SANS TITRE [titre provisoire]-> INTERDIT -18 ans.

Vous pouvez y parler de tout
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Little Lou
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Message par Little Lou »

moi je me la joue jet-set: tu sais déjà ce que j'en pense, mon Keuvain. ^3^


Alors quatre mots: PU-BLI-CA-TION
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bistroboy
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Message par bistroboy »

Il faut que je trouve un moyen d’accéder à la sexualité sans me défoncer
cette phrase me fait sourire tant s'en est vrai^^

cry>>dans mon collége aussi tiens,mais nous on fesait de la gym,histoire que si t'arrive pas a montée sur les barres,il te mettait la main au cul,ce vieux pervers.

lou<< +1

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The|Buzz
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Message par The|Buzz »

Ah ben zut chui pas le seul a etre né tout bleu... :oops:
"Faire des critiques constructives à Airman, c'est un peu comme discuter avec un pingouin congelé." ©Otram.
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Dark Jeanne C.
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Message par Dark Jeanne C. »

Bon déjà, chapeau, parceque c'est vraiment pas si evident qu'il y parait de se raconter, il faut beaucoup de courage je trouve, déjà pour faire ressurgir tout son passé, ensuite pour ne pas avoir peur d'employer des mots qui seraient reducteurs par rapport aux souvenirs que l'on peut avoir, et qui les denatureraient. Et aussi pour exposer tout ceci aux yeux des autres sans craindre de jugement quelconque. (en particulier les personnes qui ont vecu ces souvenirs avec toi, et qui en ont leur propre vision, forcement differente... assez flippant les méandres de la mémoire...)
Enfin voilà, c'est tres bien tout ça. \o/

Sinon, le coup de la prof cammionneuse qui laisse trainer ses mains subrepticement l'air de rien sur le cul des eleves, moi aussi j'en ai eu une... diantre... qu'apprend-on en fac de sport???
j'aaaai 121 aaaans

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Kyal
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Message par Kyal »

Nan nous en gym on avait pas de pervers, juste un violent...

t'arrive pas à faire les exercices ? *bam* et avec un coup de pied dans les côtés t'y arrive mieux ??

ralala l'eps du college, que de temps perdu...

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bistroboy
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Message par bistroboy »

mon dieu mais c'est un phénomene national.....



Nan nous en gym on avait pas de pervers, juste un violent...

t'arrive pas à faire les exercices ? *bam* et avec un coup de pied dans les côtés t'y arrive mieux ??
toujours se mefier de son prof de sport,surtout quand il s'appelle klaus barbi :wink:

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Kyal
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Message par Kyal »

Oui mais nous il voulait rien nous faire avouer du tout !!!



...




enfin je crois pas... o.O

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XAV
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Message par XAV »

moi j'exige un dessin de Sabine :D !! veut savoir à quoi elle ressemble ^^ !!

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Sterna
L'oiseau qui fait lololol
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Message par Sterna »

trantkat.com y a un dessin d elle........enfin
http://sterna-portfolio.blogspot.com/

GO SKILL SHOP espece de LOW !

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Sephy
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Message par Sephy »

C'est chouette ce que tu écris 34, difficile d'y rester indifférent. Et puis tout le monde doit reconnaître quelques aspects de sa vie dans certains passage.
Hésites pas à renflouer ce topic dès que l'inspiration te vient !
plop

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Klaim
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Message par Klaim »

Alors quatre mots: PU-BLI-CA-TION
++

Ne serait-ce que par l'ecriture.

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Mime
Beat Takeshi
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Message par Mime »

Juste un petit message pour dire que je suis en admiration, l'écriture est superbe, les mots sont d'une justesse savoureuse, et le ton mélange à la fois pessimisme noir et gandes espérances.
C'est vraiment quelquechose que j'acheterais si c'etait publié, et aussi quelque chose que je verrais très bien adapté en film, un mélange du péril jeune, de requiem for a dream, de trainspotting et de la vie de jesus.

en bref : bravo !

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Little Lou
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Message par Little Lou »

Continuez à lui mettre la pression, les gars; je finirai bien par le faire céder!
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TRANTKAT
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Message par TRANTKAT »

Hu How!

Bon, avant de disparaître une quinzaine de jours, mes remerciments à vos encouragements:

Sterna> Oui, c’est après la lecture des romans de Plahniuk que m’a pris l’envie d’écrire ça... la liberté de ton, l’approche rythmique de sa narration et la puissance de ses images m’a ouvert une porte.

Yak> Le recul anesthésié dont tu parles fait vraiment partie de ce en quoi je me suis retrouvé dans l’écriture de Palahniuk, c’est vraiment comme ça que je ressens la vie en permanence... Même quand je suis très en colère... ou très heureux... C’est bizarre pour moi aussi, d’ailleurs.

Chron> Tu m’fé plèze! ^__^

Kyal> Oki Doki! Pour moi, l’intérêt de tout récit est avant tout de partager et de s’enrichir de l’expérience et de la subjectivité d’autrui...
Auquel cas, dans un récit auto-bio, l’intérêt principal est de dépasser la gène qu’on a tous à parler de soi... de “faire chier le monde avec ses petits problèmes” pour justement dégager l’idée essentielle qu’on a “tous nos problèmes”... en gros nous sommes tous identiques par le fait que nous sommes tous différents... C’est une idée que je creuse.

Velo, Cry, BistroBoy, Buzz > ^__^

Maje et Jem> Merci beaucoup!

Xav> Ah... oé, je ne saurai pas rendre bien encore avec mon dessin ce que je ressentais en la regardant... ni elle ni une autre. Je m’en passerai donc. On verra ça dans 30 ans!
^_____^... mais comme dit Sterna, je l’ai dessinée à l’époque... même si ce n’est pas ressemblant!

Jeanne, 4sun, Klaim et Mime> Merci beaucoup itou!

Lou> Assez de prosélytisme! ^3^




Bon. Voilà, alors hop, je disparais pendant 15 jours après vous avoir livré le sixième épisode ->
Modifié en dernier par TRANTKAT le jeu. 17 févr. 2005, 14:49, modifié 1 fois.

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TRANTKAT
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Message par TRANTKAT »

Episode 6.



Me voilà à nouveau seul. Nico et Sabine, conformément au concept social du couple, s’ostracisent. Je ne les vois plus que séparément. Notre petite aventure trioliste les a sans doute mis mal à l’aise, sans doute imaginent-ils que cela fausserait nos rapports, qu’on ne pourrait pas faire semblant, que ça ne serait plus “comme avant”.
C’est vrai. Ce ne sera plus comme avant.
Mais qu’est-ce qui reste “comme avant” en définitive? Rien, puisque s’il y a un avant, c’est qu’il y a forcément un après, ce qui induit un changement... C’est tellement logique que je ne comprend même pas l’existence de cette expression.
Qu’est-ce qui peut bien faire si peur aux gens dans le changement?
Moi, je n’attend que ça, que ça change, que tout change, en n’importe quoi, pourvu que ça change.

De nouveau seul, et même de nouveau abandonné. Cette solitude non-choisie, si lourde, qui me fait ricanner des autres puisque je ne peux me complaire que dans l’observation de leurs vies. Une vie, ils en ont une, eux. Alors je les méprise.
Abandonné par papa, délaissé par maman, oublié par les enfants que je croyais être mes copains en primaire. Lorsque nous avons déménagé de Normandie, ma mère, ma soeur, mon beau-père et moi, pour venir nous installer en banlieue parisienne, en quète d’eldorado, tous les gamins de ma classe de CM2 m’ont demandé mon adresse. Effervescence, promesses, comme dans les films où tout le monde s’aime si fort... On ne prète attention à certains que quand ils partent.
Jamais un courrier, jamais un coup de fil. Et cette impression étouffante d’être le dindon dont la farce reste coincée en travers de la gorge. Mes sanglots furent éttouffés par la colère et le ressentiment à cette période. Je ne verserai plus une larme avant très longtemps.

“Gardons nos distances” avais-je lancé à Sabine, qui ne me parlait plus vraiment d’elle, par pudeur envers Nico; chose que je comprenais parfaitement sans l’accepter. Et de son coté, Nico m’avait dit “Tu as changé, c’était mieux avant”, puis il a pris son sac et il est parti en me laissant la barette de teush que nous devions fumer ensemble.
Ils étaient dans l’après. Moi pas, il fallait que je me l’invente.

Dans un premier temps je me réfugie dans le dessin, comme toujours. Je dévéloppe des relations avecs d’autres membres de notre vaste bande, sans grande conviction, mais ça fait passer la pilule. Je m’intéresse à d’autres filles, mais c’est toujours sans espoir, et le rôle de confident commence très sérieusement à me sortir par les trous-de-nez.

Candie, ma soeur, a 15 ans. Ses copines sont, pour certaines, fort jolies et fraîches. Elles ne ressemblent pas aux filles que je fréquente, elles ne sont pas encores abîmées, à moitié tox et désespérées. Candie les invite à la maison, Et je constate avec un étonnement aussi énorme que ma dissimulation de celui-ci, que les copines à ma soeur, elles, elles me regardent comme un mec.
Un “vrai” mec, qui les impressionne et tout!
Quand elles passent devant la porte de ma chambre, attenante à celle de ma soeur, elles me disent bonjour, puis je les entend pouffer et ricaner, une fois la porte de ma soeur fermée... Je n’en reviens pas: des filles me regardent avec ce même regard que celles que je convoitaient avaient pour ceux que je jalousait de cet intérêt de la part du beau sexe.

Alors c’est juste ça, juste une symbolique Freudienne à la con, l’image du grand frère, la mythologie de l’âge adulte, la fantasmatique de l’expérience, le désir d’être protégée, rassurée... C’est nul.
Julia est quand-même particulièrement jolie.

Une chose que j’ai bien apprise à l’adolescence est d’adopter une attitude de gars que rien ne touche, de blasé, d’éternel grand con tellement sûr de lui... Inexpressif, distancié de tout et de tous, avec ce petit air limite réprobateur en toute circonstance. La vertu de cette attitude est qu’on vous fout une paix royale. L’inconvénient de cette attitude est qu’on vous fout une paix royale. Mais je la vois bien lorsque nous sommes tous dans le salon (qui fait cuisine), Julia qui me regarde en douce.
Elle fait comme si elle ne me regardait pas, alors que je me prépare mon énième café, toujours vétu de mon peignoir, perdu dans les planches que je suis en train de dessiner, et je fais comme si je ne voyais pas qu’elle me regarde.
Au bout de quelques temps, elle s’aventure à venir voir ce que je fais, elle ne veux pas me déranger, ça ne m’embète pas si elle regarde? Nan, bien sûr que nan, c’est fait pour ça.
Au lycée déjà, je passe mon temps à faire mes pages, et j’ai des lectrices, surtout pour mes BD de cul. Elles sont moins farouches que les garçons qui, en tout cas en présence de filles, font les offusqués, me traitent d’obsédé... L’éducation a ceci de merveilleux: elle fait perdurer les clivages de la guerre des sexes et certains ne s’en remettront jamais: ils ne comprendront jamais la libido d’une femme, tant ils sont convaincus que “le cul , c’est un truc de mec, et que les meufs, elles aiment moyen ça”... Guignols. Je prend de l’avance sur eux, du moins en terme théorique, et ce, grâce à mes lectrices.
Mais Julia regarde mon travail différement, c’est moi qu’elle cherche à travers lui, et c’est la première fois qu’on me dévisage de la sorte. Je suis en train de chavirer... mais faisons comme si de rien n’était.

Ce week-end, nous sommes seuls à l’appart. C’est un week-end de trois jours, et les parents ont sauté sur l’occasion pour décompresser, et disparaître je-ne-sais-où. Ni une Ni deux, Candie rameute 3 de ses copines dont Julia. Je fais semblant de râler (je le fais très bien), la préviens de ne pas foutre le bordel et prétexte que j’ai des planches à finir. En catimini, j’appelle le pote avec lequel nous devions faire une descente à Paris pour annuler.
Il y a un magnétoscope dans le salon, mais seul le mien, acheté l’année précédente, peut lire les cassettes NTSC, et j’ai invité les filles à regarder mes animés japonais pirates, que je collectionne depuis un moment maintenant.
Assises sur la moquette, adossées au pied de mon lit, elles découvrent les films de Miyazaki, en V.O., sans sous-titre, mais ne décrochent pas pendant plus de 4 heures. En y allant de leurs commentaires enthousiastes, repassant des scènes plusieurs fois, elles sont aux anges. Je prend à leurs yeux une envergure faramineuse, sans moi, comment auraient-elles pu se douter que de telles merveilles existaient?
Mon petit numéro d’éxégète est très au point, quitte à répondre des cracks à leurs questions incessantes, pour ne pas les décevoir. Et elles passent une soirée merveilleuse. Julia est en pamoison, les yeux et les lèvres humides, elle boit mes paroles, je peux presque voir les battements de son coeur sous son pull.
Après Nausicaa, Laputa et Cagliostro, je lâche mes planches, lance Totoro et m’allonge sur mon lit, les y invitant pour plus de confort. Elles s’étaient poliment interdites de par trop envahir mon espace intime.

L’une d’elle reste sur la moquette, s’allongeant en travers, une autre et Candie s’allongent sur le ventre, au bout du lit, les bras en croix pour soutenir leurs têtes, les yeux rivés à l’écran. Je suis allongé de toute ma longeur, adossé au mur à la tête du lit, position Pacha, maîtrisant les télécommandes. Julia a laissé les autres s’installer, feignant l’hésitation, puis s’étirant telle un chat, en baillant, elle fait le tour du lit, pour s’installer en tailleur entre ses copines, sans omettre de me lancer un regard au passage, ponctué d’un joli sourire emprunt d’une pointe de gène. Je crois même qu’elle a rougi avant de baisser les yeux.
J’ai déjà vu Totoro, une bonne dizaine de fois, et même si je porte à ce film un amour tout particulier, ce soir, je préfère regarder la nuque de Julia, le dos de Julia, ses petites fesses rondes et sa taille si fine.

Je ne vois pas son visage, mais il commence à être imprimé dans ma tête: Elle a de grands yeux verts tachetés de perles brunes et bleues, en amande bordées de long cils. Son nez est très long et très droit, il contraste avec son visage encore enfantin et sa minuscule bouche dont la lèvre supérieure et plus épaisse que l’autre. Julia est châtain, mais elle se fait une couleur: des reflets auburn qui font ressortir ses yeux et la paleur de sa peau de bébé.

Elle se penche en avant pour poser ses coudes devant ses genous, afin de maintenir sa tête au creu de ses mains jointes, cette position amplifie sa féminité, creuse sa taille et élargit ses hanches alors qu’une bande de son dos nu est découverte par un pull complice, à la lisière de son pantalon qui s’évase amplement sur ses reins et l’elastique de sa culotte.
Au bout d’un moment, leurs pieds ne battent plus dans l’air, Elles se sont endormies, après que Totoro ait emmené Mei et Satsuki pour une ballade dans les airs, au dessus de la campagne nocturne... Le visage de Julia, orné de ses doigts graciles, se retourne doucement vers moi. Nos regards se pénètrent. Elle a un petit coup d’oeil sur ses copines: elles dorment bel-et-bien.
Son corps opère maintenant une manoeuvre délicate de “tonneau-inversé-retourné” et la voilà sur le ventre, juste à coté de moi, les coudes coincés sous sa poitrine, les poings sérrés, le pull tout tortilloné, tête-bèche à hauteur de mon ventre. Je ne le vois pas, mais je sais qu’elle est toute rouge. Le sang me monte au joues aussi, il a déjà rempli ma verge depuis un moment.
Elle relève la tête un peu brusquement, son regard est fuyant, elle grimace un peu, elle lutte pour trouver la force de ma regarder, que trouvera-t-elle dans mes yeux? Mon coeur me remonte dans la gorge, du calme là-dedans!

Elle a un goût de framboise... chimique, elle mâche sans arrêt des chewing gum.
J’aurais du pivoter avant de baisser la tête pour que ma bouche trouve la sienne, j’ai mal à la nuque dans cette position, mais c’est bien. C’est un premier baiser long et doux, ce petit clapoti de nos langues me détend, je me sens léger comme ses cheveux dans ma main, comme l’odeur fraîche que dégage sa peau, comme mon cerveau à cet instant précis. Je crois qu’il s’est fait la malle, l’espace d’un baiser, il y a de la félicité dans l’air.

Est-ce que c’est ça “être amoureux”?

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