Tintin 3D par Steven Spielberg et Peter Jackson
Arnaud Bordas nous parle de Jamie Bell qui nous parle de la performance capture
puis Arnaud Bordas toujours fait la causette avec Pétère et Stévène (j'lai aime bien), qui répondent aux question du "pourquoi la perf cap" ou "pourquoi photoréaliste?" et de la place de l'album "le Trésor de Rackham le Rouge" dans le film
"Même la série animée des années 90 prenait des libertés avec les albums de Hergé. Vous êtes obligé de vous poser certaines questions dès lors que vous choisissez d'adapter une bande dessinée à l'écran. Ce sont deux formes d'expression complètement différentes, qui n'ont pas la même respiration et qui ne sont pas régies par les mêmes règles narratives."
S.S.
puis Arnaud Bordas toujours fait la causette avec Pétère et Stévène (j'lai aime bien), qui répondent aux question du "pourquoi la perf cap" ou "pourquoi photoréaliste?" et de la place de l'album "le Trésor de Rackham le Rouge" dans le film
"Même la série animée des années 90 prenait des libertés avec les albums de Hergé. Vous êtes obligé de vous poser certaines questions dès lors que vous choisissez d'adapter une bande dessinée à l'écran. Ce sont deux formes d'expression complètement différentes, qui n'ont pas la même respiration et qui ne sont pas régies par les mêmes règles narratives."
S.S.
Y a pas que la motion capture dans la vie, y a aussi les poneys.
On peut voir 5 extraits du film ici : http://blogs.indiewire.com/theplaylist/ ... of_tintin/
(et c'est toujours aussi classe)
(et c'est toujours aussi classe)
Plus des b-roll de making of
http://videos.dhnet.be/video/iLyROoaf2pfM.html
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Y a pas que la motion capture dans la vie, y a aussi les poneys.
- Gersende
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Très sympa. Le vrai générique d'ouverture du film, ultra-graphique, est aussi une vraie réussite.
Tintin est par ailleurs un très chouette film d'aventure "à l'ancienne". Seules l'insipide BO de John Williams (hormis sur l'excellent générique en question) et quelques scènes d'action inutiles ternissent un rien le tableau
Tintin est par ailleurs un très chouette film d'aventure "à l'ancienne". Seules l'insipide BO de John Williams (hormis sur l'excellent générique en question) et quelques scènes d'action inutiles ternissent un rien le tableau
- Snowcrash
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Premières retombées plutôt encourageantes pour Tintin:
[spoil]Première, François Grelet : "Balancée comme ça la comparaison peut paraître curieuse, n'empêche le déchaînement créatif ininterrompu et hystérique auquel on assiste durant les 107 minutes du Secret de la licorne, rappelle instantanément que si l’on a longtemps appelé Tsui Hark, “Le Spielberg Chinois”, l’analogie fonctionne désormais dans l’autre sens. Et depuis qu’il a entamé sa mue de cinéaste ouvertement radical. Steven Spielberg n’avait jamais osé pousser le bouchon de l’expérimentation furieuse aussi loin."
"Spielberg s’empare de sa caméra virtuelle pour repenser de fond en comble les bases du storytelling à l’ancienne. Les plus beaux moments de son Tintin se situent par là, dans cette manière d’oser des transitions impossibles pour imprimer au récit un dynamisme pétaradant, de réinventer la rythmique binaire du montage alterné pour lui infuser plus de nuances (attention les yeux sur la séquence de flash-back), de penser chaque scène sous le seul angle du morceau bravoure et de mettre à mal l’idée reçue selon laquelle un film se doit de ménager son spectateur avec des moments de flottement, plus communément appelés « respirations ». La bonne blague. Alors ça va vite, très vite, trop vite pour qu’on ait vraiment le temps de tout goûter. Mais suffisamment pour qu’on ait l’envie que le tempo ne baisse jamais."
L'Express (le blog ciné) : "Des journalistes pleurant de bonheur s’extirpent de l’immense salle de l’UGC Normandie dans laquelle, ce mercredi matin, était projeté l’ultime fantasme de chaque enfant qui sommeille encore en eux (pffff): l’adaptation grand écran de Tintin (...) Ce qui intéresse Spielberg, c’est de réaliser un film de Spielberg. Il s’approprie donc le(s) récit(s) qu’il malaxe à sa guise. En résulte une bluffante maestria technique qui dépouille souvent le film (et ses personnages) de leur âme au profit de l’ultra spectaculaire.
L'Express : Christophe Chadefaud : "Le Secret de la Licorne est une chasse au trésor. Plutôt que de se contenter d'adapter sagement la bande-dessinée, Spielberg se permet d'en réinventer certains pans d'histoire, et de faire quelques clins d'oeil aux autres albums, au Crabe aux pinces d'or, à la Castafiore. On sent toute l'affection qu'il porte à ses personnages, exploitant leurs faiblesses, comme le penchant pour la picole de Haddock qu'il rend presque lyrique. Cette aventure exaltante, c'est un fragment d'enfance que l'on vient de nous rendre. "
Le Figaro, Olivier Delcroix : "Bourré d'action, d'humour, et de suspense, on retrouve l'innocence et la candeur joyeuse qui animaient les premiers films du réalisateur de E.T. et de la trilogie des Indiana Jones. Des poursuites en voitures, des canonnades entre galions pirates, de l'espionnage Hitchcockien façon Les 39 marches, et même une réplique issue du Faucon Maltais («L'étoffe dont sont faits les rêves», cité par Dashiell Hammett, mais empruntée à Shakespeare) sont là pour nous rappeler que ce film est à la convergence entre le roman de mystère, le film de détective et l'épopée d'aventure."
AFP : "Spielberg rêvait depuis longtemps de porter le reporter du "Petit vingtième" à l'écran et avait contacté dès 1983 Hergé, enthousiasmé par cette coopération: le dessinateur belge est mort trop tôt pour que la rencontre ait lieu mais le projet a suivi son cours pour aboutir à 1h47 d'enchantements portés par une technologie de pointe fondant acteurs et fantaisie animée. La transcription sur grand écran et en relief des Aventures de Tintin en 3D - Le Secret de la Licorne respecte fidèlement le code graphique des albums de Tintin, mis en scène par Hergé."
Excessif, Nicolas Schiavi : Dès les premières minutes d'un générique qui n'est pas sans rappeler la réussite graphique de celui d'Arrête-moi si tu peux, l'élégance est au rendez-vous. Ce mot revient d'ailleurs souvent à l'esprit tout au long du long-métrage car Steven Spielberg a réussi le pari de puiser dans l'essence d'Hergé en l'alimentant de son propre esprit. Aucune trahison au matériau d'origine mais beaucoup d'autoréférencement dans un film qui se veut un patchwork d'Indiana Jones pour les plus jeunes où l'immense cinéaste singe ses propres créations. Tout comme John Williams, semblant arranger ces anciens chef d'oeuvres orchestraux sans se forcer. En même temps, quand on a du génie...[/spoil]
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[spoil]Première, François Grelet : "Balancée comme ça la comparaison peut paraître curieuse, n'empêche le déchaînement créatif ininterrompu et hystérique auquel on assiste durant les 107 minutes du Secret de la licorne, rappelle instantanément que si l’on a longtemps appelé Tsui Hark, “Le Spielberg Chinois”, l’analogie fonctionne désormais dans l’autre sens. Et depuis qu’il a entamé sa mue de cinéaste ouvertement radical. Steven Spielberg n’avait jamais osé pousser le bouchon de l’expérimentation furieuse aussi loin."
"Spielberg s’empare de sa caméra virtuelle pour repenser de fond en comble les bases du storytelling à l’ancienne. Les plus beaux moments de son Tintin se situent par là, dans cette manière d’oser des transitions impossibles pour imprimer au récit un dynamisme pétaradant, de réinventer la rythmique binaire du montage alterné pour lui infuser plus de nuances (attention les yeux sur la séquence de flash-back), de penser chaque scène sous le seul angle du morceau bravoure et de mettre à mal l’idée reçue selon laquelle un film se doit de ménager son spectateur avec des moments de flottement, plus communément appelés « respirations ». La bonne blague. Alors ça va vite, très vite, trop vite pour qu’on ait vraiment le temps de tout goûter. Mais suffisamment pour qu’on ait l’envie que le tempo ne baisse jamais."
L'Express (le blog ciné) : "Des journalistes pleurant de bonheur s’extirpent de l’immense salle de l’UGC Normandie dans laquelle, ce mercredi matin, était projeté l’ultime fantasme de chaque enfant qui sommeille encore en eux (pffff): l’adaptation grand écran de Tintin (...) Ce qui intéresse Spielberg, c’est de réaliser un film de Spielberg. Il s’approprie donc le(s) récit(s) qu’il malaxe à sa guise. En résulte une bluffante maestria technique qui dépouille souvent le film (et ses personnages) de leur âme au profit de l’ultra spectaculaire.
L'Express : Christophe Chadefaud : "Le Secret de la Licorne est une chasse au trésor. Plutôt que de se contenter d'adapter sagement la bande-dessinée, Spielberg se permet d'en réinventer certains pans d'histoire, et de faire quelques clins d'oeil aux autres albums, au Crabe aux pinces d'or, à la Castafiore. On sent toute l'affection qu'il porte à ses personnages, exploitant leurs faiblesses, comme le penchant pour la picole de Haddock qu'il rend presque lyrique. Cette aventure exaltante, c'est un fragment d'enfance que l'on vient de nous rendre. "
Le Figaro, Olivier Delcroix : "Bourré d'action, d'humour, et de suspense, on retrouve l'innocence et la candeur joyeuse qui animaient les premiers films du réalisateur de E.T. et de la trilogie des Indiana Jones. Des poursuites en voitures, des canonnades entre galions pirates, de l'espionnage Hitchcockien façon Les 39 marches, et même une réplique issue du Faucon Maltais («L'étoffe dont sont faits les rêves», cité par Dashiell Hammett, mais empruntée à Shakespeare) sont là pour nous rappeler que ce film est à la convergence entre le roman de mystère, le film de détective et l'épopée d'aventure."
AFP : "Spielberg rêvait depuis longtemps de porter le reporter du "Petit vingtième" à l'écran et avait contacté dès 1983 Hergé, enthousiasmé par cette coopération: le dessinateur belge est mort trop tôt pour que la rencontre ait lieu mais le projet a suivi son cours pour aboutir à 1h47 d'enchantements portés par une technologie de pointe fondant acteurs et fantaisie animée. La transcription sur grand écran et en relief des Aventures de Tintin en 3D - Le Secret de la Licorne respecte fidèlement le code graphique des albums de Tintin, mis en scène par Hergé."
Excessif, Nicolas Schiavi : Dès les premières minutes d'un générique qui n'est pas sans rappeler la réussite graphique de celui d'Arrête-moi si tu peux, l'élégance est au rendez-vous. Ce mot revient d'ailleurs souvent à l'esprit tout au long du long-métrage car Steven Spielberg a réussi le pari de puiser dans l'essence d'Hergé en l'alimentant de son propre esprit. Aucune trahison au matériau d'origine mais beaucoup d'autoréférencement dans un film qui se veut un patchwork d'Indiana Jones pour les plus jeunes où l'immense cinéaste singe ses propres créations. Tout comme John Williams, semblant arranger ces anciens chef d'oeuvres orchestraux sans se forcer. En même temps, quand on a du génie...[/spoil]
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Chez les moutons et les kiwis.
- Tsuka
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Dans une moindre mesure, Actuabd a aimé, ce qui peut être intéressant rapport à leur profil de fans de BD (un peu old school).
http://www.actuabd.com/Tintin-le-Secret ... orne,12426
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On dirait que Steven a bien aimé
http://www.slashfilm.com/animator-unofficial-tintin-credits-meets-spielberg-offered-job/
- Snowcrash
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Ça serait énorme XDmaje a écrit :Vu la qualité du bouzin,ça se mérite.
Le fun, ça aurait été que Moulinsart ®™©¿$ lui foute un procès en même temps.
Mais comment marche les droits d'auteur pour des trucs fait par des fans. Je me rappelle du Tintin au Congo à poil qui a dû être retiré du net (même si c'est toujours dispo en cache).
Chez les moutons et les kiwis.
- Tsuka
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Je pense que dans le cas de Moulinsart c'est très compliqué ...
Lire ce récent article par ex.
http://www.20minutes.fr/article/811776/benoit-mouchart-nick-rodwell-souhaitait-voir-licence-tintin-conquerir-planete
Sinon j'ai reçu ça de l'agence de com' du film.
Lire ce récent article par ex.
http://www.20minutes.fr/article/811776/benoit-mouchart-nick-rodwell-souhaitait-voir-licence-tintin-conquerir-planete
Sinon j'ai reçu ça de l'agence de com' du film.
- patrouchef
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