Bosser dans l'anim au Japon
Les coproductions avec l'étranger sont-elles plus nombreuses qu'autrefois ?
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- LeFlan
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Quelques éléments additionnels
Il y aurait beaucoup à dire au sujet de chacun des points évoqués ci-dessus. Les problèmes mentionnés, notamment, s'ils se posent assez souvent en ces termes, recouvrent des réalités parfois plus complexes. Ainsi des questions de formation, par exemple, mais aussi de la situation présente du travail des intervalles.Balak a écrit :oui. comment la profession au japon compte s'organiser pour pallier à ce manque d'animateur?
les problemes étant que:
-c'est tres mal payé
-la profession ne se renouvelle plus car le premier poste d'apprentissage (assistant, intervalles, clean) est délocalisé.
-il n'y a pas vraiment d'école de formation au metier de l'animation digne de ce nom au japon.
Ce qui est sûr, c'est que :
- malgré le manque cruel et prolongé d'animateurs, la loi du marché, de l'offre et de la demande, ne s'applique pas, en raison des limitations des budgets alloués aux studios d'animation (soit tout en bas de la pyramide des montages de production, où chaque étage au-dessus de la base prélève une part du budget global pour se payer tranquillement de son "travail"), en tant que condition préalable au démarrage même de chaque projet.
- malgré une réalité de plus en plus écrasante de la délocalisation des intervalles, il reste des intervallistes au Japon. Plus précisément, le véritable problème qui se pose depuis longtemps est qu'ils n'ont plus désormais que peu de contacts concrets avec les animateurs-clés (car souvent réunis en studios de sous-traitance, prestataires aux intervalles sur des poses-clés réalisées ailleurs), et donc souvent, n'ont plus de moyen de se former "naturellement" à leur contact, pour pouvoir ensuite franchir à leur tour le pas des poses-clés... On aurait tort de sous-estimer l'importance de cet aspect de transmision d'un savoir-faire technique et formel, dont le rôle a été décisif dans la production animée japonaise depuis l'après-guerre.
- malgré les nombreuses carences des lieux de formation au dessin animé au Japon, il n'en reste pas moins que des talents sont découverts, et souvent formés un minimum, dans ces divers cadres d'apprentissage, qu'ils soients publics (rarement) ou privés (presque toujours). Que les objectifs, surtout vu depuis la France, ne soient pas forcément formulés assez souvent en termes de compétence et d'adéquation à la réalité de la profession, c'est une chose. Mais même ainsi, il est clair que ces diverses institutions (et il y en a beaucoup, et de plus en plus) induisent malgré tout un minimum un processus de "sélection naturelle" (avec tous les problèmes que peut poser ce constat).
De là à conclure la profession comme "plus accueillante aux étrangers", il y a un pas de généralisation qu'il reste risqué de franchir, mais c'est certes un peu le cas dans certains contextes particuliers (dont le studio Madhouse fait partie).
"Car l'amitié est la science des hommes libres."
Merci LeFlan.
Comment vit-on cela de l'intérieur ? J'entends par-là : les producteurs et autres directeurs de studios japonais font-ils preuve de fatalisme ou envisagent-ils des solutions (mis à part la soustraitance en Chine ou en Corée) ? Car du peu que l'on peut en voir et en apprendre depuis la France, la situation semble se diriger tout droit dans le mur, non ? C'est un cercle viscieux qui amorce la mort d'un système qui semble ne plus être adapté au marché. D'ailleurs peut-on dire que le temps où le marché national de l'animation japonaise se suffisait à lui-même est révolu ? Le gros du problème se situe-t-il dans un manque de moyens alloués aux projets ou dans un manque de main-d'oeuvre ? Je veux dire par-là : n'y a-t-il vraiment aucune possibilité (dans le système japonais actuel) d'améliorer la situation des animateurs au Japon et ainsi redonner un souffle d'engouement à la profession ou est-ce simplement une histoire d'entêtement économique qui pousse les "producteurs" à prendre une trop grosse part du gâteau ?
Peut-être que ceux d'entre nous qui travaillent là-bas pourrons nous éclairer sur ces questions. ^__^
Comment vit-on cela de l'intérieur ? J'entends par-là : les producteurs et autres directeurs de studios japonais font-ils preuve de fatalisme ou envisagent-ils des solutions (mis à part la soustraitance en Chine ou en Corée) ? Car du peu que l'on peut en voir et en apprendre depuis la France, la situation semble se diriger tout droit dans le mur, non ? C'est un cercle viscieux qui amorce la mort d'un système qui semble ne plus être adapté au marché. D'ailleurs peut-on dire que le temps où le marché national de l'animation japonaise se suffisait à lui-même est révolu ? Le gros du problème se situe-t-il dans un manque de moyens alloués aux projets ou dans un manque de main-d'oeuvre ? Je veux dire par-là : n'y a-t-il vraiment aucune possibilité (dans le système japonais actuel) d'améliorer la situation des animateurs au Japon et ainsi redonner un souffle d'engouement à la profession ou est-ce simplement une histoire d'entêtement économique qui pousse les "producteurs" à prendre une trop grosse part du gâteau ?
Peut-être que ceux d'entre nous qui travaillent là-bas pourrons nous éclairer sur ces questions. ^__^
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- Tsuka
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(News Catsuka)
Plus de 500 animateurs et réalisateurs japonais (dont Satoshi Kon et Akihiro Kanayama) viennent de se regrouper en une association nommée JAniCA (Japan Animation Creators Association), présidée par Toyoo Ashida, et destinée à sensibiliser l'opinion publique sur les salaires ridicules pratiqués au Japon dans le monde de l'animation.
Pour rappel, 65% des animateurs japonais touchent moins de 3 millions de yens (18 000 euros) par an ...
20% gagnent moins de 12000 euros à l'année, et 30% mois de 6000 euros ...
Pour plus d'infos
- Janica
http://www.janica.jp/
http://www.janica.jp/diarypro/diary.cgi
- ANN
http://www.animenewsnetwork.com/news/20 ... irst-union
http://www.animenewsnetwork.com/news/20 ... s-salaries
Source image : animeanime.jp
Plus de 500 animateurs et réalisateurs japonais (dont Satoshi Kon et Akihiro Kanayama) viennent de se regrouper en une association nommée JAniCA (Japan Animation Creators Association), présidée par Toyoo Ashida, et destinée à sensibiliser l'opinion publique sur les salaires ridicules pratiqués au Japon dans le monde de l'animation.
Pour rappel, 65% des animateurs japonais touchent moins de 3 millions de yens (18 000 euros) par an ...
20% gagnent moins de 12000 euros à l'année, et 30% mois de 6000 euros ...
Pour plus d'infos
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- Chron
- Synchrone or not synchrone ?
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- Localisation : Paris
Que du beau monde dans la liste des membres fondateurs...
Araki Shingo, Ôtsuka Yasuo, Okiura Hiroyuki, Kanemori Yoshinori, Kon Satoshi, Sugii Gisaburô, Nakamura Takashi, Momose Yoshiyuki, Morimoto Kôji, Rintarô, Tomonaga Kazuhide, et bien d'autres....
@+
Chron
Araki Shingo, Ôtsuka Yasuo, Okiura Hiroyuki, Kanemori Yoshinori, Kon Satoshi, Sugii Gisaburô, Nakamura Takashi, Momose Yoshiyuki, Morimoto Kôji, Rintarô, Tomonaga Kazuhide, et bien d'autres....
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Chron
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- thomas
- Basquasher
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- Enregistré le : jeu. 03 juil. 2003, 2:06
- Localisation : Koenji, Tokyo
- Contact :
Tres bonne chose cette association. La qualite moyenne de l'animation japonaise se degrade depuis des annees et a moins d'essayer de remonter le niveau de salaire des animateurs vers le salaire moyen national, je ne vois pas comment la tendance pourrait s'inverser.
A titre d'information, un bon animateur francais travaillant ici ne gagnerait pas plus de 1000 euros par mois, et en bossant ses 10h par jours parfois week end compris. Un directeur d'animation peut voir son salaire augmenter jusqu'a peut etre 2000 euros par mois, mais la, on atteint pratiquement le plafond pour de la serie tele. Les plans pour le cinema sont payes plus cher, mais le temps passe dessus augmente aussi sensiblement.
A titre d'information, un bon animateur francais travaillant ici ne gagnerait pas plus de 1000 euros par mois, et en bossant ses 10h par jours parfois week end compris. Un directeur d'animation peut voir son salaire augmenter jusqu'a peut etre 2000 euros par mois, mais la, on atteint pratiquement le plafond pour de la serie tele. Les plans pour le cinema sont payes plus cher, mais le temps passe dessus augmente aussi sensiblement.
"La qualite moyenne de l'animation japonaise se degrade depuis des annees et a moins d'essayer de remonter le niveau de salaire des animateurs vers le salaire moyen national, je ne vois pas comment la tendance pourrait s'inverser. "
Question :
Ne serait-ce pas plutôt un problème de quantité-qualité ? Dans les années 90, les productions qui nous parvenaient en France en import (hors diffusions TV, je parle de VHS et LD nippons) étaient pour la plupart le haut du panier. Du fait que l'on à accès à un nombre de produits bien plus élevé, est-ce qu'en fait nous sommes submergé par des productions moyennes noyant les productions de qualité ?
Je ne sais pas si je m'exprime bien pour le coup.
Mais par exemple dans les années 90, en séries TV, on pouvait voir Lain, Cow Boy BeBop, Escaflowne, etc... qui étaient des séries de qualité (voir plus). On éclipsait alors le reste car on n'y avait pas forcément accès (le net n'était pas ce qu'il est aujourd'hui). On se basait donc sur une dizaine de série à l'époque, mais qui toutes était de très bonne qualité en gros.
Aujourd'hui, c'est près d'une centaine de série TV qui nous parviennent par différentes voies. Dans ce cas, on s'aperçoit peut-être que la qualité moyenne de toutes ses séries sont équivalentes, et que seules surnagent quelques séries n'éxédant pas la dizaine... comme il y à 10-15 ans quoi !
En tant que simple amateur, entre les séries d'il y à 10 ans et celles d'aujourd'hui, je vois que les cellulos fixes sont moins nombreux, que l'acting est un peu plus développé, que les cellulos sont bien plus détaillés qu'avant dans les couleurs ou les traits, sans parler de l'ajout de la 3D dans les méchas (ce qui se traduit aussi par contre par une perte du savoir faire du fait main bien entendu). Bref, tout ceci à aussi un coût en argent et en temps de production non ? Alors forcément, il y à des dératés. Mais par exemple une série TV comme Black Lagoon, Claymore, où encore Soul Taker me paraitraît impossible à produire il y à encore une dizaine d'années en arrière non ? Enfin là, je supputes. Si là encore on peut m'éclairer.
Y'à t'il aussi un problème de génération ? Le fait que la surprise de la découverte de la japanime n'est plus, ne nous à pas quelque part "blasé" (et donc faussé notre jugement) ?
Avant, quand dans une OVA de 20 mn comme Gunmm, on voyait des anim's fluides, on disait "ooooohhh". Quand on voyait un bout de 3D on était surpris. Aujourd'hui, nous sommes tellement submergés par cela qu'au final, cela ne nous fait plus rien (ou si peu). Enfin moi perso j'arrive encore parfois à "tripper" devant telle ou telle prod nippone, mais bon....
Je parle donc là aussi non pas auniveau de la technique pure, mais au niveau de l'émotionnel ressenti face à l'image et à son "message" (quel qu'il soit : un dialogue, une action, une émotion, une ambiance, etc...).
De plus dans les années 90, quand un film nippon nous parvenait, on en parlait pendant des mois, voir des années pour un Akira, un Ghost in the Shell, un Porco Rosso, etc... Aujourd'hui, la quantitié qui nous parvient est tellement importante que lorsqu'un film sort en salle, où qu'une série sort en DVD, on en parle 1-2 semaines à tout casser et hop, on passe à autre chose...
Mais peut-être que là, je suis dans une pensée "vieux con nostalgique dépassé par l'époque"...
Merci par avance de m'éclairer...
Question :
Ne serait-ce pas plutôt un problème de quantité-qualité ? Dans les années 90, les productions qui nous parvenaient en France en import (hors diffusions TV, je parle de VHS et LD nippons) étaient pour la plupart le haut du panier. Du fait que l'on à accès à un nombre de produits bien plus élevé, est-ce qu'en fait nous sommes submergé par des productions moyennes noyant les productions de qualité ?
Je ne sais pas si je m'exprime bien pour le coup.
Mais par exemple dans les années 90, en séries TV, on pouvait voir Lain, Cow Boy BeBop, Escaflowne, etc... qui étaient des séries de qualité (voir plus). On éclipsait alors le reste car on n'y avait pas forcément accès (le net n'était pas ce qu'il est aujourd'hui). On se basait donc sur une dizaine de série à l'époque, mais qui toutes était de très bonne qualité en gros.
Aujourd'hui, c'est près d'une centaine de série TV qui nous parviennent par différentes voies. Dans ce cas, on s'aperçoit peut-être que la qualité moyenne de toutes ses séries sont équivalentes, et que seules surnagent quelques séries n'éxédant pas la dizaine... comme il y à 10-15 ans quoi !
En tant que simple amateur, entre les séries d'il y à 10 ans et celles d'aujourd'hui, je vois que les cellulos fixes sont moins nombreux, que l'acting est un peu plus développé, que les cellulos sont bien plus détaillés qu'avant dans les couleurs ou les traits, sans parler de l'ajout de la 3D dans les méchas (ce qui se traduit aussi par contre par une perte du savoir faire du fait main bien entendu). Bref, tout ceci à aussi un coût en argent et en temps de production non ? Alors forcément, il y à des dératés. Mais par exemple une série TV comme Black Lagoon, Claymore, où encore Soul Taker me paraitraît impossible à produire il y à encore une dizaine d'années en arrière non ? Enfin là, je supputes. Si là encore on peut m'éclairer.
Y'à t'il aussi un problème de génération ? Le fait que la surprise de la découverte de la japanime n'est plus, ne nous à pas quelque part "blasé" (et donc faussé notre jugement) ?
Avant, quand dans une OVA de 20 mn comme Gunmm, on voyait des anim's fluides, on disait "ooooohhh". Quand on voyait un bout de 3D on était surpris. Aujourd'hui, nous sommes tellement submergés par cela qu'au final, cela ne nous fait plus rien (ou si peu). Enfin moi perso j'arrive encore parfois à "tripper" devant telle ou telle prod nippone, mais bon....
Je parle donc là aussi non pas auniveau de la technique pure, mais au niveau de l'émotionnel ressenti face à l'image et à son "message" (quel qu'il soit : un dialogue, une action, une émotion, une ambiance, etc...).
De plus dans les années 90, quand un film nippon nous parvenait, on en parlait pendant des mois, voir des années pour un Akira, un Ghost in the Shell, un Porco Rosso, etc... Aujourd'hui, la quantitié qui nous parvient est tellement importante que lorsqu'un film sort en salle, où qu'une série sort en DVD, on en parle 1-2 semaines à tout casser et hop, on passe à autre chose...
Mais peut-être que là, je suis dans une pensée "vieux con nostalgique dépassé par l'époque"...
Merci par avance de m'éclairer...
Mon site : www.karafactory.com
- Nic le Geologue
- Beat Takeshi
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- Enregistré le : lun. 25 août 2003, 15:31
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Tant mieux pour la fondation Janica... C'est pas trop tôt.
Je n'ai pas relu ce thread depuis quelques mois, mais je voudrais demander à ceux qui ont bosser avec le Japon, et bien sur à ceux qui bossent là-bas, ce qu'ils ont entendu ou vu (malheureusement) sur:
la mort subite chez "l'animateur" Japonais.
Ça a l'air d'une légende urbaine, mais la chargée de prod japonaise qui m'en a parlé semblait vraiment sincère et bouleversée. Je vois pas l'intérêt de reparler de quelle prod il s'agit...
En gros, on arrive au studio, et on trouve l'animateur mort sur sa table à dessin, si j'ai bien compris "de fatigue et de stress".
Si ça se trouve, ce genre de mort est courante au japon, je n'en sais rien, c'est pourquoi je demande à ceux qui connaissent ce sujet de donner des infos. Je pense que les conditions et la quantité de travail, et le stress omniprésent dans certaines boites poussent les dessinateurs dans leurs dernières limites.
Merde, ce n'est que du dessin-animé putain.
Sinon, je ne parle même pas des syncopes et autres surmenages. Bossant dans le dessin-animé en France, et me plaignant bien souvent, tout ça me redescend un peu sur Terre...
Je n'ai pas relu ce thread depuis quelques mois, mais je voudrais demander à ceux qui ont bosser avec le Japon, et bien sur à ceux qui bossent là-bas, ce qu'ils ont entendu ou vu (malheureusement) sur:
la mort subite chez "l'animateur" Japonais.
Ça a l'air d'une légende urbaine, mais la chargée de prod japonaise qui m'en a parlé semblait vraiment sincère et bouleversée. Je vois pas l'intérêt de reparler de quelle prod il s'agit...
En gros, on arrive au studio, et on trouve l'animateur mort sur sa table à dessin, si j'ai bien compris "de fatigue et de stress".
Si ça se trouve, ce genre de mort est courante au japon, je n'en sais rien, c'est pourquoi je demande à ceux qui connaissent ce sujet de donner des infos. Je pense que les conditions et la quantité de travail, et le stress omniprésent dans certaines boites poussent les dessinateurs dans leurs dernières limites.
Merde, ce n'est que du dessin-animé putain.
Sinon, je ne parle même pas des syncopes et autres surmenages. Bossant dans le dessin-animé en France, et me plaignant bien souvent, tout ça me redescend un peu sur Terre...
_J'suis Storyboarder-line, baby...
- Chron
- Synchrone or not synchrone ?
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Kara>T'as rien compris on dirait. Thomas bosse au Japon, je te rappelle, il parlait donc d'une baisse réelle du niveau de l'animation dû à une pénurie réelle de main d'oeuvre qualifiée dans le métier, impression sûrement nourrie par son expérience sur le terrain.
Pas de ce qu'un consommateur occidental pourrait croire en regardant sa collection de LD.
La multiplication des séries, si elle a bien eu lieu, doit expliquer le niveau médiocre de bien des productions, mais pour ça il faudrait avoir plus de données plutôt que parler dans le vide.
J'ai lu dans le résumé du rapport annuel de Production IG fait sur MataWeb, que les séries "vivaient" moins longtemps également, donc moins de temps à leur consacrer, et donc des séries baclées?
Là où tu as raison effectivement aussi bien au niveau des manga qu'au niveau des séries TV, c'est qu'en France auparavant, il y avait un filtrage plus important fait par les éditeurs, ce qui n'était pas forcément plus mal.
Sinon, j'ai lu "Je travaille dans l'animation", manga paru chez Taifu Comics, et si j'ai beaucoup de mal à accrocher au dessin, il y a pas mal de petites anecdotes intéressantes à découvrir.
@+
Chron
Pas de ce qu'un consommateur occidental pourrait croire en regardant sa collection de LD.
La multiplication des séries, si elle a bien eu lieu, doit expliquer le niveau médiocre de bien des productions, mais pour ça il faudrait avoir plus de données plutôt que parler dans le vide.
J'ai lu dans le résumé du rapport annuel de Production IG fait sur MataWeb, que les séries "vivaient" moins longtemps également, donc moins de temps à leur consacrer, et donc des séries baclées?
Là où tu as raison effectivement aussi bien au niveau des manga qu'au niveau des séries TV, c'est qu'en France auparavant, il y avait un filtrage plus important fait par les éditeurs, ce qui n'était pas forcément plus mal.
Sinon, j'ai lu "Je travaille dans l'animation", manga paru chez Taifu Comics, et si j'ai beaucoup de mal à accrocher au dessin, il y a pas mal de petites anecdotes intéressantes à découvrir.
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Chron
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Je l'ai acheté aussi, et j'ai du mal non seulement avec les dessins mais aussi avec les personnages ou l'humour.Chron a écrit : Sinon, j'ai lu "Je travaille dans l'animation", manga paru chez Taifu Comics, et si j'ai beaucoup de mal à accrocher au dessin, il y a pas mal de petites anecdotes intéressantes à découvrir.
Donc je crois que je vais m'en tenir à Animation Runner Kuromi.
A noter une jolies bourde de traduction répétée tout au long de ce volume: les "pauses clés".
I found my freedom now.
Funny how it feels just like being alone...
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