le film qui a inventé le "non stop freefall action movie" (terme créer par Kitamura a voir cet excellent passage dans le making of de Versus ou serieux comme un pape il designe Commando meilleur film de tt les temps).
Nan c'est Versus le meilleur film de tous les temps. Putain keske je kiffe!
Sinon dans l'avion j'ai vu:
Mission Impossible III (d'un demi-oeil à moitié ouvert): Mission Impossible, c'est avant tout un cahier des charges à respecter. Un truc à aller chercher (disquette, arme bactériologique, whatever), des explosions, des gadgets à la con, des messages qui s'auto-détruisent, une équipe de choc avec des amitiés et des inimitiés à l'intérieur, le chef-de-service-qui-trahit-tout-le-monde, des masques et la fameuse scène du filin hop-je-m'arrête-pile-à-deux-cm-du-sol. Bref, que du fan-service, mais pour des fans de (tout à la fois, et si tant est qu'ils existent) l'Inspecteur Gadget, l'Agence tous riques, James Bond et Mac Gyver. Bref, que des trucs ringardissimes. Mission Impossible, le premier, était sympathique, mais déjà ringard à sa sortie. Et il aurait fallu s'arrêter là. Parce qu'un cahier des charges de fan-service, c'est rigolo, une fois. La deuxième fois, c'est une repompe de repompe (avec John Woo avec la caméra en plus, qui rajoute une couche de je-me-repompe-moi-même, pigeons qui font flap-flap au ralenti, gunfight face-à-face avec des chargeurs vides j'en passe et des meilleures). La troisième fois...
Eh bien la troisième fois est une repompe au cube, autrement dit un vide sidéral. Pendant tout le film, on voit des gens, dont un nain scientologue qui accuse le coup de la vieillesse, qui s'activent et s'échinent à nous faire croire qu'il se passe des trucs, voire des trucs importants, alors qu'en fait il ne se passe rien. RRRRRrrrrrrrrrien. Strrrrrrrictement rrrrrien. Il est d'ailleurs caractéristique qu'on ne dise jamais à quoi sert l'objet de la quête du film, la fameuse "Patte de Lapin" (y'a juste un vieux warning sign genre "garder hors de la portée des enfants" dessus), et le pire c'est que le spectateur se rend compte qu'il s'en tape complètement, en fait. Philip Seymour-Hoffman prend les choses avec bonhommie et essaye de faire comme si de rien n'était, Laurence Fishburne affiche une mine consternée d'enchaîner four après four, et la jolie Michelle Monaghan n'en mène pas large d'avoir un rôle aussi naze après avoir très bien donné la réplique à Robert Downey Jr dans Kiss Kiss Bang Bang. Quand le film s'est terminé, je me suis réellement demandé ce que j'avais vu.
Si la mission impossible de M:I 3 était de me faire adhérer à l'Eglise de Scientologie, eh ben c'est foiré.
Nos voisins les hommes: Haaaaa du Dreamworks. Haaaaa le personnage survolté-mais-rigolo-mais-insupportable (je commence à soupçonner que l'apparition de ce genre de personnage date du Roi Lion, avec Timon... si quelqu'un connaît une occurence avant celle-là, ça m'intéresse, faudrait que j'écrive une thèse là-dessus). Haaa le... Hum. Chara-design tout moche. L'acting cabotin. Les gags qui ne marchent jamais.
J'ai tenu, quoi? Vingt minutes? Pas mal, quand même.
La main au collet d'Alfred Hitchcock: peut-être quinze minutes. Après, Cary Grant a vraiment un trop gros cul pour être regardable plus longtemps.