Et à propos des films ?
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Chron
- Synchrone or not synchrone ?
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- Enregistré le : jeu. 06 juin 2002, 12:37
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Allez, ici aussi :
Une petite impression à chaud...
[spoil]Je sors de Super 8, le dernier film de JJ Abrams,qui avait bossé en tant que scénariste sur le dispensable (et sûrement vieilli depuis le temps) Armageddon, et réalisateur du sympathique mais sans plus dernier film en date de Star Trek et qui s'est fait connaître pour sa participation à la série Lost.
Par un effet vicieux du marketing, j'associais fortement le nom à Cloverfield, dont je garde plutôt un mauvais souvenir. En fait le bonhomme a produit le film mais ne l'a pas réalisé.
Avant d'aller plus loin et pour éviter tout spoil aussi minime soit-il à ceux qui voudrait tout découvrir en salles, laissez-moi résumer ma pensée :
Super 8, c'est bien, mangez-en.
C'est bon, vous êtes toujours là ?
Bon.
Maintenant, développons un brin. Si vous continuez à lire ces lignes, je ne vais pas dire qui est le meurtrier (de toutes façons, on sait que c'est le bossu, qui est un fantôme, qui est le père du héros), mais bon, je vais parler quand même du film, hein...
Alors, Super 8, c'est l'histoire d'une bande de gosses qui tournent des films de zombies en amateur pendant leur temps libre. Et durant l'été 79, ils filment par hasard le déraillement d'un train qui contenait quelque chose que les militaires auraient bien voulu garder secret.
Super 8, c'est un peu le croisement des Goonies (les pirates en moins) et de Cloverfield (en mieux, caméra au poing gerbante en moins) ou autre blockbuster du genre. Aventure, humour, action, trucs qui pètent de partout, et le tout mélangé sans donner (trop) l'impression de sauter du coq à l'âne dans l'enchaînement des genres. On évite les grosses mièvreries sur les animaux domestiques, les romances, les pitis éléments soigneusement implantés dans le scénario pour servir astucieusement durant le film. Tous ces éléments sont là, mais avec un peu de recul et une bonne conscience d'éviter de trop se servir de gros ressorts bien éculés. Quelques petites facilités de scénario sont bien présentes vers la fin, mais elles restent minimes et avec un peu d'indulgence, ça passe très bien.
Les jeunes acteurs sont bluffants, tout d'abord, Elle Fanning, 13 ans, déjà 12 ans de carrière à son actif et 21 films. Alors qu'il suffit de regarder quelques minutes d'interview (du genre http://www.imdb.com/video/imdb/vi2277088281/) pour constater (sans méchanceté aucune, hein) qu'elle a effectivement 13 ans... Mais, magie du cinéma, elle explose tout à l'écran donnant l'impression d'en avoir 15 ou 16.
Et à l'inverse, Joel Courtney, 15 ans, en fait 12 à l'écran et en fait le parfait petit garçon, héros pas à l'aise avec les adultes mais pas si empoté que ça...
Pas étonnant de voir qu'il va incarner bientôt Tom Sawyer dans un prochain film. Il fait un Mikey parfait pour une nouvelle génération, reste à voir s'il mettra 20 ans pour repercer en tête d'affiche comme ce fut le cas pour Sean Astin...
Donc une petite ribambelle de geeks plus vrais que nature, où on peut imaginer sans trop de peine la projection idéalisée d'un jeune Spielberg avec sa caméra Super 8... Même si en 79 (époque supposée de Super 8, Spielberg a 33 ans et est déjà un réalisateur reconnu avec Rencontres du 3e type, l'époque correspond mieux à la génération d'Abrams).
Car le film se paie le luxe d'une petite réflexion sur le cinéma également (pas trop poussée, ni pédante heureusement).
Réaliser un Goonies 2, après un film comme Super 8, ne serait pas très futé et assez risqué : risque de ruiner un univers qui a laissé un souvenir nostalgique à toute une génération (même si Hollywood n'en est pas à son premier viol éhonté de souvenir d'enfance), et risque de se casser les dents contre son concurrent direct qui reprend de nombreux éléments d'une recette qu'on croyait oubliée depuis 20 ans. Recette remise au goût du jour et reboosté un coup version blockbuster. Super 8 a tout pour devenir la référence du film d'aventures « à gamins », à la fois bon enfant, et se permettant quelques trucs un peu plus trash pour titiller l'interdit. Si j'avais vu ce film à 10 ans, sans doute m'aurait-il marqué pour 20 ans... Maintenant, qu'ils plaisent aux vieux geeks aigris, c'est une chose, mais plaira-t-il aux vrais enfants de 10 ans d'aujourd'hui ? C'est quelque chose que beaucoup de gens aimeraient savoir, j'imagine...
Ah, et il y a toujours des crétins qui sortent durant le générique de fin (désolé, s'il y a des gens que j'aime bien qui font partie de cette catégorie, je vous aime toujours), alors que c'est évident qu'il y a un dernier petit truc durant celui-ci...
Le pire, c'est qu'ils font même pas attendre jusqu'à la fin du générique, genre le dernier easter egg post-générique pour les plus patients comme dans les derniers films Marvel, non, juste quelques secondes. Mais non, les mecs se barrent quand même !
*facepalm*
PS : Ah oui, point positif aussi, ce n'est pas en "3D à la con" (procédé certifié)
Non, non, je n'ai pas édité cet article pour enlever une énormité au sujet d'Armageddon...
[/spoil]
@+
Chron
Une petite impression à chaud...
[spoil]Je sors de Super 8, le dernier film de JJ Abrams,qui avait bossé en tant que scénariste sur le dispensable (et sûrement vieilli depuis le temps) Armageddon, et réalisateur du sympathique mais sans plus dernier film en date de Star Trek et qui s'est fait connaître pour sa participation à la série Lost.
Par un effet vicieux du marketing, j'associais fortement le nom à Cloverfield, dont je garde plutôt un mauvais souvenir. En fait le bonhomme a produit le film mais ne l'a pas réalisé.
Avant d'aller plus loin et pour éviter tout spoil aussi minime soit-il à ceux qui voudrait tout découvrir en salles, laissez-moi résumer ma pensée :
Super 8, c'est bien, mangez-en.
C'est bon, vous êtes toujours là ?
Bon.
Maintenant, développons un brin. Si vous continuez à lire ces lignes, je ne vais pas dire qui est le meurtrier (de toutes façons, on sait que c'est le bossu, qui est un fantôme, qui est le père du héros), mais bon, je vais parler quand même du film, hein...
Alors, Super 8, c'est l'histoire d'une bande de gosses qui tournent des films de zombies en amateur pendant leur temps libre. Et durant l'été 79, ils filment par hasard le déraillement d'un train qui contenait quelque chose que les militaires auraient bien voulu garder secret.
Super 8, c'est un peu le croisement des Goonies (les pirates en moins) et de Cloverfield (en mieux, caméra au poing gerbante en moins) ou autre blockbuster du genre. Aventure, humour, action, trucs qui pètent de partout, et le tout mélangé sans donner (trop) l'impression de sauter du coq à l'âne dans l'enchaînement des genres. On évite les grosses mièvreries sur les animaux domestiques, les romances, les pitis éléments soigneusement implantés dans le scénario pour servir astucieusement durant le film. Tous ces éléments sont là, mais avec un peu de recul et une bonne conscience d'éviter de trop se servir de gros ressorts bien éculés. Quelques petites facilités de scénario sont bien présentes vers la fin, mais elles restent minimes et avec un peu d'indulgence, ça passe très bien.
Les jeunes acteurs sont bluffants, tout d'abord, Elle Fanning, 13 ans, déjà 12 ans de carrière à son actif et 21 films. Alors qu'il suffit de regarder quelques minutes d'interview (du genre http://www.imdb.com/video/imdb/vi2277088281/) pour constater (sans méchanceté aucune, hein) qu'elle a effectivement 13 ans... Mais, magie du cinéma, elle explose tout à l'écran donnant l'impression d'en avoir 15 ou 16.
Et à l'inverse, Joel Courtney, 15 ans, en fait 12 à l'écran et en fait le parfait petit garçon, héros pas à l'aise avec les adultes mais pas si empoté que ça...
Pas étonnant de voir qu'il va incarner bientôt Tom Sawyer dans un prochain film. Il fait un Mikey parfait pour une nouvelle génération, reste à voir s'il mettra 20 ans pour repercer en tête d'affiche comme ce fut le cas pour Sean Astin...
Donc une petite ribambelle de geeks plus vrais que nature, où on peut imaginer sans trop de peine la projection idéalisée d'un jeune Spielberg avec sa caméra Super 8... Même si en 79 (époque supposée de Super 8, Spielberg a 33 ans et est déjà un réalisateur reconnu avec Rencontres du 3e type, l'époque correspond mieux à la génération d'Abrams).
Car le film se paie le luxe d'une petite réflexion sur le cinéma également (pas trop poussée, ni pédante heureusement).
Réaliser un Goonies 2, après un film comme Super 8, ne serait pas très futé et assez risqué : risque de ruiner un univers qui a laissé un souvenir nostalgique à toute une génération (même si Hollywood n'en est pas à son premier viol éhonté de souvenir d'enfance), et risque de se casser les dents contre son concurrent direct qui reprend de nombreux éléments d'une recette qu'on croyait oubliée depuis 20 ans. Recette remise au goût du jour et reboosté un coup version blockbuster. Super 8 a tout pour devenir la référence du film d'aventures « à gamins », à la fois bon enfant, et se permettant quelques trucs un peu plus trash pour titiller l'interdit. Si j'avais vu ce film à 10 ans, sans doute m'aurait-il marqué pour 20 ans... Maintenant, qu'ils plaisent aux vieux geeks aigris, c'est une chose, mais plaira-t-il aux vrais enfants de 10 ans d'aujourd'hui ? C'est quelque chose que beaucoup de gens aimeraient savoir, j'imagine...
Ah, et il y a toujours des crétins qui sortent durant le générique de fin (désolé, s'il y a des gens que j'aime bien qui font partie de cette catégorie, je vous aime toujours), alors que c'est évident qu'il y a un dernier petit truc durant celui-ci...
Le pire, c'est qu'ils font même pas attendre jusqu'à la fin du générique, genre le dernier easter egg post-générique pour les plus patients comme dans les derniers films Marvel, non, juste quelques secondes. Mais non, les mecs se barrent quand même !
*facepalm*
PS : Ah oui, point positif aussi, ce n'est pas en "3D à la con" (procédé certifié)
Non, non, je n'ai pas édité cet article pour enlever une énormité au sujet d'Armageddon...
[/spoil]@+
Chron
Modifié en dernier par Chron le lun. 08 août 2011, 19:51, modifié 1 fois.
???, ??? ?? ?? ?? ???,???, ? ??? ?? ???
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supamouton
- Yankee
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- Localisation : Derriere toi !! cela fait mal !! hein !!!
Eh bin !!! je suis allez le voir avec mon fiston (8 ans) lui as bien aimé même si il a beaucoup sursauté pendant le film. Moi bof (a part le génerique de fin) [spoil]je trouve que cela ressemble a E.T sauf que là l'extra terrestre ne fait pas dans la dentelle il veux se tiré de cette planete et bin il fait pas de détail. sinon un petit truc qui cloche les bagues dentaire du gamin sont t'elles en metal ou en ceramique ?? sinon n'aurait t'il pas du être attiré comme un aimant ??^^[/spoil]Chron a écrit :Allez, ici aussi :
Une petite impression à chaud...
[spoil]Je sors de Super 8, le dernier film de JJ Abrams, réalisateur du dispensable (et sûrement vieilli depuis le temps) Armageddon, et du sympathique mais sans plus dernier film en date de Star Trek et qui s'est fait connaître pour sa participation à la série Lost.
Par un effet vicieux du marketing, j'associais fortement le nom à Cloverfield, dont je garde plutôt un mauvais souvenir. En fait le bonhomme a produit le film mais ne l'a pas réalisé.
Avant d'aller plus loin et pour éviter tout spoil aussi minime soit-il à ceux qui voudrait tout découvrir en salles, laissez-moi résumer ma pensée :
Super 8, c'est bien, mangez-en.
C'est bon, vous êtes toujours là ?
Bon.
Maintenant, développons un brin. Si vous continuez à lire ces lignes, je ne vais pas dire qui est le meurtrier (de toutes façons, on sait que c'est le bossu, qui est un fantôme, qui est le père du héros), mais bon, je vais parler quand même du film, hein...
Alors, Super 8, c'est l'histoire d'une bande de gosses qui tournent des films de zombies en amateur pendant leur temps libre. Et durant l'été 79, ils filment par hasard le déraillement d'un train qui contenait quelque chose que les militaires auraient bien voulu garder secret.
Super 8, c'est un peu le croisement des Goonies (les pirates en moins) et de Cloverfield (en mieux, caméra au poing gerbante en moins) ou autre blockbuster du genre. Aventure, humour, action, trucs qui pètent de partout, et le tout mélangé sans donner (trop) l'impression de sauter du coq à l'âne dans l'enchaînement des genres. On évite les grosses mièvreries sur les animaux domestiques, les romances, les pitis éléments soigneusement implantés dans le scénario pour servir astucieusement durant le film. Tous ces éléments sont là, mais avec un peu de recul et une bonne conscience d'éviter de trop se servir de gros ressorts bien éculés. Quelques petites facilités de scénario sont bien présentes vers la fin, mais elles restent minimes et avec un peu d'indulgence, ça passe très bien.
Les jeunes acteurs sont bluffants, tout d'abord, Elle Fanning, 13 ans, déjà 12 ans de carrière à son actif et 21 films. Alors qu'il suffit de regarder quelques minutes d'interview (du genre http://www.imdb.com/video/imdb/vi2277088281/) pour constater (sans méchanceté aucune, hein) qu'elle a effectivement 13 ans... Mais, magie du cinéma, elle explose tout à l'écran donnant l'impression d'en avoir 15 ou 16.
Et à l'inverse, Joel Courtney, 15 ans, en fait 12 à l'écran et en fait le parfait petit garçon, héros pas à l'aise avec les adultes mais pas si empoté que ça...
Pas étonnant de voir qu'il va incarner bientôt Tom Sawyer dans un prochain film. Il fait un Mikey parfait pour une nouvelle génération, reste à voir s'il mettra 20 ans pour repercer en tête d'affiche comme ce fut le cas pour Sean Astin...
Donc une petite ribambelle de geeks plus vrais que nature, où on peut imaginer sans trop de peine la projection idéalisée d'un jeune Spielberg avec sa caméra Super 8... Même si en 79 (époque supposée de Super 8, Spielberg a 33 ans et est déjà un réalisateur reconnu avec Rencontres du 3e type, l'époque correspond mieux à la génération d'Abrams).
Car le film se paie le luxe d'une petite réflexion sur le cinéma également (pas trop poussée, ni pédante heureusement).
Réaliser un Goonies 2, après un film comme Super 8, ne serait pas très futé et assez risqué : risque de ruiner un univers qui a laissé un souvenir nostalgique à toute une génération (même si Hollywood n'en est pas à son premier viol éhonté de souvenir d'enfance), et risque de se casser les dents contre son concurrent direct qui reprend de nombreux éléments d'une recette qu'on croyait oubliée depuis 20 ans. Recette remise au goût du jour et reboosté un coup version blockbuster. Super 8 a tout pour devenir la référence du film d'aventures « à gamins », à la fois bon enfant, et se permettant quelques trucs un peu plus trash pour titiller l'interdit. Si j'avais vu ce film à 10 ans, sans doute m'aurait-il marqué pour 20 ans... Maintenant, qu'ils plaisent aux vieux geeks aigris, c'est une chose, mais plaira-t-il aux vrais enfants de 10 ans d'aujourd'hui ? C'est quelque chose que beaucoup de gens aimeraient savoir, j'imagine...
Ah, et il y a toujours des crétins qui sortent durant le générique de fin (désolé, s'il y a des gens que j'aime bien qui font partie de cette catégorie, je vous aime toujours), alors que c'est évident qu'il y a un dernier petit truc durant celui-ci...
Le pire, c'est qu'ils font même pas attendre jusqu'à la fin du générique, genre le dernier easter egg post-générique pour les plus patients comme dans les derniers films Marvel, non, juste quelques secondes. Mais non, les mecs se barrent quand même !
*facepalm*
PS : Ah oui, point positif aussi, ce n'est pas en "3D à la con" (procédé certifié)[/spoil]
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Chaque fleur est un sexe. Y avez-vous pensé quand vous respirez une rose? (Rene Barjavel)
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