---- News Catsuka
Le producteur Denis Friedman vient de signer à Cannes un accord avec le studio d'animation anglais "Breakthru Films" pour réaliser "La Planète des Vents". Adapté des romans de Serge Brussolo, ce film en 3D devrait sortir fin 2007.
Co-production entre la France, l'Angleterre, et le Luxembourg, ce projet doté d'un budget de 14 millions d'euros devrait aussi impliquer le Japon, puisqu'est annoncé Yoshitaka Amano au design, et le studio japonais Production IG en collaborateur. Un pilote devrait être présenté au MIFA d'Annecy 2005 (début juin).
Source : Le Film Français
Merci a Marcus pour l'info.
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[Animation] La Planète des Vents (Up pilote intégral p2)
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Tsuka
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[Animation] La Planète des Vents (Up pilote intégral p2)
Modifié en dernier par Tsuka le jeu. 08 févr. 2007, 17:09, modifié 2 fois.
Le topique des vents
Un film mariant de la 3D au style de Yoshitaka Amano, c'est un oxymore.
Cet illustrateur s'exporte décidément sur de biens étranges projets. Je me souviens, difficilement, d'un court métrage dont le sujet portait sur les contes des milles et une nuits – un souvenir qui n'a rien d'impérissable.
C'est tout de même une bonne chose de le voir travailler sur des productions si hétéroclites, souhaitant que celle-ci ne soit pas sa dernière fantaisie.
Cet illustrateur s'exporte décidément sur de biens étranges projets. Je me souviens, difficilement, d'un court métrage dont le sujet portait sur les contes des milles et une nuits – un souvenir qui n'a rien d'impérissable.
C'est tout de même une bonne chose de le voir travailler sur des productions si hétéroclites, souhaitant que celle-ci ne soit pas sa dernière fantaisie.
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berseker
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Bah c'est sûr qu'il n'a jamais fait de design pour des trucs en 3D avant, Amano.Cyoran a écrit :Un film mariant de la 3D au style de Yoshitaka Amano, c'est un oxymore.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
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Dit-il.
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Tsuka
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Amano est lié au monde de la 3D depuis bien longtemps, et du Amano en 3D il y en a déjà eu, par ex l'intro du jeu Vampire Hunter D sur PSX.
J'avais entendu parler d'un projet fr bd/animation où Amano etait cité, je ne sais pas où ça en est mais en tous cas il a l'air de bien aimer l'Europe ...
Sinon ton avatar est trop haut Cyoran, merci de le réduire a 200 pixels max comme indiqué sur la page profil.
J'avais entendu parler d'un projet fr bd/animation où Amano etait cité, je ne sais pas où ça en est mais en tous cas il a l'air de bien aimer l'Europe ...
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berseker
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Je plaisantais, il a surtout designé Final Fantasy 9 qui est tout de même un tout petit peu en 3D...
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
mais les designs d'Amano pour FF sont repris par d'autres designers pour les jeux. Ce que je souhaitais pointer c'est qu'il y avait déjà eu des versions 3D de designs d'Amano, qui gardaient (au possible) son style ...Tatsunoko production
Pour la petite histoire, sur les derniers épisodes de la série "Final Fantasy" pour lesquels il s'est investi, Yoshitaka Amano était uniquement chargé de la conception visuelle. Sur le neuvième volet, les "character designer" crédités sont : Shukou Murase, Toshiyuki Itahana et Shin Nagasawa.
En ce qui concerne Yoshitaka Amano, Final Fantasy et la 3D, les tentatives les plus aboutis – sans vraiment l'être – se trouvent en ouverture et en fermeture des épisodes réédités – du premier au sixième, hormis le troisième.
Mais tout cela reste bien laborieux, et ne fait que souligner la difficulté d'adapter correctement les soigneux agencements de linéaments de ce talentueux illustrateur.
Souhaitons que l'évolution de la technologie transforme rapidement cet oxymoron en 3déquation.
En ce qui concerne Yoshitaka Amano, Final Fantasy et la 3D, les tentatives les plus aboutis – sans vraiment l'être – se trouvent en ouverture et en fermeture des épisodes réédités – du premier au sixième, hormis le troisième.
Mais tout cela reste bien laborieux, et ne fait que souligner la difficulté d'adapter correctement les soigneux agencements de linéaments de ce talentueux illustrateur.
Souhaitons que l'évolution de la technologie transforme rapidement cet oxymoron en 3déquation.
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Fuse
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Me voila un peu ennuyé, quelque peu pessimiste et interrogatif. Je viens de terminer, après deux petites semaines de lecture, le cycle de la Planète des Ouragans de S. Brussolo (à l’origine en 3 ouvrages) aux éditions Folio SF.
Cette lecture était le fait d’une certaine curiosité après la conférence donnée par Denis Friedman et Yoshitaka Amano lors du Carrefour de l’animation à La Villette au mois de mars pour un projet d’animation centré sur ces romans. Voila un rapide résumé de la situation pour ceux qui n’ont pas eu le temps d’y assister.
Le résumé du film (et ses différences par rapport au deuxième tome du roman sur lequel il s’appuie) sans bien sûr en donner les clefs.
Le film se propose de suivre le parcours d’une jeune orpheline de 12 ans, Nathalie, (mais qui dépasse allègrement les 16 ans à l’écran) qui est accompagné d’une sorte d’énorme panthère noire qui semble la protéger (il s’agit d’un énorme doberman nommé Cédric dans le roman). L’action se situe sur une planète désertique où les vents et les tempêtes sont indomptables et craintes des hommes. Celles-ci semblent avoir une seule origine, un immense volcan qui happe l’air avec force (au point d'arracher les arbres et soulever les hommes) telle une respiration ponctuée d’accalmies. Personne ne peut l’expliquer et les théories les plus folles sont de mises. Seules quelques villes, avec une ambiance d’un 19ème siècle technologique (voir l’ambiance de Steamboy) agrippées aux roches ou éloignées de l’épicentre, permettent aux hommes de survivre. Ces villes semblent d’ailleurs sous la coupe d’une sorte de secte ou confrérie religieuse sous l’autorité d’un pape décadent et corrompu (point de pape dans le roman, mais simplement plusieurs sectes aux buts aussi étranges qu’inavouables). Les personnages secondaires, une bande de jeunes voleurs (peu présente dans le roman), d’une voyante (une flûtiste dans l’ouvrage) et quelques autres complètent le casting. L’aventure se propose de suivre cette adolescente au passé quelque peu mystérieux et qui s’engouffre dans une ville, Almoha, aussi inaccueillante que dangereuse et qui recèle de lourds secrets.
Des images et de l’extrait qui ont été présentés lors de la conférence, on peut constater plusieurs choses. Tout d’abord que l’univers et le design général rejoint plusieurs autres longs métrages d’animation ou de cinéma d’acteurs sur ce même univers. Pelle mêle : Dune (bien sûr) des passages de Nausicaa, Stargate (pour le désert évidemment) et quelques clins d’œil (du moins, je l’ai vu ainsi) à Mad Max pour sa violence (surtout dans les romans).
Sans dévoiler l’intrigue, plusieurs choses me semblent difficiles à retranscrire du roman (qui est tout de même assez moyen) dans le long métrage d’animation.
Tout d’abord, il y a trois tomes et non un seul. Difficile donc de prendre, arbitrairement, celui du milieu. Le premier présente surtout la planète, trois personnages loosers, et l’adolescente, Nathalie et son inséparable chien nommé Cédric. Le deuxième est décrit déjà ci-dessus, pas la peine d’en rajouter. Quant au troisième, il se contente de continuer le parcours de Nathalie et Cédric qui sera étrangement immobile (et légèrement chiant à suivre de fait) sans nous apprendre plus de choses que dans le tome 1. A la limite de l’inutile donc (point de vue personnel et donc subjectif).
Ensuite, il est certain que la violence originale des romans va être totalement gommée ("film grand public" dixit Denis Friedman) au détriment de son rôle pourtant important dans le récit qui s’intéresse surtout à la vie des sans-abri de la ville tout comme leur manière de survivre (nombreux meurtres, viols, prostitutions/violences sur jeunes enfants, épreuves macabres très décrites, diverses humiliations scatologiques …). Comment combler alors ce vide de l’inmontrable, qui bien que difficile à lire, a son utilité et montre bien à quel point les hommes peuvent réagir de manière bestiale face à la faim, à la mort proche et l’envie de survivre coûte que coûte.
Enfin, comment expliquer une histoire qui n’a pas de réponses, mais simplement des questions. Tout au long des trois romans, de nombreuses questions sur l’origine des tempêtes, sur leur utilité sont posées par l’écrivain à travers ses personnages. Il ouvre aussi de nombreuses portes sur d’autres civilisations oubliées ou des ambitions possibles des personnages envers les pouvoirs religieux en place. Malheureusement, aucune de ces idées n’est développée et aucune n’a même le début d’une piste. On peut alors se demander jusqu'à quel point le film va modifier l’histoire pour limiter ces interrogations et fournir aux spectateurs une fin qui ne semble pas être simplement un pied de nez de l’auteur.
Je serais donc très intéressé de connaître l’avis d’autres lecteurs de ces ouvrages et/ou d’autres personnes intéressées par ce projet d’animation en 3D.
En espérant ne pas trop avoir dévoilé l’intrigue du film à travers la présentation des romans.
Amicalement,
Fuse
P.-S. Un petit site pour en savoir un peu plus sur l’auteur et ses romans sans forcément les lire : http://sergebrussolo.free.fr/
Cette lecture était le fait d’une certaine curiosité après la conférence donnée par Denis Friedman et Yoshitaka Amano lors du Carrefour de l’animation à La Villette au mois de mars pour un projet d’animation centré sur ces romans. Voila un rapide résumé de la situation pour ceux qui n’ont pas eu le temps d’y assister.
Le résumé du film (et ses différences par rapport au deuxième tome du roman sur lequel il s’appuie) sans bien sûr en donner les clefs.
Le film se propose de suivre le parcours d’une jeune orpheline de 12 ans, Nathalie, (mais qui dépasse allègrement les 16 ans à l’écran) qui est accompagné d’une sorte d’énorme panthère noire qui semble la protéger (il s’agit d’un énorme doberman nommé Cédric dans le roman). L’action se situe sur une planète désertique où les vents et les tempêtes sont indomptables et craintes des hommes. Celles-ci semblent avoir une seule origine, un immense volcan qui happe l’air avec force (au point d'arracher les arbres et soulever les hommes) telle une respiration ponctuée d’accalmies. Personne ne peut l’expliquer et les théories les plus folles sont de mises. Seules quelques villes, avec une ambiance d’un 19ème siècle technologique (voir l’ambiance de Steamboy) agrippées aux roches ou éloignées de l’épicentre, permettent aux hommes de survivre. Ces villes semblent d’ailleurs sous la coupe d’une sorte de secte ou confrérie religieuse sous l’autorité d’un pape décadent et corrompu (point de pape dans le roman, mais simplement plusieurs sectes aux buts aussi étranges qu’inavouables). Les personnages secondaires, une bande de jeunes voleurs (peu présente dans le roman), d’une voyante (une flûtiste dans l’ouvrage) et quelques autres complètent le casting. L’aventure se propose de suivre cette adolescente au passé quelque peu mystérieux et qui s’engouffre dans une ville, Almoha, aussi inaccueillante que dangereuse et qui recèle de lourds secrets.
Des images et de l’extrait qui ont été présentés lors de la conférence, on peut constater plusieurs choses. Tout d’abord que l’univers et le design général rejoint plusieurs autres longs métrages d’animation ou de cinéma d’acteurs sur ce même univers. Pelle mêle : Dune (bien sûr) des passages de Nausicaa, Stargate (pour le désert évidemment) et quelques clins d’œil (du moins, je l’ai vu ainsi) à Mad Max pour sa violence (surtout dans les romans).
Sans dévoiler l’intrigue, plusieurs choses me semblent difficiles à retranscrire du roman (qui est tout de même assez moyen) dans le long métrage d’animation.
Tout d’abord, il y a trois tomes et non un seul. Difficile donc de prendre, arbitrairement, celui du milieu. Le premier présente surtout la planète, trois personnages loosers, et l’adolescente, Nathalie et son inséparable chien nommé Cédric. Le deuxième est décrit déjà ci-dessus, pas la peine d’en rajouter. Quant au troisième, il se contente de continuer le parcours de Nathalie et Cédric qui sera étrangement immobile (et légèrement chiant à suivre de fait) sans nous apprendre plus de choses que dans le tome 1. A la limite de l’inutile donc (point de vue personnel et donc subjectif).
Ensuite, il est certain que la violence originale des romans va être totalement gommée ("film grand public" dixit Denis Friedman) au détriment de son rôle pourtant important dans le récit qui s’intéresse surtout à la vie des sans-abri de la ville tout comme leur manière de survivre (nombreux meurtres, viols, prostitutions/violences sur jeunes enfants, épreuves macabres très décrites, diverses humiliations scatologiques …). Comment combler alors ce vide de l’inmontrable, qui bien que difficile à lire, a son utilité et montre bien à quel point les hommes peuvent réagir de manière bestiale face à la faim, à la mort proche et l’envie de survivre coûte que coûte.
Enfin, comment expliquer une histoire qui n’a pas de réponses, mais simplement des questions. Tout au long des trois romans, de nombreuses questions sur l’origine des tempêtes, sur leur utilité sont posées par l’écrivain à travers ses personnages. Il ouvre aussi de nombreuses portes sur d’autres civilisations oubliées ou des ambitions possibles des personnages envers les pouvoirs religieux en place. Malheureusement, aucune de ces idées n’est développée et aucune n’a même le début d’une piste. On peut alors se demander jusqu'à quel point le film va modifier l’histoire pour limiter ces interrogations et fournir aux spectateurs une fin qui ne semble pas être simplement un pied de nez de l’auteur.
Je serais donc très intéressé de connaître l’avis d’autres lecteurs de ces ouvrages et/ou d’autres personnes intéressées par ce projet d’animation en 3D.
En espérant ne pas trop avoir dévoilé l’intrigue du film à travers la présentation des romans.
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Fuse
P.-S. Un petit site pour en savoir un peu plus sur l’auteur et ses romans sans forcément les lire : http://sergebrussolo.free.fr/
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Tsuka
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Don't worry, je pense tout simplement que pas grand monde a lu les bookins de Brussolo (moi y compris), et le pilote du film n'est pour l'instant pas disponible sur le web & co (a ma connaissance).
Je l'ai vu l'an dernier a Annecy, je me souviens d'un gars et une panthère, et de bcp de sable ... ça m'avait pas enormement impressioné.
Je l'ai vu l'an dernier a Annecy, je me souviens d'un gars et une panthère, et de bcp de sable ... ça m'avait pas enormement impressioné.
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Captain Jack
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