Stookette> ... oué, ça me paraît étrange de dépenser des sous à constituer un dossier, payer des juristes etc sur une base aussi subjective...
... Mais peut-être qu'il y a une faille à exploiter dans le contrat ? ...
Sinon, en rêgle générale, lorsque tu vends tes droits d'exploitation, tu peux t'impliquer dans la création du produit que ce soit une tasse vendue chez Soho ou une série d'animation, c'est "pareil".
Mais tout ça se négocie contractuellement: tu peux mettre ton véto de créateur originel jusqu'à un certain stade de la production qui est défini par avance: après, tu l'as dans l'os.
Sur des prods aussi coûteuses et compliquées qu'une série de D.A, la plupart des producteurs ne prennent généralement pas le risque d'embarquer l'auteur d'origine: ce n'est pas rentable pour eux d'avoir un perfectionniste qui leur met des bâtons dans les roues avec son individualisme alors qu'on a à gérer un produit qui est soumis à un cahier des charges d'investisseurs qui font valoir leurs intérêts bien pesés et les méthodes qui vont avec ...
(... Il me semble qu'à l'époque de la préprod de l'anim de Titeuf, Zep n'était pas content du résultat mais qu'il a lâché l'affaire... il me semble me souvenir de ça...
Reste à voir quelles traces légales de ce mécontentement on peut présenter devant un tribunal et dans quel mesure on peut les présenter si longtemps après les faits, la fin de la prod, la diffusion etc...)
Mais dans l'absolu, en France, on a le droit qui protège le mieux les auteurs vis à vis de l'exploitation dérivée de leur travail au monde.
(Mais comme beaucoup de mesures sociales de chez nous, c'est souvent ce qui rend frileux les investisseurs... ^^ )
Quoi qu'il en soit, les contrats d'adaptation audio-visuelle sont les plus longs et les plus complexes que j'aie jamais vus: chaque partie doit se se barricader avant de se lancer dans l'aventure... pour que ce ne soit plus une aventure justement.
Donc c'est aux créateurs d'origines de s'entourer de bons juristes pour faire valoir contractuellement leurs droits...
... Mais la plupart en sont découragés d'office par les négociateurs "adverses": Soit on leur file un titre honorifique sur la prod qui n'a de toute façon pas de poids dans la balance, soit on les mésinforme pour obtenir leur validation, soit d'office on leur dit "prend ce qu'on te donne et lâche nous, sinon ça se fait pas" tout simplement...
La plupart, face à cette machinerie impressionnante (contre laquelle on n'est pas préparés à lutter, il faut bien le dire) prennent le chèque et rentrent chez eux.
Eeeeeeeeeh vouiche.
Mais bon, de toute façon c'est fort rare que des projets d'adaptation de ce type aboutissent... le plus souvent les producteurs achètent des options, ce qui fait gagner des sous aux auteurs et aux éditeurs sans rien foutre et rien ne se fait.
Et ça, c'est cool!
Merci l'AudioVisuel! J'te kiffe Bébi!
Yak> Haaaaaaaan... d'accord.
Mais en même temps tu aurais dû t'en douter: y'a écrit "Média Participation" et "Luc Besson" en tête du projet... donc tu savais que des sous, y'en a... il manque juste la cervelle et l'implication créative, en revanche.