SANS TITRE [titre provisoire]-> INTERDIT -18 ans.
Bon je l'avoue, c'etait un peu pour taquiner le 34 (bon j'aurai pu faire pire et citer Nothomb ) .
Je ne sais pas si "l'auto fiction" est un genre nouveau, par contre je sais que les fictions contemporaine, les blogs ou les biographies ont leur part de fiction et de réalité. Les gens écrivent parfois dans un but psychologique salvateur, et c'est peut être ce qu'il fait (je pense qu'il l'a dit d'ailleurs).
Après bon...je mettrais plutot ces textes dans de la fiction contemporaine, avec la description d'un cas assez classique de l'adolescence et un zeste de rajout de RL.
Ce qui est rigolo c'est que pas mal de forum que je connais ont toujours vu au moins une personne commencer à faire la même chose, avec après la création d'une section "littéraire" si cela remporte du succés
Je ne sais pas si "l'auto fiction" est un genre nouveau, par contre je sais que les fictions contemporaine, les blogs ou les biographies ont leur part de fiction et de réalité. Les gens écrivent parfois dans un but psychologique salvateur, et c'est peut être ce qu'il fait (je pense qu'il l'a dit d'ailleurs).
Après bon...je mettrais plutot ces textes dans de la fiction contemporaine, avec la description d'un cas assez classique de l'adolescence et un zeste de rajout de RL.
Ce qui est rigolo c'est que pas mal de forum que je connais ont toujours vu au moins une personne commencer à faire la même chose, avec après la création d'une section "littéraire" si cela remporte du succés
- cry
- Beau Booty
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moi je trouve ca assez interressant! Déja parce que monsieur est très différent de ma personne, et j' ai hâte de voir comment ce "personnage" que l' on suit va évoluer...
> adorya c' est si spécial que ca, nothomb? j' en ai souvent entendu parler, mais j' ai toujours eu la flemme de lire un de ces bouquins...
> adorya c' est si spécial que ca, nothomb? j' en ai souvent entendu parler, mais j' ai toujours eu la flemme de lire un de ces bouquins...
Mon blog: http://cryhouse.blogspot.com
Les chats sont les fils de Babylone.
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- The|Buzz
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Je trouve çà bien monté, très beau meme au niveau de la naration, c'est pour çà que tu débrouille très bien dans la bd d'ailleur ^^
C'est marrant comment on peut se reconnaitre sur pas mal de point dans tes premiers chapitres...
Ton denier chapitre est passionnant aussi ^^
En tout cas je veux la suuuiiitteuhh!!
C'est marrant comment on peut se reconnaitre sur pas mal de point dans tes premiers chapitres...
Ton denier chapitre est passionnant aussi ^^
En tout cas je veux la suuuiiitteuhh!!
Modifié en dernier par The|Buzz le lun. 14 févr. 2005, 17:50, modifié 1 fois.
"Faire des critiques constructives à Airman, c'est un peu comme discuter avec un pingouin congelé." ©Otram.
- TRANTKAT
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Episode 5.
Lorsque je suis né, j’étais tout congestionné, tout bleu. Les toubibs ont commencé à paniquer car je ne respirais pas. J’ai failli mourir, à peine né.
Asthmatique, c’est ce que je suis. Dans les années 80, il est courant que les medecins interdisent toute forme d’activité sportive aux enfants atteints de cette maladie.
Pas mal pour la socialisation scolaire: pas de jeux, pas de piscine, le banc. Assis, à regarder les autres, pas normal, fragile, peut-être même contagieux? Un retard terrible sur l’apprentissage du corps, voilà surtout le résultat. Une petite boule recroquevillée sur elle-même, comptant les mouches. Eux, ils savent bouger, je suis un enfant-bulle.
Changement de stratégie médicale au lycée, il est décrété que le sport est indispensable aux enfants, et en particulier aux asthmatiques, pour développer leur endurence pulmonaire. Après toutes ces années passées sur un banc, mon corps n’est qu’une chique molle, gauche et feinéante. Au moindre exercice, éffectué sans conviction aucune, fusent les quolibets de mes charmants corélligionnaires en short.
Mes désormais longs et maigres membres m’encombrent et s’emmêlent à chaque mouvement mou de ma musculature anémiée.
La prof d’Education Physique et Sportive est une sale gouine du type “camionneuse”: acariâtre et monomaniaque, je deviens très vite son vilain petit canard et elle ne manque aucune occasion de me ridiculiser en public.
Salope.
Il devient urgent d’entamer un mouvement radical de grève de l’activité physique. Je sèche, je prend des avertissements. Je viens en cours mais je me refuse à chaque exercice, et me retrouve à chaque fois dans le bureau du Conseiller Principal d’Education à me faire sermonner.
Sabine non plus n’aime pas le sport. Elle en fait en dehors, de l’escrime, mais au sein du lycée, elle ne supporte pas la promiscuité des vestiaires, la quasi-nudité au su et au vu de chacun la révulse.
Sabine a honte de son corps.
Du coup, Sabine est sujette à bronchite chronique, surtout lors des cours d’EPS, veste cache-col, quinte de toux, la prof n’est pas duppe mais ne fait jamais rien que hausser les épaules et lui adresser sa petite moue dédaigneuse.
Sabine et moi inventons des stratagèmes pour ne pas courir en extérieur. On se cache derrière la remise des outils du gardien du lycée, dès que la prof ne nous a plus dans son colimateur, et nous comptons les tours de piste des autres, pour ne se remettre dans la course qu’au dernier lap. Pendant ce temps, à l’abri de tout, derrière notre cabanon, Sabine et moi apprenons à nous connaître, discuttons de tout et de rien en fumant les splif qu’elle se roule en classe.
Sabine est de ces filles à regarder tout le monde par en dessous, un immuable petit sourire canaille aux lèvres. Elle est petite et un peu ronde. Son dos est très court au dessus de ses reins, et son bassin voluptueux et cambré se dessine d’autant mieux qu’elle tient toujours les rebords de sa veste sérrée entre ses bras croisés sur sa poitrine lourde et ferme. A-t’elle toujours un peu froid? Essaye-t’elle de dissimuler sa féminité? Qu’importe, son air mutin et ses petits pieds rentrés font que je craque de plus en plus sur Sabine.
Elle est ma nouvelle égérie masturbatoire pendant des mois, et nos conversations tounent de plus en plus autour du cul. Je saute sur toute occasion de fréquenter les mêmes teufs qu’elle, dans l’espoir sans cesse contrarié de la pécho.
Elle préfère les mecs baraqués. Mais j’y crois! Je crois encore que les filles sont moins branchées sur le physique que les mecs, qu’elles cherchent autre chose.
Nico est un bon pote à moi, il est plutôt balaise. Il fait du Rugby. Il fume beaucoup de Shit, écoute du Reggae et du Ska. J’ai tout dit.
Ah non, il aime les bagnoles aussi. Il rêve de s’acheter une petite caisse qu’il “kitera sport” à sa majorité. Je l’aime bien, il ne se la raconte pas trop et c’est un garçon tranquille et doux. Sauf quand il boit, auquel cas ça se termine en baston à chaque fois. C’est pour ça, il n’aime pas boire, mais quand y’a plus rien à méfu...
Je sais que Sabine a des problèmes, elle vit seule avec sa mère qui est infirmière à l’hopital. Sabine prélève régulièrement sur les médocs que sa mère ramène de l’hosto: calmants, amphètes, anxiolytiques... Sabine aime tout ce qui défonce. Elle a déjà presque tout essayé, sauf ce qui lui fait peur: l’héroine en Intra-Veineuse.
Sabine a déjà fait deux T.S. et certaines fois se scarifie l’avant bras, pendant des heures entières. Elle le fait très bien, de façon superficielle, pour que ça fasse mal sans que ça ne saigne.
Toute une technique.
Nico aussi a été élevé par sa mère seule, avec son grand frère. Sa mère travaille à Paris, jusque tard le soir: elle est femme de ménage, à la Défense. Elle ne rentre jamais avant 1 heure du matin, par le dernier RER. Du coup, Sabine et moi passons souvent des soirées chez Nico: les trois enfants de leurs mamans. On a l’appart pour nous tous seuls, on ne fait rien de particulier, non, on ne fait rien d’autre que d’être là. On est tranquilles, là.
Parfois, on passe chez Guillaume, qui habite plus loin, dans la résidence pavillonnaire. Le père de Guillaume est Généraliste, et chez lui, pour les médocs, c’est la caverne d’Ali Baba. On se défonce à toutes sortes de trucs, on fait des mélanges, on picole avec, on fume, on sniffe. On s’assome.
Je vois Sabine regarder Nico. Il lui plaît. Mais c’est surtout avec moi qu’elle parle. Elle me confie des trucs très personnels. Elle me provoque beaucoup, aussi... Juste pour voir, pour être sûre qu’elle peut avoir confiance en moi. Sabine allume tous les mecs qu’elle croise, par jeu. Elle va souvent trop loin, surtout avec certains lascars qui bien souvent veulent lui mettre la tête au carré, après.
Le truc, c’est que sabine s’est faite violer, lorsqu’elle avait 14 ans. Elle traînait déjà dehors, à l’époque, sa mère étant souvent de garde de nuit. Ce qui a le plus traumatisé sa mère, c’est d’emmener sa fille se faire avorter, elle qui est contre cette pratique. Elles ne sont pas allées à l’hopital de la mère de Sabine, pas question, c’est déjà assez pénible comme ça...
C’est lorsque Sabine, l’année suivante, a décidé de se mettre à l’escrime qu’elle a vu un psy pour la première fois de sa vie. Pour être membre de la Fédération Française d’Escrime, chaque candidat doit passer devant un psychanaliste, rapport au fleuron, pour être sûr que le prétendant n’a pas d’idées meurtrières ou suicidaires en quelque sorte. C’est exactement ce qu’ils ont diagnostiqué chez Sabine: Suicidaire ET Meurtrière. Alors ils l’ont enjointe à entamer une thérapie. L’année suivante, elle a pu avoir sa carte de la FFE.
Je suis dans le canapé, chez Nico et je suis dans un état de défonce bien avancé. Heureusement, quelqu’un a éteind la lumière, seule la télé fonctionne. Les seins de Sabine sont superbes, plus petits que je ne le croyais -elle porte des WonderBra- mais gros, et surtout très ronds et durs. Elle n’a que 17 ans aussi, c’est pour ça.
On a passé la soirée à se faire des soufflettes de Beu, une Beu excellente, super douce et sans accroc sur la montée, hop! ni vu ni connu j’t’embrouille, tu sais plus où t’habites.
Le petit pull décolletté de Sabine traine sur la moquette, là-bas, sous la table basse, il y a son soutien-gorge noir.
Quand les effets de la Beu ont commencé à se stabiliser, on en voulait encore, mais pour ne pas gâcher, on a attaqué la petite bouteille de Prilocaïne, qui d’habitude sert d’anesthésiant local au père de Guillaume.
Sabine a la main très douce, et toute petite. Je sens le bout de ses doigts tout froids sur ma verge, elle est frileuse. Dommage qu’elle se bouffe les ongles jusqu’au sang. Je regarde ses cheveux chatains onduler sur le cuir en skaï du canapé de Nico.Dans ma tête, le ressac de la mer... Quel boucan!
On sniffe la Prilocaïne.
Nico se marre comme un con, non, comme un dingue, il est raide déchiré, je ne l’ai jamais vu rire comme ça, c’est trop bon. Sabine abuse, une fois de plus, elle colle son nez au goulot et après avoir expulsé tout l’air de ses poumons, elle reste en apnée quelques secondes avant de prendre tout ce qu’elle peut en tenant une de ses narine fermée du pouce. La bouteille tourne et on rigole comme des furieux, on se roule par terre, les uns sur les autres, on se cogne aux meubles. Plus personne ne dit rien d’intelligible et tout passe par nos regards et nos corps. On est complètement à l’ouest, je m’enfonce dans un brouillard cotonneux.
Et c’est là, dans ce canapé de prolo que Sabine nous suce, Nico et moi. Sa tête va de l’un à l’autre, quand sa bouche entoure l’un, sa main caresse l’autre. Elle le fait doucement, et ça dure longtemps je crois. J’ai les poils pubiens et les couilles inondés de sa salive, mes fesses nues collent au revètement de ce canapé. La tête de Nico, extatique, est penchée en arrière légèrement de mon coté. C’est mon tour d’entrer à nouveau dans le bouche de Sabine, elle me jette un court regard, ses yeux rond que j’aime tant, ses yeux à conjonctivite sont ailleurs, vitreux, impassibles. Elle va et vient sur mon noeud, je me crispe, essaye de dire quelque chose, pour la prevenir que je vais jouir, elle le sent. Elle relève le nez et me garde dans sa bouche en me fixant, les yeux quasi-clos. Je ne peux pas soutenir son regard, que je grave dans ma mémoire alors qu’une éruption explose contre le palais de Sabine...
Elle attend que j’aie tout bien déchargé. Mon corps devient flasque. Elle se lève, tranquillement, se dirige vers la fenètre, l’ouvre et crache mon foutre dans la nuit.
Elle revient, enlève son froc, me regarde, avec un petit sourire que je lui connais bien. Sa culotte est au sol, et je regarde ses fesses, rosies par la pression exercée si longtemps par ses talons, monter sur Nico. Elle l’embrasse et s’enfile sur lui sans lâcher sa bouche. Je les regarde baiser. Je bande à nouveau. Je me branle.
Nico me regarde. Je comprend qu’il préfère que je parte.
Il faut que je trouve un moyen d’accéder à la sexualité sans me défoncer.
Lorsque je suis né, j’étais tout congestionné, tout bleu. Les toubibs ont commencé à paniquer car je ne respirais pas. J’ai failli mourir, à peine né.
Asthmatique, c’est ce que je suis. Dans les années 80, il est courant que les medecins interdisent toute forme d’activité sportive aux enfants atteints de cette maladie.
Pas mal pour la socialisation scolaire: pas de jeux, pas de piscine, le banc. Assis, à regarder les autres, pas normal, fragile, peut-être même contagieux? Un retard terrible sur l’apprentissage du corps, voilà surtout le résultat. Une petite boule recroquevillée sur elle-même, comptant les mouches. Eux, ils savent bouger, je suis un enfant-bulle.
Changement de stratégie médicale au lycée, il est décrété que le sport est indispensable aux enfants, et en particulier aux asthmatiques, pour développer leur endurence pulmonaire. Après toutes ces années passées sur un banc, mon corps n’est qu’une chique molle, gauche et feinéante. Au moindre exercice, éffectué sans conviction aucune, fusent les quolibets de mes charmants corélligionnaires en short.
Mes désormais longs et maigres membres m’encombrent et s’emmêlent à chaque mouvement mou de ma musculature anémiée.
La prof d’Education Physique et Sportive est une sale gouine du type “camionneuse”: acariâtre et monomaniaque, je deviens très vite son vilain petit canard et elle ne manque aucune occasion de me ridiculiser en public.
Salope.
Il devient urgent d’entamer un mouvement radical de grève de l’activité physique. Je sèche, je prend des avertissements. Je viens en cours mais je me refuse à chaque exercice, et me retrouve à chaque fois dans le bureau du Conseiller Principal d’Education à me faire sermonner.
Sabine non plus n’aime pas le sport. Elle en fait en dehors, de l’escrime, mais au sein du lycée, elle ne supporte pas la promiscuité des vestiaires, la quasi-nudité au su et au vu de chacun la révulse.
Sabine a honte de son corps.
Du coup, Sabine est sujette à bronchite chronique, surtout lors des cours d’EPS, veste cache-col, quinte de toux, la prof n’est pas duppe mais ne fait jamais rien que hausser les épaules et lui adresser sa petite moue dédaigneuse.
Sabine et moi inventons des stratagèmes pour ne pas courir en extérieur. On se cache derrière la remise des outils du gardien du lycée, dès que la prof ne nous a plus dans son colimateur, et nous comptons les tours de piste des autres, pour ne se remettre dans la course qu’au dernier lap. Pendant ce temps, à l’abri de tout, derrière notre cabanon, Sabine et moi apprenons à nous connaître, discuttons de tout et de rien en fumant les splif qu’elle se roule en classe.
Sabine est de ces filles à regarder tout le monde par en dessous, un immuable petit sourire canaille aux lèvres. Elle est petite et un peu ronde. Son dos est très court au dessus de ses reins, et son bassin voluptueux et cambré se dessine d’autant mieux qu’elle tient toujours les rebords de sa veste sérrée entre ses bras croisés sur sa poitrine lourde et ferme. A-t’elle toujours un peu froid? Essaye-t’elle de dissimuler sa féminité? Qu’importe, son air mutin et ses petits pieds rentrés font que je craque de plus en plus sur Sabine.
Elle est ma nouvelle égérie masturbatoire pendant des mois, et nos conversations tounent de plus en plus autour du cul. Je saute sur toute occasion de fréquenter les mêmes teufs qu’elle, dans l’espoir sans cesse contrarié de la pécho.
Elle préfère les mecs baraqués. Mais j’y crois! Je crois encore que les filles sont moins branchées sur le physique que les mecs, qu’elles cherchent autre chose.
Nico est un bon pote à moi, il est plutôt balaise. Il fait du Rugby. Il fume beaucoup de Shit, écoute du Reggae et du Ska. J’ai tout dit.
Ah non, il aime les bagnoles aussi. Il rêve de s’acheter une petite caisse qu’il “kitera sport” à sa majorité. Je l’aime bien, il ne se la raconte pas trop et c’est un garçon tranquille et doux. Sauf quand il boit, auquel cas ça se termine en baston à chaque fois. C’est pour ça, il n’aime pas boire, mais quand y’a plus rien à méfu...
Je sais que Sabine a des problèmes, elle vit seule avec sa mère qui est infirmière à l’hopital. Sabine prélève régulièrement sur les médocs que sa mère ramène de l’hosto: calmants, amphètes, anxiolytiques... Sabine aime tout ce qui défonce. Elle a déjà presque tout essayé, sauf ce qui lui fait peur: l’héroine en Intra-Veineuse.
Sabine a déjà fait deux T.S. et certaines fois se scarifie l’avant bras, pendant des heures entières. Elle le fait très bien, de façon superficielle, pour que ça fasse mal sans que ça ne saigne.
Toute une technique.
Nico aussi a été élevé par sa mère seule, avec son grand frère. Sa mère travaille à Paris, jusque tard le soir: elle est femme de ménage, à la Défense. Elle ne rentre jamais avant 1 heure du matin, par le dernier RER. Du coup, Sabine et moi passons souvent des soirées chez Nico: les trois enfants de leurs mamans. On a l’appart pour nous tous seuls, on ne fait rien de particulier, non, on ne fait rien d’autre que d’être là. On est tranquilles, là.
Parfois, on passe chez Guillaume, qui habite plus loin, dans la résidence pavillonnaire. Le père de Guillaume est Généraliste, et chez lui, pour les médocs, c’est la caverne d’Ali Baba. On se défonce à toutes sortes de trucs, on fait des mélanges, on picole avec, on fume, on sniffe. On s’assome.
Je vois Sabine regarder Nico. Il lui plaît. Mais c’est surtout avec moi qu’elle parle. Elle me confie des trucs très personnels. Elle me provoque beaucoup, aussi... Juste pour voir, pour être sûre qu’elle peut avoir confiance en moi. Sabine allume tous les mecs qu’elle croise, par jeu. Elle va souvent trop loin, surtout avec certains lascars qui bien souvent veulent lui mettre la tête au carré, après.
Le truc, c’est que sabine s’est faite violer, lorsqu’elle avait 14 ans. Elle traînait déjà dehors, à l’époque, sa mère étant souvent de garde de nuit. Ce qui a le plus traumatisé sa mère, c’est d’emmener sa fille se faire avorter, elle qui est contre cette pratique. Elles ne sont pas allées à l’hopital de la mère de Sabine, pas question, c’est déjà assez pénible comme ça...
C’est lorsque Sabine, l’année suivante, a décidé de se mettre à l’escrime qu’elle a vu un psy pour la première fois de sa vie. Pour être membre de la Fédération Française d’Escrime, chaque candidat doit passer devant un psychanaliste, rapport au fleuron, pour être sûr que le prétendant n’a pas d’idées meurtrières ou suicidaires en quelque sorte. C’est exactement ce qu’ils ont diagnostiqué chez Sabine: Suicidaire ET Meurtrière. Alors ils l’ont enjointe à entamer une thérapie. L’année suivante, elle a pu avoir sa carte de la FFE.
Je suis dans le canapé, chez Nico et je suis dans un état de défonce bien avancé. Heureusement, quelqu’un a éteind la lumière, seule la télé fonctionne. Les seins de Sabine sont superbes, plus petits que je ne le croyais -elle porte des WonderBra- mais gros, et surtout très ronds et durs. Elle n’a que 17 ans aussi, c’est pour ça.
On a passé la soirée à se faire des soufflettes de Beu, une Beu excellente, super douce et sans accroc sur la montée, hop! ni vu ni connu j’t’embrouille, tu sais plus où t’habites.
Le petit pull décolletté de Sabine traine sur la moquette, là-bas, sous la table basse, il y a son soutien-gorge noir.
Quand les effets de la Beu ont commencé à se stabiliser, on en voulait encore, mais pour ne pas gâcher, on a attaqué la petite bouteille de Prilocaïne, qui d’habitude sert d’anesthésiant local au père de Guillaume.
Sabine a la main très douce, et toute petite. Je sens le bout de ses doigts tout froids sur ma verge, elle est frileuse. Dommage qu’elle se bouffe les ongles jusqu’au sang. Je regarde ses cheveux chatains onduler sur le cuir en skaï du canapé de Nico.Dans ma tête, le ressac de la mer... Quel boucan!
On sniffe la Prilocaïne.
Nico se marre comme un con, non, comme un dingue, il est raide déchiré, je ne l’ai jamais vu rire comme ça, c’est trop bon. Sabine abuse, une fois de plus, elle colle son nez au goulot et après avoir expulsé tout l’air de ses poumons, elle reste en apnée quelques secondes avant de prendre tout ce qu’elle peut en tenant une de ses narine fermée du pouce. La bouteille tourne et on rigole comme des furieux, on se roule par terre, les uns sur les autres, on se cogne aux meubles. Plus personne ne dit rien d’intelligible et tout passe par nos regards et nos corps. On est complètement à l’ouest, je m’enfonce dans un brouillard cotonneux.
Et c’est là, dans ce canapé de prolo que Sabine nous suce, Nico et moi. Sa tête va de l’un à l’autre, quand sa bouche entoure l’un, sa main caresse l’autre. Elle le fait doucement, et ça dure longtemps je crois. J’ai les poils pubiens et les couilles inondés de sa salive, mes fesses nues collent au revètement de ce canapé. La tête de Nico, extatique, est penchée en arrière légèrement de mon coté. C’est mon tour d’entrer à nouveau dans le bouche de Sabine, elle me jette un court regard, ses yeux rond que j’aime tant, ses yeux à conjonctivite sont ailleurs, vitreux, impassibles. Elle va et vient sur mon noeud, je me crispe, essaye de dire quelque chose, pour la prevenir que je vais jouir, elle le sent. Elle relève le nez et me garde dans sa bouche en me fixant, les yeux quasi-clos. Je ne peux pas soutenir son regard, que je grave dans ma mémoire alors qu’une éruption explose contre le palais de Sabine...
Elle attend que j’aie tout bien déchargé. Mon corps devient flasque. Elle se lève, tranquillement, se dirige vers la fenètre, l’ouvre et crache mon foutre dans la nuit.
Elle revient, enlève son froc, me regarde, avec un petit sourire que je lui connais bien. Sa culotte est au sol, et je regarde ses fesses, rosies par la pression exercée si longtemps par ses talons, monter sur Nico. Elle l’embrasse et s’enfile sur lui sans lâcher sa bouche. Je les regarde baiser. Je bande à nouveau. Je me branle.
Nico me regarde. Je comprend qu’il préfère que je parte.
Il faut que je trouve un moyen d’accéder à la sexualité sans me défoncer.
- Sterna
- L'oiseau qui fait lololol
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- Enregistré le : mar. 13 avr. 2004, 17:54
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plus ca va plus je me demande si il n y a pas une similitude avec la facon d ecrire de Chuck palahniuk (auteur de Figh cloub) cette facon de decrire la société, les personnes et la facon d ecrire proche du flux de pensé naturel...
peut etre que je suis sur le coup d invible monsters...
Prilocaïne c du meme genre que l' Ether ? les symptomes me le rappelle lolol
peut etre que je suis sur le coup d invible monsters...
Prilocaïne c du meme genre que l' Ether ? les symptomes me le rappelle lolol
- Chron
- Synchrone or not synchrone ?
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- Enregistré le : jeu. 06 juin 2002, 12:37
- Localisation : Paris
si il n y a pas une similitude avec la facon d ecrire de Chuck palahniuk (auteur de Figh cloub)
Là, par contre, je pense que tu vas lui faire plaisir...
Ca devient de plus en plus glauque mais bon, c'est choc, sans détour et c'est ce qui fait sa justesse à mon avis.
J'ai du être asthmatique contrarié moi je pense... Les mêmes conséquences, sans la cause...Pas mal pour la socialisation scolaire: pas de jeux, pas de piscine, le banc.
@+
Chron
???, ??? ?? ?? ?? ???,???, ? ??? ?? ???
Huh, c'est sombre... , mais ce qui me marque c'est cette espece de recul anestésié, si calme, voire trop... Pourtant cette periode, où tu es dopé par tes propres hormones est synonyme de rage, de coleres, lorsque tu ouvres les rideaux de l'enfance... bon en meme temps, ca fait un moment, tout ça...
GOD FINGER!!!!
- Kyal
- Otaking !
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- Enregistré le : jeu. 17 juil. 2003, 20:02
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ouai ca devient de plus en plus glauque.
dans mon deuxieme post en page 2, je voulais dire que certains des passages de tes textes (surtout le premier en fait) m'avaient un peu rappelé des moments de ma vie ou certains de mes rapports avec l'"autre", mais d'après ce que je vois on les a vécu très différement. Et c'est en cela que je trouve la lecture de cette auto-fiction interessante, le fait de s'immisser, un peu, dans la tete de quelqu'un d'autre, qui réagit forcément pas de la même manière (que moi par exemple) à ses peurs, qui vit differement ses amours ou ses moments de solitude... Et j'ajoutais que quand je dis "differement" , c'est sans aucun jugement de valeur.
J'espere avoir été plus clair.
Sinon à propos du petit debat sur le voyeurisme, je me demande si le fait de se sentir "voyeur" et d'effectuer par exemple une lecture de tes textes avec cet oeil là, n'est pas suffisant pour être voyeur, et ce même si tu offres ces textes. Et dans ces cas là, un malaise vis à vis de tes textes ne seraient pas forcément lié au fait d'être pudique ou non (ou pudique pour les autres)... Je ne sais pas si je suis clair là encore, mais en tous cas moi je me pose la question...
dans mon deuxieme post en page 2, je voulais dire que certains des passages de tes textes (surtout le premier en fait) m'avaient un peu rappelé des moments de ma vie ou certains de mes rapports avec l'"autre", mais d'après ce que je vois on les a vécu très différement. Et c'est en cela que je trouve la lecture de cette auto-fiction interessante, le fait de s'immisser, un peu, dans la tete de quelqu'un d'autre, qui réagit forcément pas de la même manière (que moi par exemple) à ses peurs, qui vit differement ses amours ou ses moments de solitude... Et j'ajoutais que quand je dis "differement" , c'est sans aucun jugement de valeur.
J'espere avoir été plus clair.
Sinon à propos du petit debat sur le voyeurisme, je me demande si le fait de se sentir "voyeur" et d'effectuer par exemple une lecture de tes textes avec cet oeil là, n'est pas suffisant pour être voyeur, et ce même si tu offres ces textes. Et dans ces cas là, un malaise vis à vis de tes textes ne seraient pas forcément lié au fait d'être pudique ou non (ou pudique pour les autres)... Je ne sais pas si je suis clair là encore, mais en tous cas moi je me pose la question...
- cry
- Beau Booty
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dans mon collège y avait un prof qu on appelait le pédo... quand on avait sport (et pendant un trimestre, ct lutte comme par hasard) on partait en courant...
ouyoh, que c' est sombre. pourtant j' ai tout lu. J' ai une impression de "froid"
ca m' as rappelé certains potes...sous l' emprise du démon femelle!
zarb pour l' asthme, moi on m' as mis en natation dès la maternelle pour ca..
ouyoh, que c' est sombre. pourtant j' ai tout lu. J' ai une impression de "froid"
ca m' as rappelé certains potes...sous l' emprise du démon femelle!
zarb pour l' asthme, moi on m' as mis en natation dès la maternelle pour ca..
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