L'animation et le manga sont une dépravation
- Den X
- Couteau Suisse
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En parlant de points et de nazis...
Ce p'tit Friedrich est si ancré dans le "bête et méchant" que ça vaut bien...
Sinon, ça enchaîne pas mal à c'que je vois. ^^
Revoyons la dernière action au ralenti:
JeP Dancing Champagne Tornado... *check*
Indian Leeloo Poney 3X Pizza Mourmelon Strike... *check*
Liquid.j JapanEX Costumed Attack... *check*
Patrou & VV Combined 4X Super Nazi Star Fist... *check*
DenX2 Evil Bursting Headshot Point... *check*
10 HIT COMBO !
Go go go, faut le mettre KO avant qu'il retouche le sol ! XD
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Viendez me voir animer en live sur Twitch: https://www.twitch.tv/den_xvii/
Le poids d'un fait social ne se mesure pas au jugement de valeur qu'on y donne mais à sa place dans le psychisme, temporellement. La question n'est pas de savoir si ce phénomène pèse lourd mais si il dure longtemps et le comparer aux autres phénomènes les plus long, en investissement personnel et surtout en affectivité. De plus, il faut voir les choses de manière inverse, passer de l'induction à la déduction. La question n'est pas de savoir si ce phénomène est important, mais de répertorier les phénomènes les plus conséquents affectivement et temporellement pour l'individu, faire une moyenne pour tous les individus, et à ce moment-là, si le phénomène "se voit" encore, alors il pèse. Et dans ce cas, il est une zone d'influence. Peut importe d'ailleurs par qui et pourquoi.Poney Indien a écrit :En general, j'ai l'impression que les interventions de friedrich coïncident avec les vacances universitaires. Tu vas écrire une thèse sur le sujet, un jour? En fait je crois que je pige l'analyse que tu fais de l'animation, mais pas le jugement moral bizarre qui va avec qui me rend super méfiant vis à vis de tout ce que tu pourra dire. Je ne suis pas certain que la diffusion de la culture "animation" profite vraiment aux super méchants que tu dénonce, bien au contraire. J'avais cru comprendre, je me trompe peut être, que la population d'otaku était plutôt un boulet pour la société japonaise qui a des moyens de contrôles deux fois plus efficaces sur sa population. Tu sais, on a suffisamment entendu que les mangas rendaient violent et confortaient les petits dans des positions de surpuissance en les desinhibant, on a bien compris que c'était passablement n'importe quoi, du coups tu comprends qu'on se méfie un peu lorsque on vient nous faire l'annonce messianique que finalement c'était l'inverse, oups, mais c'est quand même pas bien.
Cet été je voulais lire La Naissance De la Tragedie. Je crois que ça a un rapport. Je crois que je vais attendre qu'ils le sortent en anim, finalement.
Le paradigme doxatique consiste à penser que l'artiste est libre et que ce que tout le monde aime devient populaire. Il y a ainsi une négation totale de la question de la disponibilité, et c'est là que le marketing, intégré dans l'oeuvre elle-même prend son sens. Mais le fait que j'analyse, en fait, est beaucoup plus large que le monde du manga et de l'animation : en effet, j'ai évoqué brièvement la notion de divertissement populaire contemporain. Le fait est que dans le domaine du manga, ce que j'analyse sur ce topic, le détournement de conscience, la dépravation, est bien plus intense qu'ailleurs et c'est pour cela que je l'ai un peu pris pour bouc émissaire.
Je ne dis pas que "les manga rendent violents etc", je parle de forces sous-jaçente, qui certes ne sont pas ce genre d'accusation, mais permettent de les comprendre. Nous sommes face à de l'artifice, l'intention ne peut être si facilement généralisé, mais il faut ne pas non plus le prendre de cette manière. Si un seul manga peut rendre violent, alors on peut linguistiquement dire que les manga rendent violent. Mais ce n'est pas dans cette axe que je me place, j'analyse le fait de manière sociale, je me questionne plutôt sur "qu'est-ce que cela (l'animation et le manga) fait le plus", qu'est-ce qu'on ne peut pas dire qui n'est pas un résultat de ce fait (en sachant bien évidemment que le manga et l'animation font beaucoup de choses, les artistes du milieu se considèrent à juste titre comme des artistes et donc, par mise en abyme, je pourrais moi-même faire un scénario de manga ou d'anime basé sur tout ce que je dis ici, ce qui me contredirais totalement dans toute tentative de réduire le manga et l'animation à "quelque chose" que je saisirais alors qu'ils sont un acte même de saisie). Ce fait, l'animation et le manga, pouvant être contrôlé puisqu' aritificiel, on est en droit de se demander si il n'y aurait pas une réalité, culturelle voir génétique expliquant cette force de dépravation. Et là on dépasse le cliché du méchant capitaliste caché derrière son bureau qui ne cherche qu'à s'enrichir en trompant la population, on parle de ce qui ne peut pas ne pas être, de ce qui est nécessaire. Et si par exemple ce fait participe, peut-être même sans que ces principaux acteurs financiers en soient conscient, à un établissement profond de pacification et d'ordre, dans une forme d'auto-organisation entropique dans le déterminisme de l'ordre social, alors dire que le manga et l'animation sont une dépravation, c'est dire un compliment en leur faveur.
On pourrait bien sûr me répondre par la formule qu'abrutir permet de mieux vendre (un fait largement approuvé) mais s'arrêter là c'est en rester à un raisonnement inductif, déléguant la réflexion. D'un point de vue déductif en effet, il serait plus juste de poser l'hypothèse d'une pluralité des niveaux de mensonge, plaçant l'artiste, voir l'éditeur lui-même en simple acteur d'un phénomène qui le dépasse, ce phénomène qu'on pourrait accuser d'intentionnel en analysant avec justesse les divers flux économiques.
Modifié en dernier par Friedrich le mer. 04 juil. 2012, 19:35, modifié 9 fois.
- patrouchef
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