KINOTAYO 2007

News sur l'Animation, la BD, et le monde de l'image en général.
Avatar du membre
Fuse
Guerrier Super Saïen
Messages : 226
Enregistré le : sam. 03 juil. 2004, 9:29
Localisation : Paname
Contact :

Message par Fuse »

Avant d’aller à me deuxième journée de festival, me voila un peu rapidement en train de faire une esquisse de la soirée de vendredi soir (difficile en effet de tester le mercredi/jeudi sans métro avec le taf’ le lendemain).

La première bonne nouvelle, c’est que le système de Pass’ a été revu vers la simplicité. Ticket à l’unité (4€) ou Pass à 20 € pour toutes les séances au ciné Élysée Biarritz Paris. Nonobstant, ce pass’ ne fonctionne QUE dans ce ciné et non sur les autres salles proposant ce festival. A quand un VRAI PASS ? L’année prochaine peut-être. La présentation des films et l’organisation sont toujours aussi « limitées » et très « étudiantes ». On ne sait pas pourquoi le film a été choisi, ni des retombées sont à attendre voire des futures collaborations. On vous fait surtout comprendre que la séance d’ouverture et de clôture (quand j’ai posé la question) c’est pour les vrais VIP, pas les petites gens comme nous.

Pour la séance des 2 films d’hier soir (avec max 20 personnes dans la salle), c’était les pubs des généreux sponsors, la pub du festival et directement le film. Le film terminé = rien, merci au revoir ! Espérons mieux avec la présence des réalisateurs aujourd’hui.

Le premier film, Matsugane Potshot Affair de Nobuhiro Yamashita, est bien difficile à résumer ou même à expliquer sans dévoiler une partie de l’intrigue. Je me permettrais donc simplement d’indiquer que le réalisateur nous propose de suivre quelques moments de vie d’une famille pas si particulière qu’elle en a l’air dans une petite ville au sein des années 90. 3 générations vivent sous le même toit : le grand-père est totalement grabataire, le couple dans la cinquantaine d’années avec une mère effacée, voire débordée, et un père cédant à bien des tentations qui ont donné vie à 3 enfants, une fille, mariée, qui aujourd’hui tient la ferme familiale et les finances et 2 frères faux-jumeaux dont l’aînée, ne sait pas quoi faire de bien avec ses 10 doigts tandis que l’autre, jeune policier, semble être le seul personnage mature et sérieux de la famille. De nombreux personnages secondaires, parfois très loufoques se greffent à cette famille tant et si bien que parfois, on s’y perd un peu. Vraiment intéressant.

Le second Freesia de Kazuyoshi Kumakiri est bien différent. Si on est un adepte des arrêts sur images, alors difficile de ne pas adorer ce film. Les attitudes et le charisme de certains personnages (dont le principal) sont vraiment sympathiques. Par contre, cela n’avance pas, les scènes d’action (bien que très violente) sont presque ennuyeuses et le jeu d’acteur (dont les 2 principaux sont censés être sans émotions) et vraiment très particulier. On imagine deux statues avec des voix off. On voit à peine leurs lèvres bouger et aucune émotion ne semble atteindre le spectateur lambda que je suis. Vers la fin (cela se passe en hiver) le souffle du vent ressemble à s’y méprendre à un ronflement de spectateur. J’ai failli partir avant la fin. Je ne saurais dire si le manga d’où est tiré le film est dans la même veine.

En espérant voire un peu plus de monde aujourd’hui

Cordialement,


Fuse

Avatar du membre
Anton
Don Quichotte
Messages : 2151
Enregistré le : mar. 10 déc. 2002, 12:33
Localisation : Paris
Contact :

Message par Anton »

ImageImage

Freesia est l'adaptation d'un manga de Matsumoto Jiro, j'ai les 2 premiers volumes mais pas encore lu et pas vu le film non plus. Merci pour les échos...
ImageImageImage

Avatar du membre
Fuse
Guerrier Super Saïen
Messages : 226
Enregistré le : sam. 03 juil. 2004, 9:29
Localisation : Paname
Contact :

Message par Fuse »

Pour des raisons bassement culinaires, j’ai préféré voir 2 films au lieu des 3 prévus ce samedi.

Malheureusement, les remarques que j’ai pu faire sur la journée de vendredi soi se confirment pour cette journée du samedi. L’organisation n’est vraiment pas top (40 personnes dans la salle d’attente et ils sont déjà débordé), le cinéma choisi n’est pas vraiment idéal pour la projection des films et le nombre de spectateurs (bien que plus nombreux) est loin de remplir la salle, pourtant petite.

Le film Aria fut pour moi une excellente surprise, malgré quelques longueurs au début. L’on peut essayer de le lire comme un road-movie : une équipe un peu alambiquée, de 3 personnages, part, à la suite d’une promesse faite à un vieux marionnettiste mourant, à la recherche d’un piano laissé en gage il y a des années. De cette quête émerge des personnages secondaires parfois spirites, mais amusants et des paysages magnifiques (d’Hokkaido et d’Aomori) que l’on a plaisir à rencontrer et à admirer. De ce voyage, comme souvent, les personnages y trouvent une piste de réflexion à leurs propres problèmes. Vraiment sympathique même si parfois des questions restent sans réponses. Le film était présenté ici pour la première fois à des spectateurs.

Le second film, Handing garden avait déjà eu (selon ce que j’ai pu comprendre) un bon succès au Japon. Difficile encore de résumer le film où se mêle une forme de critique sociale sur la famille japonaise, une galerie de portrait très drôle et en hauts en couleur de personnages et du rôle central de la mère et de sa détermination. Faute de connaissances cinématographiques et de jugement raisonné, je permets seulement d’indiquer des images et une mise en scène vraiment réussies. Si parfois on sent que le réalisateur se retient dans la violence de sa critique et dans ses images (à l’opposé par exemple de Miike) pour être vu d’un plus grand nombre de spectateurs, le film reste très intéressant et mérite que l’on s’y arrête.

Cordialement,

Fuse

Avatar du membre
ACME
Otaking !
Messages : 2512
Enregistré le : mar. 25 avr. 2006, 16:50
Localisation : NORD 59

Message par ACME »

Merci pour le compte rendu. :kniko:
Tout employé tend à atteindre son niveau d'incompétence.
( Principe de Peter)

Avatar du membre
Fuse
Guerrier Super Saïen
Messages : 226
Enregistré le : sam. 03 juil. 2004, 9:29
Localisation : Paname
Contact :

Message par Fuse »

Cette dernière séance publique du festival Kinotayo fut peut-être la plus intéressante.

Story of Detective 5 (Tantei Jimusho 5) n’est pas un film, mais les 2 premiers épisodes (d’1 heure chacun) d’une série TV japonaise réalisée, écrite et conçue par Kaizo Hayashi . Une cinquantaine d’épisodes sont déjà tournés sous divers formats (cinéma ou Web) et le créateur de la série souhaite arriver jusqu’à un chiffre de 599 qui correspond au nombre d’enquêteurs privés de l’agence. La série nous présente les aventures d’un jeune détective privé, 591, qui vient juste d’être accepté au sein d’une énorme agence. Complet veston noir, gadgets à gogo, politique des secrets professionnels (tous les agents sont anonymes et ne se connaissent que par un nombre de 3 chiffres commençant par 5) sont quelques-unes de ses armes pour réussir dans ce métier. Pour asseoir sa réputation, il accepte une enquête dans des conditions un peu particulières : la disparition d’une jeune lycéenne amie avec une personne de l’agence. L’aventure commence…
Même si l’histoire est souvent assez classique, voire prévisible, dans certains cas, l’ambiance très « Lupin », l’humour et les attitudes très cinématographiques des personnages sont un régal. Il s’agit ici de retrouver toute une atmosphère et les clichés des détectives américains des années 50 avec une touche d’inventivité et beaucoup de respect. Amusante, avec une grande fraîcheur, la série est très agréable à suivre (chacun des détectives étant spécialisé sur un domaine particulier). J’espère pouvoir voir la suite…

Le second film, Yokohama Mary est dans un registre tout à fait différent. Il s’agit d’un documentaire sur « Mary » une SDF/prostituée qui a continué à « exercer » jusqu’à l’âge vénérable de 85 ans. Sa brutale disparition à Yokohama en 1996 intrigue le cinéaste qui avait l’habitude de la croiser de temps à autre (difficile d’oublier en effet un tel personnage, habillé de blanc, avec un visage maquillé de blanc tel un acteur de butô). Il se met à la rechercher, à écouter les rumeurs et à rencontrer ses proches. À travers les témoignages de différents personnages l’ayant côtoyée, on cerne peu à peu un destin, l’histoire d’une ville, la vie de femmes libres qui, après-guerre ont dû trouver des moyens pour vivre malgré la défaite et les difficultés du quotidien. Fruit d’un long travail d’investigation et de recherches, on ne peut qu’apprécier un tel documentaire qui ne s’appesantit pas sur le drame, ni sur la nostalgie, mais bien sur une force de vivre, malgré tout. Difficile de ne pas se laisser attendrir non plus par cette petite grand-mère, quelque peu excentrique, et les personnages qui témoignent de son parcours, qu’ils soient des mondes interlopes, artistiques ou simples boutiquiers. Tout a fait excellent.


Cordialement


Fuse

Avatar du membre
Fuse
Guerrier Super Saïen
Messages : 226
Enregistré le : sam. 03 juil. 2004, 9:29
Localisation : Paname
Contact :

Message par Fuse »

Petite news concernant ce festival :

KINOTAYO
Festival du Film Japonais contemporain
18 au 25 novembre 2008

Liste des réalisateurs dont les films seront projetés au festival Kinotayo 2008 :
Masao ADACHI
Takahiko AKIYAMA
Koji FUKADA
Hideo GOSHA
Jun ICHIKAWA
Nami IGUCHI
Ryuhei KITAMURA
Kunitoshi MANDA
Takashi MIIKE
Nobuo MIZUTA
Ryotaro MURAMATSU
Yoshihiro NAKAMURA
Naoko OGIGAMI
Eiji OKUDA
Tatsuya YAMAMOTO
Takashi YAMAZAKI
Ryuta TAZAKI

Avatar du membre
Fuse
Guerrier Super Saïen
Messages : 226
Enregistré le : sam. 03 juil. 2004, 9:29
Localisation : Paname
Contact :

Message par Fuse »

Voila la sélection pour le prochain festival Kinotayo qui aura lieu du 18 au 25 novembre 2008. Je pense pouvoir venir à la plupart des films sur Paris pour une fois (merci les RTT). Je crains par contre que l'organisation soit toujours aussi faillible :

Always - Sunset on third Streets 2
2007
Takashi Yamazaki

Image Image
1959, le Japon amorce sa période de grande croissance économique. Chagawa vit toujours avec Yoshiyuki et demeure hanté par Hiromi. Kawabuchi tente à nouveau de récupérer son fils mais, devant l’attachement de Chagawa à Yoshiyuki, il se laisse fléchir sous réserve qu’une vie satisfaisante soit assurée au petit. Cette saga rappelle une époque bien particulière et dépeint les rigueurs de la vie que le peuple menait à Tokyo dans une atmosphère active et, somme toute, bon-enfant…


Ma dernière demeure
2006
Tatsuya Yamamoto

Image
L’été est arrivé. Grand-mère a vu venir et repartir cette saison 89 fois. Mais cet été, celui de ses 90 ans sera différent des précédents. La maison dans laquelle elle a passé tant d’années va être détruite et une nouvelle vie dans une nouvelle maison va commencer pour elle… Un documentaire poignant.


The Foreign Duck, the Native Duck and God
2006
Yoshihiro Nakamura

Image
Shiina, un étudiant de première année à l’université fait la connaissance de son mystérieux voisin : Kawasaki. Ils ont un amour commun pour le classique de Bob Dylan : Blowin’ in the wind. Le caractère poli et réservé de Shiina contraste avec l’assurance et la détermination de Kawasaki, qui lui demande un jour, sans hésitation : « on devrait dévaliser la librairie, non ? » Son plan : voler un dictionnaire pour en faire cadeau à leur voisin venant du Bhoutan. Shiina interloqué est tenté. Sans vraiment s’en rendre compte, Shiina est devenu l’un des personnages du monde loufoque de Kawasaki.


Gamera the Brave
2006
Ryuta Tazaki

Image
En 1973, Gamera se sacrifie et meurt en sauvant la vie d’un jeune garçon attaqué par une horde de Gyaos. Trente ans plus tard, le fils de ce garçon, Toru découvre un œuf. De cet œuf naît une petite tortue qu’il nomme Toto. Mais Toto n’est pas une tortue comme les autres…


Megane (Glasses)
2007
Naoko Ogigami

Image
Par une belle journée de printemps, une jeune femme (Taeko) descend d’un petit avion. Quand elle arrive dans un endroit retiré (Hamada) plein de nostalgie, des vacances inoubliables débutent sur cette petite île du sud du Japon… La beauté des paysages, la sérénité des lieux, la paisible étrangeté de l’atmosphère plongent le spectateur dans une agréable sensation de repos de l’âme.


La Grenadière
2006
Koji Fukada

Image
Le peintre japonais Takeshi Fukazawa traduit ici en images le roman d’Honoré de Balzac La Grenadière. Kuji Fukada donne superbement vie à plus de 70 superbes tableaux dans ce Ga-nime. Fukazawa et Fukada évoquent avec une grande finesse l’atmosphère si chère à Balzac d’une famille bourgeoise de l’époque. Par la beauté des images et l’expressionnisme de la musique qui les accompagnent, ce Ga-nime suscite une douce émotion chez le spectateur dont l’imagination est puissamment sollicitée.


Hey Japanese! Do you believe Peace, Love and Understanding ? 2008
2007
Ryotaro Muramatsu

Image
Une ville ordinaire au bord de l’autoroute nationale. Des gens variés et des trajectoires diverses : des lycéennes causent des ennuis au propriétaire d’une supérette. Neets est déprimé dans son appartement délabré. Un homme, sa femme et son amante enceinte se disputent la nuit lors des funérailles de maman. Un couple de la campagne s’éloigne dans la ville de leur rêve : Tokyo. Des hommes séquestrent une lycéenne dans un entrepôt abandonné. Et un homme rencontre une prostituée dans un love-hotel…


Kiss
2006
Kunitoshi Manda

Image
Un crime particulièrement brutal est perpétré dans un quartier tranquille et l’assassin, Akio Sakaguchi, est arrêté devant toute la presse. Une jeune femme, Kyoko Endo amère et lasse dans sa vie routinière aperçoit la scène à la télévision. Saisie d’une sympathie inexpliquée pour Sakaguchi, elle entreprend de constituer un livre d’or avec les coupures de presse qu’elle peut collecter à son sujet… Sur un sujet grave, une histoire qui reste touchante et sereine…


Une longue marche
2006
Eiji Okuda

Image
Matsutaro Yasuda, proviseur de lycée à la retraite, s’est retiré à la campagne dans une petite ville de province. Il est seul, sa femme est morte, sa fille l’a délaissé. A sa nouvelle adresse, il a une voisine bizarre qui maltraite sa fille de 5 ans, la petite Sachi. Avec la petite, ils décident de voyager tous deux dans la montagne et vont au cours de leur périple faire d’étonnantes rencontres…


Maiko haaaan!!!
2007
Nobuo Mizuta

Image Image
Le cadre de cette joyeuse histoire n’est autre que le monde mystérieux et fascinant des geishas. Kimihiko, modeste employé d’une firme alimentaire de Tokyo n’a qu’un but dans la vie : devenir un familier des geishas… Une comédie complètement loufoque !!!


Prisoner-M
2006
Masao Adachi
Image
Masao Adachi dresse un tableau halluciné d’un terroriste engeôlé, entre épreuves physiques et égarement mental. « M » seul rescapé d’une attaque d’aéroport avortée est soumis à un abominable traitement où se mêlent les pires tortures physiques et morales. D’après une histoire vraie, celle de l’attaque de l’aéroport de Lod (à Tel-Aviv) en 1972 et de l’expérience ultérieure de l’un de ses protagonistes (Kozo Okamoto).


Sex is No Laughing Matter
2007
Nami Iguchi

Image
Yuri, une professeur d’art peu conventionnelle tombe amoureuse d’un de ses élèves… Une troublante histoire d’amour dans le Japon d’aujourd’hui.


Out of the Wind
2007
Eiji Okuda

Image
Mariko Iwata (Sakura Ando), lycéenne d’origine aisée, rêve de devenir une chanteuse d’opéra. Un jour un homme la drague sur le ferry qui l’amène au lycée et fait tomber ses affaires dans l’eau. Son-mun Cho (Takao Sasaki), un zainichi (résident coréen au Japon), se jette à l’eau pour les lui récupérer. Pour le remercier, elle lui demande de devenir son garde du corps sur le chemin de l’école. Une relation particulière se créée entre eux, non sans difficultés et déceptions…


Sukiyaki Western Django
2007
Takeshi Miike

Image Image
Deux clans s'affrontent, les Genjis, le clan blanc dirigé par Yoshitsune et les Heike, le clan rouge de Kiyomori, pour la possession d'un trésor caché dans village de montage désolé. Un jour, un tueur solitaire et habile débarque dans la ville. Les deux clans tentent de l'engager. Coups tordus, trahison, amour et un duel final de folie. Du Miike pur jus comme on l’aime !


Lovedeath
2006
Ryuhei Kitamura

Image
Troisième adaptation live d’un manga de Tsutomu Takahashi par le réalisateur nippon, Lovedeath est une histoire d’amour rocambolesque - entre road-movie, polar et comédie burlesque - autour de l’univers yakuza. Avec un film autoproduit plus indépendant, plus personnel et moins ancré dans l’action que ces précédentes productions, Kitamura s’offre un retour aux sources qui n’est pas pour nous déplaire puisqu’il nous permet de retrouver les qualités qui nous plaisaient tant chez lui à l’époque de Versus.


Hitokiri
1969
Izo, petit guerrier paysan du fief de Tosa, a besoin d'argent. Inculte mais fort comme un bœuf, il est engagé comme mercenaire par Takechi, un grand samouraï loyaliste. La mission d'Izo est de tuer les vassaux qui gênent les ambitions politiques de Takechi : faire basculer son fief dans le camp des réformateurs (le fief de Satsuma), qui veulent renverser le shogunat au nom de l'Empereur. Devenu "le coupeur d'hommes" le plus redouté du pays, Izo rêve de fortune et de gloire en suivant son nouveau maître. Mais Takechi finit par s'inquiéter des excès de zèle de son chien fidèle…

Avatar du membre
Jel
Otaking !
Messages : 958
Enregistré le : jeu. 27 juil. 2006, 12:16
Localisation : paris
Contact :

Message par Jel »

Ca fait extrêmement envie...

Répondre