Ce qui fait la différence, c'est l'animation et la mise en scène de l'animé, nan?



Certains albums de la série allaient un peu plus loin que ça. Je ne les ai pas relus depuis belle lurette, mais de mémoire, "l'Ambassadeur des ombres" analysait joliment les mécanismes de la prise de pouvoir dans une assemblée démocratique, "les Armes vivantes" dénonçait en filigrane la prolifération des armes bactériologiques, et "les Héros de l'équinoxe", pourtant l'un des titres les plus orientés "action", confontait le modèle de dévelopement capitaliste, collectiviste et, disons pour faire court, "new age", pour lui préférer la voie de l'autodétermination, incarnée par Valérian. Quant au premier album de la série, "la Cité des eaux mouvantes", paru en 1970 si je ne m'abuse, il décrivait la fin de l'humanité à cause de la montée des eaux due au réchauffement de la planète, bien avant que cette idée soit à la mode. J'en passe, et des meilleurs.un contenu politique ? bah, faut déja espérer que ça dénonce les forces du mal, ça sera déja ça, non ?
Bah lui au moins, il me croit!Yak a écrit :Jb, je trouve que là on sombre dans le jugement à l'emporte piece façon republique de banane.
Les albums ne faisaient guère que 46 pages. A mon avis, c'est surtout une question de volonté, pas de médium ou de format.tu crois vraiment qu'on peut aborder tout ces themes là dans des episodes de 20 minutes ?
La série me semble plutôt conçue pour le public occidental. Quant à la conscience politique des Japonais, c'est un sujet que je ne maîtrise pas. Mais je ne vois pas pourquoi elle serait inférieure à celle des peuples d'Europe. A condition de s'entendre sur l'utilisation du terme "politique"...Qui plus est, si c'est destiné à avoir une vie au japon, où la conscience politique de l'audience ciblée est a peine plus développé que le QI de mes chaussettes.
les 46 pages, on ne les lit pas en 20 minutes. avec une pub au milieu, et des scenes d'actions qui prennent le tiers de ces 20 minutes. Et puis parfois on peut avoir besoin de faire une scene de 5 minutes pour raconter ce qu'il se passe dans une seule case.Les albums ne faisaient guère que 46 pages. A mon avis, c'est surtout une question de volonté, pas de médium ou de format.