
[Animation] Candy Boy (un court français en hommage à Candy)
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- P'tit posteur
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Je viens de voir le profil de Trankat. Je n’avais pas compris que j’avais à faire à un lectorat si plein de raffinement. Et de répartie manifestement. Mais je perçois aisément le plus de confort qu’il y a à vomir sur les initiatives entreprenantes des autres… Comment s’étonner de la réputation –injuste- qui est celle des fans d’anim'?...
- patrouchef
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- Fargo
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Autant de verbe pour raconter autant de conneries (c'est marrant on dirait que M Andesmas n'a pas lu toutes les interventions en tout cas seulement celles qui l'intéressaient)... Comme quoi culture ne rime pas forcément avec intelligence...
Je sais plus où j'ai pu lire ça.
Ha oui! Dans Blacksad...
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Jem> C'était pas un bukkake de toi, de mémoire c'était plutôt du Sterna je crois...
- pasteqman
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C'est ça... allez, ouste ! Dehors !M-Andesmas a écrit :Bien que nous nous éloignons du sujet, aurais-tu la bonté de nous expliquer ce qu’il y a de ridicule à parler d’ "initiative entreprenante" ? Je ne te demanderai pas de chercher un dictionnaire mais tape simplement cette expression sur un moteur de recherche internet...
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- P'tit posteur
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- patrouchef
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Elevator Reaction
On peut sans doute choisir de se limiter à la terminologie sus-citée. Mais bien assez d'intervenants ici ont choisi à l'inverse de ne pas se restreindre à ce niveau, cet étage d' "expression", pour pointer bien au contraire de manière distanciée (quoique consternée) un certain nombre de problèmes fonciers dans le film en question, qui mettent en lumière le hiatus béant entre un discours (c'est-à-dire un ensemble de déclarations avérées, citables et de nature à se voir assumées par leur auteur) prétendûment d'hommage, et une réalité de réalisation qui démontre une totale incompréhension des codes et des enjeux formels soi-disant "à l'honneur" dans cet "hommage".M-Andesmas a écrit :J’ai simplement essayé de construire mon discours. Mais on peut aussi se limiter à dire : « conneries », « étron » « c’est naze »… Il y a quelque chose d’effrayant à voir la façon dont certains se sentent agressés par la tentative d’élévation du débat.
Il est bien trop facile (et puéril) de se draper dans des excès de langage dont regorge presque tout cadre de prise de parole en ligne, pour faire passer par pertes et profits dans le même mouvement toutes les critiques objectives, posées et (jusqu'à démonstration rhétorique probante du contraire) tristement pertinentes à l'égard de cette réalisation, dont ont aussi été émaillées toutes les pages précédentes. C'est l'ensemble de ces observations et commentaires qui attendent toujours une réfutation un tant soit peu convaincante.
Bref : vouloir, à propos d'un travail à l'existence tangible, visible par tout un chacun, et comme tel voué naturellement à susciter aussi des commentaires et des analyses raisonnés, jouer les redresseurs de torts par de l'esquive purement rhétorique, et résumer sa défense à l'invocation d'éléments contextuels disjoints du présent travail, et d'une "passion sincère" prétendûment en jeu dans un travail aussi manifestement teinté de charlatanisme opportuniste dans la manipulation de sujets purement instrumentalisés et d'objets profondément dénaturés, c'est le degré zéro de l'argumentaire. Comme si les meilleures intentions du monde, à elles seules, avaient jamais suffi à produire quoi que ce soit de consistant, de valable ou de concluant. Et comme s'il fallait prétendre croire malgré tout à d'aussi grossières sornettes, pour des raisons de parcours n'ayant rien à voir avec le problème en cause ici...
Soit dit en passant, le procédé de détournement et d'occultation du fond du problème par un piètre "effet rideau" dit de la "tentative d'élévation du débat" face à laquelle certains contradicteurs seraient censés se sentir "agressés", est là aussi une escroquerie intellectuelle de bien bas étage, et une ficelle rhétorique des moins glorieuses... Mais à défaut de contre-arguments tangibles, il faut bien se raccrocher à ce qu'on peut...

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
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- P'tit posteur
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Je vais donc –tenter de- me montrer plus clair puisque j’y suis invité.
Le reproche le plus souvent fait est celui de l’incompréhension des codes et des enjeux formels auxquels le film prétend faire référence. Je suis d’accord et bien en peine serait qui voudrait démontrer le contraire. Mais un film a un public auquel il se destine et s’adresse (un film de Bergman et un film de Besson ne s’adressent pas au même publique). Et ce film ne s’adresse simplement pas aux connaisseurs de l’animation japonaise. Ce film n’a été envoyé –jusqu’à preuve du contraire- à aucun festival d’animation mais à des festivals de cinéma. Car ce film est un hommage à un dessin animé -et plus généralement à un genre- qui appartient désormais à l’inconscient collectif. Ce film est l’hommage d’un réalisateur de cinéma –pas d’animation- d’un cinéphile –pas d’un spécialiste de l’animation- à destination d’un publique qui n’est pas forcément initié et qui reconnaîtra l’évocation d’un genre. Car même si les codes et les enjeux ne sont pas maîtrisés, l’entreprise seule de ce projet est un hommage. Quand on connaît la difficulté du marché du court-métrage, on imagine bien que le réalisateur ne gagnera pas d’argent ou extrêmement peu avec ce film. Alors passer plusieurs mois à se battre pour monter le projet, le coordonner, le suivre dans son élaboration -même maladroite- est un hommage en soi. Alors tant pis si les codes ne sont pas respectés, j’y vois plus une preuve d’admiration et de respect pour un genre qu’une insulte ou une ignominie comme on peut le lire dans ces pages.
Pour ce qui est des arguments publicitaires utilisés par le réalisateur et son équipe de promotion, ils ne sont destinés qu’à encourager les gens à prendre 10 minutes de leur temps pour regarder une petite histoire sans prétention qui montre un garçon bien poli qui se rebelle pour une cause écologique avec au passage un message de tolérance. Le film n’est pas vendu mais montré gratuitement. J’y vois le succès de la japanim’ : être rentrée dans l’inconscient collectif au point que pour l’évoquer même le plus maladroitement du monde, on décide de consacrer autant de temps et d’énergie. Le réalisateur n’a pas affirmé –que je sache- l’ambition de devenir réalisateur de films d’animation. Il n’a pas tenté de séduire précisément les connaisseurs. J’ai lu qu’il avait tourné un long en prises de vue réelles depuis. Alors qu’il dise comme il veut –même bêtement- son affection pour un art cousin de celui qu’il pratique, ça me va. Et ça ne mérite certainement pas les insultes, les messages menaçants et autres propos douteux (notamment ceux sur une certaine intelligentsia pour laquelle l’évocation de l’homosexualité serait à la mode) que l’on peut lire dans ces pages.
Et il faut être de bien mauvaise foi pour ne pas sentir le climat de violence qui règne dans la majorité des messages. Alors non, il n’est pas puéril de se draper dans un excès de langage et de penser que certains se sentent agressés. Je suis heureux aussi de trouver des participants à l’argumentation construite, sans quoi je ne perdrais pas mon temps ici.
Le reproche le plus souvent fait est celui de l’incompréhension des codes et des enjeux formels auxquels le film prétend faire référence. Je suis d’accord et bien en peine serait qui voudrait démontrer le contraire. Mais un film a un public auquel il se destine et s’adresse (un film de Bergman et un film de Besson ne s’adressent pas au même publique). Et ce film ne s’adresse simplement pas aux connaisseurs de l’animation japonaise. Ce film n’a été envoyé –jusqu’à preuve du contraire- à aucun festival d’animation mais à des festivals de cinéma. Car ce film est un hommage à un dessin animé -et plus généralement à un genre- qui appartient désormais à l’inconscient collectif. Ce film est l’hommage d’un réalisateur de cinéma –pas d’animation- d’un cinéphile –pas d’un spécialiste de l’animation- à destination d’un publique qui n’est pas forcément initié et qui reconnaîtra l’évocation d’un genre. Car même si les codes et les enjeux ne sont pas maîtrisés, l’entreprise seule de ce projet est un hommage. Quand on connaît la difficulté du marché du court-métrage, on imagine bien que le réalisateur ne gagnera pas d’argent ou extrêmement peu avec ce film. Alors passer plusieurs mois à se battre pour monter le projet, le coordonner, le suivre dans son élaboration -même maladroite- est un hommage en soi. Alors tant pis si les codes ne sont pas respectés, j’y vois plus une preuve d’admiration et de respect pour un genre qu’une insulte ou une ignominie comme on peut le lire dans ces pages.
Pour ce qui est des arguments publicitaires utilisés par le réalisateur et son équipe de promotion, ils ne sont destinés qu’à encourager les gens à prendre 10 minutes de leur temps pour regarder une petite histoire sans prétention qui montre un garçon bien poli qui se rebelle pour une cause écologique avec au passage un message de tolérance. Le film n’est pas vendu mais montré gratuitement. J’y vois le succès de la japanim’ : être rentrée dans l’inconscient collectif au point que pour l’évoquer même le plus maladroitement du monde, on décide de consacrer autant de temps et d’énergie. Le réalisateur n’a pas affirmé –que je sache- l’ambition de devenir réalisateur de films d’animation. Il n’a pas tenté de séduire précisément les connaisseurs. J’ai lu qu’il avait tourné un long en prises de vue réelles depuis. Alors qu’il dise comme il veut –même bêtement- son affection pour un art cousin de celui qu’il pratique, ça me va. Et ça ne mérite certainement pas les insultes, les messages menaçants et autres propos douteux (notamment ceux sur une certaine intelligentsia pour laquelle l’évocation de l’homosexualité serait à la mode) que l’on peut lire dans ces pages.
Et il faut être de bien mauvaise foi pour ne pas sentir le climat de violence qui règne dans la majorité des messages. Alors non, il n’est pas puéril de se draper dans un excès de langage et de penser que certains se sentent agressés. Je suis heureux aussi de trouver des participants à l’argumentation construite, sans quoi je ne perdrais pas mon temps ici.