merci!
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CollArGoZZila
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Bambin a écrit :Bereuthefox>> Le scénariste touche 70% des droits de chaque épisode? J'aurais jamais imaginé un tel chiffre (à moins que ce ne soit une caricature de ta part). (...) je trouve ça abusé.
Avant de s'indigner sur le sujet, merci de bien vouloir recopier trois cent fois la notion élémentaire suivante :
Les scénaristes ne touchent PAS DE SALAIRE.
Les scénaristes ne touchent PAS DE SALAIRE.
Les scénaristes ne touchent PAS DE SALAIRE.
Etc...
Une fois ceci fait, on pourra s'appliquer à recopier également :
Les scénaristes n'ont pas PAS DE SECU
Et ...
Les scénaristes n'ont PAS DE DROITS ASSEDIC
Ensuite, ensuite seulement, on pourra se désoler du fait que les boaders et les réalisateurs ne cumulent pas salaires (donc couverture sociale donc droits assedic au besoin) PLUS droits d'auteur ...
Alors oui dans certains cas particuliers (genre les séries cartoon à la Xilam ou l'essentiel de la narration se fait au board) on peut penser que les droits pourraient faire l'objet d'un partage boarder / scénariste - même si d'autres solutions d'équilibrages, telle qu'une meilleure définition de la notion de script dans le cadre de ce type de série, seraient péférables - mais dans un cas plus général ...
et j'insiste ...
... Ce qui est choquant ce n'est PAS que les scénaristes touchent 70 pour cent des droits, c'est plutôt qu'ils ne touchent pas les trente pour cent restant !
Ceux qui veulent creuser la question n'ont cas donner un coup de fil à Colette Sopel à la SACD qui sera ravie de dispenser un cours magistral sur la notion de droit d'auteur depuis Baumarchais...
On peut aussi s'adresser à l'AGRAF, un syndicat regroupant des auteurs, des réalisateur ET des boarders - non, non Bereu, on n'a pas attendu la déprimante gazette pour dépasser ces clivages carricaturaux - sous la même bannière.
Mais par pitié, qu'on arrete de me balancer d'un air indigné des simplifications grossières qui me feraient presque oublier que pour un Jean Claude Carrière qui roule sur l'or (et encore, à son age, c'est presque normal) je connais des auteurs valables qui émargent comme manutentionnaires à l'usine alors qu'ils n'ont pas les biscotos nécessaires... Et pour le coup, ce n'est ni une exagération ni une métaphore, c'est juste une anecdote tristement vraie...
Faites moi plaisir, comme cadeau pour mon petit noël, renseignez vous un peu avant de faire étal de votre indignation...
D'avance merci !!!
- Bambin
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ah ça change pas mal de choses ça!
mais en même temps:
mais en même temps:
100% des droits je sais pas... comme tu le dis il arrive que la narration se fait ailleurs que dans le scénario et que tout n'y est pas créé. Et puis en ce qui concerne l'animation il y a aussi les designs de persos et autres décors... Si les scénaristes choppent les 100% que devient la création visuelle?... Ce qui est choquant ce n'est PAS que les scénaristes touchent 70 pour cent des droits, c'est plutôt qu'ils ne touchent pas les trente pour cent restant !
- Bereuthefox
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>CGZZA: Oui effectivement, un peu de mesure en toutes choses, tu t'emportes là, camarade!
Tu ne peux pas nier l'apport des autres auteurs, qu'ils soient graphiques ou littéraires (concept initial), ni le travail que font les réals.
Je ne comprends pas ce que tu proposes? Quelles sont pour toi les alternatives acceptables? Tu sembles écrire des choses qui se contredisent, faisant remarquer qu'on m'a pas attendu pour discuter de répartition éventuelle (en citant au passage les boardeurs) et à côté de ça tu revendique 100% des droits SACD pour les scénaristes?
Je me dois de préciser que la plupart des réals touchent des revenus qui se répartissent comme suit: 50% en salaires (technicien) et 50% en droits d'auteur. Je dois aussi préciser pour les gens qui nous lisent qu'il y a deux types de droits:
-ceux que doit te payer ton producteur (en fonction du pourcentage que tu as négocié contractuellement), et qui sont à valoir sur les "recettes nettes part producteur", c-a-d les bénéfices nettes que fait le producteur une fois qu'il a couvert tous ses frais concernant la prod en question.
-et les droits de diffusion SACD, qui fonctionne sur tous les pays francophones. Ces sommes sont récoltées par la SACD et reversées aux auteurs, moyennant finances, selon les pourcentages que nous évoquons ici.
La position du réalisateur est a priori financièrement moins risquée que celle du scenariste, mais elle est bien moins enviable que celle de la plupart des techniciens, dès lors qu'il ne travaille pas (vu qu'il ne cotise que sur la moitié de ses revenus -son salaire de technicien- quand il ne bosse pas, il se retrouve avec 1/4 de son revenu habituel et pas la moitié, comme la plupart des autres techniciens).
Il a une position extrêmement ambigue puisqu'il est cadre de l'entreprise pour laquelle il travaille, tout en n'ayant aucune sécurité particulière en cas de chomage, vu qu'il reste intermittent du spectacle, et a des contrats au mois, même en restant dans la même boîte plusieurs années consécutives.
Mais bon être intermittent du spectacle c'est le prix à payer pour la liberté, et c'est un système qui est fondamentalement formidable (et une exception culturelle française), qui permet à beaucoup de survivre, dès lors qu'ils ont travaillé 507 heures dans l'année, sans avoir à faire autre chose que leur art.
Alors que les scénaristes ne soient pas considérés comme intermittents ça semble fou, vu que même les standardistes sont cyniquement engagés comme intermittents du spectacle par des boites d'audiovisuel peu scrupuleuses qui détournent ce système, mettant ainsi en péril cet équilibre précaire.
(D'ailleurs si tu peux nous résumer pourquoi ils ne touchent pas de salaire, ce serait bien intéressant.)
Mais ils ont d'autres revenus qui tombent à certaines phases clés comme l'acceptation d'un synopsis ou la validation d'un script par les chaînes.
Cet argent est en théorie une avance sur la première catégorie de droits d'auteur (ceux à payer par le producteur), tout comme pour les réals.
A chaque fois que son taf est accepté, le scénariste est payé. Il n'attend pas des mois pour voir son argent. Et à chaque fois que l'épisode qu'il a écrit sera diffusé il touchera la gosse majorité des droits SACD.
Alors oui, il galère pour pouvoir faire son trou, être dans les équipes d'écriture des projets interessants artistiquement et/ou financièrement, il doit prendre sur lui pour faire avec les remarques des diffuseurs, et son boulot est très difficile.
Mais pour un scénariste qui doit bosser à l'usine, combien de mois ou d'années de galère pour nombre de comédiens ou de techniciens qui doivent faire des petits boulots alimentaires pour acquérir la technique, puis l'expérience, pour enfin espérer arriver à faire leurs 507 heures, sans autre perspective financière que la rétribution ponctuelle qu'ils auront obtenu?
Je pense que ni les scénaristes ni les réalisateurs ne sont à plaindre, parce que quand ils commencent à gagner de l'argent ils en gagnent pas mal. Et c'est à eux de se débrouiller pour s'organiser avec ce qu'ils ont gagné pour pas être dans la merde.
Pour arriver à vivre de son art on doit parfois faire des sacrifices, mais c'est le prix à payer si t'es décidé à y arriver. C'est une question de choix, bordel! (pardon moi aussi je m'emporte) personne n'est obligé à évoluer dans ce milieu contre son gré. Alors les histoires de cosettes, on peut en trouver plein de tous les côtés, et c'est certainement aussi peu constructif que de parler des success-story personnelles des uns et des autres (en quoi est ce qu'il me viendrait à l'esprit de comparer ma situation avec celle d'un Luc Besson?)
A+
Béreu
Tu ne peux pas nier l'apport des autres auteurs, qu'ils soient graphiques ou littéraires (concept initial), ni le travail que font les réals.
Je ne comprends pas ce que tu proposes? Quelles sont pour toi les alternatives acceptables? Tu sembles écrire des choses qui se contredisent, faisant remarquer qu'on m'a pas attendu pour discuter de répartition éventuelle (en citant au passage les boardeurs) et à côté de ça tu revendique 100% des droits SACD pour les scénaristes?
Je me dois de préciser que la plupart des réals touchent des revenus qui se répartissent comme suit: 50% en salaires (technicien) et 50% en droits d'auteur. Je dois aussi préciser pour les gens qui nous lisent qu'il y a deux types de droits:
-ceux que doit te payer ton producteur (en fonction du pourcentage que tu as négocié contractuellement), et qui sont à valoir sur les "recettes nettes part producteur", c-a-d les bénéfices nettes que fait le producteur une fois qu'il a couvert tous ses frais concernant la prod en question.
-et les droits de diffusion SACD, qui fonctionne sur tous les pays francophones. Ces sommes sont récoltées par la SACD et reversées aux auteurs, moyennant finances, selon les pourcentages que nous évoquons ici.
La position du réalisateur est a priori financièrement moins risquée que celle du scenariste, mais elle est bien moins enviable que celle de la plupart des techniciens, dès lors qu'il ne travaille pas (vu qu'il ne cotise que sur la moitié de ses revenus -son salaire de technicien- quand il ne bosse pas, il se retrouve avec 1/4 de son revenu habituel et pas la moitié, comme la plupart des autres techniciens).
Il a une position extrêmement ambigue puisqu'il est cadre de l'entreprise pour laquelle il travaille, tout en n'ayant aucune sécurité particulière en cas de chomage, vu qu'il reste intermittent du spectacle, et a des contrats au mois, même en restant dans la même boîte plusieurs années consécutives.
Mais bon être intermittent du spectacle c'est le prix à payer pour la liberté, et c'est un système qui est fondamentalement formidable (et une exception culturelle française), qui permet à beaucoup de survivre, dès lors qu'ils ont travaillé 507 heures dans l'année, sans avoir à faire autre chose que leur art.
Alors que les scénaristes ne soient pas considérés comme intermittents ça semble fou, vu que même les standardistes sont cyniquement engagés comme intermittents du spectacle par des boites d'audiovisuel peu scrupuleuses qui détournent ce système, mettant ainsi en péril cet équilibre précaire.
(D'ailleurs si tu peux nous résumer pourquoi ils ne touchent pas de salaire, ce serait bien intéressant.)
Mais ils ont d'autres revenus qui tombent à certaines phases clés comme l'acceptation d'un synopsis ou la validation d'un script par les chaînes.
Cet argent est en théorie une avance sur la première catégorie de droits d'auteur (ceux à payer par le producteur), tout comme pour les réals.
A chaque fois que son taf est accepté, le scénariste est payé. Il n'attend pas des mois pour voir son argent. Et à chaque fois que l'épisode qu'il a écrit sera diffusé il touchera la gosse majorité des droits SACD.
Alors oui, il galère pour pouvoir faire son trou, être dans les équipes d'écriture des projets interessants artistiquement et/ou financièrement, il doit prendre sur lui pour faire avec les remarques des diffuseurs, et son boulot est très difficile.
Mais pour un scénariste qui doit bosser à l'usine, combien de mois ou d'années de galère pour nombre de comédiens ou de techniciens qui doivent faire des petits boulots alimentaires pour acquérir la technique, puis l'expérience, pour enfin espérer arriver à faire leurs 507 heures, sans autre perspective financière que la rétribution ponctuelle qu'ils auront obtenu?
Je pense que ni les scénaristes ni les réalisateurs ne sont à plaindre, parce que quand ils commencent à gagner de l'argent ils en gagnent pas mal. Et c'est à eux de se débrouiller pour s'organiser avec ce qu'ils ont gagné pour pas être dans la merde.
Pour arriver à vivre de son art on doit parfois faire des sacrifices, mais c'est le prix à payer si t'es décidé à y arriver. C'est une question de choix, bordel! (pardon moi aussi je m'emporte) personne n'est obligé à évoluer dans ce milieu contre son gré. Alors les histoires de cosettes, on peut en trouver plein de tous les côtés, et c'est certainement aussi peu constructif que de parler des success-story personnelles des uns et des autres (en quoi est ce qu'il me viendrait à l'esprit de comparer ma situation avec celle d'un Luc Besson?)
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Béreu
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CollArGoZZila
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(ça c'était une digression gratuite et un fuck off à tous les bobos qui ont pourri hier soir le concert de Nick Cave
Premier point, je ne revendique rien du tout. Sur l'histoire des soixante dix pour cent, j'ai adopté - volontairement - une position un peu carricaturale parce que ça me gonfle de voir qu'on peut trouver choquant qu'un scénariste empoche l'argent dévolu à l'écriture du scénario...
Prenons un exemple... si vous faîtes construite votre maison et que vous faites appel à un architecte ET à un entrepreneur, ça vous viendrait à l'idée de filer à l'entrepreneur le fric de l'architecte ? Moi non. Pourtant, l'entrepreneur joue un rôle créatif. Il adapte les idées de l'architecte aux contraintes de la réalité. Il peut être amené à s'éloigner beaucoup des plans originaux et parfois même à faire une maison plus belle que celle que l'architecte avait conçue au départ. C'est un travail qui mérite rétribution, on en est d'accord. Mais ça ne vous viendrait pas à l'esprit de vous pointer chez l'architecte et de lui demander de rétro-cèder la moitié de ses honoraires à l'entrepreneur...
Alors pourquoi ce serait différent sur un scénario ?
Plutôt que de demander à deux personnes de faire le même travail, ce qui les place dans un rapport malsain de concurence, mieux vaut les associer en définissant mieux leur rôles respectifs.
Dans la pratique, ça veut dire : plutôt que d'attendre d'un scénariste qu'il accouche d'une déferlante de gags visuels (ce qu'il risque de faire moins bien qu'un boarder) mieux vaut lui passer commande d'un canevas plus simple, équivalent à une sorte de gros synopsis, qui pose le thème de l'épisode et quelques sitiations clefs.
Ensuite, on laisse partir le boarder en roue-libre, et vas-y que je t'envoie du gag visuel qui tue la mort et que je pousse aussi loin que possible les quelques situations clé avancées par le scénariste.
Enfin, le scénariste peut en repasser une couche pour lisser les dialogues avec son pote boarder et ils ont plus qu'à aller boire une mousse au bistro d'en face bras dessus bras dessous.
Ici, le scénario voit sa définition adaptée à la spécificité du produit : ce n'est pas SEULEMENT le canevas du scénariste qui est considéré comme le script mais EGALEMENT le travail du border.
Le scénario est écrit à quatre mains par DEUX auteurs.
Ainsi DE FAIT, le boarder devient CO-SCENARISTE et c'est A CE TITRE qu'il touche, bien légitimement, les droits correspondant.
- Le SCENARISTE, parce que même s'il a touché moins de tunes il sait pourquoi : il a fourni moins de travail, il y a passé moins de temps et surtout il ne s'est pas fait chier à pondre des gags visuels pour les voir en bonne partie refaits au board.
- Le BOARDER parce que, en plus de son salaire de technicien, il touche en temps que CO-SCENARISTE une part de droits d'auteur. Non seulement ça lui fait plus de beurre dans ses épinards, mais en plus, il est enfin reconnu comme un artiste, tout ça...
- Le PRODUCTEUR parce qu'il n'a pas payé la même chose deux fois. Au lieu de casquer plein pot une version définitive de script au scénariste et faire ensuite tout refaire par le boader, il a acheté un seul et même objet qui fait oeuvre commune des talents de chacun ...
- Le SYNDICALISTE parce que la notion de droit d'AUTEUR n'est PAS remise en question. Ici, même si c'est de la même personne qu'il s'agit, ce n'est pas en temps que boarder que le boarder a touché des sous dévolu à l'écriture de scénario mais en temps que scénariste.
CQFD ...
Enfin et pour mettre un terme à cette interminable crise de flooding, je vais tacher de répondre en termes simple à la question soulevée par Bereu sur scénaristes et salaires.
En quoi est ce que les scénaristes ne touchent pas de salaire ???
C'est très simple. Et j'aurai du commencer par là. Les artistes ne relèvent PAS du droit du travail mais du code de la propriété intellectuelle. D'un point de vue légal, les ARTISTES NE TRAVAILLENT PAS, ils cèdent le DROIT d'EXPLOITATION de leurs OEUVRES.
C'est pour ça que nous ne sommes pas intermittents. Les intermittents comme leur noms l'indiquent, travaillent par intermittence tandis que, nous - auteurs - ne travaillons JAMAIS.
C'est aussi pour ça que nous avons une couverture sociale aussi réduite. Au yeux de la loi, on ne BOSSE pas, on n'a donc pas droit aux avantages sociaux des travailleurs. C'est logique. Et c'est ce qui fait que nous n'avons aucune assurance-chomage.
L'argent que je gagne au moment ou j'écris n'est PAS un salaire, c'est une avance sur l'argent que me doit le pdoducteur (au titre des RNPP) pour avoir le droit, cédé par contrat, d'exploiter mon oeuvre et sur celui que me doit la SACD au titre des droits de diffusions.
C'est pour ça que nous ne touchons pas de salaire, Bereu. A aucun moment, il ne s'agit de travail, il s'agit uniquement de l'exploitation de la PROPRIETE INTELLECTUELLE.
Celà dit, plus que le régime des intermittents - qui n'est en rien le prix de la liberté mais juste une dérive sordide dont profitent les producteurs pour lourder qui bon leur semble quand bon leur semble et détourner les fonds d'aide publique comme substitus de salaire - c'est CA qui est une exception culturelle française.
Une des réponses que j'ai trouvé est de me mettre hors la loi et de fabriquer des films qui, parce qu'ils contreviennent aux règles du droit d'auteur, ne peuvent pas me rapporter d'argent au titre de la propriété intellectuelle.
Evidemment, vu que j'ai besoin de bouffer, je ne peux pas fonctionner comme ça dans l'animation, mais je le fais comme cinéaste indépendant et cette question est au coeur du groupe ADOGMA que quelques potes et moi essayons de mettre en place ... Et puisqu'on en est là, je vous invite cordialement à en suivre dès demain les aventures updatées sur notre zoli site internet : adogma.org et hop prend donc un p'tit verre de pub en passant ...
Bon allez, sans rancune ... Je retourne de ce pas écraser des pieds de bobos qui ne vont aux concerts de rock que pour prendre des photos ...
- Bereuthefox
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Bonsoir!
>CGZZA:
Enfin!!!
Ca me fait plaisir de lire un post constructif et avec des explications!
J't'avoue que j'commençais à déséspérer
J'ai pas grand chose à rajouter sur cette question de répartition, l'alternative que tu proposes (le boardeur comme co-scénariste au moment de l'écriture) est plus qu'une nuance, et bel et bien une proposition concrète pour un cas précis (la série cartoon), qui j'espère sera appliquée (l'est déjà?) sur de nouvelles prods de ce type.
Quant aux séries plus classiques, je suis d'accord que vouloir changer la répartition (quelque soit le moment où le boardeur intervient) foutrait un putain d'bordel...
Donc "flooding" clos, à moins que qqun ait quelque chose à rajouter?
A part ça j'ai pas bien compris la fin de ton post, mais ça doit sûrement être parce que j'ai pas encore été voir ton site.
En tous cas n'hésite pas à te faire de la pub sur ce thread, tes interventions font que tu que tu l'as bien mérité.
Fais donc comme chez toi
mais retire tes rangers de ma table basse
Je suis un peu tâtillon.

Béreu
>CGZZA:
Ca me fait plaisir de lire un post constructif et avec des explications!
J'ai pas grand chose à rajouter sur cette question de répartition, l'alternative que tu proposes (le boardeur comme co-scénariste au moment de l'écriture) est plus qu'une nuance, et bel et bien une proposition concrète pour un cas précis (la série cartoon), qui j'espère sera appliquée (l'est déjà?) sur de nouvelles prods de ce type.
Quant aux séries plus classiques, je suis d'accord que vouloir changer la répartition (quelque soit le moment où le boardeur intervient) foutrait un putain d'bordel...
Donc "flooding" clos, à moins que qqun ait quelque chose à rajouter?
A part ça j'ai pas bien compris la fin de ton post, mais ça doit sûrement être parce que j'ai pas encore été voir ton site.
En tous cas n'hésite pas à te faire de la pub sur ce thread, tes interventions font que tu que tu l'as bien mérité.
Fais donc comme chez toi
Béreu
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- Bereuthefox
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Je vais pouvoir prochainement reprendre des sujets laissés en suspens (nos diffuseurs), ainsi qu'expliquer 2/3 trucs sur les producteurs (vu qu'ils ont été évoqués par CGZZA).
En attendant, le Patron devrait bientôt mettre des photos du studio à Kiev que je lui ai envoyé vu que je suis pour le moment encore incapable de dompter cette sorcellerie moderne et encore mystérieuse qu'est le web.
Merci Tsuka
A+
En attendant, le Patron devrait bientôt mettre des photos du studio à Kiev que je lui ai envoyé vu que je suis pour le moment encore incapable de dompter cette sorcellerie moderne et encore mystérieuse qu'est le web.
Merci Tsuka
A+
Bac +2, les enfants... c'est ça la puissance intellectuelle !
Bonjour les Zamis.Comme tout ceci est instructif
Ca souleve tout de meme chez moi quelques petites questions.
Collagozilla, tu donnes l'exemple de la collaboration scenariste / boarder qui est plutot mal organisée, au point que les prods payent 2 fois pour la meme chose, et tu suggeres une solution pour ameliorer le systeme, et la je dis oui, bravi bravo ,clap clap.
MAIS, j'ai beau etre tout nouveau dans le bizness de l'anim, j'ai l'impression que beaucoup de prods se foutent pas mal de savoir si il y a moyen de faire mieux, tant que le bateau coule pas...
Par exemple les boarders qui doivent de plus en plus se taper le lay-out ( enfin un pré lay-out mais c quand meme du taff), les equipes archi-reduites qui sont prevues pour faire un taff en un temps minimum; voir irrealiste; auxquelles ont rajoutera quelques personnes en derniere minute pour tenir les delais definis par le contrat, mais forcement tout se faisant a l'arrache.....la qualité de la serie va en prendre un coup, surtout qu'on a prit les sous-traitant les moins chers, juste parcequ'ils sont moins cher, si vous voyer ce que j'veux dire......
J'en passe et des meilleures vu que CGZA et Bereu doivent en savoir beaucoup plus que moi,et qu'il faut bien que je la pose ma question :
"comment qu'on fait pour ameliorer la qualité des series ?"
En gros
Vala
Non pasque j'ai l'impression que dans pas mal de cas , ils se battent les couilles de savoir si ils peuvent faire mieux ( les prods ), si les gens qui bossent pour eux se font plaisir et produisent du bon boulot, ou simplement si le "produit " fini est bon.Ce qu'ils veulent savoir c'est si les partenaires financiers fument des cohiba ou des havanne, et si les delais seront respectés pour ne pas l'avoir dans le cul niveau contrats.Et si ca foire total, ce sera de la faute des scenaristes qui sont des feignasses, des dessinateurs qui sont des cons, et des chinois qui sont aussi des cons tiens, mais pas d'la leur ( de faute ) qui, si si oualalaradim j'te le jure, on fait tout ce qu'ils pouvaient.(Comme faire les rats sur le matos...enfin j'me comprend)
Bon, j'ai Bien grossi le trait, mais j'veux juste savoir si vous voyer une alternative a ce systeme, vu que prod et diffuseurs sont content de la facon dont ca se passe, et qu'il faut bien passer par eux.
Veuillez agréer mesdames et messieurs bla bla bla etc
Monsieur le mInistre de l'anim avec le posterieur.
Cordialement
Ca souleve tout de meme chez moi quelques petites questions.
Collagozilla, tu donnes l'exemple de la collaboration scenariste / boarder qui est plutot mal organisée, au point que les prods payent 2 fois pour la meme chose, et tu suggeres une solution pour ameliorer le systeme, et la je dis oui, bravi bravo ,clap clap.
MAIS, j'ai beau etre tout nouveau dans le bizness de l'anim, j'ai l'impression que beaucoup de prods se foutent pas mal de savoir si il y a moyen de faire mieux, tant que le bateau coule pas...
Par exemple les boarders qui doivent de plus en plus se taper le lay-out ( enfin un pré lay-out mais c quand meme du taff), les equipes archi-reduites qui sont prevues pour faire un taff en un temps minimum; voir irrealiste; auxquelles ont rajoutera quelques personnes en derniere minute pour tenir les delais definis par le contrat, mais forcement tout se faisant a l'arrache.....la qualité de la serie va en prendre un coup, surtout qu'on a prit les sous-traitant les moins chers, juste parcequ'ils sont moins cher, si vous voyer ce que j'veux dire......
J'en passe et des meilleures vu que CGZA et Bereu doivent en savoir beaucoup plus que moi,et qu'il faut bien que je la pose ma question :
"comment qu'on fait pour ameliorer la qualité des series ?"
En gros
Vala
Non pasque j'ai l'impression que dans pas mal de cas , ils se battent les couilles de savoir si ils peuvent faire mieux ( les prods ), si les gens qui bossent pour eux se font plaisir et produisent du bon boulot, ou simplement si le "produit " fini est bon.Ce qu'ils veulent savoir c'est si les partenaires financiers fument des cohiba ou des havanne, et si les delais seront respectés pour ne pas l'avoir dans le cul niveau contrats.Et si ca foire total, ce sera de la faute des scenaristes qui sont des feignasses, des dessinateurs qui sont des cons, et des chinois qui sont aussi des cons tiens, mais pas d'la leur ( de faute ) qui, si si oualalaradim j'te le jure, on fait tout ce qu'ils pouvaient.(Comme faire les rats sur le matos...enfin j'me comprend)
Bon, j'ai Bien grossi le trait, mais j'veux juste savoir si vous voyer une alternative a ce systeme, vu que prod et diffuseurs sont content de la facon dont ca se passe, et qu'il faut bien passer par eux.
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- Bereuthefox
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>giyen: Je te propose de me laisser aller au bout de mes explications et des sujets que j'ai laissé en suspens (producteurs et diffuseurs) et après ça tu tireras seul tes conclusions, vu que t'es un p'tit malin.
Et derrière ça tout le monde pourra ajouter tout ce qu'il veut et y aller de son analyse.
Mais pas cette nuit, car il se fait déjà fort tard.
A+
Béreu
Et derrière ça tout le monde pourra ajouter tout ce qu'il veut et y aller de son analyse.
Mais pas cette nuit, car il se fait déjà fort tard.
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Béreu
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- Bereuthefox
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Voici donc quelques photos des équipes ukrainiennes qui travaillent avec Toma.
Décos couleur + Svetlana avec foulard (chef deco)

Equipe déco couleur + qques gens de la prod

Irina, cleaneuse, est assortie à ses rideaux

Clean en action (on apperçoit les pleins et déliés)

Equipe clean-up

Déchaînés

Toujours du clean

Layoutman décor

Equipe layout décor, chef: Alexandre Malis (au centre)

Vladimir Pospelov (chef layout persos) est un marrant

Equipe layout persos

Layoutgirl perso (ex-assistante de Toma)

Qui se fait pourrir son dessin

Layoutgirl perso (j'ai oublié son prénom, désolé)

Julia et Victoria (chefs du compositing) checkent le shooting des rushes sur Digital Betacam

Julia checke du compositing

Painting (sous Pegs)

Equipe compositing/painting

Edouard Tchernov (superviseur d'anim)

Edouard et son assistante

Les animateurs

Les lead animateurs (les killers)

Les superviseurs d'anim avec Toma (les supersayïens)

Toma dans son bureau avec tous les chefs de départements

3 hommes-clés pour donner vie à ce chien

Une petite partie de l'équipe dans la cour du studio

En version excitée mais malheureusement floue :/

Quelques remarques:
Comme vous pouvez le constater, Toma travaille dans des conditions très difficiles, dans un environnement hostile et désagréable, et c'est une tanche en photo -ah non ça c'est vrai, merci l'anti yeux rouges!
Décos couleur + Svetlana avec foulard (chef deco)

Equipe déco couleur + qques gens de la prod

Irina, cleaneuse, est assortie à ses rideaux

Clean en action (on apperçoit les pleins et déliés)

Equipe clean-up

Déchaînés

Toujours du clean

Layoutman décor

Equipe layout décor, chef: Alexandre Malis (au centre)

Vladimir Pospelov (chef layout persos) est un marrant

Equipe layout persos

Layoutgirl perso (ex-assistante de Toma)

Qui se fait pourrir son dessin

Layoutgirl perso (j'ai oublié son prénom, désolé)

Julia et Victoria (chefs du compositing) checkent le shooting des rushes sur Digital Betacam

Julia checke du compositing

Painting (sous Pegs)

Equipe compositing/painting

Edouard Tchernov (superviseur d'anim)

Edouard et son assistante

Les animateurs

Les lead animateurs (les killers)

Les superviseurs d'anim avec Toma (les supersayïens)

Toma dans son bureau avec tous les chefs de départements

3 hommes-clés pour donner vie à ce chien

Une petite partie de l'équipe dans la cour du studio

En version excitée mais malheureusement floue :/

Quelques remarques:
Comme vous pouvez le constater, Toma travaille dans des conditions très difficiles, dans un environnement hostile et désagréable, et c'est une tanche en photo -ah non ça c'est vrai, merci l'anti yeux rouges!







