Et à propos des films ?
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- Otaking !
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jparle des gens comme moi.
Little Lou < j'ai effectivement fait quelques parralèles rapides entre des oeuvres différentes. Ce que je veux dire, c'est que globalement tout ça participe à des genres qui ne correspondent pas tout à fait à mes goûts personnels en matière de SF ou de fantastique.
Little Lou < j'ai effectivement fait quelques parralèles rapides entre des oeuvres différentes. Ce que je veux dire, c'est que globalement tout ça participe à des genres qui ne correspondent pas tout à fait à mes goûts personnels en matière de SF ou de fantastique.
Modifié en dernier par gillou le dim. 26 avr. 2009, 20:32, modifié 1 fois.
- Jel
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Sur l'OSS nouveau:
La fréquence des blagues est peut-être moins soutenue que dans le 1er (je n'en suis pas sûr), mais ces dernières sont beaucoup plus grinçantes et finalement drôles que celles du Caire. Même si je trouve qu'il n'y a pas vraiment lieu de comparer les 2 films, qui sont chacun à leur manière un hommage à des films d'une certaine période (60s pour le premier, 70s pour le second).
Oss Rio va peut-être plus loin dans l'absurde que le Caire, d'où peut-être la perception par certains de "plages d'ennuis" J'ai personnellement eu l'impression que la mise en scène d'une certaine nullité et d'un certain vide sont totalement délibérés, et participent de l'humour général.
Mais peut-être aussi que je vois des choses qui n'existent pas.
Moi j'ai beaucoup aimé en tous cas, sans savoir si c'est plus ou moins que le 1er.
La fréquence des blagues est peut-être moins soutenue que dans le 1er (je n'en suis pas sûr), mais ces dernières sont beaucoup plus grinçantes et finalement drôles que celles du Caire. Même si je trouve qu'il n'y a pas vraiment lieu de comparer les 2 films, qui sont chacun à leur manière un hommage à des films d'une certaine période (60s pour le premier, 70s pour le second).
Oss Rio va peut-être plus loin dans l'absurde que le Caire, d'où peut-être la perception par certains de "plages d'ennuis" J'ai personnellement eu l'impression que la mise en scène d'une certaine nullité et d'un certain vide sont totalement délibérés, et participent de l'humour général.
Mais peut-être aussi que je vois des choses qui n'existent pas.
Moi j'ai beaucoup aimé en tous cas, sans savoir si c'est plus ou moins que le 1er.
- l00
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Ça fait un sacré bail que j'ai pas regardé un Buffy, mais d'après mes souvenirs, c'était filmé de la même façon que 90% des séries audio-visuelles .gillou a écrit :Jep < moi ce qui m'arrete, c'est pas le côté "puéril" que ça peut injustement suggérer, mais la réalisation, la manière dont c'est filmé. C'est quand même curieux que vous compreniez pas ça.
Beaucoup de plans serrés sur les dialogues, des jeux de traveling sur les scènes dynamiques etc .
24h c'est la même, les split d'écrans en plus .
Et encore, si je me rafraichissais un peu plus la mémoire sur Buffy, je suis sur que j'en trouverais, comme pas mal d'autres petites tentatives ponctuelles de mise en scène et de cadrages "hors du lot" .
Le truc, c'est que Buffy prend de la saveur dans la longueur et dans l'accumulation d'épisodes . Faut être un minimum dedans, et des les premiers épisodes, pour ensuite relever les notes de ton, les seconds degrés, l'évolution de l'histoire et des persos (ok, ça c'est un peu Cpt Obvious) et tous les autres petites choses qui pourrait la différencier d'un Smallville et d'un Angel .
Prendre un ou deux ou même 5,6 épisodes ponctuellement te fais zapper cet aspect de l'écriture, et forcément, ça rend pas des masses honneur à la série . Tu calcules juste de gros clichés de façon premier degré .
C'est un peu comme StarGate d'ailleurs à ce niveau .
Mais je comprend bien que le délire Teenager américain politiquement correct sur fond de pop rock puisse refroidir .
mais ça vaut le coup de se faire un peu violence .
- Little Lou
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Oui mais à ce moment-là c'est l'univers qui est aseptisé (même si je suis pas tout à fait d'accord), pas la mise en scène.
D'où mon "c'est quoi une mise en scène sale?" : j'avais compris où tu voulais en venir, mais faut être précis dans les termes. Sinon on comprend effectivement rien ^^;;
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- lapetitearaignée
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Je trouve que ce qui fait la force de Whedon c'est sa capacité à poser un univers plus ou moins cliché pour en détourner les codes et finalement créer une alchimie indéniable entre lui et le spectateur. Personnellement, même si je ne suis pas une grande fana de Buffy et d'Angel (ça va de paire pour moi, c'est indissociable) il y'a quand même un fabuleux travail d'écriture pour qu'au final, entre les couches et sous couches de clichés et autres délires série B on retrouve une cohérence fluide qui tient souvent à la manière dont il élabore plus subtilement qu'on ne le croit , la psychologie de ses personnages.
Parce qu'il aime passionnément ses personnages et nous le communique avant tout.
Dans Firefly, qui est à mon sens son travail le plus abouti, on retrouve cette puissance de création : l'équipage est un personnage, le vaisseau est un personnage... Le tout fore directement jusqu'au cœur du spectateur et communie avec lui littéralement.
Par ailleurs, je ne comprends pas qu'on puisse qualifier le montage de Firefly de mauvais ou de maladroit. Je le trouve au contraire terriblement abouti : chaque plan sert l'ensemble encore une fois, chaque plan est tout à fait à sa place et il est dur de se dire " j'aurais pas fait comme ça, là j'aurais enlevé ça..." tant les pièces s'imbriquent bien entre elle.
C'est là qu'en comparaison Galactica est décevant : les personnages ne sont pas intéressants et suintent d'un manichéisme bétifiant alors qu'on nous les a vendu comme " subtile, crédible, nuancé"... Au final c'est de la bouillabaisse tiède et sans saveur. Là où Whedon part d'un postulat très codifié avec ses personnages (la pute distinguée, le prêtre naïf, le commandant bougon, le second badass, le pilote puérile, la mécano nerd nympho, la brute sans cervelle, l'autiste mystérieuse et le doc coincé du cul...) pour ensuite brouiller les pistes vers une palette de nuance plus subtiles, plus élaborée, plus dense; BSG s'engouffre dans une mise en scène symbolico-religieuse à deux sous avec des réactions de personnage si peu naturelles et logiques qu'on sent presque la pointe de la plume des scénaristes leur perçant le dos, histoire de les tenir en joue si jamais ils ratent une ligne de dialogue...
Bref... je crois que pour ma part, y'a clairement pas photo....
Parce qu'il aime passionnément ses personnages et nous le communique avant tout.
Dans Firefly, qui est à mon sens son travail le plus abouti, on retrouve cette puissance de création : l'équipage est un personnage, le vaisseau est un personnage... Le tout fore directement jusqu'au cœur du spectateur et communie avec lui littéralement.
Par ailleurs, je ne comprends pas qu'on puisse qualifier le montage de Firefly de mauvais ou de maladroit. Je le trouve au contraire terriblement abouti : chaque plan sert l'ensemble encore une fois, chaque plan est tout à fait à sa place et il est dur de se dire " j'aurais pas fait comme ça, là j'aurais enlevé ça..." tant les pièces s'imbriquent bien entre elle.
C'est là qu'en comparaison Galactica est décevant : les personnages ne sont pas intéressants et suintent d'un manichéisme bétifiant alors qu'on nous les a vendu comme " subtile, crédible, nuancé"... Au final c'est de la bouillabaisse tiède et sans saveur. Là où Whedon part d'un postulat très codifié avec ses personnages (la pute distinguée, le prêtre naïf, le commandant bougon, le second badass, le pilote puérile, la mécano nerd nympho, la brute sans cervelle, l'autiste mystérieuse et le doc coincé du cul...) pour ensuite brouiller les pistes vers une palette de nuance plus subtiles, plus élaborée, plus dense; BSG s'engouffre dans une mise en scène symbolico-religieuse à deux sous avec des réactions de personnage si peu naturelles et logiques qu'on sent presque la pointe de la plume des scénaristes leur perçant le dos, histoire de les tenir en joue si jamais ils ratent une ligne de dialogue...
Bref... je crois que pour ma part, y'a clairement pas photo....
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Sauf que quand on accroche pas à une série dès le départ, on va pas se forcer pendant 10 épisode avant de décider d'arrêter les frais ou de continuer parce que finalement, les fans ont raison d'être fans... si ?
Perso, j'ai pas pu finir de regarder le pilote de Firefly, parce que rien ne m'a accroché ou intrigué suffisament pour me donner envie de voir où ça allait: ni l'univers, ni l'esthétique, ni les persos, ni la mise en scène, rien... je ne me rappelle même pas s'il y avait un début de commencement d'intrigue ou de thématique.
Une intrigue ou une thématique sont, pour moi, les axes les plus importants d'une fiction, et malgré tous les défauts du pilote de BSG, j'ai pu finir de le regarder et avoir envie de voir la suite... pour voir.
... contrairement à Firefly, donc, durant le pilote duquel je n'arrêtais pas de souffler et/ou de lever les yeux au ciel avant de me lever pour sortir le DVD du lecteur et le ranger dans sa boîte, au bout d'une heure.
Parallèlement, j'ai dû me forcer pour finir la troisième saison de BSG, tellement elle est nulle... et les échos quant à la tournure de la quatrième me retiennent de m'y attaquer.
Perso, j'ai pas pu finir de regarder le pilote de Firefly, parce que rien ne m'a accroché ou intrigué suffisament pour me donner envie de voir où ça allait: ni l'univers, ni l'esthétique, ni les persos, ni la mise en scène, rien... je ne me rappelle même pas s'il y avait un début de commencement d'intrigue ou de thématique.
Une intrigue ou une thématique sont, pour moi, les axes les plus importants d'une fiction, et malgré tous les défauts du pilote de BSG, j'ai pu finir de le regarder et avoir envie de voir la suite... pour voir.
... contrairement à Firefly, donc, durant le pilote duquel je n'arrêtais pas de souffler et/ou de lever les yeux au ciel avant de me lever pour sortir le DVD du lecteur et le ranger dans sa boîte, au bout d'une heure.
Parallèlement, j'ai dû me forcer pour finir la troisième saison de BSG, tellement elle est nulle... et les échos quant à la tournure de la quatrième me retiennent de m'y attaquer.
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Je ne sais pas quoi te dire : Personnellement, la thématique western tes je trouve plutôt bien exploité. On sent le sable, la poussière, le coté bras cassé et pragmatique du cowboy qui vadrouille ou le vent l'emporte, un monde partagé entre une entité globalisante à l'extrême et des colons red neck... Au cours du quotidien de son équipage de loosers, Whedon amène par touche un univers cohérent et une intrigue mystérieuse en toile de fond avec River et les "Mains Bleues".. On le sentait parti pour écrire sur la longueur... Et malheureusement la Fox lui a coupé les ailes.
Avec BSG je souffle depuis le premier épisode. Y'a absolument rien à garder, la thématique est pourtant riche, mais rien n'est exploité correctement. Faire du Space Opéra en huis clos sans montrer la société humaine qui se reconstruit par morceau après sa défection et sa fuite est une gageure (je dirais une stupidité pour ma part...). Pour ça il faut des personnalités fortes, dynamique, attractive qui drive le récit. Entre la président et son insupportable figure maternelle bienveillante, Starbuck la mari-sue et Adama le chef des armé monolithique... On s'ennuie ferme. Caméra dans une chaussette, mise en scène planplan, personnages lisses et sans intérêt, discourt cul-cul la praline sur la religion et l'humanité, symbolisme crétin... Vraiment c'est d'un pénible !
Je continue à regarder ça avec Lou et Tsuka , uniquement par amour pour Lucy Lawless qui est censée apparaitre à la saison trois.
Avec BSG je souffle depuis le premier épisode. Y'a absolument rien à garder, la thématique est pourtant riche, mais rien n'est exploité correctement. Faire du Space Opéra en huis clos sans montrer la société humaine qui se reconstruit par morceau après sa défection et sa fuite est une gageure (je dirais une stupidité pour ma part...). Pour ça il faut des personnalités fortes, dynamique, attractive qui drive le récit. Entre la président et son insupportable figure maternelle bienveillante, Starbuck la mari-sue et Adama le chef des armé monolithique... On s'ennuie ferme. Caméra dans une chaussette, mise en scène planplan, personnages lisses et sans intérêt, discourt cul-cul la praline sur la religion et l'humanité, symbolisme crétin... Vraiment c'est d'un pénible !
Je continue à regarder ça avec Lou et Tsuka , uniquement par amour pour Lucy Lawless qui est censée apparaitre à la saison trois.
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Ha oui tiens, je commence à regarder BSG et je me demandais si à un moment ils poseraient leurs camera chez "le peuple" ?
Histoire de voir la société de près, un peu...
Donc en gros si j'ai bien compris, c'est non,
on reste avec le Haut commandement et ses décisions "sacrifice ou pas sacrifice ?"
c'est un peu couillon en effet .
Histoire de voir la société de près, un peu...
Donc en gros si j'ai bien compris, c'est non,
on reste avec le Haut commandement et ses décisions "sacrifice ou pas sacrifice ?"
c'est un peu couillon en effet .
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bah non il y'a des épisodes qui s'attachent à décrire autre choses que les hautes instances politique et militaires, notamment, le vaisseaux prison, où le vaisseau "cours de miracle" avec son lots de drogues, prostitutions et économie parallèle, ou encore un épisode très réussi sur le vaisseau minier qui se met en grève générale, genreprolo sf de tous les vaisseaux unissez-vous.l00 a écrit :Ha oui tiens, je commence à regarder BSG et je me demandais si à un moment ils poseraient leurs camera chez "le peuple" ?
Histoire de voir la société de près, un peu...
Donc en gros si j'ai bien compris, c'est non,
on reste avec le Haut commandement et ses décisions "sacrifice ou pas sacrifice ?"
c'est un peu couillon en effet .
Ces episodes qui vont plonger dans la crasse humaine sont les meilleurs, à croire qu'ils ont été écris par une autre personne que celui chargé de la fin navrante et toutes la partie mystique.
Tous le passage sur new caprica est très bon, aussi, et là on est dans les camps avec la populace, la resistance, le terrorisme.
et les personnages pendant la saison 1 et 2 (et le debut de la saison 3) sont absolument parfaits selon moi. Starbuck en tête (qui ne devient que l'ombre d'elle même a partir de la saison 3, pour finir comme un immense gâchis mystique dont je ne me suis toujours pas remis).
mais bon, les Joss Whedon/Ronald D Moore fanboys et haters seront ravis (ou terrorisés )d'apprendre que les deux zozos sont amis et qu'il a été fortement question que Whedon réalise au moins un épisode de BSG.
comme quoi.
et ,sinon oui, le pilote de Firefly que j'ai vu est blindé de pains de mise en scène allant du plus basique (j'ai encore en mémoire un faux raccord à faire sauter au plafond un monteur stagiaire) à une gestion globale du rythme de séquence plutôt sujette à pas mal d'objection.
Mais bon ça, le fan ou le spectateur s'en fout du moment qu'il est dans l'histoire, donc c'est pas forcément recevable.
Disons que ça aide le gars circonspect à ne pas rentrer dans le bain.
Mais bon disons aussi que pour ma part je n'ai pas encore d'affect avec les persos, j'ai cette sale impression de voir le script dit par des acteurs.
m'enfin ça va, c'est pas aussi pourri que Farscape quand même.
You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
— Shepherd Book
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