
Manga VO (ex-Du "manga" cette fois...)
Je m'entretiendrai d'abord avec les invités puis je donnerai la parole au public. Tu devrais donc pouvoir poser les questions qui te taraudent (lesquelles?
). Quant au titre de la rencontre, je vais encore botter en touche, mais il avait déjà été validé et publié dans les bulletins de la BPI avant que je prenne en charge le projet et procède à la sélection des invités... Mais normalement, cela ne devrait pas empêcher la rencontre d'être de qualité.

- patrouchef
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- Fuse
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Oula … avant toute chose, je suis quelqu’un de très gentil, qui écoute avec attention les conférences, et qui évite de prendre la parole simplement pour avoir le plaisir de s’entendre dans un micro. Pour le thème par rapport au titre, les réponses, et les approximations possibles, ont déjà été données. Ce n’était qu’une remarque et non une critique.jbastide a écrit :Je m'entretiendrai d'abord avec les invités puis je donnerai la parole au public. Tu devrais donc pouvoir poser les questions qui te taraudent (lesquelles?). Quant au titre de la rencontre, je vais encore botter en touche, mais il avait déjà été validé et publié dans les bulletins de la BPI avant que je prenne en charge le projet et procède à la sélection des invités... Mais normalement, cela ne devrait pas empêcher la rencontre d'être de qualité.
À demain donc
Fuse
P.-S. Bien que résultat soit très moyen, je peux toujours apporter mon petit lecteur/enregistreur mp3 créative pour garder une trace de la conférence et en faire profiter autrui. Le tout est de pouvoir jouer du mixage pour enlever les bruits de fond et d'obtenir un droit de diffusion.
- LeFlan
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Et la folie de la compténce, c'est pour quand ?
Outre l'intitulé, pour le moins indigne en effet, que dire de la présentation ci-dessus, et de ce qui concerne d'éventuels "chercheurs" participants ? Je ne saches pas que Denis Sigal se pose comme tel, et ne vois guère d'autre participant répondant à une telle étiquette. A moins que... ?jbastide a écrit :Voici la liste des intervenants, le texte de présentation et les infos pratiques:
La Folie du Japon
Intervenants:
- Stéphane Ferrand: directeur de la collection Kankô
(éditions Milan)
- Jean-Louis Gauthey: éditeur (éditions Cornélius)
- Patrick Honnoré: traducteur, directeur de la collection
Picquier Manga (éditions Picquier)
- Denis Sigal: traducteur et auteur du "Grapholexique du manga" (éditions Eyrolles)
Rencontre animée par Julien Bastide
[...] La rencontre proposée par la Bpi et le FIBD, réunissant éditeurs, traducteurs et chercheurs, sera l’occasion d’évoquer les modalités et les conséquences de ce métissage
Voilà bien en tout cas le genre de raccourci(s) qui laisse à craindre d'autres approximations à venir...
Soit, une fois de plus, un point de vue tristement consigné dès le départ à une vision par le petit bout de la lorgnette, comme si cette "capacité à séduire un lectorat adolescent et féminin" sous nos latitudes pouvait rendre compte en rien de l'ensemble de ce qui fait la force (et les faiblesses) de cette bande dessinée dans son pays. Enfin bref... Une fois de plus, les "spécialistes" ont le beau rôle.jbastide a écrit :(...) Un succès dû à la capacité de cette production, fondée en majorité sur le principe du feuilleton et le ciblage du public en fonction de l’âge et du sexe, à séduire un lectorat adolescent et féminin, délaissé par la bande dessinée européenne; un succès qui oblige aujourd’hui tous les acteurs du milieu de la bande dessinée à remettre en cause leurs pratiques et leur vision de ce médium.

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
LeFlan, j'ai beau comprendre tes critiques, j'accepte mal la malveillance purement gratuite qui s'en dégage.
Quant à la phrase incriminée, je pense que tu l'a mal lue: il n'est pas question de résumer les qualités et les défauts de la bande dessinée japonaise à sa capacité à séduire les adolescents et le lectorat féminin, mais son succès économique sur le territoire francophone. Ce qui n'est peut-être pas la seule raison évidemment, mais celle-ci me semble difficilement contestable.
J'ai beau ne pas me reconnaître dans l'intitulé, "indigne" me semble un mot un peu fort, inaproprié en la circonstance. Quant à l'appelation de "chercheurs", elle désignait effectivement Den Sigal, qui, s'il fait également oeuvre de vulgarisation avec le "Grapholexique", me semble être dans une démarche de recherche. Mais je vois bien d'où provient ta critique: tu penses qu'il n'est pas possible d'être chercheur hors de l'Université et que sans thèse de doctorat, on ne mérite pas une telle appelation?Outre l'intitulé, pour le moins indigne en effet, que dire de la présentation ci-dessus, et de ce qui concerne d'éventuels "chercheurs" participants ?
J'ignore qui est le "spécialiste" dont tu parles, car pour ma part, je récuse ce qualificatif, sans compter qu'il ne me désigne pas explicitement dans le texte de présentation. Là, tu es donc malhonnête. J'ai parfaitement conscience d'être dans une démarche de vulgarisation, mais j'estime qu'il est possible de faire cela honnêtement et de manière utile, tout en apportant également des idées personnelles.Soit, une fois de plus, un point de vue tristement consigné dès le départ à une vision par le petit bout de la lorgnette, comme si cette "capacité à séduire un lectorat adolescent et féminin" sous nos latitudes pouvait rendre compte en rien de l'ensemble de ce qui fait la force (et les faiblesses) de cette bande dessinée dans son pays. Enfin bref... Une fois de plus, les "spécialistes" ont le beau rôle.
Quant à la phrase incriminée, je pense que tu l'a mal lue: il n'est pas question de résumer les qualités et les défauts de la bande dessinée japonaise à sa capacité à séduire les adolescents et le lectorat féminin, mais son succès économique sur le territoire francophone. Ce qui n'est peut-être pas la seule raison évidemment, mais celle-ci me semble difficilement contestable.
- LeFlan
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Explication de texte (1)
Nous y revoilà, une fois de plus. Il est certainement plus facile de vouloir lire de la malveillance gratuite dans les observations pointées ci-dessus, que de les lire et de les entendre vraiment pour ce qu'elles pointent, textuellement, c'est-à-dire qui n'est fondé que sur le texte de présentation même qui a été présenté ici.jbastide a écrit :j'ai beau comprendre tes critiques, j'accepte mal la malveillance purement gratuite qui s'en dégage.
Libre à chacun d'y lire ce qu'il voudra, au lieu de ce qui y est pointé texto. Cela dit bien lequel de ces deux exercices est le plus facile...
Question de point de vue, nous dira-t-on encore par principe d'ingénuité par défaut ? Certes, l'aspect de bruit tapageur comme condition sine qua non à la transmission de toute information sur une distance telle que celle existant entre le Japon et la France, est une excuse souvent invoquée. Sauf qu'ici, on est à la BPI (et peut-être au FIBD). C'est dans un tel cadre, dont on peut être fondé à attendre (largement) mieux en matière d'exigence élémentaire, qu'il sera difficile de considérer comme digne ou acceptable un tel esprit (boni)menteur.jbastide a écrit :J'ai beau ne pas me reconnaître dans l'intitulé, "indigne" me semble un mot un peu fort, inaproprié en la circonstance.
Une telle vision est non seulement dénuée de tout fondement, mais aussi et surtout parfaitement erronnée. De même que celle qui sépare "vulgarisation" et "recherche", comme des démarches disjointes, des domaines forcément indépendants. Il serait ridicule d'affirmer quoi que ce soit de tel.jbastide a écrit :Quant à l'appelation de "chercheurs", elle désignait effectivement Den Sigal, qui, s'il fait également oeuvre de vulgarisation avec le "Grapholexique", me semble être dans une démarche de recherche. Mais je vois bien d'où provient ta critique: tu penses qu'il n'est pas possible d'être chercheur hors de l'Université et que sans thèse de doctorat, on ne mérite pas une telle appelation?
Quant à l'appellation de "chercheurs", il est un critère simple pour définir a minima des limites élémentaires à un tel label : c'est que les intéressés s'y reconnaissent, et l'assument. Encore une fois, ce n'est pas le cas ici à ma connaissance, et en tout cas pas dans l'intitulé même qui en a été présenté.
Mais là encore, il est sans doute plus aisé d'interpréter des propos n'importe comment, plutôt que de faire l'effort de lire les choses pour ce qu'elles sont. Revoici donc, pour information, le texte de la mise en cause précédente :
On trouvera donc aisément des "éditeurs" (cvoire des "directeurs de collection") et des "traducteurs" dans la liste en question. On n'y trouvera pas en revanche de "chercheurs" (pas même au singulier). Et c'est cela qui était pointé dans l'intervention précédente. Et il n'est peut-être pas très honnête de vouloir y lire autre chose.Voici la liste des intervenants, le texte de présentation et les infos pratiques:
La Folie du Japon
Intervenants:
- Stéphane Ferrand: directeur de la collection Kankô
(éditions Milan)
- Jean-Louis Gauthey: éditeur (éditions Cornélius)
- Patrick Honnoré: traducteur, directeur de la collection
Picquier Manga (éditions Picquier)
- Denis Sigal: traducteur et auteur du "Grapholexique du manga" (éditions Eyrolles)
Rencontre animée par Julien Bastide
[...] La rencontre proposée par la Bpi et le FIBD, réunissant éditeurs, traducteurs et chercheurs, sera l’occasion d’évoquer les modalités et les conséquences de ce métissage
Pour aller plus loin le problème foncier derrière cette prise de parole en l'occurrence (superflue voire dérangeante pour certains, manifestement), c'est bel et bien le manque criant de personnes ressources pouvant être considérées, et se réclamer elles-mêmes, d'une démarche de recherche satisfaisant un minimum de critères objectifs d'exigence. Et cela, "université" ou pas. A ma connaissance, il n'y a qu'une personne française digne de ce nom à l'heure actuelle, qui s'appelle Béatrice Maréchal. Et là encore, on me pardonnera d'insister, mais cela étant dit en dehors de toute consiédration d'appartenant universitaire, de thèse et autres colifichets à brandir. Soyons sérieux deux minutes, et admettons qu'il existe des critères fondés (et nécessaires) pour affirmer la compétence et la portée scientifique de "l'appellation" de chercheur.
Quant au reste des considérations sur ce sujet, il n'y a pas grand-chose de consistant à en dire de plus, si ce n'est que la critique formulée précédemment peut précisément se résumer au décalage criant que l'on peut observer aujourd'hui (et depuis fort longtemps) dans ce domaine, entre "appellations" et réalité objective des compétences... Et ceci est valable de la manière la plus générale, et n'exclut personne (locuteur compris) a priori. Que cela au moins soit clair...
C'est (encore) reparti. Ca commence à faire une jolie collection...jbastide a écrit :J'ignore qui est le "spécialiste" dont tu parles, car pour ma part, je récuse ce qualificatif, sans compter qu'il ne me désigne pas explicitement dans le texte de présentation. Là, tu es donc malhonnête.
Là encore, il est certainement plus aisé d'accuser de malhonnêteté que de lire le texte pour ce qu'il est. A savoir une mise en cause généralisée des "spécialistes" sur ce sujet. Rien de plus, rien de moins. Et ainsi qu'en témoigne le pluriel employé. A chacun(e) de se sentir visé si (et seulement si) il/elle l'estime fondé.
Bref. Vive les noms d'oiseaux, et les réflexes de persécution à l'égard d'observations critiques formulées à l'égard d'un tel événement, avant tout au regard de son cadre d'organisation (dont, comme indiqué précédemment, on pourra être fondé à attendre mieux), et eu égard à la manière dont il est présenté en particulier...
Là encore, le malentendu semble de mise. Aucun étiquetage séparateur entre "recherche" et "vulgarisation" n'est correct a priori. De même qu'il existe des bons et des mauvais "chercheurs", de même il existe de bons et de mauvais "vulgarisateurs" (et cela peut être les mêmes, comme l'opposé, ou des personnes parfaitement distinctes). Je ne sais pas si c'est clair, n'étant pas le mieux placé pour démêler un imbroglio catégoriel avec lequel je n'ai rien à voir.jbastide a écrit :J'ai parfaitement conscience d'être dans une démarche de vulgarisation, mais j'estime qu'il est possible de faire cela honnêtement et de manière utile, tout en apportant également des idées personnelles.
En somme : le fait de se situer dans un démarche de vulgarisation, en soi, ne signifie rien quant à la qualité, à la forme, au sens et aux limites de l'action entreprise. Et il est évident qu'une vulgarisation de qualité, sensée, utile, etc., est non seulement possible et nécessaire, mais parfaitement existante dans de très nombreux domaines de connaissance. Alors pourquoi pas ici ?
Tout cela devrait aller de soi... C'est une simple question de bonne foi (et de rhétorique, sans doute).
Encore une explication de texte en vue... Il ne s'agissait certainement pas de "contester" la raison invoquée par cette présentation au succès de la BD japonaise en France. Il s'agissait de dire que l'approche en elle-même consistant à prendre pour axe sempiternel d'un discours (toujours le même) le souci de "résumer ainsi le succès économique de la BD japonaise sur le territoire francophone", en soi, revient de fait au constat suivant (oui précédent, c'est selon) :jbastide a écrit :Quant à la phrase incriminée, je pense que tu l'a mal lue: il n'est pas question de résumer les qualités et les défauts de la bande dessinée japonaise à sa capacité à séduire les adolescents et le lectorat féminin, mais son succès économique sur le territoire francophone. Ce qui n'est peut-être pas la seule raison évidemment, mais celle-ci me semble difficilement contestable.
En un mot, c'est la manière de l'acte d'énonciation même, et la posture qu'il dénote, qui est mise en cause ici, non l'argument invoqué par lui-même, qui bien sûr est valide dans le cadre (tristement éculé d'évidence et de complaisance) qu'il invoque. Mais tout cela est sans doute trop pointu, et trop ancré dans un point de vue de "spécialistes" ? }:- )Soit, une fois de plus, un point de vue tristement consigné dès le départ à une vision par le petit bout de la lorgnette, comme si cette "capacité à séduire un lectorat adolescent et féminin" sous nos latitudes pouvait rendre compte en rien de l'ensemble de ce qui fait la force (et les faiblesses) de cette bande dessinée dans son pays.

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- patrouchef
- Grenouille enragée
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- Enregistré le : mar. 09 juil. 2002, 23:24
- Localisation : Jardin des Hinata
- Contact :
"il n'est pas question de résumer les qualités et les défauts de la bande dessinée japonaise à sa capacité à séduire les adolescents et le lectorat féminin, mais son succès économique sur le territoire francophone. "
Justement à ce sujet, il ne manquerait pas un intervenant ?
Ici, je ne vois que des personnes impliquées dans le manga mais... quid des spécialistes du "marché" FB ?
Parce que pour pouvoir expliquer les raisons d'un succès sur un territoire, il faudrait aussi qu'il y ai aussi des spécialistes du marché du dit territoire.
Et les gars de Cornélius ou de Piquier sont bien gentils, mais ils sont loin d'être représentatifs du FB. Et je ne parle pas de leur fonction, mais de leur réelle connaissance du sujet.
L'idéal serait donc d'inclure à ce débat une personne ayant de réelles connaissance en manga ET FB ( et pourquoi pas comics d'ailleurs ?) afin d'avoir un début d'explication sur els raisons de ce succès, même si depuis le temps, ce genre de débat me semble totalement éculé.
Justement à ce sujet, il ne manquerait pas un intervenant ?
Ici, je ne vois que des personnes impliquées dans le manga mais... quid des spécialistes du "marché" FB ?
Parce que pour pouvoir expliquer les raisons d'un succès sur un territoire, il faudrait aussi qu'il y ai aussi des spécialistes du marché du dit territoire.
Et les gars de Cornélius ou de Piquier sont bien gentils, mais ils sont loin d'être représentatifs du FB. Et je ne parle pas de leur fonction, mais de leur réelle connaissance du sujet.
L'idéal serait donc d'inclure à ce débat une personne ayant de réelles connaissance en manga ET FB ( et pourquoi pas comics d'ailleurs ?) afin d'avoir un début d'explication sur els raisons de ce succès, même si depuis le temps, ce genre de débat me semble totalement éculé.
"Girogirogirogirogirogirogirogirogiro !!!."