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César Luton, ancien de MOPA que j'avais notamment pointé pour son beau Désir de Contemplation (film/exercice d'1min) et La Diplomatie de L'éclipse (film de fin d'études qu'il a co-réalisé), dévoile sa toute première série animée : Mantis Garden.
Produit par le studio Eddy, ce projet est actuellement développé au format de 5 épisodes de 15 minutes (cela pourra évoluer).
Un trailer / pilote d'une minute vient d'être mis en ligne, où César propose à nouveau une mise en scène très cinématographique, et une estéthique 3D tout à fait captivante.
Une histoire de prince héritier, et de jeux de pouvoirs.
Et donc si avez des sous à mettre dans la production, n'hésitez pas à contacter César et/ou Eddy :-]

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Catégories : Long-métrages
Tags : nobuhiro yamashita yoko kuno shin ei miyu ghost cat anzu
Tags : nobuhiro yamashita yoko kuno shin ei miyu ghost cat anzu
LONG-MÉTRAGES


LONG-MÉTRAGES

Premier teaser pour le film franco-japonais Ghost Cat Anzu
(Nobuhiro Yamashita & Yoko Kuno avec Shin-Ei & Miyu)
(Nobuhiro Yamashita & Yoko Kuno avec Shin-Ei & Miyu)
Premier teaser pour le film franco-japonais Ghost Cat Anzu (Nobuhiro Yamashita & Yoko Kuno avec Shin-Ei & Miyu)
Premier teaser pour le long métrage franco-japonais Ghost Cat Anzu ("Anzu, chat-fantôme"), réalisé par Nobuhiro Yamashita (habitué du live action) et Yoko Kuno (que je suis et relaie depuis longtemps).
Adapté du manga de Takashi Imashiro, produit par Shin-Ei Animation (Doraemon, Crayon Shin-chan) et Miyu Productions, le film est attendu en Juillet au cinéma au Japon, distribué par Toho.
D'autres sorties internationales sont prévues, à commencer en France bien sûr via Diaphana, et aux USA via GKIDS.
Un beau projet qui utilise la technique de la rotoscopie, et que j'avais déniché en 2021 (à l'époque où personne n'en parlait encore, comme souvent).
Des acteurs connus ayant ainsi joué et servi de référence rotoscopie aux animateurs, avec Mirai Moriyama dans le rôle d'Anzu, et Noa Goto dans le rôle de Karin (les deux comédiens assurant évidemment aussi les voix au final, bien sûr).
En rappelant également quelques infos au sujet de la répartition la prod : l'animation et le compo ont été faits au Japon, tandis que la France s'est occupée des décors / mise en couleurs des personnages.
Avec notamment Julien de Man en directeur artistique, et Guillaume Cassuto pour la mise en place artistique du compositing.
Anzu, chat-fantôme raconte l’histoire de Karin, 11 ans, abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. La rencontre de leurs caractères bien trempés provoque des étincelles, du moins au début...
Voici également quelques nouvelles images du film (à retrouver également sur mon Tumblr).











First trailer of "Ghost Cat Anzu" (Anzu, chat-fantôme) french/japanese animated feature film directed by Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita.
— Catsuka (@catsuka) February 22, 2024
Produced by Shin-Ei Animation & Miyu. Based on the manga by Takashi Imashiro.
>> https://t.co/YWFMGfqPWU https://t.co/LfavnlH4Nf pic.twitter.com/tqgfggU4zg

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Donghua 100 : docu sur les 100 ans de l'animation Chinoise
(+ mes pensées sur l'évolution récente des donghuas)
(+ mes pensées sur l'évolution récente des donghuas)
Donghua 100 : docu sur les 100 ans de l'animation Chinoise (+ mes pensées sur l'évolution récente des donghuas)
Alors que le film chinois Deep Sea sort aujourd'hui en France, au même moment en Chine continue d'être célébré le centenaire de l'animation Chinoise, via notamment un documentaire nommé "Donghua 100" en 5 parties diffusé ces jours-ci sur la chaîne jeunesse Kaku / BRTV (je vous mets quelques trailers et extraits en fin de news).

En effet, l'animation chinoise, que l'on appelle "donghua", a déjà plus de 100 ans, et ce depuis 2022.
Cet anniversaire, peu médiatisé à l'étranger, prenant comme référence la première production chinoise connue, une publicité animée réalisée par Wan Laiming en 1922 pour la machine à écrire Shu Zhendong.
Et si je ne vais pas faire l'historique de l'animation chinoise (que je ne pense pas précisément maîtriser d'ailleurs), j'avais envie de partager quelques mots sur ce que j'ai pu observer ces dernières années.
Car même si l'animation chinoise est encore loin d'être très présente sur les écrans occidentaux (que ce soit au ciné ou en SVOD / physique), si vous suivez mes news (et notamment mon tag donghua) vous aurez sans doute remarqué l'émergence récente (en volume et en qualité) des productions locales, dont je ne remonte et sélectionne qu'une infime partie (celle qui m'intéresse et me stimule, comme toujours).

Depuis moins de 10 ans, la popularité de ces productions croit de manière exponentielle en Chine, notamment grâce à certaines oeuvres qui ont remis au goût du jour les populaires contes et légendes locales (comme par exemple l'énorme succès du film Monkey King: Hero Is Back en 2015, par le réal de Deep Sea), et surtout selon moi grâce à un acteur qui a changé la donne : Bilibili.

Cette plateforme de partages de vidéos (fondée en 2010) a commencé vers 2015 à investir dans des productions originales, devenant une sorte d'acteur majeur équivalent à la fois à Youtube et Netflix, incluant même la publication d'autres types de contenus comme des webcomics.
Et comme leur communauté était de base très axée sur les jeux vidéo, la BD (manhuas) et l'animation, ils avaient déjà acquis une audience très précieuse.
L'autre paramètre propre à Bilibili, et qui les différencie des acteurs SVOD occidentaux selon moi, est qu'ils diffusent (et souvent financent) énormément de projets "indés", de divers formats, par des petites équipes, parfois très jeunes.
Je pense par exemple à All Saints Street, webcomic devenu mini série animée (tous deux publiés sur Bilibili), les anthologies de court métrages Capsules et Yao-Chinese Folktales (produites et diffusées par Bilibili), et tant d'autres prods réalisées par des petites équipes, comme Fog Hill of Five Elements.
Sachant que cette scène des créateurs "indé" chez Bilibili a même été labelisée sous le nom "Light Catcher" (à travers des vidéos promos, un compte Weibo, etc).

Pendant ce temps-là, hors de Chine, on voit donc très peu de ces productions.
Quasiment rien au cinéma, à l'exception de quelques films comme "New Gods: Yang Jian" ou "White Snake" (où la présence originelle de co-financeurs étrangers comme Warner a aidé aux sorties internationales), ou bien quelques sorties très limitées et sans doublages (comme celle de The Storm dans les pays anglophones).
Côté SVOD et édition physique, quelques productions sont sorties hors Chine (comme les séries Scissor Seven, Link Click, All Saints Street, Heaven Official's Blessing...), mais cela reste encore très peu comparé au volume de productions locales.

Après, il faut aussi garder en tête que la Chine représente 1,5 milliard d'habitants (soit 20% de la population mondiale), et qu'ils n'ont sans doute pas besoin du marché international pour penser, faire exister, et rentabiliser leurs prods. Même un public "niche" représente en Chine déjà un sacré paquet de gens.
A voir donc comment "l'export" des productions donghuas évoluera à l'avenir, ce qui est sûr en tous cas c'est que des dynamiques internationales commencent à se créer, notamment avec le Japon via des partenariats globaux comme celui de Fuji Television et Bilibili, des copros comme celle de To Be Hero X (entre Bilibili et Aniplex), et des rapprochements créatifs comme Taisu Project, Incredible Ant, certaines prods de Wolf Smoke (ou dans une moindre mesure certaines activités d'Ashley Wood).
Et je rappelle également que Bilibili commence à mettre des billes dans des projets non chinois, comme par exemple The Girl Downstairs (série sud-coréenne).

L'occasion aussi de pointer quelques autres anciens rapprochements ou investissements, tel que le studio de DreamWorks en Chine (Pearl Studio, anciennement Oriental DreamWorks, fondé en 2012), ou les films de Rock Dog (avec Mandoo Pictures côté Chine et Reel FX côté USA). Même si ces vieux exemples là découlaient aussi du fait que la Chine était depuis longtemps sous-traitant sur de nombreuses séries d'animations étrangères, bien avant que les donghuas commencent à trouver leur patte et leur public.
Côté public international, si la communauté des fans de donghuas est aussi en expansion malgré l'offre réduite à l'étranger, la simple connaissance de ce qui se fait en Chine est selon moi aussi limitée par la spécificité même du web chinois.
Là-bas, les choses ne se passent pas sur Facebook / Instagram / Twitter / Youtube etc, mais sur Bilibili, Weibo, Wechat, etc. Un internet bien différent avec des sites et plateformes parfois limités en consultation (et fermés en inscription) depuis l'étranger. Il faut donc être assez débrouillard pour trouver l'information (et vous pouvez toujours compter sur moi, pour une partie ;-).
Et si Bilibili a une présence sur Youtube et les réseaux occidentaux, elle est clairement en deça de leur présence et importance en Chine.
Globalement, et sans doute pour les raisons évoquées ci-dessus, la plupart des producteurs et diffuseurs chinois ne se donnent même pas la peine de mettre en ligne sur Youtube ne serait-ce même que les trailers de leurs productions, ni même quand il s'agit parfois de choses dont l'impact peut être mondial (ou alors ils le font un peu tard et sans grande mise en avant).
Comme par exemple la récente vidéo du nouvel an chinois par Bilibili & Pokémon Company, mise en ligne le 2 février sur l'internet chinois (et Catsuka ;-p), et seulement une semaine après officiellement sur Youtube.

Niveau style, il faut bien admettre que pas mal de productions chinoises actuelles sont très influencées par l'animation japonaise (comme c'est le cas aussi de beaucoup d'autres prods ailleurs), tout en notant que certaines oeuvres arrivent évidemment à développer leur propre patte, et parfois tout à fait singulière.
C'est pour moi le cas par exemple du style d'animation 2D du studio HMCH (Legend of Hei, All Saints Street), de pas mal de productions empruntant à l'art pictural (et notamment à l'encre de Chine) que ce soit en 2D ou en 3D (cf la proposition visuelle ahurissante qu'est Deep Sea, ou encore le projet indé You Ming Zhi), et plus généralement au niveau du ton, un certain humour chinois parfois lourdingue/absurde mais généreux (comme sur Scissor Seven) qui rappelle de bons souvenirs (notamment de films de Hong Kong).
Et outre les contes et légendes, les artistes puisent évidemment dans bien d'autres traditions populaires (comme avec le film I am What I am) qui composent le folklore chinois, sans oublier les arts martiaux et autres combats toujours bien chorégraphiés, bien sûr.

A noter également, d'un point de vue purement "sakuga", que de nombreux animateurs chinois travaillent sur des animes japonais, et ce depuis parfois une bonne dizaine d'années déjà, sans que les fans le sachent forcément, puisque ces artistes prennent souvent des pseudos (pratique très courante de base au Japon), et en choisissant des pen-names japonisants. C'est le cas par exemple de Zhou Haosong (aka Hiromatsu Shuu / vu sur Chainsaw Man, Fate/Grand Order...) ou Chengxi Huang (aka Seki Ko / vur sur Naruto et Boruto).
Comme dans beaucoup d'autres pays là encore, nul doute que l'impact de l'animation japonaise a inspiré une nouvelle génération d'animateurs chinois, et fait "monter" le niveau technique local.

Enfin, un autre paramètre évidemment qui a joué sur l'évolution de l'industrie du donghua en Chine, c'est celui du soutien par le gouvernement local (comme dans tout pays, toujours).
Mais je préfère mettre bien à part cela, car si tout soutien gouvernemental est aussi politique, en Chine il est aussi lié à certains choix plus locaux et touchy, liés à la censure, évidemment.
Cet aspect est complexe, et se joue à différents niveaux : le département de la propagande, le bureau chargé de l'information sur internet, la China Film Administration qui autorise (ou pas) les projets de film, etc...
Et cet interventionnisme local peut aussi être très changeant selon les années et la température politique du moment. Des changements difficiles à comprendre également depuis l'extérieur, où les médias étrangers font très rarement des relais de ce qui se passe en la matière, spécifiquement dans l'animation.
Par exemple, en 2021, le gouvernement chinois a opéré une purge sur pas mal de contenus d'animation (chinois et étrangers) qui n'a quasiment pas été évoquée chez nous. L'idée du gouvernement ayant été à ce moment là, sous couvert de la protection des mineurs et de certaines valeurs, de censurer diverses choses comme la violence, des personnages trop efféminés... ou des histoires trop inspirées par la culture Japonaise, par exemple.
C'est ce *mouv* du gouvernement qui a notamment fait que la série "Scissor Seven" a été renommée (elle s'appelait au début "Killer Seven"), et que des productions japonaises comme "Ultraman Tiga" ont été visées. Le public chinois, mécontent, n'était alors pas resté silencieux face à cela, et le gouvernement n'avait pas non plus fait la sourde oreille. Certaines séries, d'abord supprimées, étant ensuite réapparues (parfois renommées et/ou censurées, donc).
Ces derniers temps, ces aléas sont également particulièrement palpables dans une autre industrie du divertissement hautement plus stratégique et économique, celle du jeu vidéo en Chine, où les réglementations (en termes de contenus comme de temps passé dessus par les jeunes) étant aussi changeants en fonction de plein de paramètres (économiques et boursiers, surtout en cette période actuelle morose pour la Chine).
Bref, s'il n'est clairement pas évident (et ce depuis longtemps) de porter tous types de projets créatifs en Chine, il n'est pas non plus évident de bien situer et résumer la marge de manoeuvre qu'ont les artistes actuellement en Chine, particulièrement dans l'animation.
Quoi qu'il en soit, longue vie aux donghuas.
Et comme promis, quelques vidéos promos / extraits du documentaire chinois évoqué plus haut, "Donghua 100" (destiné, je le rappelle, à une diffusion sur une chaîne TV jeunesse chinoise). Il présente de nombreuses interviews, de vétérans comme Su Da (directrice du Shanghai Animation Film Studio) ou les frères Liang Dingxiong et Liang Dingbang ("Thru the Moebius Strip"), à des artistes plus contemporains (comme les auteurs de "Fei Ren Zai", "Scissor Seven", "Deep Sea", etc).


"Donghua 100", a recent 5-part documentary celebrating the 100th anniversary of Chinese animation (which took place in 2022).
— Catsuka (@catsuka) February 21, 2024
I take this opportunity to share (in french) my thoughts on the evolution of donghuas in recent years.
>> https://t.co/MM0F3YtKbV pic.twitter.com/TG9MRPfj1d
DIFFUSIONS


LONG-MÉTRAGES

Pour rappel, le long métrage d'animation 3D chinois Le Royaume des Abysses (aka "Deep Sea") sort aujourd'hui dans les salles françaises via le distributeur KMBO.
Réalisé par Tian Xiaopeng (Monkey King: Hero Is Back) au sein de son studio October Media, ce film a mis 7 ans à se faire, je vous en parle depuis 2020 (et son pilote que j'avais repéré), et je ne peux que vous encourager à le voir en salles, car outre l'expérience visuelle unique qu'il procure, c'est aussi tout simplement un bon film, et touchant, qui pourra parler aux plus jeunes comme aux plus grands.
J'en profite également pour vous glisser ci-dessous 4 extraits HD du film (deux en VOSTF, et deux en VF).
Le film fût un énorme succès lors de sa sortie en Chine l'an dernier (140 millions d'euros au box office local, pour un budget de 25 millions). Il s'agit aussi d'un des rares films d'animation chinois pensé aussi pour l'international, le réalisateur ayant souhaité faire découvrir l'animation chinoise (méconnue) au plus grand nombre à travers notamment une direction artistique s'inspirant d'un art chinois davantage connu à l'étranger, celui de la peinture à l'encre de Chine. Et le tout avec un 3D poussée à un niveau jamais vu jusque là.
Je vous invite enfin à revoir le making-of (avec sous titres anglais) que j'avais aussi extirpé du web chinois l'an dernier.
Extrait 1 (VOSTF) :

Extrait 2 (VOSTF) :

Extrait 3 (VF) :

Extrait 4 (VF) :

Trailer VOSTF :
Trailer VF :
Making-of :


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P3 (Pierrick le poulpe Puissant)
