Rapports Presse / Editeurs (France et Japon)

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Seb. K.
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Message par Seb. K. »

Techniquement, ne serait-ce pas aux éditeurs français d'acheter des visuels précis aux éditeurs japonais afin de faciliter la promotion des oeuvres acquises (et ainsi imposer des visuels précis et de bonne qualité à la presse qui n'aurait d'autre choix que d'accepter...) ? La logique voudrait que oui, (mais ne règlerait pas le problème des visuels pour l'actu nippone) mais dans les faits ? (il me semble que ce n'est pas vraiment le cas...)

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LeFlan
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Irresponsables en série

Message par LeFlan »

Seb. K. a écrit :Techniquement, ne serait-ce pas aux éditeurs français d'acheter des visuels précis aux éditeurs japonais afin de faciliter la promotion des oeuvres acquises (et ainsi imposer des visuels précis et de bonne qualité à la presse qui n'aurait d'autre choix que d'accepter...) ? La logique voudrait que oui, (mais ne règlerait pas le problème des visuels pour l'actu nippone) mais dans les faits ? (il me semble que ce n'est pas vraiment le cas...)
- Outre que les éditeurs français (ou quel que soit leur pays, pour le coup) verront sans doute d'un assez mauvais oeil une telle obligation, dans tout ce qu'elle entraîne de problèmes à gérer (dépenses supplémentaires, responsabilité engagée en cas de pépins, etc.), le tout pour un effet dont la plupart se battent manifestement la jambe,

- Outre que, à supposer même que cela puisse résoudre certains cas de figure bien précis, le problème de fond reste entier, notamment pour tous les titres non encore acquis pas quelque éditeur que ce soit à un instant T,

- Outre que cela poserait ensuite une série de complications variées dans le rapport entre éditeurs et organes de presse (changements d'ayants droits au cours du temps, "atteinte" à la liberté française de la presse de choisir ses visuels, etc.),

Outre ces divers aspects, donc, la question de principe, celle du respect fondamental du droit d'auteur (et aussi souvent d'éditeur, en l'occurrence), reste entière.
Pour évoquer un exemple ahurissant de tels errements dans le cadre d'un "magazine spécialisé", il aura pu ainsi se produire qu'un numéro hors-série thématique portant sur un studio d'animation japonais, au propos à peu près entièrement monographique, ne fasse l'objet d'absolument aucune démarche ni aucun contact en direction du Japon (contrairement à des engagements élémentaires pourtant pris au départ). Soit 132 pages publiées, et abondamment illustrées, sans une seule démarche auprès de quelque ayant droit japonais que ce soit...
En règle générale, dans un cas comme celui-là, seuls les malheureux gugusses ayant eu la malchance de se trouver compromis dans une telle entreprise en tant qu'intermédiaires avec lesdits ayant-droits se trouvent pris à partie, laissant tout loisir aux prétendus "responsables" de poursuivre en toute médiocrité des discours comme des pratiques inacceptables...

Cette question, ainsi qu'il est pointé fort justement dans ce fil, n'est jamais qu'un aspect plus criant que d'autres d'un navrant manque d'exigence généralisé dans le domaine de la presse française, dans les domaines de l'animation et de la bande dessinée japonaises en particulier. Les remarques critiques rédigées dans un fil voisin, au sujet de tel périodique prétendûment "de référence", ne disent pas autre chose.
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ElCaf'
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Message par ElCaf' »

Seb. K. a écrit :Techniquement, ne serait-ce pas aux éditeurs français d'acheter des visuels précis aux éditeurs japonais afin de faciliter la promotion des oeuvres acquises (et ainsi imposer des visuels précis et de bonne qualité à la presse qui n'aurait d'autre choix que d'accepter...) ? La logique voudrait que oui, (mais ne règlerait pas le problème des visuels pour l'actu nippone) mais dans les faits ? (il me semble que ce n'est pas vraiment le cas...)
C'est le genre de politique qui est appliquée au grosses productions cinéma. Le distributeur français dispose généralement de visus par dizaines voire par centaines. Il en met un certain nombre à disposition sur le net (type www.image.net), s'en garde d'autres sous le coude pour les céder aux plus offrants.

ça fonctionne plutôt bien en presse cinéma à partir du moment où le choix est large. MAIS.

Je doute que ce choix soit aussi large dans le cadre d'un produit manga ou japanime.

Je doute encore plus de la capacité d'un éditeur manga ou japanime français à ne pas céder systématiquement les rares visus exclusifs aux organes de presse dont il est le plus proche et non pas aux plus offrant. le clientélisme est encore la règle dans un milieu décidemment trop petit, où le copinage passe souvent avant la raison professionnelle.

De plus, cela verouillerait l'utilisation de visus provenant d'autres sources. Aujourd'hui, on peut encore utiliser différentes sources, entre autres les artbooks vendus en import, pour illustrer un sujet sur une série japanime. Au final, les quatre "gros" mags spécialisés utilseraient tous les 3 pauvres mêmes visus. Bonjour la diversité...

Enfin, cela ne règle absolument pas le problème des mangas ou séries inédits. Il faudra toujours scanner des imports achetés à prix d'or à Junku ou sur le web pour illustrer un sujet sur KOROSHIYA ICHI, HONEY & CLOVER ou DEATH NOTE. Il faudra toujours se démerder comme des fous pour trouver un visu potable de séries telles que ERGO PROXY ou PARADISE KISS.

Et puis, de mon point de vue, partie prenante puisque je travaille pour la presse, l'idée de me voir imposer l'utilisation de visus ne me plait guère. On n'est toujours dans le répressif et non pas dans la recherche d'un terrain d'entente. :kboude:
- Vous êtes le Cafou ?"
- "Hum... Lui-même ! Paffons fur ta prononfiafion ! ... A qui ai-ve l'honneur ?..."

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Tsuka
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Re: Irresponsables en série

Message par Tsuka »

LeFlan a écrit :Soit 132 pages publiées, et abondamment illustrées, sans une seule démarche auprès de quelque ayant droit japonais que ce soit...
Tiens c'est précisément le nombre de pages que fait le HS d'AL sur le studio Ghibli (avec en plus un poster).

Seb.K > Intéressant ce site Image.net, je ne connaissais pas.
C'est gratuit pour les pros ou alors ils font payer les visuels °° ?

Autant je trouverai normal que tout ayant-droit ai la possibilité de valider (avant publication) une maquette et les images utilisées dans un article, autant je trouverai bizarre que le mag en question achète ces images (je parle d'iconographie simple, pas d'images/illus ultra larges qui cherchent a accrocher).

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Seb. K.
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Message par Seb. K. »

ElCaf' a écrit :C'est le genre de politique qui est appliquée au grosses productions cinéma. Le distributeur français dispose généralement de visus par dizaines voire par centaines. Il en met un certain nombre à disposition sur le net (type www.image.net), s'en garde d'autres sous le coude pour les céder aux plus offrants.
C'est à ce genre de démarche que je faisais allusion.
Je doute encore plus de la capacité d'un éditeur manga ou japanime français à ne pas céder systématiquement les rares visus exclusifs aux organes de presse dont il est le plus proche et non pas aux plus offrant.
C'est pas non plus comme si les éditeurs français, au jour d'aujourd'hui, communiquaient énormément sur les produits qu'ils vendent...
De plus, cela verouillerait l'utilisation de visus provenant d'autres sources.
Ouais, mais on retombe à la case départ...
Aujourd'hui, on peut encore utiliser différentes sources, entre autres les artbooks vendus en import, pour illustrer un sujet sur une série japanime.
...parce que tu crois sérieusement qu'en traitant avec les japonais tu arriverait à obtenir exactement toutes les images pertinentes que tu voulais pour illustrer ton papier ?
J'ai quand même un sérieux doute. Y a qu'à voir comment les éditeurs français s'arrachent les cheveux ne serait-ce que pour faire valider les couvertures des bouquins...
Au final, les quatre "gros" mags spécialisés utilseraient tous les 3 pauvres mêmes visus. Bonjour la diversité...
Ouais. Mais d'un autre côté ça stimulerait davantage le contenu des papiers, le rédactionnel, souvent décrié. Après tout :
- les mags, c'est de l'information, pas des livres d'images
- les mags de cinéma illustrent souvent leurs textes avec les mêmes images, à quelques exceptions près, celle-là même qui font la différence auprès du public (moyennant évidemment finances).
Enfin, cela ne règle absolument pas le problème des mangas ou séries inédits. Il faudra toujours scanner des imports achetés à prix d'or à Junku ou sur le web pour illustrer un sujet sur KOROSHIYA ICHI, HONEY & CLOVER ou DEATH NOTE.
Ouais. Ben deux choses :
- retour case départ puisqu'il n'y a effectivement, dans cette démarche, aucune collaboration avec les japonais.
- il vaut quand même mieux avoir acheté son manga à Junku pour un malheureux scan que piquer les images sur le net...
Il faudra toujours se démerder comme des fous pour trouver un visu potable de séries telles que ERGO PROXY ou PARADISE KISS.
Vous avez qu'à mettre des articles à contre-courant : pas de problème pour trouver des visuels :)
Et puis, de mon point de vue, partie prenante puisque je travaille pour la presse, l'idée de me voir imposer l'utilisation de visus ne me plait guère. On n'est toujours dans le répressif et non pas dans la recherche d'un terrain d'entente. :kboude:
Pour les japonais, le terrain d'entente me paraît simple : tu veux des images, tu payes. Mais c'est eux qui décident. Et ta liberté tu l'as dans l'os.
LeFlan a écrit :Outre que les éditeurs français (ou quel que soit leur pays, pour le coup) verront sans doute d'un assez mauvais oeil une telle obligation, dans tout ce qu'elle entraîne de problèmes à gérer (dépenses supplémentaires, responsabilité engagée en cas de pépins, etc.),
Personnellement, puisqu'on parle de responsabilité à longueur de pages, il y a en France très peu d'éditeurs manga qui prennent les leurs. Editeur, c'est AUSSI un métier, ça ne consiste pas seulement à payer les droits d'une traduction et laisser le reste se faire tout seul. Le marketing, la communication, ça fait aussi partie du métier du livre. Et l'éditeur français devrait (dans son intérêt, d'ailleurs) être l'intermédiaire privilégié entre la presse spé et l'éditeur japonais.
Outre que cela poserait ensuite une série de complications variées dans le rapport entre éditeurs et organes de presse (changements d'ayants droits au cours du temps, "atteinte" à la liberté française de la presse de choisir ses visuels, etc.),
Ben après, faut savoir ce qu'on veut. Pendant 3 pages il a été dit ici (et ailleurs), démontré par A+B, à quel point les lois et les méthodes de travail entre les deux pays divergeaient. A un moment donné, dans le cas d'une collaboration, il faudra bien qu'il y en ait un des deux qui flanche (et remettra ainsi en cause tout un système).

Et en cas de changements d'ayant droit, l'éditeur français reste le meilleur intermédiaire avec les japonais (tu sais comme moi à quel vitesse les postes tournent au Japon : avoir un contact direct dans une boîte, ça marche 3 ans et quand ça change tout est à refaire...).
Pour évoquer un exemple ahurissant de tels errements dans le cadre d'un "magazine spécialisé", il aura pu ainsi se produire qu'un numéro hors-série thématique portant sur un studio d'animation japonais
Là c'est encore autre chose. En ce qui concerne un hors-série, comme son nom l'indique, il n'y a rien qui légitimise l'absence de contact direct avec le ou les principaux interessés. Et je t'accorde que ce n'est pas du tout professionnel.

Maintenant, sur le cas d'un périodique régulier, ça devient mission impossible, surtout si on veut rester dans l'actualité.

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Seb. K.
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Re: Irresponsables en série

Message par Seb. K. »

Tsuka a écrit :Seb.K > Intéressant ce site Image.net, je ne connaissais pas.
C'est gratuit pour les pros ou alors ils font payer les visuels °° ?
Né, M'dame Tsukette. C'est El'Caf qui en a parlé ^^
Autant je trouverai normal que tout ayant-droit ai la possibilité de valider (avant publication) une maquette et les images utilisées dans un article, autant je trouverai bizarre que le mag en question achète ces images (je parle d'iconographie simple, pas d'images/illus ultra larges qui cherchent a accrocher).
ça résume bien toute la complexité du problème. Un problème au moins aussi complexe que celui des droits d'auteurs/utilisateurs d'Internet.

Et comme dit, si tu envois les visuels pour validation, qui dit qu'ensuite ils ne vont pas vouloir avoir une prise sur les textes ?

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Tsuka
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Re: Irresponsables en série

Message par Tsuka »

Seb. K. a écrit :Né, M'dame Tsukette. C'est El'Caf qui en a parlé ^^
Oups :kfbeuh:
Seb. K. a écrit :Un problème au moins aussi complexe que celui des droits d'auteurs/utilisateurs d'Internet.
D'ailleurs je suis supris qu'il n'y ai pas plus d'actions de la part des japonais contre des sites qui proposent des downloads pirates. Même moi sur Catsuka je suis un vilain. Enfin bon, je me suis fixé mes propres limites, a savoir pas de mise en ligne sans autorisation d'oeuvres complètes/commercialisées (ou potentiellement commercialisables). Donc pas de scans intégraux de mangas, bd ou artbooks ... surtout des vidéos "promos" (clips, pubs, etc), des anims indépendantes ... en définitive je demande surtout les accords pour les courts-métrages pros, et aussi pour les pilotes (un domaine délicat).
Pour la rubrique Gengal ce sont quasiment tous des scans d'artworks revendus au Japon via ce circuit underground et mysterieux des cellos & co ... donc au moins les fans peuvent ainsi voir le travail préparatoire de certaines prods sans avoir a debourser des sommes folles qui vont dans la poche de je ne sais qui.
Seb. K. a écrit :Et comme dit, si tu envois les visuels pour validation, qui dit qu'ensuite ils ne vont pas vouloir avoir une prise sur les textes ?
C'est sur, c'est un risque ... bah tu leur envoies la maquette mais sans le texte final (avec du latin à la place ;-] ) ...

Enfin je comprends que mon point de vue est un peu bancal, mais en même temps je trouverai normal qu'un auteur puisse par ex avoir son mot a dire sur les images qui "représentent" le mieux son oeuvre.
L'idéal étant bien sur un systeme ou la presse piocherai dans une banque d'images fournies par les concernés, mais effectivement le "risque" serai que tous les mags se retrouvent un peu avec les mêmes images ... (m'enfin bon, faut voir la place qu'on veut accorder aux images aussi ...).
Seb. K. a écrit :Vous avez qu'à mettre des articles à contre-courant : pas de problème pour trouver des visuels :)
Et en format A5 le mag, comme ça moins de problème pour les images haute-def :kclindoeil:

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ElCaf'
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Re: Irresponsables en série

Message par ElCaf' »

Seb. K. a écrit :
Tsuka a écrit :Autant je trouverai normal que tout ayant-droit ai la possibilité de valider (avant publication) une maquette et les images utilisées dans un article, autant je trouverai bizarre que le mag en question achète ces images (je parle d'iconographie simple, pas d'images/illus ultra larges qui cherchent a accrocher).
ça résume bien toute la complexité du problème. Un problème au moins aussi complexe que celui des droits d'auteurs/utilisateurs d'Internet.

Et comme dit, si tu envois les visuels pour validation, qui dit qu'ensuite ils ne vont pas vouloir avoir une prise sur les textes ?
Seb.K>> Oui, la raison plus ou moins dissimulée derrière tout ça, c'est le contrôle de la presse dans sa dimension iconographique ET rédactionnelle. Je le signalais plus haut, la presse dite d'opinion telel qu'on la conçoit en France est un concept abstrait au Japon (quoique, il doit bien y avoir une dimension critique dans une revue ou une autre...). A la place de Mr Toei ou de Madame Bones ou qui que ce soit, moi aussi j'apprécierais pas trop de lacher des iconos, infos, ou autre à des gens qui risquent de me défoncer mon produit dans une critique acerbe.
Mais il y a d'autres moyens de pression, comme tout le système mis en place entre les attachées de presse et les journaleux en France : tout le monde fait pression sur le corps de métier en face. Ce système a ses défauts (copinage and co, beaucoup de prises de tête au téléphone...) mais il alloue au moins à la presse la liberté de critiquer ouvertement sans pour autant être mis systématiquement sur liste noire.
Bref, c'est bien la nature même de la presse en France qui va bloquer les japonais, en plus de la mésentente sur la notion de respect des copyrights.

Seb toujours >> je n'ai pas le temps de redétailler ton post ou tu redétailles le mien et celui de LeFlan, ça mériterait une vraie discussion qu'on pourra peut-être mener ici... mais là j'ai un mag entier à relire 3 fois pour le corriger... si c'est toujours d'actu un peu plus tard, ça sera avec plaisir...

Tsuka>> pour la validation d'un article de presse, je suis d'accord à partir du moment où la portée critique de l'article n'est pas atteinte. Je suis d'accord pour faire valider des photos, celui qui a sa tronche dans le mag a le droit de ne pas etre victime d'un mauvais choix (genre sur telle photo on voit qu'il louche, ou alors on dirait qu'il est mal réveillé, etc...). Idem pour une couverture de mag.

Mais on tombe vite dans l'absurde, telle cette anecdote rapportée à un débat (troisième soirée tonkam sur paris, il y a deux semaines), où les ayant-droits de Monster "auraient" fait tourner un mag en bourrique a force de lui refuser que Tenma apparaisse en blouse de médecin ou un flingue à la main, mal rasé, sous pretexte qu'il n'est medecin qu'au debut de la serie et pas vraiment un assassin non plus... :ksurpris:
- Vous êtes le Cafou ?"
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Seb. K.
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Message par Seb. K. »

Tsuka a écrit :D'ailleurs je suis supris qu'il n'y ai pas plus d'actions de la part des japonais contre des sites qui proposent des downloads pirates.
Si. Kana vient de se fritter grave avec les fans de Naruto ^______^
Seb. K. a écrit :Et comme dit, si tu envois les visuels pour validation, qui dit qu'ensuite ils ne vont pas vouloir avoir une prise sur les textes ?
C'est sur, c'est un risque ... bah tu leur envoies la maquette mais sans le texte final (avec du latin à la place ;-] )...
je doute qu'ils soient aussi naïfs. Nous sommes médiocres, ne les prenons pas en plus pour des cons (on nous taxerait de racistes) :kgrin:
Enfin je comprends que mon point de vue est un peu bancal, mais en même temps je trouverai normal qu'un auteur puisse par ex avoir son mot a dire sur les images qui "représentent" le mieux son oeuvre.
Tu parles bien des mêmes auteurs dont les séries dépendent de l'avis du public et des décisions du superviseur éditorial ? :kpfff:
L'idéal étant bien sur un systeme ou la presse piocherai dans une banque d'images fournies par les concernés,
On est donc d'accords :) J'me sens moins seul ^^;;;
mais effectivement le "risque" serai que tous les mags se retrouvent un peu avec les mêmes images ... (m'enfin bon, faut voir la place qu'on veut accorder aux images aussi ...).
Ouais. Et en même temps, un article lambda, tous mag confondus contient quoi ? 5 images ? Si l'éditeur en négocie 15 avec les japs (5 HQ, 5 couleurs standard et 5 n&b, par exemple), y aurait déjà de quoi faire. ça permettrait aussi d'ouvrir une brèche de dialogue et ensuite, pour des cas plus spécifiques, à la presse de négocier davantage avec les personnes concernées (comme le suggèrent El'Caf et LeFlan, même si je soutiens qu'on ne devrait pas avoir à traiter avec les japs pour ce qui touche à l'actu française).
El'Caf a écrit :A la place de Mr Toei ou de Madame Bones ou qui que ce soit, moi aussi j'apprécierais pas trop de lacher des iconos, infos, ou autre à des gens qui risquent de me défoncer mon produit dans une critique acerbe.
Après, à chacun de prendre ses responsabilités sur le produit qu'il fabrique (le japonais) et qu'il vend (le français). Quand tu fais de la merde, faut pas t'attendre à recevoir des fleurs et des éloges.

D'ailleurs, j'ai bien l'impression que le manga et l'animation jap ne fonctionnent pas de la même façon. Je veux dire, quand un titre sort en france, il n'y a guère que pour les manga qu'il est difficile d'obtenir des visuels. Pour l'animation, ça pose beaucoup moins de problèmes.
Modifié en dernier par Seb. K. le lun. 15 mai 2006, 19:37, modifié 1 fois.

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LeFlan
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[LONG] propos sentencieux bis : du professionnalisme

Message par LeFlan »

LONG AGAIN
Seb. K. a écrit :...parce que tu crois sérieusement qu'en traitant avec les japonais tu arriverait à obtenir exactement toutes les images pertinentes que tu voulais pour illustrer ton papier ?
J'ai quand même un sérieux doute. Y a qu'à voir comment les éditeurs français s'arrachent les cheveux ne serait-ce que pour faire valider les couvertures des bouquins...
Il est facile de partir d'un tel état d'esprit, comme si une telle perspective, à supposer qu'elle soit fondée (ce dont je ne présume pas ici), était de nature à dédouaner un ensemble de pratiques rigoureusement inchangé depuis des lustres...
Sans vouloir charger la barque des éditeurs français, il est clair qu'ils ne font preuve, pour la plupart d'entre eux sur le créneau japonais, ni d'un grand professionnalisme, ni d'une considération minimale pour leur objet, une fois passées les histoires de gros sous... Dans ces conditions, il semble difficile d'envisager de meilleurs rapports d'entente et de compréhension avec quelque ayant droit que ce soit...
Seb. K. a écrit :
Au final, les quatre "gros" mags spécialisés utilseraient tous les 3 pauvres mêmes visus. Bonjour la diversité...
Ouais. Mais d'un autre côté ça stimulerait davantage le contenu des papiers, le rédactionnel, souvent décrié. Après tout :
- les mags, c'est de l'information, pas des livres d'images
- les mags de cinéma illustrent souvent leurs textes avec les mêmes images, à quelques exceptions près, celle-là même qui font la différence auprès du public (moyennant évidemment finances).
Merci de ce rappel élémentaire de ce que sont (devraient être ?) les supports périodiques de presse, en principe. Un constat simple sera cela d'une carence généralisée à cet égard sur le créneau qui nous occupe. D'où aussi la colère des ayants droits, qui sont de toute façon dans leur bon droit moral, quoi qu'on veuille en dire en termes procéduriers ou techniques. Il faut comprendre que des phénomènes d'accumulation existent, et qu'au bout d'un moment, plus rien de passe, une fois atteint un niveau seuil d'excès dans la prétendue "illustration" informative...

Merci aussi de ce voeu pieux d'un autre rapport possible (puisque de fait nombre de magazines s'accomodent bien d'utiliser les mêmes visuels) et salutaire entre texte et images. Un tel renversement de valeurs se trouvait précisément au coeur d'un projet rédactionnel raillé une énième fois un peu plus bas... Peu importe.
Seb. K. a écrit :
problème des mangas ou séries inédits. Il faudra toujours scanner des imports achetés à prix d'or à Junku ou sur le web pour illustrer un sujet
Ouais. Ben deux choses :
- retour case départ puisqu'il n'y a effectivement, dans cette démarche, aucune collaboration avec les japonais.
- il vaut quand même mieux avoir acheté son manga à Junku pour un malheureux scan que piquer les images sur le net...
Là aussi, il faut bien le dire, c'est kif-kif, foncièrement... Un tel sens des valeurs entre deux types d'outrances n'a en tout cas rien d'objectif.
Seb. K. a écrit :
Il faudra toujours se démerder comme des fous pour trouver un visu potable de séries telles que ERGO PROXY ou PARADISE KISS.
Vous avez qu'à mettre des articles à contre-courant : pas de problème pour trouver des visuels :)
Peut-être un instant de réflexion sérieuse aurait-il été préférable à de telles railleries à peu de frais, surtout dans un tel comique de répétition... Peu importe.
Un jour peut-être, les vaillants artisans du "mieux-disant" actuel d'AnimeLand comprendront-ils ce que signifie d'être soi-même en contact avec les ayants droits concernés par leur pillage permanent ? Ce jour-là, ils seront peut-être en mesure de comprendre un tant soit peu l'importance d'un rapport entre texte et image, à la fois plus respectueux des questions de fond en termes de droits, d'un équilibre "illustratif" justifiable au regard du droit français, et d'une pertinence foncière de posture à l'égard des personnes concernées par les écrits en question...
D'ici là, ou d'ici leur fin (issue hélas plus probable), cet humour benêt a certainement de beaux jours devant lui.
Seb. K. a écrit :Pour les japonais, le terrain d'entente me paraît simple : tu veux des images, tu payes. Mais c'est eux qui décident. Et ta liberté tu l'as dans l'os.
Encore un raccourci un peu trop simple... Il n'y a pas de telle fatalité a priori. Il est fort possible que dans une majorité de cas, les termes de l'échanges soient bien ceux-là. Mais pas plus que dans d'autres pays, ou d'autgres domaines. Et surtout, c'est une fois de plus prendre le problème à l'envers.
On nous explique benoîtement que les Japonais, ces grands méchants, ne veulent pas comprendre oùserait leur propre intérêt. Galéjade !
Dans un cadre de spécialisation tel que celui-ci, dans la mesure où on est censé s'intéresser de manière première à un domaine national précis, on pourrait considérer comme la moindre des choses que de commencer d'emblée par se renseigner sur les manières de faire et habitudes édoitoriales du pays en question ? Mais non, on arrive avec ses gros sabots gaulois, sûr de son fait, on n'en fait qu'à sa tête pendant des lustres, et on s'étonne ensuite des coups de massue qu'on se prend (parfois seulement, et certainement pas assez souvent) de la part des parties flouées. que leur réaction soit excessives, c'est bien le dernier des éléments à prendre en compte, si l'on procède de bonne foi. Il faudrait d'abord, et de loin, considérer le fait qu'il s'agit d'une réaction à des années d'abus et de pillage, de leur point de vue. Et c'est ce qui compte en premier, n'en déplaise à tous les jeunes gens arrivés après la pluie.
Seb. K. a écrit :Personnellement, puisqu'on parle de responsabilité à longueur de pages, il y a en France très peu d'éditeurs manga qui prennent les leurs. Editeur, c'est AUSSI un métier, ça ne consiste pas seulement à payer les droits d'une traduction et laisser le reste se faire tout seul. Le marketing, la communication, ça fait aussi partie du métier du livre. Et l'éditeur français devrait (dans son intérêt, d'ailleurs) être l'intermédiaire privilégié entre la presse spé et l'éditeur japonais.
Très bien. Admettons qu'un tel constat fasse sens (diverses mentions ci-dessus vont également dans ce sens). Et alors ?
En quoi le constat d'une telle incurie des éditeurs français devrait-elle constituer une explication à quelque incurie que ce soit ? Le fait que les éditeurs français n'assument pas un tel rôle dédouane-t-il qui que ce soit des démarches nécessaires à priori à l'obtention de telles autorisations ? La question est posée...

[Soit dit en passant, une expérience même fort superficielle en la matière permet aisément de postuler qu'en règle générale, il est préférable d'éviter de décider en lieu et place d'autrui où se situe son intérêt. Cette précaution est valable dans le domaine japonais.]
Seb. K. a écrit :
Outre que cela poserait ensuite une série de complications variées dans le rapport entre éditeurs et organes de presse (changements d'ayants droits au cours du temps, "atteinte" à la liberté française de la presse de choisir ses visuels, etc.),
Ben après, faut savoir ce qu'on veut. Pendant 3 pages il a été dit ici (et ailleurs), démontré par A+B, à quel point les lois et les méthodes de travail entre les deux pays divergeaient. A un moment donné, dans le cas d'une collaboration, il faudra bien qu'il y en ait un des deux qui flanche (et remettra ainsi en cause tout un système).
Voilà où le bât blesse. Alors même qu'il devrait s'agir de comprendre d'abord un système et une méthode différents, parce qu'on veut se consacrer à une production inscrite dans un tel cadre contextuel, d'emblée on nous affirme qu'il s'agit pour un camp ou pour l'autre de "flancher" pour cause de "divergences". Comme si des convergences n'étaient pas possibles aussi, comme si adopter l'habitude de satisfaire à un certain nombre de conditions nécessaires impliquait nécessaire d'abdiquer son propre système de travail par ailleurs, comme si tout cela était dirimant d'incompatibilité irréductible... C'est à se demander comment tous ceux qui ont travaillé et travaillent avec des Japonais ont jamais pu aboutir à quoi que ce soit, qu'il s'agisse de recherche scientifique, de distribution cinéma, de construction automobile ou de co-production animée...

Bref (et une fois de plus...) : on nous raconterait des salades déterministes pour mauvaises excuses à une paresse de remise en cause et de recherche d'un système de collaboration compatible, qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Seb. K. a écrit :Et en cas de changements d'ayant droit, l'éditeur français reste le meilleur intermédiaire avec les japonais ([...] à quel vitesse les postes tournent au Japon : avoir un contact direct dans une boîte, ça marche 3 ans et quand ça change tout est à refaire...).
Tout ça ne constitue toujours en rien ni explication, ni excuse à l'économie faite depuis des lustres de tels efforts.
En quoi cette réalité diffère-t-elle de celle de n'importe quel milieu professionnel en France. En quoi qui que ce soit se permet-il d'invoquer des raisons de ce type pour ne pas faire son travail ?
Assurer un suivi relationnel avec les ayants droits (en l'occurrence, mais en l'occurrence seulement, japonais) n'est-il pas un aspect élémentaire de tout projet "professionnel" dans un domaine comme celui-ci ?
Evidemment, la tâche est lourde, évidemment, ça va plus vite de scanner / télécharger / découper-coller, ou tout ce qu'on voudra d'autre comme avanie, et ainsi de charger encore un peu plus une barque déjà largement enfoncée d'abus perpétuels...
Un jour, la mirobolante équipe du "1er magazine" sur le sujet (laissons les autres de côté, le problème est le même, si ce n'est qu'eux ne sont pas "les 1ers"...) réussira à comprendre un chouilla à quel point elle s'est mise elle-même, et tout un créneau dans la foulée, dans une mouise dont nous ne sommes pas près de sortir, les Japonais ayant la mémoire longue, et pour habitude de travailler sur le long terme, en capitalisant les expériences et les contacts, bons comme mauvais...
Seb. K. a écrit :Là c'est encore autre chose. En ce qui concerne un hors-série, comme son nom l'indique, il n'y a rien qui légitimise l'absence de contact direct avec le ou les principaux interessés. Et je t'accorde que ce n'est pas du tout professionnel.
Merci. Mais aussi urbain cela soit-il, cela ne change rien au fait que personne de la fameuse équipe ne s'est posé la moindre question, ne serait-ce qu'une seconde, sur le sujet. Et ce, que ce soit avant, pendant ou après les faits. Et la principale différence ici, qui rend à la fois possible et indispensable la fondation d'un rapport de respect mutuel d'un minimum de clauses entre Français et Japonais, tient précisément dans un rapport direct aux ayants droits concernés, contrairement à une telle équipe de "rédacteurs dédouanés" et autres personnages non concernés, dont personne n'a jamais rien eu à assumer des conséquences de ce "non-professionnalisme". Ceux qui entretenaient un lien direct aux Japonais lésés, eux, ont eu a subir de plein fouet les conséquences de cette tromperie. C'est aussi l'une des raisons principales pour lesquelles la plupart d'entre eux n'ont pu que cesser leur collaboration avec de tels supports, à divers moments de leur histoire.
Seb. K. a écrit :Maintenant, sur le cas d'un périodique régulier, ça devient mission impossible, surtout si on veut rester dans l'actualité.
Encore une facilité de posture qui éivte surtout de se poser des questions, et encore plus de travailler.
Les périodiques Japonais le font bien, eux. Et non seulement ils sont loin de toujours payer leurs visuels (si l'on excepte les cas où ils formulent des demandes précises, auquel cas le développement technique desdites images revient naturellement à leur charge), mais il leur arrive même régulièrmeent de commander des visuels, illustrations et rendus cellulos, inédits, et bien évidemment payés comme créations. Comment font-ils ?
Alors oui, la distance étant ce qu'elle est, il est bien moins simple de poursuivre le même travail depuis l'étranger ; mais c'est à cela que servent notamment les correspondants étrangers ! Qui, dans la presse de jeu vidéo par exemple, s'imagine que les visuels des pages de news tombent tout cuits dans le bec (ou le scanner / site de download) des rédactions en question ? Evidemment, des journalistes récupèrent lesdits visuels aurpsè des sociétés de développement, évidemment, cela peut avoir un coût comme ne pas en avoir (questions de relationnel là aussi, et que les gens changent de poste ou pas), mais en un mot comme en cent : ces gens bossent !
Voilà ce qu'a priori, tout un chacun devrait pouvoir attendre d'une presse se disant "professionnelle" en un domaine aussi voisin, et aussi profondément similaire dans son fonctionnement, que celui du dessin animé au Japon.

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Tsuka
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Message par Tsuka »

Seb.K a écrit :Si. Kana vient de se fritter grave avec les fans de Naruto ^______^
C'est vrai, j'ai vu ça, mais c'est un peu une première.
Je suis un peu sidéré par les réactions des fans en question d'ailleurs ... dans leurs réponses ils évoquent même des articles où certains editeurs fr auraient admis que le fansub peut leur être bénéfique ... j'ai du mal a croire ce genre de déclarations, mais si c'etait vrai, je prie pour que les ayant-droits japonais n'aient pas echo de telles positions ...
Dans tous les cas, Kana réagit un peu tard ... et la position des éditeurs français n'est pas assez claire au sujet du fansub de toute façon.
M'enfin bon, avec un peu de malchance le problème sera bientôt réglé grace au DAVDSI ... vous avez droit à (chiffre que veut l'editeur, allez 0) copie privée ...
Seb.K a écrit :Tu parles bien des mêmes auteurs dont les séries dépendent de l'avis du public et des décisions du superviseur éditorial ? :kpfff:
^^ ... j'avoue que dans cette discussion j'ai surtout en tête le domaine de l'animation ...

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Zed-K
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Message par Zed-K »

Tsuka a écrit :dans leurs réponses ils évoquent même des articles où certains editeurs fr auraient admis que le fansub peut leur être bénéfique ...
J'ai pas suivi l'histoire dans son intégralité donc je peux me tromper, mais il me semble qu'il n'était pas question de fansub mais seulement des scantrad de mangas distribués en france (en l'occurrence Naruto).

Toujours est-il que le peu de défense des "fans" (arg, j'ai dû m'y reprendre à 3 fois pour réussir à l'écrire, ça me fait mal) que j'ai eu l'occasion de voir était d'un ridicule à toute épreuve.
Kana y était fautif, c'était à eux d'être puni par la loi pour avoir envoyé un mail cordial qui demandait l'arrêt des scantrads d'un manga qu'ils publient.
J'avais pu voir la réponse par mail d'une soit-disant étudiante en droit qui en connaissait moins sur le code de la propriété intellectuelle que ma petite soeur de 15 ans.

Assez affligeant, donc :kfatigue:
(Tiens, ça fait mon second post en moins de 10 minutes où j'utilise ce mot :p)

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Tsuka
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Message par Tsuka »

Oui autant pour moi l'affaire en question concerne avant tout des scanlations.
Enfin bon, même problème que pour le fansub ...

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Thingol
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Message par Thingol »

S'il faut continuer la digression, il est vrai que certains responsables de Déclic Image ont tenu des discours peu agressif à l'encontre du fansub (allant même jusqu'à dire que ça serait bien que les fansubbers traduise le staff de la série). Bon après, Declic c'est pas forcément les mieux placés pour parler de légalité :kclindoeil:

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Fuse
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Message par Fuse »

Je me permets d’intervenir dans ce fils (qui m’a intéressé au plus haut point), pour l’épineux problème du droit d’auteur/ droit à l‘image et de la difficulté de la négociation avec les éditeurs. Tout au long de la discussion, il semble clair que les traductions (papier ou vidéos) faites par des personnes privées sont d’un côté, illégales, d’un intérêt limité et souvent le travail de tâcherons à peine anglophone. Je ne connais pas suffisamment cet univers pour oser contredire ce type de généralités. Je reste cependant étonné de voir que la règle est le silence dans l’ignorance (réelle ou voulue), soit l’attaque des éditeurs japonais (ou français) envers « ces traducteurs du dimanche ». « Money is money » diront certains …

Dès le départ de notre projet (monter un site pour traduire en français une bd en 4 cases d’un dessinateur japonais), nous avons contacté l’auteur, son éditeur et son agent pour les informer de notre idée et de notre intention de faire publier, à terme, leurs albums. Nous acceptions évidemment un refus et donc un arrêt du projet. Alors que beaucoup nous prédisaient ce fameux silence d’ignorance, nous avons eu le feu vert total et une forme de regard bienveillant de l’auteur. Nous n’avions pourtant aucun atout de notre côté, sauf peut-être l’honnêteté de le reconnaître.

Je m’interroge alors sur les raisons qui nous ont fait éviter le couperet tout autant que de savoir si nous faisons partie des exceptions (dues à notre naïveté tout autant qu’a notre candeur) ou si la chose existe tout de même entre éditeurs, presse et « traducteurs du dimanche » ?


Amicalement,



Fuse

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