplé, ça va le coup du gars aigri. Je vais pas faire semblant d'aimer le film. Ce que je trouve malhonnête c'est de pisser sur la critique d'un type qui te plait pas, plutôt que de dire pourquoi toi ça t'a plu.
Et si t'a pas vu les coup de coudes, je sais pas ce qu'il te faut... La dernière ligne de dial de Brad Pitt qui clôt le film, emblématique de la subtilité du mec, au secours!
Sinon pour moi un bon Tarantino c'est Reservoir Dogs. Après Pulp Fiction ça se barre en couilles.
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Je rappelle aussi que j'avais plutôt bien aimé Boulevard de La Mort, malgré plein de trucs nuls.
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You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
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excuse moi d'avoir résumé ton "frustrations et aigreurs qui couvent puis explosent brutalement dans un petit délire haineux" par "pisse froids".
tu préfères "connards élitistes boursouflés de jalousie bileuse", ou c'est déjà pris par quelqu'un?
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Ah merde, pour les joutes verbales sur les forums, je suis plutôt du matin, dommage.
Bon café-croissant, attention, most important meal of the day.
ah, et toi aussi je te trouve gentil.
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- pasteqman
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Chaque été, des millions d'enfants restent chez eux. Qu'ils soient de Paris, de la Creuse ou même des Ardennes, ils n'ont jamais connu que le béton gris de la ville à l'heure où leurs petits camarades courent sur les plages de la cote d'Azur. Envoyez vos dons pour que le petit gillou puisse partir en vacances.
Comme ça, il arrêtera de nous casser les couilles.
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Je vais me répéter mais voilà, c'est du Tarantino.
3 fonts différents au générique, ça annonçait clairement un "kill bill bis de ter".
Donc autant se concentrer sur les personnages secondaires tel que Til Schweiger et Christoph Waltz, et s'amuser du côté ridicule de l'héros américain.
Par contre, pour le coup, je suis curieuse de voir la version 1978...
3 fonts différents au générique, ça annonçait clairement un "kill bill bis de ter".
Donc autant se concentrer sur les personnages secondaires tel que Til Schweiger et Christoph Waltz, et s'amuser du côté ridicule de l'héros américain.
Par contre, pour le coup, je suis curieuse de voir la version 1978...
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http://www.imdb.com/title/tt0076584/ disons qu'y'a de la pompe. Mais c'pas le même scénar (d'ou le "basterds"). Mais y'a de la pompe. Entre ça et les 12 salopards..
Sans lunettes noires
Serait-ce son meilleur film parce qu'il n'est pas entièrement de lui ? Beaucoup d'anciens admirateurs de Quentino ont perdu la foi après avoir visionné le film de Ringo Lam : City on Fire.Balak a écrit :Sinon pour moi un bon Tarantino c'est Reservoir Dogs.
Chron a écrit :Parce qu'en plus, c'est une adaptation d'un vieux truc.
La pulpe finit toujours par retomber. Laissons le temps faire son œuvre (décanter) et les consommateurs grandir (déchanter).Balak a écrit :Sans déconner vous avez revu Pulp Fiction? Ca vieillit à la vitesse de la lumière, il ne reste que le superficiel qui flotte dans la soupe.
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A chaque film, Tarantino débarque en disant fièrement qu'il a fait un hommage à un film de son top ten sous prétexte qu'il y a un micro plan en commun ou juste un titre comme pour les Basterds et chaque fois, il se trouve des gens pour reprendre l'annonce en disant qu'il a plagié/fait un remake dudit film.Cyoran a écrit :Serait-ce son meilleur film parce qu'il n'est pas entièrement de lui ? Beaucoup d'anciens admirateurs de Quentino ont perdu la foi après avoir visionné le film de Ringo Lam : City on Fire.Balak a écrit :Sinon pour moi un bon Tarantino c'est Reservoir Dogs.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.