Maintenant que je suis un peu plus réveillé que ce matin quand j'ai écrit le message, je vais essayer de trouver un rapport
Primo: Cette série se concentre sur une minorité de minorité ( mafieux italo-américain ), avec leur langage propre ( souvent des mots dérivé phonétiquement de l'italien "comare" devient "goomah" chez les sopranos, "finocchio" devient "finook", "stu cazzo" -> "stugots" ), leurs expressions ( pas d'exemple précis qui me vient ), leurs non-dits, et leurs accents, leur problèmes spécifiques, leur morale, etc... et pourtant on comprend tout... et je sais pas vous mais je suis pas un "wiseguy"... Voilà pour le côté argot et compréhension d'un milieu qu on ne connait pas, David Chase a réussi son coup...
Secundo:
Je ne dénonce aucune attitude individuelle, au contraire, je préfère montrer du doigt la systématique d'auto-privation de liberté...
Ce qui est valable dans n'importe quel milieu.
(En effet, parler des jeunes du 16è qui, eux aussi ont des problèmes, est tout de suite moins excitant...)
Je me gourre peut être dans la compréhension de cette phrase... Mais on va essayer quand même...
Les Sopranos ça parle de quoi de la famille, des amis, des relations de boulots, d'ambition, de pouvoir, de trahisons, etc...
Dallas, Dinastie et tous les feuilletons de ce genre parlent de la même chose...
Mais dans les Sopranos un mec trahit, il se retrouve mort avec un rat crevé dans la bouche, un mec répand des rumeurs (même vraies) ils se retrouvent avec une balle dans la tête... Et c'est pour ça que c'est beaucoup plus cool... Les mêmes thèmes traités dans des milieux différents ça rend pas pareil...
Voilà en quoi Sopranos est vraiment excellent... c'est le Santa Barbara des bonhommes, quoi!!
Bon et puis si je suis pas encore assez clair et que mes tentatives d'explications sont vaines, on va dire que ça a permis de parler de cette fabuleuse série...
désolé...
je recommencerais plus...
