Big remontage de thread.
"J.C.V.D." le film.
Une comédie sur la vie de Jean Claude Van Damme ... avec Jean Claude Van Damme.
Au début j'y croyais pas, mais en fait c'est bien réel, ils ont commencé a tourner début octobre. C'est réalisé par Mabrouk El Mechri (Virgil) et scénarisé par Frédéric Benudis (real du doc "Dans la peau de JCVD").
L'idée me plait assez, pis j'aime bien le pilote qu'ils ont fait pour trouver des financeurs
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Synopsis
Entre ses problèmes fiscaux, la bataille juridique qui le met contre sa femme pour l’obtention de la garde de son fils, les périodes de vache maigres du cinéma d’action qui voient même Steven Seagal lui souffler un rôle (parce qu’il a promis de couper son catogan) l’acteur Jean-Claude Van Damme est venu chercher dans son pays d’enfance le calme et le repos qu’il ne trouve plus aux Etats-Unis.
Sur le chemin qui le mène à l’aéroport, JCVD fait un stop dans un magasin de jouets et fait un shopping dantesque pour sa famille qu’il n’a pas revue depuis un moment.
Jusqu’au moment où arrivé à la caisse, JCVD se rend compte que toutes ses cartes de crédits sont refusées. Déjà bien embarrassé, Jean-Claude reçoit alors un coup de fil de son avocat qui, faute d’être payé sur ses honoraires, menace l’acteur de ne pas le représenter pour l’appel concernant la garde de son fils.
Van Damme coincé de toute part, appelle son agent et le somme de lui faire parvenir une avance sur son prochain film.
L’agent lui donne alors rendez-vous dans un bureau de poste où il va lui faire parvenir un mandat western union.
JCVD se rend alors au bureau de poste.
JCVD entre dans les lieux pour ne plus en ressortir après qu’on y ait entendu des coups de feu…
Le mot du réal
JCVD est un film sur la perception. Comment perçoit-on un personnage public quand on y est confronté dans la vie réelle, quand la somme d’information qu’on a sur lui proviennent uniquement des médias ?
Le parcours de Jean-Claude Van Damme est à ce titre exemplaire. D’abord symbole du rêve américain (avec départ de Bruxelles) gloire et reconnaissance, puis plongé dans l’excès : drogues, sexe, la gloire et la chute tout droit sorties d’un manuel.
Mon intention à travers ce film n’est pas de réaliser un biopic studieux, reflétant la réalité de la vie du « Fred Astaire » du karaté. La tentation hagiographique n’est même pas effleurée.
Ce film est l’opportunité d’une biographie fantaisiste, servie dans un écrin à toute épreuve, celle du genre. Le polar, le film d’otages qui va fournir à l’acteur une tribune exceptionnelle pour tenter de rectifier deux ou trois choses sur sa vie.
Sergio Leone avait pour principe de mise en scène de dire que la réalisation était autant de prendre la décision de poser sa caméra à un endroit que de ne pas la poser ailleurs.
En structurant le film tel qu’il est fait dans le scénario, dans un esprit non linéaire qui nous fait d’abord adopter un point de vue quasi objectif des faits (à travers le personnage de Bruges) puis rentrer dans les lieux du crime avec JCVD et relire les évènements passés de son point de vue, servent à la fois ce principe cher à Leone, mais surtout servent le propos, le thème de la perception. Ce que l’on a cru voir de JCVD au cours de la première heure est quasiment démonté pièce par pièce par une lecture des évènements de son point de vue.
Le concept de Star qui procure une intimité totalement décalée entre le public et la personne concernée est fascinante de ce point de vue. Le parcours chaotique de JCVD, ses aphorismes douteux, sa vie conjugale étalée dans les tabloïds, ainsi que le genre bien particulier (et parfois risible pour une partie du public) sont autant d’ingrédients savoureux qui permettront au film de naviguer entre comédie et drame.