[LONG ENCORE...]
Tout ceci commence à se faire lassant de surdité sélective et de mauvaise foi conjuguées afin de ne surtout pas avoir à se remettre réellement en question... C'est bien entendu un droit le plus strict de tout un chacun. Ce qui est à la fois dommage, et significatif d'une tendance collective à l'aveuglement choisi, c'est de se sentir à ce point obligé pour cela de se poser en victime...
Très franchement, avec le réflexe défensif du "bouc émissaire", c'est un nouveau comble de ridicule qui est atteint. On nous récitera bientôt du René Girard pour stigmatiser l'immolation sacrificielle d'AnimeLand sur l'autel de... quoi au fait ? Il serait peut-être, sinon honnête, du moins souhaitable de se poser la question ?
Le constat fait ici précédemment est celui d'une auto-immolation du magazine sur l'autel de la médiocrité. Certains, en réponse, sous-entendent (sans assumer de l'affirmer) un inavouable intérêt caché, une démarche intéressée à ces observations. Cela en dit long en tout cas sur le niveau de débat qu'ils souhaitent instaurer, et permet de mesurer la qualité de leur argumentaire.
Quant à juger du degré d'intéressement et de désintéressement respectifs des positions comme des protagonistes de cet échange, à chacun de se faire son idée sur le sujet : la teneur même des propos de chacun y apporte assez d'éléments tangibles.
Que l'équipe d'AnimeLand apparaisse aujourd'hui à ce point plus préoccupée du jour sous lequel elle paraît (et ce jour n'a rien de glorieux, hélas) que du niveau de qualité objectif de son travail, voilà encore un signe tristement symptomatique du degré de médiocrité satisfaite où nous sommes tombés aujourd'hui.
Soyons clairs. Chacun peut, à un moment donné d'un débat, se poser en donneur de leçon. Mais uniquement dans la mesure même où cette attitude est assumée. Et à cet égard, qu'il soit clair que, personnellement, c'est le cas pour chacune des interventions rédigées ici, y compris celles en réponse aux avanies en série dont le seul objectif semble de restreindre tout débat à un dialogue de sourd. Les prises à partie qui ne disent pas leur nom, comme les attaques ad hominem par défaut d'arguments et par veulerie, ressortent de la seule responsabilité de ceux qui les profèrent.
A l'inverse, les reproches et critiques formulés aujourd'hui à l'équipe d'AnimeLand sur le fond (et non, contrairement à d'autres, par volonté de biaiser, de fuir le débat et de faire l'autruche) s'assument parfaitement. Ils s'assument publiquement, au sens où cette position, dans ce qu'elle a précisément d'objectif, peut être redite les yeux dans les yeux à chacun de ces "interlocuteurs", comme publiquement, ici comme ailleurs. Encore une différence de poids, je le crains, avec les postures (qu'elles soient représentatives ou seulement "personnelles") d'individus incapables d'assumer leur travail autrement qu'en se posant en boucs émissaires...
meko 2 le retour a écrit :Le point qui m'attriste le plus, pour la 4ème fois je crois depuis que je travaille dans ce bouc émissaire, c'est que lorsque les gens en parlent, ils touchent toujours un mythe du bout des doigts, une sorte de notion intemporelle, vestige de l'idéal de ce qu'était l'information parfaite quand leur cœur de fan battait à tout rompre pour une couv de Madoka, que l'on a détruit une semi divinité, nous les iconoclastes narutophiles...
Sans préjuger de l'interlocuteur hypothétique, quel qu'il soit, auquel est censée s'adresser cette prose d'anthologie, il est clair en tout cas que son résumé du débat à ce jour, dans la déformation grotesque même dont il procède, la condamne là encore à l'absurde et à un "effet baudruche" presque risible.
Nulle "notion intemporelle", nul "vestige d'un idéal de ce qu'était l'information parfaite, etc..." (d'où vient encore une telle vaisselle mentale ?) dans les reproches formulés sur le fond quant à la teneur de ce périodique aujourd'hui.
Le soupçon de "nostalgie" est pareillement déplacé à l'égard de ces observations, qui portent précisément sur la situation actuelle du magazine, et sans aucun passéisme, mais au contraire avec une détermination inchangée, et assumée de manière strictement invariable au cours du temps, depuis bien plus longtemps que n'importe lequel de nos insinuateurs "à titre personnel" ne l'imagine probablement.
Qu'il soit seulement clair que l'accusation de "nostalgie", si elle aurait peut-être un sens vis-à-vis d'une position aussi caricaturalement passéiste que ne tente de la décrire la prose ci-dessus, n'est certainement pas de mise à avancer au sujet de collaborations au magazine aussi volontaires et déterminées qu'actuelles. Bref, c'est vouloir faire là un bien mauvais procès.
Passons sur le niveau de débat concevable entre prétendus "coeurs de fan battant à tout rompre pour une couv de Madoka" et "iconoclastes narutophiles" auto-proclamés : laissons ce niveau-là de discussion aux intéressés, en espérant juste que les seconds, comparatistes condescendants, parviennent pour cela à trouver les animaux dont en l'occurrence ils postulent l'existence.
Soyons clairs, encore une fois : il n'y a pas de "mythe AnimeLand", en tout cas pas dans les critiques formulées ici au cours des semaines et des mois écoulés. Il ne s'y trouve qu'une connaissance du magazine, d'assez près et depuis assez longtemps pour qu'au contraire, ne subsiste dans ces observations aucune enjolivure, aucune image mythifiée. L'histoire même de cette revue est passée par trop de turpitudes pour que quiconque en ayant une connaissance raisonnée et de l'intérieur puisse être taxé de "vision mythifiante".
meko 2 le retour a écrit :C'est bien, j'ai aussi des madeleines de Proust, mais Je n'ai pas insulté publiquement les cadres chargés de la communication de Nestlé lorque NOTRE GROQUICK NATIONAL à été remplacé par un insupportable lapin sans personnalité.
j'ai entretemps découvert le café, un de ses concurrents qui correspond bien mieux a mes attentes, c'est bien mieux poru tout le monde.
Ou "de la nostalgie comme turpitude individuelle du seul consommateur réactionnaire "... Bref, un tout autre débat que celui mené dans ce fil par l'ensemble de ceux qui ont fait part ici de leurs observations sur l'état actuel du magazine AnimeLand. Il faudrait arrêter de vouloir ainsi tout mélanger pour ne plus rien comprendre, que ce soit sous forme de paraboles lyriques ou de métaphores télévisuelles.
En l'occurrence, il serait surtout salutaire de se rendre compte que dans la situation présente, pour l'équipe d'AnimeLand, se sentir "publiquement insulté", c'est avant tout se tromper de problème.
meko 2 le retour a écrit :Désolé pour la métaphore à la Bonaldi, mais j'aimerais que la nostalgie ne prenne pas le pas sur une autre réalité.
Encore une fois, le recours à la notion de "nostalgie" n'est pas de mise ici. Là encore, il serait salutaire de s'en rendre compte.
Les reproches adressés ici au magazine n'ont rien à voir avec un discours passéiste. Faire mine de le croire apparaît ici singulièrement déplacé.
meko 2 le retour a écrit :Je suis désolé de vous décevoir, mais il n'y a pas de carriéristes bardés de méthodes de management à l'américaine à AnimeLand,
Que tout ce cirque rhétorique est fatigant, et tout cela aux seules fins d'éluder les termes réels du débat... C'est bien cela, avant tout, qui est désolant et décevant.
meko 2 le retour a écrit :c'est une équipe de passionnés, qui tentent de donner leur meilleure vision et analyse, couplée de la meilleure information possible, avec les erreurs que cela entend.
Ou "comment parler pour ne rien dire". Comme si c'était là (dans ce type de discours relativisant tout à bon compte) la question, et comme si cela constituait en quoi que ce soit une réponse. Quelqu'un parlait de "langue de bois", en voilà un cas d'école.
meko 2 le retour a écrit :Ce débat [...] pourra vous sembler d'une étonnante modernité
N'exagérons rien. Pour nécessaire que soit à l'évidence un tel débat, son caractère suffisant, comme son caractère de "modernité", ne sont (hélas) en rien avérés.
meko 2 le retour a écrit :vous avez le genre de contenu que vous réclamez [...]. Pourquoi voulez vous nous persuader que vous êtes vous même parvenus a vous faire croire que nous y aurions un intérêt ?
Quant à cette question rhétorique, elle va sans doute nécessiter un travail d'explication de texte...
meko 2 le retour a écrit :Non, en dehors de la necessité évidente de se remettre en question,, la nouvelle formule est également mue par la reflexion autour de l'évolution du contenu web, que les passionnés de la pop culture japonaise n'ont pas laissé en jachère.
Fort bien. Mais si l'on met bout à bout ce constat d'évidence avec la mention suivante :
meko 2 le retour a écrit :Voila pourquoi le type d'article, et la présentation que contient AnimeLand aujourd'hui est telle qu'elle ne vous correspondra plus forcément
la question qui se pose d'emblée face à ce lien logique est la suivante : une "réflexion autour de l'évolution du contenu web" ne devrait-elle pas amener également à proposer autre chose que ce que permet ce support, à explorer d'autres voies ? Et en quoi une telle "réflexion" devrait-elle induire que "le type d'article, et la présentation que contient AnimeLand aujourd'hui est telle qu'elle ne [...] correspondra plus" à des usagers de l'internet ? Pourquoi considérer l'usager du web comme une catégorie à part, là où les observations pointées recouvrent une envergure de problèmes beaucoup plus large et plus profonds ?
En d'autres termes, il faudrait concevoir que des critiques peuvent être formulés sans parti pris catégoriels, mais dans l'absolu, d'un point de vue de principe, de vision sur le fond. C'est là que le bât blesse.
meko 2 le retour a écrit :mais ce n'est pas une raison pour nous tirer dans les pattes à ce point.
Le retour de syndrôme du "bouc-émissaire" n'est pas loin. Pour saisir le fond du problème, et du débat, encore faudrait-il être capable dépasser ces réactions et ces réflexes d'auto-victimisation.
meko 2 le retour a écrit :Il y a des discussions, et il y a des lynchages.
Ben voyons ! On a sacrifié l'agneau immaculé, aussi ? En hurlant "Un bon indien est un indien mort!" ? Et quand vont-ils sortir le goudron et les plumes ?
Le complexe de persécution, ça se soigne. Et soit dit sans la moindre intention garçon-vachère, il est bien connu que monter ainsi sur ses grands chevaux reste la meilleure manière d'éviter de faire face à la réalité des problèmes posés.
meko 2 le retour a écrit :J'ai eu l'impression en relisant les pages précédentes que les plus grand défenseurs de la langue de molière et de la considération du geste d'acriture ont des problèmes de tyroïde, et devraient se procurer un peu de magnésium, ça détend, et c'est en vente libre.
Sans vouloir être vexant, "les plus grands défenseurs de la langue de Molière" et autres personnages éminents ont certainement mieux à faire que de venir débattre ici sur des périodiques d'une tenue aussi mirobolante que celui qui nous occupe aujourd'hui, et en particulier avec des interlocuteurs d'aussi haute volée que les braves et honnêtes tâcherons venus crier au "bouc-émissaire" et aux "lynchages"...
Et cela, aussi brillants lesdits intervenants soient-ils dans la citation bonaldo-proustienne mal fagotée, et le degré zéro de la langue de bois.
Maintenant, pour les observateurs de bas étage qui, malgré la vanité manifeste d'un tel projet, persistent à vouloir prolonger une discussion avec lesdits agneaux irréprochables, il est bien possible qu'un peu de magnésium s'avère utile pour les aider à faire face à un tel degré de mauvaise foi dans la prise à partie, de suffisance dans la médiocrité détendue (cela, du moins, personne n'en doute) et de surdité sélective chez leur sémillants vis-à-vis sacrificiels.
Mais que pour autant ceux-ci ne s'inquiètent pas outre mesure : tous ces problèmes qui sont les leurs n'ont quant à eux aucun caractère glandulaire. Par contre, et malheureusement pour eux, l'effort intellectuel de base nécessaire à la confrontation d'idée ne semble manifestement pas en vente libre, lui, en tout cas pas du côté de chez eux...
Bonne détente quand même !