velo vert a écrit :ah bon. alors en fait, dans les bandes dessinés, quand ils sanglottent, ils arrêtent pas de dire fils de pute. c'est bizarre quand même.
Fikey a écrit :on savait que Christian Bale se la pétait a mort depuis qu'il est présent dans tous les blockbusters.... mais Christian peut aller plus loin, il peut gueuler sur le mec qui passe derriere et qui va le déconcentrer...
en prime ,le blog http://splinedoctors.com/ organise un concours de la meilleure anim sur ce petit pétage de cable.
Ça me fait penser aux paroles de ??? (kabuki) des Tokyo Jihen
[…]
It’s coming. It’s definitely coming.
Don’t you interrupt me, who are you?
I am so tired. You are pissing me off.
But doesn’t matter, we are lenient, you see.
[…]
It’s coming. It’s so coming.
Never interrupt me, who the fuck are you?
I am so tired. You are pissing me off.
But it doesn’t matter, we are lenient, you see.
[…]
Vu Morse.
Vraiment beaucoup aimé.
Cela tient surtout aux deux jeunes comédiens et à la beauté des images, plus qu'au scénar lui-même, qui, dans le fond est classique.
L'image est superbe, certains diront ( à tort à mon avis ) esthétisante.
Le réal aurait pu se passer de certaines scènes sans doute, mais au final, je suis ressorti de la séance très enthousiasmé.
Ah oui, le film ne joue pas du tout sur le registre du " je te fais sursauter toutes les 7 minutes " ( comme la pléthore de films d'épouvante jap et leurs remakes US, si vous voyez ce que je veux dire...), il est plutôt subtil et rafraîchissant dans les scènes vampiriques.
Un peu naïf et pas du tout intello.
Moi j'ai vachement aimé Morse aussi!
Contrairement à ce que pourrait faire penser la bande annonce, y'a très peu de scènes d'action, l'ensemble est très lent et contemplatif. Les quelques scène de "meurtre" sont dédramatisées (voir carrément comiques), ou hors champs.
Très belles images, superbes musiques (y'a même mon tube préféré des 80' à la fin - l'histoire se déroule à cette époque).
J'ai adoré l'ambiguité sexuelle planant sur le film (les 2 petits garçons, le père et son pote), les nombreux non dits...
L'ambiguité aussi concernant le futur rôle de Oskar (il va sans doute devenir le compagnon/serial killer d'Eli, comme le 1er homme que l'on voit s'installer avec lui). Est-ce qu'il s'agit d'amour ou de fascination/manipulation, au final?
Mais cette rencontre entre deux solitudes est touchante.
J'ai bien envie de lire le livre!
Il y a des choses très réussies, l'image est superbe, les jeunes acteurs sont assez bluffants, et il y a des scènes très efficaces. Cependant, malgré tout ça et la poésie (parfois forcée) qui affleure un peu partout, je n'ai pas pu m'empêcher de m'ennuyer au bout d'un moment.
La maîtrise de la mise en scène étouffe finalement toute émotion ou identification du spectateur, et la linéarité des événements, globalement tous mis au même niveau, sans modification de rythme, font que la monotonie s'installe.
Ca reste un beau film, qui dit des choses intéressantes sur l'enfance, mais les prétentions arty un peu trop voyantes du réal font qu'on ne peut s'empêcher de se désintéresser un peu du sort de tout ce petit monde.