Chouette !!
Les Mangas Français
Très bon éditeurs de BD autrefois indépendant et, maintenant le fond appartient à Gallimard ! Mais d'après ce que je vois Gallimard respecte assez l'esprit de cet ancien éditeurs reconnus et incontournable autrefois. Si il faut oser c'est bien Futuropolis qui doit le faire et qui peut, vu son background d'éditeur hors norme.
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- TRANTKAT
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Il n'y a pas que ça, à mon sens dans cette problématique.Fred a écrit :... un format manga un peu illusoire vu la frilosité des éditeurs à s'y lancer...
Le vrai problème est bassement économique:
Comment faire un produit rentable pour son auteur s'il se vend 9 euros TTC à 3600 exemplaires par exemple, sachant qu'il y a 180 planches à dessiner en 6 mois (par exemple toujours), qu'il faudra enchaîner au moins 3 bouquins pour savoir si une série trouve son lectorat et qu'au final en tant qu'auteur qui va bosser 80 heures/semaine pendant 1 an et demi, tu touches 8% du prix hors-taxes de ton exemplaire vendu ?
Le problème chez nous, il est là.
C'est aussi pour ça que le prix du livre grimpe artificiellement: il faut bien qu'on bouffe.
La création dans le format manga chez nous n'est pas vraiment ce qu'on peut considérer comme "une affaire rentable".
Restent les jeunes gens motivés, passionnés et suffisament inconscients pour se lancer dans l'aventure... donc ne nous attendons pas à des produits très "carrés"...
... du coup , ne nous attendons pas non-plus à ce que le format convainque un lectorat autre que des jeunes fans de manga, parceque les éditeurs et les auteurs auront vite fait d'en tirer leurs conclusions.
C'est ce qu'on peut appeler un cercle vicieux.
Il existe depuis des dizaines d'années en Europe une forme de BD très proche du manga : format poche, grand nombre de pages par recueil, noir et blanc, parution périodique avec parfois histoire à suivre, etc...
Ca s'appele un Fumeti et c'est de la BD de poche originaire d'Italie.
Doit-on appeler cela du "mangatalie" ?
Comme quoi, le format "manga" à l'européenne, c'est pas si nouveau que ça hein 
Ca s'appele un Fumeti et c'est de la BD de poche originaire d'Italie.
Doit-on appeler cela du "mangatalie" ?
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Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
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Dit-il.
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- Klaim
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Comment faire un produit rentable pour son auteur s'il se vend 9 euros TTC à 3600 exemplaires par exemple, sachant qu'il y a 180 planches à dessiner en 6 mois (par exemple toujours), qu'il faudra enchaîner au moins 3 bouquins pour savoir si une série trouve son lectorat et qu'au final en tant qu'auteur qui va bosser 80 heures/semaine pendant 1 an et demi, tu touches 8% du prix hors-taxes de ton exemplaire vendu ?
Le problème chez nous, il est là.
C'est aussi pour ça que le prix du livre grimpe artificiellement: il faut bien qu'on bouffe.
La création dans le format manga chez nous n'est pas vraiment ce qu'on peut considérer comme "une affaire rentable".
J'ai peut etre pas bien capté, mais a priori c'est pas rentable a cause des taxes et du pourcentage définis habituellement pour l'auteur et l'editeur?
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... Combien de fois avons-nous évoqué ce sujet sur Castooka?
Le fait que notre marché BD est structurellement et économiquement incomparable avec celui du Japon?
Au Japon, tu fais ta série avant tout dans un magazine qui se vend en moyenne à 100 000 ex.
Si ta série ne convainc pas les lecteurs du mag, on la stoppe.
Donc tes ventes de manga en post-publication reliée sont assurées au minimum.
Ici, c'est pô pareil... et le public BD n'est pas aussi énauuurme.
Offre... Demande, Klaim.
Le fait que notre marché BD est structurellement et économiquement incomparable avec celui du Japon?
Au Japon, tu fais ta série avant tout dans un magazine qui se vend en moyenne à 100 000 ex.
Si ta série ne convainc pas les lecteurs du mag, on la stoppe.
Donc tes ventes de manga en post-publication reliée sont assurées au minimum.
Ici, c'est pô pareil... et le public BD n'est pas aussi énauuurme.
Offre... Demande, Klaim.
S'il n y a rien qui change, en temps long comme en temps court ça ne donnera rien de spécial, ça sera toujours une activité de gagne misere sauf pour exceptions.
a long terme ça risque meme d'etre pire, le pouvoir d'achat des gens croit certes, mais à coté tu as une offre de produits de consommation de plus en plus grande lesquels prennent une place grandissante dans les budgets, d'ailleurs l'objectif commercial dans certains buisness - ceux qui marchent et gagne de l'argent et donc disposent des forces commerciales les plus efficaces - n'est plus de conquerir des clients - marché saturé - mais de les inciter à depenser tjrs plus... sans oublier, dans la BD, la multiplication des ouvrages qui paraissent. si le nombre de convive augmente plus vite que la taille du gateau, ça risque de se voir au niveau des parts.
a long terme ça risque meme d'etre pire, le pouvoir d'achat des gens croit certes, mais à coté tu as une offre de produits de consommation de plus en plus grande lesquels prennent une place grandissante dans les budgets, d'ailleurs l'objectif commercial dans certains buisness - ceux qui marchent et gagne de l'argent et donc disposent des forces commerciales les plus efficaces - n'est plus de conquerir des clients - marché saturé - mais de les inciter à depenser tjrs plus... sans oublier, dans la BD, la multiplication des ouvrages qui paraissent. si le nombre de convive augmente plus vite que la taille du gateau, ça risque de se voir au niveau des parts.
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