L'Otaku est-il plus bas que la bête ?
L'Otaku est-il plus bas que la bête ?
L'Otaku s'inscrit par la narration dans une perversité quasi-complète de sa conscience, où le seul lien qui lui reste avec la réalité sont certains actes primaires tel que manger, déféquer et dormir, sa conscience étant entièrement monopolisé par le n'être pas, la fiction. Autrement dit, il est plus bas que la bête, la perfectibilité humaine le permettant.
Cette monopolisation est d'ailleurs d'autant plus intensifié par l'essence même du manga contemporain, dont la pure commercialité a abouti à une utilisation en simulacre de stimuli supranormaux mémétiques dont l'efficacité est assuré par une diffusion cyclique et scientifique permise par sa définition éditoriale même, organisé dans l'éloge de la régression nécessaire à l'abrutissement du consommateur.
L'Otaku a lui-même tué sa vie au profit de l'idéal, vivant dans une hyperréalité, où il entretient une relation masturbatoire avec son double fantasmé. Dans ce sens, nous pouvons dire que l'Otaku est une forme ultime de régression pour l'humanité, où l'esprit est réduit et utilisé à néant.
PS: je précise que par ses affirmations je ne fais en réalité qu'établir des hypothèses, j'interroge plus que je n'affirme. Mais bien entendu, vous êtes déjà au courant de ma modestie par mes autres topics.
Cette monopolisation est d'ailleurs d'autant plus intensifié par l'essence même du manga contemporain, dont la pure commercialité a abouti à une utilisation en simulacre de stimuli supranormaux mémétiques dont l'efficacité est assuré par une diffusion cyclique et scientifique permise par sa définition éditoriale même, organisé dans l'éloge de la régression nécessaire à l'abrutissement du consommateur.
L'Otaku a lui-même tué sa vie au profit de l'idéal, vivant dans une hyperréalité, où il entretient une relation masturbatoire avec son double fantasmé. Dans ce sens, nous pouvons dire que l'Otaku est une forme ultime de régression pour l'humanité, où l'esprit est réduit et utilisé à néant.
PS: je précise que par ses affirmations je ne fais en réalité qu'établir des hypothèses, j'interroge plus que je n'affirme. Mais bien entendu, vous êtes déjà au courant de ma modestie par mes autres topics.
- patrouchef
- Grenouille enragée
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- berseker
- mouton câlin
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Non mais s'il avait eu à un moment l'illusion qu'un vrai débat pouvait sortir de ses topics, ça fait longtemps qu'il aurait constaté que ce n'est pas le cas. Il ne reste que le troll pur et simple comme explication à son acharnement à se branler la nouille en public.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
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Dit-il.
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- hectopussy
- Otaking !
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En effet, le forum étant de fait un espace public, l'Otaku a-t-il par nature vocation à en fréquenter ? Sans aller jusqu'à vouloir se livrer à une discussion, l'Otaku-posteur se doit de considérer qu'il y a une face de réalité dans le simple fait de livrer une impression à autrui, c'est-à-dire à une individualité non-sienne dont il reconnaîtrait l'existence et le potentiel d'une réflexion à la hauteur de la sienne, quelle que soit cette hauteur de point de vue.berseker a écrit :Non mais s'il avait eu à un moment l'illusion qu'un vrai débat pouvait sortir de ses topics, ça fait longtemps qu'il aurait constaté que ce n'est pas le cas. Il ne reste que le troll pur et simple comme explication à son acharnement à se branler la nouille en public.
Certes, le forum internet est par nature virtuel, et on peut y voir une illusion. L'Otaku ira-t-il jusqu'à penser que les réactions à son post dans cette illusion auront une valeur plus satisfaisante pour lui qu'une discussion de visu ?
Ainsi, l'attente d'une réaction au fil de sa pensée constitue un temps durant lequel ses propres fantasmes vont eux-aussi avoir leur temps de vie, que ces besoins imaginaires soient passifs (consultation, visionnage, matage...) ou plus actifs (lecture, montage, matage...). Car ce sont ces vies "en lui" qui découlent de sa nature "otaku" (chez soi) qui, sans tomber dans la schizophrénie, accaparent le principal de ses réflexions intérieures, cherchant une satisfaction sans cesse inassouvie. D'une "vie" à l'autre", d'une forme de sa(ses) passion(s) à l'autre, l'attention qu'il pourrait porter à une réaction envers la réflexion qu'il aurait postée diminuerait comme peau de chagrin. Il n'aurait alors aucun intérêt à vouloir une réponse. Et dans le meilleur des cas, l'éventuelle discussion elle-même qui en découlerait finirait par lui apparaître comme un fantasme de plus, un pan de ses vies qu'il pourrait quitter sans rien attendre de mieux qu'une interactivité réduite aux cliquetis de son clavier.
D'où un surenchérissement de la réponse de berseker.
autrement dit : berseker > +1
PS : si en revanche il en arrivait à se bouffer la nouille, il en goûterait certainement une forme d'auto-satisfaction purement "à lui", mais cela ne nous regarde pas...
Rom maïcraane o maïcraane melkeszants...
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- Balak
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L'humain est humain parce qu'il se fantasme humain.
L'humanisme, les lois, la religion, la morale, sont des fictions que l'humain se représente comme des vérités pour pouvoir évoluer et s'extraire de son animalité. Autrement dit, l'homme n'est pas un animal moral, mais un animal esthétisant qui se rêve plus humain qu'il ne l'est.
Donc, l'otaque, le fan de films, de littérature, etc, qui vit dans, par et pour la fiction, est au contraire un exemple de ce processus, et on ne peut plus éloigné de l'animalité.
also, ta gueule.
L'humanisme, les lois, la religion, la morale, sont des fictions que l'humain se représente comme des vérités pour pouvoir évoluer et s'extraire de son animalité. Autrement dit, l'homme n'est pas un animal moral, mais un animal esthétisant qui se rêve plus humain qu'il ne l'est.
Donc, l'otaque, le fan de films, de littérature, etc, qui vit dans, par et pour la fiction, est au contraire un exemple de ce processus, et on ne peut plus éloigné de l'animalité.
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You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
— Shepherd Book
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