KINOTAYO 2007

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Tsuka
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KINOTAYO 2007

Message par Tsuka »

Hop, un premier communiqué.
KINOTAYO

du 13 au 20 novembre 2007

Après une première édition 2006 prometteuse, le festival Kinotayo ouvrira de nouveau les portes du cinéma japonais contemporain au public français.

En novembre 2007, le nouveau cinéma japonais s'invitera dans la capitale mais également dans quelques villes de province. Lyon, Marseille mais aussi certaines communes du Val d'Oise hébergeront ainsi ce festival pour sa deuxième édition. A Paris c'est la Maison de la Culture du Japon et l'Elysée Biarritz qui projetteront le meilleur du cinéma nippon contemporain.

Avec douze longs-métrages inédits en France et la présence de professionnels du cinéma japonais, le festival Kinotayo a pour ambition de devenir un rendez-vous régulier qui fasse mieux connaître cette cinématographie riche et attractive. Une façon de favoriser une compréhension de la culture japonaise loin des stéréotypes habituels.

En 2006, près de 4 700 spectateurs ont voté pour décerner les Soleils d'Or qui récompensaient le meilleur film de la catégorie Panorama ainsi que le meilleur film d'animation.

Cette année encore, le festival consacrera une partie de son programme à une rétrospective centrée sur le travail d'un réalisateur.

Pour l'édition 2007, l'actrice Kaori Momoi, à l'affiche en 2005 de Mémoires d'une geisha de Rob Marshall et du Soleil d'Alexandre Sokourov, sera invitée d'honneur et présidente des festivités. Elle présentera également son premier film en tant que réalisatrice Faces of a fig tree.

Cette manifestation sera l'occasion d'une démonstration exceptionnelle de cinéma numérique lors de laquelle un film sera transmis en numérique directement depuis Tokyo. Un procédé qui devrait permettre au festival de connaître un développement rapide au niveau national puis international.

Des technologies de pointe des partenaires japonais seront également mises en avant. Un logiciel d'animation japonais sera ainsi lancé en avant-première à Enghien avant d'être distribué dans différentes écoles du Val d'Oise.

L'Ambassade du Japon a associé le festival au prélude du 150ème anniversaire de l'amitié franco-japonaise qui sera célébré en 2008.

http://www.kinotayo.fr

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velo vert
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Re: KINOTAYO 2007

Message par velo vert »

L'Ambassade du Japon a associé le festival au prélude du 150ème anniversaire de l'amitié franco-japonaise qui sera célébré en 2008.
150, en comptant les années de guerre :kinterro:

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jem
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Message par jem »

Bah sous Vichy on était copains, non ?
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velo vert
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Message par velo vert »

jem a écrit :Bah sous Vichy on était copains, non ?
ça ne les avait pas saoulé de céder l'indochine ? et ton avatar est chouette.

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jem
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Message par jem »

Bon il n'est jamais trop tôt pour se cultiver.
Donc après quelques recherches rapides, s'ils étaient soulés ils ne l'ont pas montrés mais par contre ont cessés toute relation diplomatique avec la chine de Chang Kai Shek ennemi du japon.

Source : http://www.amazon.fr/Vichy-face-Chiang- ... 2738434630
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velo vert
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Message par velo vert »

ah bah faudra que je pense à tuer ma prof d'histoire. une deuxième fois.

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Fuse
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Message par Fuse »

L’année 1858 (2008 - 150 = 1858) correspond à la signature de premier « traité d’amitié et de commerce franco-japonais ». Nonobstant, sous ce titre très pompeux, se cache un traité qui est très défavorable au Japon. Le pays est obligé d’accepter l’ouverture de certains de ses ports aux navires français. Les ressortissants français bénéficient de droits d’exterritorialité (immunité qui les protège de la juridiction japonaise). Il ne peut même plus exercer ses droits de douanes et de taxes sur les marchandises importées ou exportées par la France sur son territoire.
La France n’est pas la seule à connaître ce traitement de faveur. Les États-Unis, l’Angleterre, la Russie et les Pays-Bas ont réussi à imposer le même type de traité au Japon. Il s’agissait pour le pays d’éviter une invasion, ou un conflit ouvert, avec les puissances occidentales sur son territoire comme ce fut le cas en Chine. Le Japon ne pouvait rivaliser militairement. Il fallait donc gagner du temps. Après la révolution de Meiji en 1868, l’abolition des traités inégaux fut l’une des grandes priorités du nouveau gouvernement. Il lui faudra pourtant attendre jusqu’en 1911 pour voir la France accepter de modifier le traité pour en retirer les parties les plus inégalitaires.

Bref, on ne peut pas vraiment parler de très bons souvenirs dans cette commémoration.

Fuse
Modifié en dernier par Fuse le mar. 21 août 2007, 23:18, modifié 1 fois.

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Chron
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Message par Chron »

Fuse a écrit :Après la révolution de Meiji en 1968
Et ça se dit fan d'histoire.
Je savais bien que tous ces gros livres chez toi, c'était pour faire genre. :kbisou:
@+
Chron
???, ??? ?? ?? ?? ???,???, ? ??? ?? ???

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Tsuka
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Message par Tsuka »

Merci pour ton post instructif, Fuse :-]

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Fuse
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Message par Fuse »

voila, voila, c'est corrigé ... :kpleure:
La fatigue me trouble la vue et me voila déjà grillé.
:kgrin:

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LeFlan
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Après le Jarnac Expo...

Message par LeFlan »

Pour en revenir au sujet du festival en lui-même, il y aurait beaucoup à dire sur la forme et le fond du communiqué présenté...
(...) le festival Kinotayo ouvrira de nouveau les portes du cinéma japonais contemporain au public français.
(...) le nouveau cinéma japonais s'invitera dans la capitale (...) A Paris c'est la Maison de la Culture du Japon et l'Elysée Biarritz qui projetteront le meilleur du cinéma nippon contemporain.
Une certaine emphase paraît de mise dans ces tournures empesées en cascade.
Quid, dès lors, du programme et du contenu de ce fastueux événement ?
Avec douze longs-métrages inédits en France et la présence de professionnels du cinéma japonais, le festival Kinotayo a pour ambition de devenir un rendez-vous régulier qui fasse mieux connaître cette cinématographie riche et attractive. Une façon de favoriser une compréhension de la culture japonaise loin des stéréotypes habituels.
La formulation ci-dessus pourrait laisser penser que le programme de cette manifestation se limite à douze longs métrages inédits. Espérons (pour la cohérence de cette manifestation, entre discours et action) qu'il y aura davantage à voir... Pour le reste, par-delà beaucoup de mots sonnant tristement creux, revient à l'esprit le caractère assez relatif de l'originalité du programme l'an dernier. Sur certains chapitres, un ou deux film originaux partageaient l'affiche avec des titres bien moins inédits.

Quoi qu'il en soit, un coup d'oeil sur le site permet de confirmer que rien ou presque du programme (à part le nom de la présidente d'honneur, et le titre d'un film), ne figure annoncé nulle part à ce jour.
En 2006, près de 4 700 spectateurs ont voté pour décerner les Soleils d'Or qui récompensaient le meilleur film de la catégorie Panorama ainsi que le meilleur film d'animation.
Oui, "Mind Game", on s'en souvient. Il est regrettable que cette mise en avant n'ait pas correspondu à davantage de retombées, par exemple sous la forme d'une sortie en salles... Car a priori cela peut aussi être le rôle d'un festival que d'aider à la mise en place de tels développements en aval.
Quant aux chiffres de la fréquentation annoncés ici, ils paraissent presque faibles en regard de l'envergure et de l'ambition affichées de la manifestation, de son programme et de ses moyens (du moins pour ce qui est de l'édition précédente)...
Cette année encore, le festival consacrera une partie de son programme à une rétrospective centrée sur le travail d'un réalisateur.
Voilà une bonne nouvelle. En espérant qu'on nous propose réellement un peu d'innovation en termes de programmation, pour le coup...
Cette manifestation sera l'occasion d'une démonstration exceptionnelle de cinéma numérique lors de laquelle un film sera transmis en numérique directement depuis Tokyo. Un procédé qui devrait permettre au festival de connaître un développement rapide au niveau national puis international.
Merveilleux envoi final. Au-delà de la prousees technologique en jeu, en somme, la forme de cette communication nous dit bien ce qui compte pour les organisateurs de cet événement : à savoir "le développement rapide du festival au niveau national puis international". Les films, les réalisateurs, la construction et le partage d'un sens à travers un travail de programmation et autres broutilles du même acabit, tout ça, c'est au mieux secondaire...

Bref. Impression provisoire à la lecture de ce communiqué : beaucoup de bruit pour pas grand-chose (et en tout cas pour le bénéfice des films et des oeuvres, comme ce devrait être le cas dans tout festival qui se respecte), si ce n'est pour le bruit lui-même et pour ceux qui l'émettent.
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"Car l'amitié est la science des hommes libres."

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Fuse
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Message par Fuse »

Il serait difficile de ne pas remarquer les lacunes, parfois assez dérangeantes, concernant l’organisation de la première édition de ce festival, surtout sur le système de billetterie, très kafkaïen. Les organisateurs, liés à l’école d’ingénieur EISTI (étudiants ?), semblaient un peu dépassés par l’évènement. Cela peut expliquer aussi le manque d’organisation et de réflexion sur la meilleure manière de promouvoir ce festival et ses débouchées. Les salles étaient souvent à moitié remplies, voire moins. Concernant la sélection des films, elle a permis un choix assez éclectique, même si elle manquait de véritable logique ou thème.
Nonobstant, il reste que les films (peut-être pas tous), et la présence des réalisateurs sur certaines séances étaient vraiment très intéressants et motivants. Cela efface, en grande partie, les défauts cités ci-dessus. Reste à connaître la nouvelle sélection.
Espérons aussi que l’organisation soit revue vers une plus grande simplicité pour les spectateurs et tende vers une meilleure distribution des fonds pour permettre une meilleure retombée pour les films présentés. Il me semblait d’ailleurs qu’une collection de DVD était prévue pour certains films du festival. A vérifier …

Enfin, une présentation du festival avec un zest nuance et de modération aurait été en effet bien plus agréable à la lecture que cette autocongratulation perpétuelle qui semble être aujourd’hui devenue la norme à chaque évènement.

Amicalement,

Fuse

P.S. Je me demande l'importance et l'origine des fonds pour monter un tel festival. Le conseil général du Val d'Oise (certainement), les sponsors, l'école Eisti, mais qui d'autres ?

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Tsuka
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Message par Tsuka »

KINOTAYO

Festival du Film Japonais contemporain

du 13 au 20 novembre

SELECTION 2007

17 septembre 2007

La civilisation et la culture Japonaise ont beaucoup de traits communs avec la France mais l'expression est différente ce qui enrichit analyse et message, le cinéma est un vecteur essentiel d'accès. La sous représentation du cinéma Japonais en France handicape cet échange. La mission de Kinotayo est de réduire ce goulot d'étranglement.

L'objectif de Kinotayo est de développer la connaissance et de favoriser la compréhension de la culture, de l'histoire et des modes d'expression japonais auprès du public européen, en contribuant à une plus large diffusion de la création cinématographique du Japon.

Les technologies numériques ont ceci de spécifique: le progrès est continu, le coût baisse sans cesse il en résulte à un moment donné un phénomène d'avalanche totalement incontrôlable. La télévision écran plat, la photographie, le CD, le MP3, l'ADSL en sont quelques exemples.

Pour le cinéma le Tsunami approche à toute vitesse et les acteurs sont sur la rive à deviner pour savoir qui a raison!

Michel Motro / Kinotayo

En novembre 2007, le nouveau cinéma japonais s'invitera dans la capitale mais également dans quelques villes de province. Lyon, Marseille mais aussi certaines communes du Val d'Oise hébergeront ainsi ce festival pour sa deuxième édition. A Paris c'est la Maison de la Culture du Japon et l'Elysée Biarritz qui projetteront le meilleur du cinéma nippon contemporain.

SELECTION 2007

Ichijiku No Kao (Face of a Fig Tree)
Réalisation: Kaori Momoi
Avec : Hanako Yamada, Kaori Momoi, Saburo Ishikura
Durée : 94 mn
La famille Kadowaki vit en banlieue, sous la protection d'un figuier. La mère vaque au ménage, le père disparaît pour un étrange travail de nuit, la fille fait sans conviction un saut à son journal de Tokyo, le frère réussit à passer inaperçu même quand il est présent. Quant à l'arbre, il garde toute sa dignité, car il sait qu'il est là pour les souvenirs heureux. A part ça, on mange, on meurt, on met au monde, on se remarie et on se recompose.

Ashita No Watashi No Tsukurikata (How to become Myself)
Réalisation: Jun Ichikawa
Avec: Riko Narumi, Atsuko Maeda, Mariko Ishihara, Yoshizumi Ishihara
Durée : 97 mn Inspiré d'une nouvelle de Kaori Mado.
Juri (Riko Narumi) renvoie aux autres l'image d'une fille heureuse et discrète. Toutefois elle vit dans la peur que ce masque tombe et relève une adolescente triste et mal dans sa peau. Elle admire une camarade de classe, Kanako (Atsuko Maeda) qui connaît le succès sans que cela ne lui demande le moindre effort. Pourtant, subitement, Kanako est déchue et devient la paria de la classe. Juri et elle sympathisent...

Zukan Ni Nottenai Mushi (The Bug That's not in the Guide)
Réalisation : Satoshi Miki
Avec : Yusuke Iseya, Rinko Kikuchi, Suzuki Matsuo
Durée : 103 mn
Un écrivain freelance (Iseya Yusuke) reçoit une étrange commande de l'éditeur sexy du “Mensuel Noir”: trouver un insecte capable de ramener les humains à la vie afin qu'ils puissent raconter ce qui se passe après la mort. Avec son fidèle compagnon Endo (Suzuki Matsuo), il met en place une stratégie pour trouver l'insaisissable insecte. Au cours de sa recherche, il rencontre la mystérieuse Sayoko (Rinko Kikuchi), une ancienne dominatrice aux poignets entaillés qui prend plaisir à frotter ses plaies avec du wasabi.

Strawberry shortcakes
Réalisation : Hitoshi Yazaki
Avec : Chizuru Ikewaki, Noriko Nakagoshi, Yuko Nakamura, Tohko Iwase, Ryo Kase, Masanobu Ando
Durée : 127 mn
Strawberry Shortcakes est un mélodrame un peu particulier, tiré du manga de Kiriko Nananan Sweet cream and red strawberries.
Strawberry shortcakes nous emmène ainsi, dans l'agitation de Tokyo où vivent les quatre protagonistes, à la rencontre de jeunes femmes qui apprennent à jouer le rôle qui leur correspond le mieux.

Furîjia (Freesia)
Réalisation : Kazuyoshi Kumakiri
Avec: Tetsuji Tamayama, Hidetoshi Nishijima, Tsugumi
Durée: 103 mn
Dans un futur proche, dans un Japon violent et chaotique, les victimes sont autorisées par la loi à prendre leur revanche avec l'aide d'un homme de main spécialisé. Hiroshi (Tetsuji Tamayama) est l'un de ces anges de la vengeance. Il prouve son sang-froid lors de sa première mission pour l'Agence de Vengeance Katsuma et se montre dès lors implacable. Quinze ans plus tôt, il a servi de cobaye pour une expérience de « bombe bloquante » qui lui a ôté tout sentiment humain. Sa patronne Higuchi (Tsugumi ) a elle aussi été victime de cette bombe et souhaite se venger sur Toshio (Hidetoshi Nishijima), dont le père était à l'origine de cette funeste expérience.

Matsugane rancha Jiken (The Matsugane Potshot Affair)
Réalisation : Nobuhiro Yamashita
Avec : Hirofumi Arai, Takashi Yamanaka, Miwa Kawagoe, Yuichi Kimura, Tomokazu Miura
Durée : 112 mn
Dans une petite ville de campagne enneigée, l'affrontement des instincts véritables et pitoyables des habitants.
L'histoire prend place au début des années 1990, lorsque la « bulle » économique a soit disant explosé. Les relations humaines de la petite ville commencent à se dégrader avec l'arrivée d'un mystérieux couple. Humour noir et suspense haletant garantis.

Life can be so wonderful
Réalisation: Osamu Minorikawa
Avec: Ryuhei Matsuda, Mikako Ichikawa, Hitomi Katayama, Miyuki Matsuda, Akira Emoto
Durée: 72 mn
Ce film raconte cinq histoires distinctes de solitude et de mélancolie dans un Japon urbain et contemporain.
Des poèmes cinématographiques qui tentent de trouver la grâce, la sérénité et la beauté dans la vie de tous les jours, même si chaque minute peut être entachée de tristesse.

Yokohama Mary
Réalisation: Takayuki Nakamura Documentaire.
Avec : Michiko Godai, Ganjiro Nagato, Yoko Yamazaki
Durée : 92 mn
Il y a quelques années, le New York Times a imprimé le portrait de l'une des sans-abri les plus célèbres. Comme beaucoup j'ai été surpris de reconnaître ce visage imprimé sur les murs de New York. Yokohama Mary est l'histoire de l'une de ces icônes japonaises, une mystérieuse femme qui hante les rues de Yokohama, le visage peint en blanc, les lèvres rouges et les yeux soulignés de noir. Tout le monde la connaissait. Elle dormait dans les couloirs des centres commerciaux. Des rumeurs circulaient sur son passé, on disait qu'elle était une ancienne prostituée. Personne ne savait comment elle trouvait l'argent pour vivre. En 1995 elle a soudain disparu. Elle avait à peu près 70 ans.

Kûchû Teien (Hanging Garden)
Réalisation: Toshiaki Toyoda
Avec : Kyoko Koizumi, Itsuji Itao, An Suzuki, Masahiro Hirota
Durée : 113 mn
"Nous ne mentons jamais, aucun sujet n'est tabou. Nous essayons de partager le maximum avec les autres," telle est la règle d'or de la famille Kyobashi. Ainsi ils préservent l'image de la « bonne famille ». Mais on découvre rapidement qu'ils dissimulent tous des secrets enfouis qui s'accumulent à l'insu des autres. Ce n'est que lorsque Mina devient la préceptrice de Ko et intègre le cercle familial que les mensonges des Kyobashi ressortent avec une brutale sincérité.

Tantei Jimusho 5 (Story of Detective 5)
Réalisation: Kaizo Hayashi
Avec: Hirotaka Narimiya, Hiroyuki Miyasako
Huit ans après “Shiritsu tantei Mike Hama” (détective privé), l'équipe de film et son réalisateur reviennent avec un nouveau détective de légende.
Dans un petit coin de Kawasaki, le détective privé 591 (Hirotaka Narimiya) et l'enquêteur 522 (Hiroyuki Miyasako), spécialisé dans les affaires d'adultère, travaillent tous deux sur des enquêtes différentes qui les mènent au même chirurgien esthétique.

Aria
Réalisation : Takushi Tsubokawa
Avec : Masayuki Shionoya, Mariko Takahashi, Shotiro Kataoka
Durée : 105mn
Depuis la mort de sa femme, Ota l'accordeur de pianos entretient un mutisme glacial à l'exception de rares remarques assassines ou de menaces « d'accorder » la tête des barmans. Un jour un vieux marionnettiste fait son apparition avec une femme mannequin étrangement réelle nommée Aria. Le marionnettiste souffrant demande à Ota de retrouver le piano avec lequel sa défunte femme accompagnait ses spectacles.

Jin-Roh, la brigade des loups
Réalisation: Hiroyuki Okiura
Avec : Yoshikazu Fujiki, Sumi Mutoh, Yukihiro Yoshida
Durée : 100mn
Tokyo, fin des années 50. La ville est secouée par des troubles sociaux fomentés par un groupe d'opposition appelé "La Secte". Fuse est membre de l'unité Panzer, une division surarmée de la police de sécurité métropolitaine, la POSEM.
Entraîné à devenir une véritable machine à tuer, Fuse se retrouve cependant incapable de faire feu sur une fillette porteuse d'une bombe. L'enfant déclenche l'engin explosif et meurt devant ses yeux. Traumatisé par cet événement, Fuse se recueille sur la tombe de la victime et rencontre la sœur aînée de celle-ci.

D'autres titres étofferont prochainement cette sélection.

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ACME
Otaking !
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Message par ACME »

Une brochette de films inconnus chez nous, miam! :kniko:
Tout employé tend à atteindre son niveau d'incompétence.
( Principe de Peter)

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Fuse
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Message par Fuse »

Merci pour l'information. Je vais déjà préparer ma petite liste de films à voir :)

Fuse

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