HS
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méfie toi du soleil ><
Moi j'ai chopé des coups de soleils de célibataires (en plein milieu du dos, avec les traces des doigts là où la crème solaire atteignait encore...) ><;
Moi j'ai chopé des coups de soleils de célibataires (en plein milieu du dos, avec les traces des doigts là où la crème solaire atteignait encore...) ><;
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
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Mon Buluske, tu sais que je ne peux pas résister à la peluche qui fait pouic.
Bien le lieng, tontong.
A moi: c'est l'été? Donnez votre sang! Ou pas... http://mapage.noos.fr/aspexpl/dt200408.htm
Et puis je voulais juste signaler que sur la plage, mon Guilty Pleasure (c) c'est de lire des magazines féminins, activité hautement répréhensible, je peux meme pas ajouter "et je vous emmerde" parce que je ne peux simplement pas: je plaide coupable. Or donc, voilà-t-y pas que je tombe sur un éditorial intelligent. Dans ELLE. Construit, et tout, citant meme du Hannah Arendt. Et traitant de Lynndie England, la femme soldat qui avait torturé des prisonniers irakiens pendant la dernière guerre. L'éditorialiste expliquait que les clichés pris de England en train d'humilier sexuellement ses prisonniers choquaient, non seulement parce que c'était pas top cool comme traitements, surtout dans une armée d'un pays "démocratique", mais surtout parce que Lynndie England est une femme, et une femme dégueulasse. Contre tous les clichés de la femme réduite à sa fonction génitrice, porteuse de vie et donc incapable d'exprimer ses pulsions de mort, la femme douce par nature; la journaliste montrait intelligemment que ces clichés de Lynndie England, si atroces fussent-ils, étaient paradoxalement une remise à niveau, une véritable égalité dans la guerre des sexes, montrant que les femmes sont betement les égales des hommes dans le meilleur et dans le pire. L'édito était intitulé "Ni meilleures, ni pires". J'avais voulu le recopier pour vous le montrer et puis j'ai eu la flemme, et il me restait encore des bouts de peau blanche à tartiner d'huile de carotte.
Tout ça pour dire, ELLE, c'est bien, lisez ELLE.
Bien le lieng, tontong.
A moi: c'est l'été? Donnez votre sang! Ou pas... http://mapage.noos.fr/aspexpl/dt200408.htm
Et puis je voulais juste signaler que sur la plage, mon Guilty Pleasure (c) c'est de lire des magazines féminins, activité hautement répréhensible, je peux meme pas ajouter "et je vous emmerde" parce que je ne peux simplement pas: je plaide coupable. Or donc, voilà-t-y pas que je tombe sur un éditorial intelligent. Dans ELLE. Construit, et tout, citant meme du Hannah Arendt. Et traitant de Lynndie England, la femme soldat qui avait torturé des prisonniers irakiens pendant la dernière guerre. L'éditorialiste expliquait que les clichés pris de England en train d'humilier sexuellement ses prisonniers choquaient, non seulement parce que c'était pas top cool comme traitements, surtout dans une armée d'un pays "démocratique", mais surtout parce que Lynndie England est une femme, et une femme dégueulasse. Contre tous les clichés de la femme réduite à sa fonction génitrice, porteuse de vie et donc incapable d'exprimer ses pulsions de mort, la femme douce par nature; la journaliste montrait intelligemment que ces clichés de Lynndie England, si atroces fussent-ils, étaient paradoxalement une remise à niveau, une véritable égalité dans la guerre des sexes, montrant que les femmes sont betement les égales des hommes dans le meilleur et dans le pire. L'édito était intitulé "Ni meilleures, ni pires". J'avais voulu le recopier pour vous le montrer et puis j'ai eu la flemme, et il me restait encore des bouts de peau blanche à tartiner d'huile de carotte.
Tout ça pour dire, ELLE, c'est bien, lisez ELLE.
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Ouais, donc il y a des mecs qui gagnent du fric sur mon dos, donc je vais laisser creuver les gens pour me rebeller contre le système ><Little Lou a écrit :A moi: c'est l'été? Donnez votre sang! Ou pas... http://mapage.noos.fr/aspexpl/dt200408.htm
Et je donne pas non plus à l'ARC.
Et pas non plus aux chercheurs, ces branleurs, ils font plein de pauses café.
Et pas aux mendiants dans la rue, vu que le fric va être piqué par un mafieu ou dépensé en vin rouge.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
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Ah non, ca c'est les assistantes sociales.berseker a écrit :Et pas non plus aux chercheurs, ces branleurs, ils font plein de pauses café.
Modifié en dernier par jem le mer. 11 août 2004, 21:52, modifié 1 fois.
I found my freedom now.
Funny how it feels just like being alone...
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Bah, c'est pas féministe de dire "Lisez ELLE", tout au contraire. ELLE contribue grandement au machisme, sert à enfoncer la femme dans un crétinisme profond ("Comble du chic, ce bikini à plume ne sert meme pas à se baigner! On craque tout de suite!" ou "Sarah Jessica Parker et Madonna ne jurent plus que par ce fond de teint poudré velouté à effet amincissant, on craque tout de suite!" ou "Un rouge à lèvre aux couleurs acidulées qui rendent les lèvres gourmandes comme un bonbon, d'ailleurs, Drew Barrymore l'a adopté, alors nous aussi: on craque tout de suite!") doublé d'un pseudo-féminisme de bon ton ("Ah là là les hommes, tous les memes, ils nous prennent vraiment pour des cruches avec notre rouge à lèvres acidulé gourmand bonbon de Drew Barrymore, mais en fait, y'en a sous le fond de teint poudré velouté, faut pas croire, hein!"). ELLE s'applique avec une minutie effarante à détruire n'importe quel principe de base du féminisme; pour ses journalistes, le féminisme se résume à revendiquer le droit de s'habiller en grunge chic Galliano. J'adore ELLE. Et j'adore aussi les paradoxes, comme barth, parce que dans ELLE, j'ai pu trouver ce très bon éditorial intelligent, qui ne mérite certainement pas qu'on le qualifie de féministe. Le féminisme est con par essence, et, comme concept, ne tient pas debout.
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Je n'aime vraiment pas ce terme de "féminisme". Le mot en lui-meme se contredit. C'est une acception de l'inégalité, justement, entre hommes et femmes. Et ça m'énerve, à un point... Disons que je suis égalitaire, universellement, plutot que "féministe". Cette qualification serait une insulte à mon intelligence.
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Mais où se place la barre de l'égalité? Est-ce de faire "comme les hommes"? Donc on doit se hisser à leur rang. Et c'est une aberration. De plus le féminisme sous-entend aussi "féminité", et quelle est la définition de la féminité? Quelle est l'essence d'une femme? Comment peut-on qualifier une "vraie femme" sans tomber dans les clichés phallocrates, justement, ou dans la constante comparaison avec les hommes (ha, comble de féminisme, se définir par rapport aux hommes)? Est-ce que la féminité peut etre autre que biologique? Est-ce que la féminité ce ne serait pas finalement d'etre plus faible que l'homme? Alors ce qu'on revendique, c'est notre faiblesse?J'ajoute, presque HS en sautant du coq à l'ane mais c'est le thread pour, que l'égalité des sexes ne se fera que lorsque les hommes porteront des jupes, et que ce sera socialement accepté. Voila donc.
En fait, tonton, nous sommes d'accord, mais seulement, pas sur les termes. Or, cela peut parfois etre important. Je suis égalitaire, pas féministe, tout conjoncturel que ce terme soit. Le féminisme est pour moi un mot handicapé, batard, monstrueux, et tu sais comme j'aime les mots, et comme je veille à ce qu'ils soient correctement utilisés. C'est pourquoi je suis aussi catégorique.
En fait, tonton, nous sommes d'accord, mais seulement, pas sur les termes. Or, cela peut parfois etre important. Je suis égalitaire, pas féministe, tout conjoncturel que ce terme soit. Le féminisme est pour moi un mot handicapé, batard, monstrueux, et tu sais comme j'aime les mots, et comme je veille à ce qu'ils soient correctement utilisés. C'est pourquoi je suis aussi catégorique.
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Et c'est pourquoi je vous annonce par la présente notre rupture.Little Lou a écrit :En fait, tonton, nous sommes d'accord, mais seulement, pas sur les termes. Or, cela peut parfois etre important. Je suis égalitaire, pas féministe, tout conjoncturel que ce terme soit. Le féminisme est pour moi un mot handicapé, batard, monstrueux, et tu sais comme j'aime les mots, et comme je veille à ce qu'ils soient correctement utilisés. C'est pourquoi je suis aussi catégorique.
Veuillez agréer, Monsieur Tonton, l'expression de mes sentiments distingués,
Little Lou
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