Chron, Pollusque > En fait tout ça rejoint le principe du trou de ver, mais c'est hautement fantasmé, puisque l'énergie nécéssaire à réaliser théoriquement ce genre de courbure de l'espace, ou ces jeux sur les cordes (supercordes, 11 dimensions de l'univers et compagnie) nécessiteraient un déploiement d'énergie tel (avoisinant celle dégagée par plusieurs dizaines d'étoiles à neutrons, selon certains) qu'il est improbable.
On n'est donc pas du tout dans le principe spéculatif hard science, mais bien dans le space op puisqu'on prend l'idée de certaines réalités de la physique pour en faire ce qu'on veut... c'est de l'esthétique pure, finalement.
Yadiel > Je pars du principe qu'on ne peut construire ces portes (qui sont en fait des sortes de catapultes) que dans certaines conditions gravitationnelles. A partir de là, les couloirs sont linéaires (sans croisement) et séparés les uns des autres... même si un point de départ peut mener à plusieurs points d'arrivée, question de tangeante. (Un peu comme dans "La Guerre Eternelle" avec les saut Collapsars, la contrainte du paradoxe des jumeaux de Langevin en moins.)
Néamoins, elles ont installées où on le peut, et ces conditions sont parfois réunies dans un no-man's land, parfois à proximité de planètes habitées dont les conditions de vie varient fortement.
... ça me laisse nombre de portes ouvertes en fonction de mes besoins scénaristiques à venir.
Les principe de Neo Space Op sont les mêmes que le space op d'origine: de la fiction d'aventure avec ceci de différent qu'on y adjoint ce qu'on veut de cyberpunk, de hard science, d'exobiologie etc... ça reste une fiction d'aventures dont on justifie partiellement les concepts scientifique tout en en éludant d'autres.
A contrario, le principe d'écriture Hard Science est de partir de science concrète, prouvée même si pas forcément développée et de construire son histoire dans cet environnement scientifiquement plausible.
Selon Wikipédia:
La hard science-fiction (dite aussi hard science, hard SF, SF dure) est un genre de science-fiction dans lequel les technologies décrites, les formes sociétales présentes dans l'histoire et les découvertes ou évolutions ne sont pas en contradiction avec l'état des connaissances scientifiques au moment où l'auteur écrit l'œuvre.
L'adjectif hard (dur en anglais) fait références au terme "sciences dures" (qui s'opposeraient aux sciences humaines et sociales, qui seraient plus molles). En effet, le souci de plausibilité scientifique a d'abord reposé sur la spéculation scientifique et technologique dans les domaines tels que la physique, les mathématiques ou la chimie, en réaction à une forme de science-fiction plus populaire où la rigueur scientifique était souvent négligée (l'exemple le plus courant de telles aberrations technologico-scientifiques étant le fameux sabre laser). Par la suite, certains auteurs se sont inspirés de la biologie et de l'exobiologie (e.g., l'Echelle de Darwin de Greg Bear)
La hard SF est donc en général caractérisée par un intérêt pour les détails scientifiques et techniques. L'œuvre de Kim Stanley Robinson, et notamment sa trilogie de Mars est un exemple de hard SF dans lequel les moindres détails d'une future colonisation de la planète par l'homme sont décrits : la sélection de l'équipage, sa composition, l'installation de la base, la terraformation de la planète, l'organisation économique et politique...
On reproche parfois à la hard science-fiction, comme à la science-fiction en général, de mettre les détails scientifiques et techniques, au premier plan, en négligeant la dimension humaine des personnages. Mais les découvertes récentes des sciences cognitives ont permis à des auteurs comme Greg Egan d'ouvrir la psychologie aux conjectures scientifiques. De la même manière, Donald Kingsbury, par exemple, se prête à des expérimentations dans le domaine des sciences sociales avec Parade nuptiale.
L'intérêt des romans de hard SF réside souvent dans l'utilisation surprenante des techniques présentées. Parmi les rares auteurs francophones de hard-science, on pourra citer Claude Ecken.
Comme le dit VV, c'est pas folichon, mais ça reste un crénau intéressant, puisque selon ce qu'on veut raconter, les situations dans lesquelles on veut mettre ses persos, c'est utile de loucher dessus.
Je dirais que ce sont quand-même deux façons opposées de construire un récit.
--Yadiel-- a écrit :moi ça me fait rêvé parce que des théories d'aujourd'hui vont sortir les applications de demain et que c'est pas forcément un futur lointain vu le couloir technologique dans lequel s'est engagée l'humanité depuis l'ère industrielle. Surtout comme on voit comme ça s'accélère de plus en plus...
Il y a, à ce sujet, deux écoles de pensée: on n'a quand même pas eu de vraie révolution technologique depuis quelques temps et certains pensent qu'au regard de la physique actuelle, il n'y aura plus de révolution, qu'on est coincés dans un univers à la physique trop contraignante pour nous autres, pauvres petits organismes mortels... Je m'inscris plus dans cette mouvance.
Dystopie rulez ! ^^