Ce qui suit se passe dans la nuit d'hier à aujourd'hui.
Je marchais dans la capitale de la France vers 2 heures du mat pour rallier Oberkampf à chez moi, à cette heures à laquelle tous les chats sont gris, et quil est bon davoir la rue à soi tout seul... lorsque soudain, mon téléphone sonna: un ami de Marseille, comme moi noctambule, venait aux nouvelles.
On papotte on papotte, et ne voilà-t-il pas que deux crevards minvectivent et se plantent, lun devant moi, et lautre derrière... Technique d'intimidation qui consiste à rester à la limite du champs de vision de la victime potentielle, qui si elle tourne la tête pour surveiller ce que fait le gars dans son dos, peut se prendre une mandale par celui qui tient la position de face...
De base, me vlà pas super rassuré.
Le gars devant moi me demande mon téléphone pour passer un SMS je le cite: Hyper important... devant lexpression de mon refus poli et néamoins ferme, il choppe le téléphone, que je ne lâche pas...( Mon pote de Marseille assiste à la scène, à lautre bout du fil...) En un instant assez bref, le malheureux objet du duel soumis à lécartelement, cède en deux partie distinctes. (Il est à noter que la mitose du téléphone, contrairement à celle des organismes monocellulaires, le conduit à une mort irrémédiable)...Dans ces cas là, je réfléchis très vite, les effets de lalcool ingurgité avec des amis du coté doberkampf séstompent en un instants, la situation est assez claire: ils sont deux, je suis seul, je sui gaulé comme une sardine et ils sont chauds comme la braise... Je passe en mode MODÉRATION/PONDÉRATION...
Je ne ménerve pas, et dun ton désolé, je lui demande pourquoi il a fait ça, quest-ce quil y a gagné, je prend son pote à temoin avec une résignation désolée devant le "drame"... Je leur tiens tête sans les agrésser, sans paniquer. Je suis en train de jouer à quitte-ou-double quelques echymoses dont je me passerais bien volontier...
Le temps quils se rendent compte que je ne suis pas le mauvais bougre, ils me racontent toutes sortes de salades sur la méchanceté et le mépris des gens, comme quoi ils sont des victimes du système, que cest pour ça que quand on leur parle mal, ils ont tendance à ségarer sur les chemins de traverse de la délinquance. (Enfin je traduis, hein...)
Il ma fallu fumer avec eux le calumet de la paix (je déteste fumer du haschish), supporter leurs conneries pendant trois bons quarts dheure avant quils ne me lâchent une boulette de teuche pour se faire pardonner, et quon se quitte bons amis. (ah ah ah, arrète, j'ai les lèvres gercées...)
Que ne faut-il pas endurer pour éviter de se faire braquer, ou juste savatter du coté de la gare de lEst.
Le plus drôle cest que le lendemain, SFR (pour ne pas les nommer) menvoie chier pour le moindre remboursement du bris de téléphone, et je nai plus quà débourser pour lachat dun appareil neuf, étant donné le prix de la réparation...
Joie!
Bonheur!
Plaisiiiir!
Grmph...
Vous me direz, quel rapport?!
J'en vois pas non plus, c'était juste histoire de dire...
