Après une très longue vie en festivals, le court-métrage Feral de Daniel Sousa est désormais en ligne (j'avais posté le trailer en 2012).

L'histoire d'un chasseur solitaire qui trouve un enfant sauvage au milieu des bois, et le ramène à la civilisation. Le réalisateur jouant aussi ici sur la thématique des souvenirs d'enfance.



A wild boy is found in the woods by a solitary hunter and brought back to civilization. Alienated by a strange new environment, the boy tries to adapt by using the same strategies that kept him safe in the forest.

Après cette période de pression commerciale (coucou le Black Friday), je vous invite à regarder ce court-métrage Happiness au concept peu novateur mais très bien mené, à savoir parodier notre société de consommation (et nous même sous forme de rongeurs). Réalisé par Steve Cutts.

The story of a rodent's unrelenting quest for happiness and fulfillment.

Après un belle tournée en festivals, le court-métrage étudiant La Légende du Crabe Phare est désormais en ligne (pour ma part, j'avais pu l'apprécier au festival Panam Anim 2015 où j'étais dans le jury).

Il a été réalisé en 2015 à Supinfocom Valenciennes par Gaëtan Borde, Benjamin Lebourgeois, Claire Vandermeersh, Alexandre Veaux, et Mengjing Yang.

Le Crabe-Phare est un crustacé légendaire. Il capture les bateaux des marins égarés pour les ajouter à sa collection. Mais le crabe se fait vieux, et il est de plus en plus difficile pour lui de constituer sa collection…

Attention (surtout que Vimeo ne prévient pas) voici un film NSFW avec de la violence et du sexe : La Nuit Je Danse avec la Mort. Il a été réalisé par Vincent Gibaud via la Suparésidence du studio Supamonks, ainsi qu'une campagne de crowdfunding, et l'aide de très nombreux animateurs.

Et le moins que je puisse dire, c'est que ce court-métrage français esthétiquement percutant est clairement inspiré par le style d'un artiste japonais bien particulier, Masaaki Yuasa (Mind Game). Que ce soit au niveau des designs, des couleurs, de scènes de courses ... J'y sens également quelques pointes d'influence du travail de Jérémie Périn (lui même métissé), notamment des plans/couleurs à la "Fantasy", ainsi que quelques mutations façon Koji Morimoto.

Le film aborde la question de la drogue, qui n'est évidemment pas recommandée pour la santé, et dont la mise en image des conséquences peut évidemment être transcendée via l'animation, comme ici.



Réalisateur/ Director : Vincent Gibaud

Animation / Animation : Walter MAZOYER , Sandra CHAÏBAN , Thomas LANDREIN , Fanny Germain , Léa CHERVET , Faustine DUMONTIER , Simon DUONG VAN HUYEN , Quentin Laurent , Eloïse RAUZIER , Alizée LAFFITAU , Kévin PHOU , Raphaël ETEVIANT , Kherveen DABYLALL , To-Ahn BACH , Diane TRAN , Céline CHEA, Pierre-Jean LEMOEL , Julie ROBERT , Fabien MARCADET , Juliette CALABERY , Pierre PMEZ , Stéphane ONA EDEMRA , Naseer PASHA , Samkat YIN , Eliott PEUPION , Marie BIDEAU , Clément KUBICEK , Manuel GARO , Max VANNIENSCHOOT , Vincent GIBAUD , Jonas GENEVAZ , Rebecca ESSLER , Alix BONNEFOUS

Scénario, Script / Scenario, Script : Vincent GIBAUD, Pierre DE CABISSOLE, Valentine DE BLIGNIERE

Décors / Set : Vincent GIBAUD, Jonas GENEVAZ , Camille FOURCADE

Effets spéciaux / Special effects : Yann LEROY , Vincent GIBAUD

Montage / Film Editor : Vincent GIBAUD

Rendu / Rendering : Vincent GIBAUD

Ingénieur du son / Sound engineer : Nicolas MARTIGNE

Montage sonore / Sound editor : Nicolas MARTIGNE

Mixage / Mix : Nicolas MARTIGNE

Musique / Soundtrack : Benjamin H. FORD

Je découvre l'existence du studio espagnol Device avec leur joli court-métrage The Postcard, de genre humour noir un poil futuriste ;-]

2037. What a great year. It was the year when I travelled to Southeast Asia and I experienced things I will never forget. Luckily, postcards will be always there to remind us that the past, sometimes, is not so different from the future. Or is it?



Direction: Device
Art Direction: Device
Illustration: Device & Toni Sala
Animation: David Feliu, Device, Javi Vaquero, Juan Nadalino, Pere Hernández & Sebastian Garcia
Clean up: Rafael Andrade & Toni Sala
Original Idea: Device & Carlos Serra
Script: Carlos Serra
Script English Translation: Shaina Machlus.
Music y Sound Design: Device
Voice Over: Amanda Goldsmith

Voici ma combo du jour, plutôt sucrée/salée, réunissant deux animations qui n'ont à priori rien à voir.

- Envie sucrée ? Regardez CANDYYYLAND, nouveau cadavre exquis par la même équipe d'animateurs du monde entier qui avait fait PUSH IT 4000 ! l'an dernier.



- Envie salée ? Regardez le director’s cut de cette pub pour Paysan Breton en 3D/fausse-stopmo, réalisé par Emmanuelle & Julien chez Eddy.



NB - les animateurs de "CANDYYYLAND", par ordre d'apparence :

Ham Firouzan, Ryan Boyes, Mady G., Ollie Scott, Tale Linh Do, Jenn Strickland, Charlotte Jackson, YUGO LIMBO, Danny A. Reyes, Charlie Bryant, Kelly Kirsch, Louie Zong, Mel Cho, Michelle Ramos, Kiana Khansmith, Harrison Schaeffer, Kenny Leoncito, Steve Ly, Christine Terterian, Scott Hoch, Robert Iza, Toriisu, Jonna Li, Austin Faber, Allyson Gonzalez, Vikku Tubie, Gracie Pryor, Turçin Soylu, Smallbu, Omar Romolino.

Je me rappelle encore quand en 2012 je pointais une toute petite animation d'un certain Eoin Duffy, alors peu connu. Je n'ai cessé depuis de relayer son travail, et voici sa dernière réalisation, I AM HERE, un court-métrage produit par la prestigieuse instituion canadienne de l'ONF.

A mysterious traveller journeys across space and time in search of the origin of the universe, life, and God. Eventually finding himself alone in the dying light of an aging cosmos, he arrives at a devastating realization. Yet the world continues to spin.

Don Hertzfeldt revient avec un nouveau court-métrage faisant suite à son génial "World of Tomorrow".

Baptisé World of Tomorrow - Episode Two : The Burden of Other People’s Thoughts, le film est actuellement en mode festivals, il ne sera pas en ligne avant un moment, mais je vous mets quand même le trailer ci-dessous.



Et je rappelle qu'un bluray auto-édité par le réalisateur est en vente sur Amazon.

Le court-métrage "T" n'a pas choisi un titre facile à trouver sur Google, tout comme son Tumblr 6767khz bien planqué aussi. Réalisé par Riccardo Chiara via l'école CSC Animazione (Italie), ce film est agréable à regarder, et lorgne certainement vers ce qui se fait chez certaines écoles françaises.

On y suit plusieurs personnages sur la piste d'étranges fréquences. Sachant que le réalisateur s'est librement inspiré de The Conet Project, site qui propose des enregistrements de stations de nombres (à savoir des stations radio ondes courtes d'origine incertaine, qui émetent généralement des suites de nombres).



Director : Riccardo Chiara
Art Direction : Cecilia Petrucci
Animation : Alvise Zennaro
Produced by National Film School - Centro Sperimentale di Cinematografia, Animation Department (Torino, ITALY)

In the eternal duality between fear and desire we look for answers to expose the unknown. We want the unknowable to make sense, to be unveiled through proper interpretations.

A mysterious radio frequency, a haunting sequence of numbers spoken in differnt languages, seemingly without a source. The bravest seek it as their radios, like compasses, lead them on a journey on the verge of their known limits.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas relayé une animation amateur japonaise. Si les productions de séries et films sont légions là-bas, la scène du court-métrage est assez réduite, tout comme les subventions qui leur sont allouées. Du coup pas mal de jeunes animateurs indépendants s'essayent à faire des films chez eux, ils sont souvent autodidactes, et n'ont pas la possibilité d'enregistrer des voix ou de travailler dans des conditions optimum.

Cela donne des films très très expérimentaux, pas forcément très bien finalisés, mais qui sont très nombreux. Ils se regroupent sous l'appellation de films d'animation japonais indépendants, aka 自主制作アニメ.

Et parfois, des choses intéressantes en sortent tout de même, comme par exemple ce court-métrage The Filmament réalisé par Ashcozy (de son pseudo), qui aime visiblement les personnages à poils et à plumes (coucou les furries), et qui s'est visiblement donné beaucoup de mal pour faire ce joli film de 8min plutôt bien animé (même si le rythme et la narration ne sont pas optimum). A noter que vous pouvez retrouver du WIP de son travail sur ce projet sur son Tumblr.

Profitez-en : le court-métrage étudiant français Garden Party est actuellement en ligne pour deux petites semaines. Réalisé par 6 élèves de l'école MOPA, ce film est actuellement dans les présélectionnés pour les prochains Oscars.

Pour ma part, j'avais pu le découvrir l'an dernier lors du festival Panam Anim où j'étais dans le jury, et où nous lui avions attribué le Grand Prix. Je vous conseille donc son visionnage, ne serait-ce que pour la qualité esthétique de la 3D (et de sa lumière), mais aussi pour la cohérence du film dans son ensemble, et son final ... restez bien jusqu'au bout ;-]

Réalisation : Florian Babikian, Vincent Bayoux, Victor Caire, Théophile Dufresne, Gabriel Grapperon, Lucas Navarro. Ils ont d'ailleurs depuis monté un collectif ensemble: Illogic (avec le support de Wizz en producteur).



Et comme je l'avais indiqué sur Twitter il y a quelques semaines, les auteurs ont mené avec succès une campagne de financement participatif pour les aider à ... financer la promo de leur film aux Oscars (face à d'autres sélectionnés qui ont souvent plus de moyens com/marketing).

Crowdfunding to help promotion costs of Oscar nominated "Garden Party" french animated short-film (that's sad) https://t.co/CZHy6HlndR pic.twitter.com/pUvUXXGIgl

— Catsuka (@catsuka) 3 octobre 2017

Mon coup de coeur du jour est le court-métrage en stop-motion Pombo Loves You réalisé par Steve Warne, expert en animation de marionnettes puisqu'il a notamment travaillé sur Kubo, Ma Vie de Courgette, Frankenweenie, ou encore Isle of Dogs (le prochain Wes Anderson).

Dans ce film de pas moins de 12 minutes (produit en Angleterre par le National Film and Television School), le réalisateur nous conte l'histoire d'un père distant et traumatisé par un passé qui revient le hanter. C'est touchant, maitrisé, et techniquement bluffant parfois, notamment je trouve sur certains mouvements de caméra.

A distant father is forced to confront a heroic but troubled past life as an 80s TV show mascot called Pombo.

Je vous avais déjà parlé de Victoria Vincent en juillet dernier avec plusieurs films comme "Cat City", "Agoraphobia" ou "Fluffy’s third eye".

Je ne sais pas si la demoiselle est toujours étudiante chez CalArts, mais en tous cas elle continue de produire des court-métrages persos, le dernier en date étant "kittykat96", et j'aime toujours autant.

Il s'agit ici de dualité entre vie réelle et vie en ligne.

L'an dernier je pointais le petit trailer de Fox And The Whale, court-métrage de Robin Joseph, désormais en ligne, et qui se révèle être un long et beau morceau contemplatif.

Pendant pas moins de 12 minutes, on y suit les aventures d'un petit renard dans des ambiances très picturales, qui prennent leur temps, et qui rappellent clairement des films de Michael Dudok de Wit (Father and Daughter) et Yuri Norstein (Hedgehog in the Fog), que l'auteur cite en influences.

Robin a d'abord travaillé pour les plus grands (Pixar, Illumination, DreamWorks, Blue Sky, Sony ...) avant de se lancer dans ce court-métrage auto-financé qu'il n'aura réalisé qu'avec l'aide de Kim Leow et Louis Vottero aux modèles 3D et à l'animation des personnages.

Sit back, relax and enjoy.



"The inspiration behind Fox and the Whale was the pursuit of curiosity. Not so much a primal curiosity behind food, shelter or even play. The grey areas and often abstract pursuits…the drive of wanting to know what lies beyond the abyss. There is something largely conceptual about that drive. It’s a strange compulsion, innately human. There is no promise of reward or assurances of success, yet you take that away, and there is something of inherent value you loose as a species. A lot of it came from being a big fan of exploration and science, especially space exploration. The ambitions at the fringes of it often seem one step beyond reach. The fact that we still try, instills a sense of awe and wonder. At the other end is an idea of failure, or at least what is perceived as failure. The fortitude to move forward and keep searching in spite of it. It’s a fragile state of mind at times, but to me it holds such optimism."

"I started playing with the concept with different versions of the story and visuals as far back as 2009. The film was originally conceived as a 2D animated short. Being around my partner Kim, who is a CG animator, gave a window into CG. I really opened up to the short perhaps being a hybrid of 2D & CG. I redesigned the main character for CG and Kim modeled it in Maya. By late 2014 there was enough money saved up to try and attempt making the short. This time around, I decided to take dedicated time off from the industry to make the short film. Production on the short film began in earnest in January, 2015. The first 3½ months was storyboarding and cutting the reel, then another month was spent locking the color script and design so that all the characters could be built in CG. Kim still had a day job in animation production, so I had to be very careful on how best to utilize her time on it. I knew how fast she was as an animator. I also knew I could really push the amount of footage if the performance was based in physicality rather than dialogue. The film, characters were all designed and storyboarded to be non verbal."

Lucas Zanotto (dont je vous avais déjà parlé notamment pour des applis animées) a compilé dans cette vidéo EYES le très joli travail qu'il a réalisé dans le cadre d'installations mettant en scène des yeux.

C'est amusant, et le son est signé David Kamp, un monsieur qui travaille énormément sur le sound design et la musique de films animés.

Le réalisateur français Bastien Dubois (Portraits de voyages) vient de mettre en ligne son très beau court-métrage Cargo Cult réalisé en 2013 chez Sacrebleu, et qui a pas mal vécu en festivals.

Mélange de 2D/motion-capture, ce film évoque la guerre du Pacifique en Mélanésie.



Sur les côtes de Papouasie, au cœur de la guerre du Pacifique, des Papous cherchent à s’attribuer les largesses du Dieu Cargo en développant un rite nouveau.

J'en profite aussi pour vous glisser le générique du festival Krok 2017 (Russie) que Bastien a récemment réalisé avec Anahi Tenenbaum.

Dans le cadre de la promotion de la sortie du nouveau film Blade Runner 2049, Warner a commandé au Japon un court-métrage animé enrichissant l'univers, "Black Out 2022", un peu comme ils avaient pu le faire jadis avec Animatrix.

Et c'est d'ailleurs un réalisateur avec qui ils avaient déjà bossé qui s'en est chargé ici, Shinichiro Watanabe, monsieur Cowboy Bebop. Le film a été produit au studio Cygames Pictures, sous la supervision anim et chara-design de Shukou Murase.

Au niveau animation pure, on retrouve une belle brochette sakuga, avec certains des plus grands noms de la scène 2D actuelle : Hiroyuki Okiura, Mitsuo Iso, Tatsuyuki Tanaka, Shinji Hashimoto, Shinya Ohira, Yasuhiro Nakura, Kouichi Arai, Hiroshi Shimizu, Takashi Hashimoto, Bahi JD ... et j'en passe (cf screenshot ci-dessous). Avec également Yuji Kaneko en directeur artistique, et même Shinji Aramaki en guest sur un tout petit design.

Le court-métrage est désormais en ligne (avec une intro de Denis Villeneuve, le réal du film live) :



In 2022, an EMP detonation has caused a global blackout that has massive, destructive implications all over the world. Directed by Cowboy Bebop and Samurai Champloo's Shinichiro Watanabe, Blade Runner Black Out 2022 is a new and highly-anticipated animated short which serves as a prologue for the upcoming feature film Blade Runner 2049.

Blade Runner short-film = best japanese animators : Okiura, Hashimoto, Ohira, Mitsuo Iso, Tatsuyuki Tanaka, Kouichi Arai ... and @BahiJD :-) pic.twitter.com/SfAsBQ3OLI

— Catsuka (@catsuka) 29 septembre 2017

Je connaissais déjà Julien Bisaro et Claire Paoletti pour leur excellent court-métrage Bang Bang !, et je suis donc ravi de vous annoncer qu'ils ont créé un studio ensemble : Picolo Pictures (ils s'étaient à la base rencontrés à La Poudrière).

Leur premier projet semble sublime, un spécial de 26min nommé L'Odyssée de Choum (Shooom's Odyssey), qui sera distribué en salles l'an prochain par Les Films du Préau, dans un programme jeunesse. Et je note aussi la présence de la talentueuse Nadya Mira au design couleur décors sur ce projet.

Voici le trailer :



Synopsis : Shooom est une adorable petite chouette qui a la mauvaise idée d'éclore pendant une tempête en Louisiane. Avec son frère (qui est lui toujours au chaud dans sa coquille), elle part en quête de parents prêts à les adopter. L'occasion d'aller à la rencontre de nombreux animaux de la forêt. On craque littéralement devant le graphisme délicat et terriblement mignon de ce "spécial" de 26 minutes à destination des tout-petits. La douceur de l'animation ainsi que la simplicité du récit a tout pour séduire même les plus endurcis qui ne pourront rester de marbre devant ce très joli parcours initiatique sur fond de familles recomposées.

Le film bénéficie du soutien du CNC, de la Procirep / Angoa, de Ciclic (Région Centre Val de Loire), de l’association Beaumarchais (SACD) et de la Nef Animation.

Après une belle carrière de deux ans en festivals, Stav Levi a mis en ligne son court-métrage étudiant Head qu'il avait réalisé en 2015 à la Bezalel Academy of Art and Design.

L'histoire d'un homme qui décide de perdre la tête ...

Ce n'est pas tous les jours qu'un festival se paye une affiche illustrée par le talentueux Alberto Mielgo. Et ce n'est pas tous les jours qu'une affiche de festival est déclinée en film.

Et pourtout voici The Epoch of Belief, version animée du poster du festival Trojan Horse was a Unicorn 2017 (aka THU), un événement dédié aux artistes digitaux qui s'est déroulé la semaine dernière au Portugal, avec plein de conférences et rencontres.

Le court-métrage, réalisé par Jaime Maestro avec le studio espagnol La Tribu Animation :



Et le poster donc, illustré par Alberto Mielgo :