Et à propos des films ?
- Little Lou
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Enorme crise de fou rire ce matin devant le post sur le blog de Raf qui retranscrit le visionnage de Twilight... http://boulettechan.free.fr/galerie.htm
Merci, Raf; j'en ai encore les larmes aux yeux
krr krrr krrr
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- koneko
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Sinon vu ultimate game, c'est bien filmé, le scénario bien que n'exploitant pas tout son potentiel ne va pas non plus s'étendre sur des conneries comme dans les autres films où on te prend un peu pour un con. Dexter est magnifique (spoil:[spoil]le passage de la danse, apothéose de ce film, c'est tout juste magnifique et wtf.[/spoil]) et l'apparition de Peter Petrelli est tellement "wtf" que c'en est beau.
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Hey c'est vrai en plus.
Au début les scènes s'enchaînent un peu sans passion, et petit à petit l'histoire prend de l'ampleur, on s'attache au perso, et ça pète de partout et on s'amuse. Mais c'est glauque et morbide par moment, quand même.
Et la fin est plutôt à la hauteur, on est pas déçu. En passant aller voir un film d'action super débile à la Transformers, j'ai été bien surpris. Même si c'est pas non plus "Shoot'em up".
Au début les scènes s'enchaînent un peu sans passion, et petit à petit l'histoire prend de l'ampleur, on s'attache au perso, et ça pète de partout et on s'amuse. Mais c'est glauque et morbide par moment, quand même.
Et la fin est plutôt à la hauteur, on est pas déçu. En passant aller voir un film d'action super débile à la Transformers, j'ai été bien surpris. Même si c'est pas non plus "Shoot'em up".
TAMATAMATAMATAMA
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Je sais pas si on parle bien du même film, mais Ultimate Game est une sombre merde.
[spoil]D'abord je dois dire qu'il est techniquement très bien fait niveau effets spéciaux et même niveau choix graphiques parceque ça colle à par exemple Second Life et les jeux type Gears Of War. C'est malheureusmeent déjà des stéréotypes de ce qui fait fliper les non gamers a propos des gamers mais ok, c'est bien foutu.
Sauf que.
C'est filmé avec les pieds. Dans le coté caméra sur l'épaule ya du bon et du mauvais dans les films, mais là c'est du mauvais. C'est pas aidé par le cut intempestif du montage qui est pour le moins hyper agressif.
J'en viens a ce qui m'horripile.
Non seulement le tout est hyper agressif, autant dans les combats que dans toutes les autes scènes, mais en plus c'est une vision totalement négative. Les joueurs y sont des psychopaths, des tordus, des ados insouciants. Sans exception. Belle image. Et le point fort de l'histoire tourne autour du "controle".
Ca m'enerve parceque c'est le même type de stereotypes de merde qui font perdre du temps à la reconnaissance d'un medium, que ce soit les films, la bd, le jeu vidéo. Ah oui certainement, les acteurs vivent tous dans un monde de rêve et n'ont pas de vie a eux, ils empruntent celle de leur personnage et s'y perdent. Et puis ceux qui font des bd sont des associaux qui sont obligés de communiqué a distance en se cloitrant toute la journée chez eux. Et puis les joueurs de jeu vidéo sont des attardés et des gros graisseux qui veulent pas faire de sport, ces feignasses.
Monde de merde.
Sérieusement, ça me fait un effet pire que pour Existenz où on y parlait de jeu alors que ce n'était pas du tout un jeu. Pareil ici, on parle de jeu mais le scénariste n'y connait certainement pas grand chose.
Un jeu est (entre autre) un context où il n'y a pas de risque réel. Si des risques réels (qu'ils soient sa propre vie ou la vie d'un autre) sont engagés, ce n'est plus un jeu, c'est une obligation ou un travail ou une question de survie ou que sais-je. Ya un bouquin que je lis en ce moment qui est tout a fait juste si vous vous y interessez, The Art of Game Design, je l'ai pas fini mais c'est un bouquin qui dit clairement ce que je pense des jeux (pour une fois). Apartée fermée.
Ce film est monté sur la peur. La peur des joueurs (alors que c'est un peu n'importe qui les joueurs) , la peur de leur volonté de controle (alors que ce n'est pas le controle le point important d'un jeu, le controle est une partie nécessaire à l'interactivité, mais c'est toujours très délimité), la peur de la technologie (ça a la limite ça peut s'accepter, les nano trucs doivent faire peur, on doit les craindre comme la bombe atomique mais aussi les accepter comme les centrales ou autres piles a fusion), la peur des autres et du futur. Xenophobie.
Oulàlà oui les gamers on pas de famille, pas d'amis et sont obsédés et veulent du controle même fictif. Les autres gens sont plus saints, forcément.Tsssss.
Ca m'enerve.
Bref.[/spoil]
[spoil]D'abord je dois dire qu'il est techniquement très bien fait niveau effets spéciaux et même niveau choix graphiques parceque ça colle à par exemple Second Life et les jeux type Gears Of War. C'est malheureusmeent déjà des stéréotypes de ce qui fait fliper les non gamers a propos des gamers mais ok, c'est bien foutu.
Sauf que.
C'est filmé avec les pieds. Dans le coté caméra sur l'épaule ya du bon et du mauvais dans les films, mais là c'est du mauvais. C'est pas aidé par le cut intempestif du montage qui est pour le moins hyper agressif.
J'en viens a ce qui m'horripile.
Non seulement le tout est hyper agressif, autant dans les combats que dans toutes les autes scènes, mais en plus c'est une vision totalement négative. Les joueurs y sont des psychopaths, des tordus, des ados insouciants. Sans exception. Belle image. Et le point fort de l'histoire tourne autour du "controle".
Ca m'enerve parceque c'est le même type de stereotypes de merde qui font perdre du temps à la reconnaissance d'un medium, que ce soit les films, la bd, le jeu vidéo. Ah oui certainement, les acteurs vivent tous dans un monde de rêve et n'ont pas de vie a eux, ils empruntent celle de leur personnage et s'y perdent. Et puis ceux qui font des bd sont des associaux qui sont obligés de communiqué a distance en se cloitrant toute la journée chez eux. Et puis les joueurs de jeu vidéo sont des attardés et des gros graisseux qui veulent pas faire de sport, ces feignasses.
Monde de merde.
Sérieusement, ça me fait un effet pire que pour Existenz où on y parlait de jeu alors que ce n'était pas du tout un jeu. Pareil ici, on parle de jeu mais le scénariste n'y connait certainement pas grand chose.
Un jeu est (entre autre) un context où il n'y a pas de risque réel. Si des risques réels (qu'ils soient sa propre vie ou la vie d'un autre) sont engagés, ce n'est plus un jeu, c'est une obligation ou un travail ou une question de survie ou que sais-je. Ya un bouquin que je lis en ce moment qui est tout a fait juste si vous vous y interessez, The Art of Game Design, je l'ai pas fini mais c'est un bouquin qui dit clairement ce que je pense des jeux (pour une fois). Apartée fermée.
Ce film est monté sur la peur. La peur des joueurs (alors que c'est un peu n'importe qui les joueurs) , la peur de leur volonté de controle (alors que ce n'est pas le controle le point important d'un jeu, le controle est une partie nécessaire à l'interactivité, mais c'est toujours très délimité), la peur de la technologie (ça a la limite ça peut s'accepter, les nano trucs doivent faire peur, on doit les craindre comme la bombe atomique mais aussi les accepter comme les centrales ou autres piles a fusion), la peur des autres et du futur. Xenophobie.
Oulàlà oui les gamers on pas de famille, pas d'amis et sont obsédés et veulent du controle même fictif. Les autres gens sont plus saints, forcément.Tsssss.
Ca m'enerve.
Bref.[/spoil]
koneko a écrit :c'est bien filmé

Serieux tu as trouvé ce truc hystérique, moche, cheap, con, bien filmé?
Y avait moyen de faire un new Running man mais j'ai juste trouvé ça insupportable a regarder.
Autant ce style fonctionne avec CRANK autant là ct soulant mais d'une force.
Coté scenar ya pleins de DTV miteux qui passent sur nrj12 qui font mieux.
Même Dexter puduku. Le numéro de danse bonne idée mais foiré car la rea ne laisse rien voir de la choré.
Reste Butler qui impose tout de suite en Tough guy, la violence, les nichons et le plan ala third person shooter qui dure 1min.
Mega ultra giga sombre merde.
Ultimate Deception.
Modifié en dernier par MERClKl le sam. 12 sept. 2009, 2:02, modifié 1 fois.
- JeP
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Ouais je sais pas. C'est sur que c'est pas un film de ouf, pour moi juste un film d'action pas mal branlé. [spoil]Filmé avec les pieds, je suis pas d'accord, comparé à du Quantum of Solace ou autre film atteint du syndrôme dit "de la caméra Parkinson", genre Transformers, je trouve ça relativement lisible. Au début on s'en branle, c'est du fight random, et plus ça va plus le scénar (allez si quand même, y'en a un) avance, moins on a de mal à suivre l'action. La photo est plutôt belle et y'a de beaux plans.
Ensuite, pour moi c'est pas un "pamphlet" contre les gamers... mais contre la société. Parce Second Life, c'est pas vraiment ce qu'on peut qualifier de jeu de gamers, les protagonistes, c'est genre la mère isolée qui arrive pas à s'en sortir, des gens qui trouvent ça confortable d'abandonner leur libre arbitre. Des figures de gamers, en tout on en a deux : le gros dégueulasse, qui joue à un jeu "social", et le jeune de bonne famille, propre sur lui, qui est beau gosse, a plein de contacts, et sauve deux fois la mise au héros.
Et toute la violence du jeu de guerre et le glauque du Second Life est inscrit dans la culture du monde décrit dans le film, avec les pubs partout, et les foules en délire qui suivent chaque combat du héros dans tous les pays.
Ce que j'ai vu dans le film me semble plus montrer une société tarée qui assure le succès de tels jeux, plutôt que des jeux ultra glauques qui pervertiraient les gens.[/spoil]
Mais je pense qu'on a vu le même film ^^
Ensuite, pour moi c'est pas un "pamphlet" contre les gamers... mais contre la société. Parce Second Life, c'est pas vraiment ce qu'on peut qualifier de jeu de gamers, les protagonistes, c'est genre la mère isolée qui arrive pas à s'en sortir, des gens qui trouvent ça confortable d'abandonner leur libre arbitre. Des figures de gamers, en tout on en a deux : le gros dégueulasse, qui joue à un jeu "social", et le jeune de bonne famille, propre sur lui, qui est beau gosse, a plein de contacts, et sauve deux fois la mise au héros.
Et toute la violence du jeu de guerre et le glauque du Second Life est inscrit dans la culture du monde décrit dans le film, avec les pubs partout, et les foules en délire qui suivent chaque combat du héros dans tous les pays.
Ce que j'ai vu dans le film me semble plus montrer une société tarée qui assure le succès de tels jeux, plutôt que des jeux ultra glauques qui pervertiraient les gens.[/spoil]
Mais je pense qu'on a vu le même film ^^
TAMATAMATAMATAMA
- Balak
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- Localisation : je sais pas si techniquement on peut appeler ça du couscous quand même
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C'est clair, c'est ultra mal filmé, ultra fauché, avec un message contestataire 1er degré à deux balles, avec plein d'acteurs mauvais (Butler Sparta, holala pariiiis) qui jouent mal, et de bons acteurs (Michael C. Hall je t'aime) qui jouent mal aussi, un compositing de pub pour déo à la ramasse, et du Marylin Manson trop fort.
Pour toutes ces raisons, j'ai beaucoup aimé ce petit film.
Je le range à coté de Shooter et Equilibrium, ces petits trucs tout mal fichus et couillons mais qui... ont... du cœur et des tripes, voilà c'est dit.
En ces temps où les masses se répandent dans la fange second degré tarantinesque, ce film est salutaire, c'est une bouée crevée, mais une bouée quand même.
Jep, t'es foufou, c'est vraiment naze niveau filmage, t'as compris quelque chose à l'évasion en bagnole toi, par exemple?
Bon allez voir Un Phophète plutôt, bande de moules.
Pour toutes ces raisons, j'ai beaucoup aimé ce petit film.
Je le range à coté de Shooter et Equilibrium, ces petits trucs tout mal fichus et couillons mais qui... ont... du cœur et des tripes, voilà c'est dit.
En ces temps où les masses se répandent dans la fange second degré tarantinesque, ce film est salutaire, c'est une bouée crevée, mais une bouée quand même.
Jep, t'es foufou, c'est vraiment naze niveau filmage, t'as compris quelque chose à l'évasion en bagnole toi, par exemple?
Bon allez voir Un Phophète plutôt, bande de moules.
You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
— Shepherd Book
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Nan mais si c'était juste de la camera parkinsonienne ce serait pas grave.
Mais le monteur et le cameraman étaient en pleine crise d'épilepsie aussi.
Ça cut toute les 2 secondes, ya des flashs lumineux partout, la camera fait des roulé boulé en veux tu en voila ( un plan sur une explosion en plongée qui soudain tourne dans tout les sens... Pkoi? euh Paskeu!).
Aucun sens de la gestion de l'espace, de qui fait quoi...
Pendant de longs moments je regardais tout sauf l 'écran tellement je trouvais ça insupportable.
Même en mode petit film fun c'est juste imbitable.
Je préfère un Nemesis ou un Futuresport avec Wesley Snipes ^^
Shooter c'est cent fois mieux, c'est pourri mais pourri façon Nico, 80" style "ils ont tué mon chien!"
Et pis c'est filmé correctement au moins.
Ouai le Prophète c'est comme Avatar... Magique... Juste magique!
Je reste pantois devant le style d'Audiard.
Avoir les couilles de faire un film "réaliste" qui ne se refuse des effets purement cinéma.
De la zik, des ralentis, de l'onirisme, des cartouches etc...
Et là où je me dis que le mec va forcement se chier dessus, que ça va pas le faire (la scène à Paris) et le mec m'a retourné avec la maestria de sa mise en scène.
Tout est parfait.
L'acting j'en parle même pas.
Putain le mec il a un sacré level!
Mais le monteur et le cameraman étaient en pleine crise d'épilepsie aussi.
Ça cut toute les 2 secondes, ya des flashs lumineux partout, la camera fait des roulé boulé en veux tu en voila ( un plan sur une explosion en plongée qui soudain tourne dans tout les sens... Pkoi? euh Paskeu!).
Aucun sens de la gestion de l'espace, de qui fait quoi...
Pendant de longs moments je regardais tout sauf l 'écran tellement je trouvais ça insupportable.
Même en mode petit film fun c'est juste imbitable.
Je préfère un Nemesis ou un Futuresport avec Wesley Snipes ^^
Shooter c'est cent fois mieux, c'est pourri mais pourri façon Nico, 80" style "ils ont tué mon chien!"

Et pis c'est filmé correctement au moins.
Ouai le Prophète c'est comme Avatar... Magique... Juste magique!
Je reste pantois devant le style d'Audiard.
Avoir les couilles de faire un film "réaliste" qui ne se refuse des effets purement cinéma.
De la zik, des ralentis, de l'onirisme, des cartouches etc...
Et là où je me dis que le mec va forcement se chier dessus, que ça va pas le faire (la scène à Paris) et le mec m'a retourné avec la maestria de sa mise en scène.
Tout est parfait.
L'acting j'en parle même pas.
Putain le mec il a un sacré level!
Modifié en dernier par MERClKl le sam. 12 sept. 2009, 2:28, modifié 1 fois.
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Jep> La caméra a l'épaule, dans Transformers elle est moins pire, dans Ultimate game elle serta rien et est niquée par le cut intempestif.
Je vois pas trop le rapport avec Equilibrium (j'ai pas vu Shooter) que j'ai quand même aprécié même si c'était naïf. Au moins yavait quelque chose d'humain dedans.Balak a écrit :Je le range à coté de Shooter et Equilibrium, ces petits trucs tout mal fichus et couillons mais qui... ont... du cœur et des tripes, voilà c'est dit.
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Spécial dédicace à Buluske, "In an Apatow world" by College Humor - très frais et très mignon, et on peut télécharger le mp3 gratosse en-dessous ^^
http://www.collegehumor.com/video:1909368
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Amouuur et débats d'idééées
j'ai enfin vu le Tarantino à la faveur de la rentrée du cinéma, aussi connue sous le nom "ayé, les pauvres peuvent se culturer". Dont acte.
Eh bien, étant très loin d'un inconditionnel du monsieur [Boulevard de la Mort m'a monstrueusement fait chier, et la tendance à l'auto-caricature du monsieur à base de dialogues verbeux et vains, de coolitude gratuite, de violence sadique mais "funisée" (la souffrance et la mort, c'est trop bon et golri!), de collages de plein de références hétéroclites et d'un certain fonctionnement au clin d'oeil ont tendance à m'horripiler] j'ai pourtant adoré ces Basterds, qui sont pour moi proches de la perfection.
Et sans doute le meilleur film de Tarantino. Je n'ai ici pas ressenti le je-me-la-pètisme habituel, Tarantino semblant vouloir se concentrer sur le fait de raconter une histoire, presque une banale série B. Mais là où, sur le meme argument, Boulevard de la mort était d'une stérilité et d'un ennui abyssaux, Inglourious Basterds fait feu de tout bois et transforme ce qui étaient des défauts majeurs du film précédent en moteur dramatique du film, à savoir le verbe comme arme mortelle. Malgré sa virtuosité formelle (oui, ça fait mal au cul de l'admettre) et son casting impressionnant, j'ai trouvé que le film restait assez humble, ce qui est relativement nouveau chez Quentin. Meme les grosses ficelles de méta-lecture comme par exemple le cinéma comme acte de résistance ou de destruction passent relativement bien.
Tout le film est construit comme une montée en tension constante, et totalement jouissive. Le cinéma est une arme et une trique, le cinéma peut tout se permettre, meme une putain de relecture d'un pan jusque-là intouchable de l'Histoire. Et putain qu'est-ce que c'est bon! Tarantino arrive à passer par plusieurs registres (guerre, burlesque, espinnage...) sans que les transitions ne soient choquantes ou visibles. Et la rapidité avec laquelle QT arrive à installer une tension de ouf est très impressionnante.
Après oui, moi aussi j'aurais aimé plus voir les basterds à l'oeuvre, j'ai été très frustré de [spoil]la mort rapide de beaucoup d'entre eux avant qu'ils n'aient pu montrer l'étendue de leur talent[/spoil] mais force est de constater que le film se tient très bien comme ça.
Bref, désolé d'etre à contre-courant...
Mais par contre je suis totalement d'accord pour Un Prophète. On peut quand meme etre copaings alors?
j'ai enfin vu le Tarantino à la faveur de la rentrée du cinéma, aussi connue sous le nom "ayé, les pauvres peuvent se culturer". Dont acte.
Eh bien, étant très loin d'un inconditionnel du monsieur [Boulevard de la Mort m'a monstrueusement fait chier, et la tendance à l'auto-caricature du monsieur à base de dialogues verbeux et vains, de coolitude gratuite, de violence sadique mais "funisée" (la souffrance et la mort, c'est trop bon et golri!), de collages de plein de références hétéroclites et d'un certain fonctionnement au clin d'oeil ont tendance à m'horripiler] j'ai pourtant adoré ces Basterds, qui sont pour moi proches de la perfection.
Et sans doute le meilleur film de Tarantino. Je n'ai ici pas ressenti le je-me-la-pètisme habituel, Tarantino semblant vouloir se concentrer sur le fait de raconter une histoire, presque une banale série B. Mais là où, sur le meme argument, Boulevard de la mort était d'une stérilité et d'un ennui abyssaux, Inglourious Basterds fait feu de tout bois et transforme ce qui étaient des défauts majeurs du film précédent en moteur dramatique du film, à savoir le verbe comme arme mortelle. Malgré sa virtuosité formelle (oui, ça fait mal au cul de l'admettre) et son casting impressionnant, j'ai trouvé que le film restait assez humble, ce qui est relativement nouveau chez Quentin. Meme les grosses ficelles de méta-lecture comme par exemple le cinéma comme acte de résistance ou de destruction passent relativement bien.
Tout le film est construit comme une montée en tension constante, et totalement jouissive. Le cinéma est une arme et une trique, le cinéma peut tout se permettre, meme une putain de relecture d'un pan jusque-là intouchable de l'Histoire. Et putain qu'est-ce que c'est bon! Tarantino arrive à passer par plusieurs registres (guerre, burlesque, espinnage...) sans que les transitions ne soient choquantes ou visibles. Et la rapidité avec laquelle QT arrive à installer une tension de ouf est très impressionnante.
Après oui, moi aussi j'aurais aimé plus voir les basterds à l'oeuvre, j'ai été très frustré de [spoil]la mort rapide de beaucoup d'entre eux avant qu'ils n'aient pu montrer l'étendue de leur talent[/spoil] mais force est de constater que le film se tient très bien comme ça.
Bref, désolé d'etre à contre-courant...
Mais par contre je suis totalement d'accord pour Un Prophète. On peut quand meme etre copaings alors?