
HS
- XAV
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- Enregistré le : mar. 18 févr. 2003, 19:04
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sexy .... mais t'a vu son pif
!!!
j'avais commencé a voir et puis je me suis fais chier alors j'ai vite arreté . et puis le Yuki , qu'est ce qu'il lui a pris de faire de designs aussi ..... heum ..... moche du nez
!!
par contre d'ac avec boulouk , le film est assez excellant !!
34> pourquoi il y a plus d'animés que de mangas ??? simple : pourquoi les gens vont plus au cinema qu'ils ne lisent de bouquins ...



j'avais commencé a voir et puis je me suis fais chier alors j'ai vite arreté . et puis le Yuki , qu'est ce qu'il lui a pris de faire de designs aussi ..... heum ..... moche du nez


par contre d'ac avec boulouk , le film est assez excellant !!
34> pourquoi il y a plus d'animés que de mangas ??? simple : pourquoi les gens vont plus au cinema qu'ils ne lisent de bouquins ...
Ouwais, c'est vrai que leurs pifs m'ont un peu rebutée quand même au début... mais bon tu sais, les morphopsychologues disent qu'il existe une adéquation entre le nez et le... euh... le système respiratoire.
Ahem.
Je ne pensais pas que tu fusses si superficiel, Xav! Comme on dit, c'est ce qu'il y a à l'intérieur qui compte: les tripes, les tissus organiques internes, tout ça! (*)
Quoi qu'il en soit, je persiste et signe: OUI, SEXY!!!
(*) copyright Renaud Amevet
Ahem.

Je ne pensais pas que tu fusses si superficiel, Xav! Comme on dit, c'est ce qu'il y a à l'intérieur qui compte: les tripes, les tissus organiques internes, tout ça! (*)
Quoi qu'il en soit, je persiste et signe: OUI, SEXY!!!
(*) copyright Renaud Amevet
Bon, je "ressuscite" ce thread avec un ptit truc marrant en espérant que ça plaira à Boulouk qu'on ne voit plus du tout: c'est un INÉDIT de Renaud Amevet (le mec de Roulette russe), une interview de Céline Dion pour "Lolo Confidential: les carnets secrets de Laurent Boyer"
Ma rencontre avec Céline Dion est, sans aucun doute, le souvenir le plus marquant de ma carrière. Céline Dion, c'est d'abord une voix qu'on n'oublie pas. Ça, non. J'ai beaucoup bourlingué dans ma vie : j'ai doublé le Cap Horn dans les deux sens, j'ai pêché le requin dans les îles Caïmans, j'ai mangé de la trouflette en Auvergne... Jamais, au cours de mes nombreux voyages, je n'ai ouï un bruit comparable à celui que produit Céline Dion quand elle croit chanter. Ah si, une fois, au Sri Lanka, j'ai assisté à l'immolation d'un troupeau de deux mille truies. Mais bon, on peut pas comparer : une truie, c'est vachement intelligent.
- Céline, ton prénom, c'est un hommage à l'écrivain ?
- C't'in hommage à quoué ?!
- Écrivain : un bonhomme qui écrit des trucs avec des mots dedans. Des "livres".
- Bin chez nous on dit pô comme çô !
- On dit comment, alors ?
- Bin chez nous on dit pô ! On a pô d'livres ! On dit pô !
- Tu veux dire que tu n'as jamais lu un livre ?
- Bin non, bourrin d'orignal !
- Mais le tien, tu l'as un peu lu, quand même ?
- Moué, ç'n'a rin à vouér ! C't'une autobiographie, queue d'âne ! Ç'n'a rin à vouér ! T'as pô fait bouillir l'eau, toué ! Écaille de coinche ! Peau d'bougre ! Charrette à boeufs !
- J'entrave quedalle, Céline. Fais un effort, sinon on va pas s'en sortir...
- Ch'pourrions point, bec d'oie ! Ch'pourrions point ! Chuis vindu d'Québec ! Ch'puisse point pogner l'espinette 'vec le parjon au mou ! Ch'puisse rin qu'à grifouiller bourrine, cibouére !
- Écoute, Céline, je suis fatigué, et...
- Ch'connoissions une turlute d'chez nous qui f'sait giguer les gueux à la Saint-Groin...
- ...je reviens du Lot-et-Garonne...
- Ch'vais trailler d'la chinguer pour toué, Laurin...
- ...je suis en plein jet-lag...
- "Lance ta galurette / Dans la botte à foin..."
- ...alors sois gentille, Céline, hurle un peu moins fort et quitte cet accent à la con, ou je ne réponds plus de rien...
- "Lance ta galurette / Ça te f'ra du bien !"
À ce moment précis, j'ai fait une bêtise. J'étais à bout de nerfs. J'ai saisi le premier objet contondant venu - en l'occurrence, une compression de César représentant Gérard Holtz en bobsleigh, du moins je crois - et j'ai provoqué une sorte de fusion brutale entre l'art contemporain et la variété francophone, dans un "Chtonk !" mat qui éveilla en moi un délicieux frisson de plaisir. Le silence qui suivit était divin. Céline Dion gisait là bêtement - mais avait-elle jamais fait quoi que ce soit autrement ? - dans une mare de sang qui s'étalait sur la moquette en dessinant comme une auréole pivoine autour de son visage mou de madone disgracieuse. Enfin, elle se taisait.
Alors je m'écroulai sur le sofa et les paupières closes, je savourai l'extraordinaire et profonde absence de bruit qui emplissait la pièce, et puis... et puis, j'ai entendu ça : "Nom d'un tabernacle à groin !"
Il y eut un moment de flou. A grand-peine, je relevai les lourds volets de mes paupières au moyen de la manivelle rouillée de ma volonté hésitante. Ce que je vis me glaça de terreur. - Céline Dion était là, étonnamment vivante, penchée sur son propre cadavre.
Je crus entendre retentir le générique de X-Files et je m'attendais à voir surgir Dana Scully et Fox Mulder lorsque, s'apercevant de ma présence, Céline - la vivante - m'adressa la parole : "C'est vous qui avez fait un trou dans la tête à Pélagie ?" Je fis rapidement le lien entre ce prénom grotesque et la créature que je venais d'occire, et je hochai affirmativement la tête. "Pélagie était ma doublure. Elle répondait aux interviews à ma place - je suis tellement occupée...", fit Céline comme en réponse à une question que je n'avais pas encore posée. "Je lui ai toujours dit qu'elle en faisait un peu trop au niveau accent du terroir et que ça lui attirerait des ennuis. Ça n'a pas manqué..."
Je tentai de bredouiller quelques mots, mais Céline reprit : "Ne vous excusez pas. En fait, c'est une délivrance. Elle commençait à croire un peu trop à son rôle, et ça m'agaçait. Et puis, elle était vraiment con comme la lune... Tenez, pour vous remercier, je vais vous chanter quelque chose..." J'essayai de remettre la main sur Gérard Holtz, mais mes doigts n'agrippèrent que du vide. Céline vint alors s'échouer lourdement sur mes genoux et commença à me beugler dans l'oreille l'intégrale de Starmania dans toutes les langues de la communauté européenne. Pendant les quarante-neuf heures qui suivirent, j'ai eu, je crois, une idée assez exacte de ce que doit être l'Enfer, s'il existe...
Ma rencontre avec Céline Dion est, sans aucun doute, le souvenir le plus marquant de ma carrière. Céline Dion, c'est d'abord une voix qu'on n'oublie pas. Ça, non. J'ai beaucoup bourlingué dans ma vie : j'ai doublé le Cap Horn dans les deux sens, j'ai pêché le requin dans les îles Caïmans, j'ai mangé de la trouflette en Auvergne... Jamais, au cours de mes nombreux voyages, je n'ai ouï un bruit comparable à celui que produit Céline Dion quand elle croit chanter. Ah si, une fois, au Sri Lanka, j'ai assisté à l'immolation d'un troupeau de deux mille truies. Mais bon, on peut pas comparer : une truie, c'est vachement intelligent.
- Céline, ton prénom, c'est un hommage à l'écrivain ?
- C't'in hommage à quoué ?!
- Écrivain : un bonhomme qui écrit des trucs avec des mots dedans. Des "livres".
- Bin chez nous on dit pô comme çô !
- On dit comment, alors ?
- Bin chez nous on dit pô ! On a pô d'livres ! On dit pô !
- Tu veux dire que tu n'as jamais lu un livre ?
- Bin non, bourrin d'orignal !
- Mais le tien, tu l'as un peu lu, quand même ?
- Moué, ç'n'a rin à vouér ! C't'une autobiographie, queue d'âne ! Ç'n'a rin à vouér ! T'as pô fait bouillir l'eau, toué ! Écaille de coinche ! Peau d'bougre ! Charrette à boeufs !
- J'entrave quedalle, Céline. Fais un effort, sinon on va pas s'en sortir...
- Ch'pourrions point, bec d'oie ! Ch'pourrions point ! Chuis vindu d'Québec ! Ch'puisse point pogner l'espinette 'vec le parjon au mou ! Ch'puisse rin qu'à grifouiller bourrine, cibouére !
- Écoute, Céline, je suis fatigué, et...
- Ch'connoissions une turlute d'chez nous qui f'sait giguer les gueux à la Saint-Groin...
- ...je reviens du Lot-et-Garonne...
- Ch'vais trailler d'la chinguer pour toué, Laurin...
- ...je suis en plein jet-lag...
- "Lance ta galurette / Dans la botte à foin..."
- ...alors sois gentille, Céline, hurle un peu moins fort et quitte cet accent à la con, ou je ne réponds plus de rien...
- "Lance ta galurette / Ça te f'ra du bien !"
À ce moment précis, j'ai fait une bêtise. J'étais à bout de nerfs. J'ai saisi le premier objet contondant venu - en l'occurrence, une compression de César représentant Gérard Holtz en bobsleigh, du moins je crois - et j'ai provoqué une sorte de fusion brutale entre l'art contemporain et la variété francophone, dans un "Chtonk !" mat qui éveilla en moi un délicieux frisson de plaisir. Le silence qui suivit était divin. Céline Dion gisait là bêtement - mais avait-elle jamais fait quoi que ce soit autrement ? - dans une mare de sang qui s'étalait sur la moquette en dessinant comme une auréole pivoine autour de son visage mou de madone disgracieuse. Enfin, elle se taisait.
Alors je m'écroulai sur le sofa et les paupières closes, je savourai l'extraordinaire et profonde absence de bruit qui emplissait la pièce, et puis... et puis, j'ai entendu ça : "Nom d'un tabernacle à groin !"
Il y eut un moment de flou. A grand-peine, je relevai les lourds volets de mes paupières au moyen de la manivelle rouillée de ma volonté hésitante. Ce que je vis me glaça de terreur. - Céline Dion était là, étonnamment vivante, penchée sur son propre cadavre.
Je crus entendre retentir le générique de X-Files et je m'attendais à voir surgir Dana Scully et Fox Mulder lorsque, s'apercevant de ma présence, Céline - la vivante - m'adressa la parole : "C'est vous qui avez fait un trou dans la tête à Pélagie ?" Je fis rapidement le lien entre ce prénom grotesque et la créature que je venais d'occire, et je hochai affirmativement la tête. "Pélagie était ma doublure. Elle répondait aux interviews à ma place - je suis tellement occupée...", fit Céline comme en réponse à une question que je n'avais pas encore posée. "Je lui ai toujours dit qu'elle en faisait un peu trop au niveau accent du terroir et que ça lui attirerait des ennuis. Ça n'a pas manqué..."
Je tentai de bredouiller quelques mots, mais Céline reprit : "Ne vous excusez pas. En fait, c'est une délivrance. Elle commençait à croire un peu trop à son rôle, et ça m'agaçait. Et puis, elle était vraiment con comme la lune... Tenez, pour vous remercier, je vais vous chanter quelque chose..." J'essayai de remettre la main sur Gérard Holtz, mais mes doigts n'agrippèrent que du vide. Céline vint alors s'échouer lourdement sur mes genoux et commença à me beugler dans l'oreille l'intégrale de Starmania dans toutes les langues de la communauté européenne. Pendant les quarante-neuf heures qui suivirent, j'ai eu, je crois, une idée assez exacte de ce que doit être l'Enfer, s'il existe...