Aujourd'hui j'avais envie de faire/partager un petit montage vidéo en souvenir du long métrage d'animation sud-coréen Aachi & Ssipak réalisé en 2006 par Jo Beom-Jin au studio Jteam.

Je vous avais beaucoup parlé de ce film très NSFW à l'époque, la Corée du Sud produisant alors (et encore aujourd'hui) assez peu de films d'animation, et encore moins adultes (ce long métrage était basé sur une websérie coréenne publiée en animations Flash dès 2000).

Certains se souviendront aussi de mon long travail de mise en avant de Gap Kim, le directeur de l'animation du film, tout aussi méconnu à l'époque à l'étranger, et dont j'avais relayé par la suite d'autres travaux de son Studio Flying comme Forest of Nemi (que j'avais également diffusé dans mon émission TV, en festivals, et au Centre Pompidou), ou encore Mad Monkey que j'avais proposé en avant première sur Catsuka.

Et ce petit CatsuKut vidéo en HD d'Aachi & Ssipak, centré sur le personnage cyborg/policier Geko, est aussi là pour discrètement fêter les 10 ans de la sortie tout aussi discrète en 2014 du seul et unique Blu-ray existant du film (aux USA, par Mondo et Cinedigm, uniquement en doublage anglais, sans VO). Pas de Blu-Ray ailleurs - pas même en Corée - et en rappellant également que le film était sorti en France en DVD chez StudioCanal.

A voir sur Youtube ou ci-dessous en meilleure qualité :



Je vous remets aussi les trailers (HD) coréen et japonais, ainsi que la bande annonce française (SD).

Aachi & Ssipak - Korean Trailer

Aachi & Ssipak - Japanese Trailer

Aachi & Ssipak - French Trailer

Sans oublier le pilote (et d'autres vidéos encore sur le Catsuka Player) :

A noter qu'un Blu-ray japonais avait un temps été annoncé, mais le film n'était finalement sorti au Japon qu'en DVD malheureusement.

L'occasion en tous cas pour moi de rappeller en bonus que la sortie japonaise s'était accompagnée d'une conférence avec Hiroyuki Imaishi intitulée "World Poop War", et que plein d'autres artistes japonais avaient laissé de sympathiques commentaires sur ce "film de merde" (je cite l'équipe marketing ;-), comme Koji Morimoto ou Dai Sato (voir ci-dessous). Car ce film, aussi violent et grossier soit-il, proposait aussi de nombreuses idées de mise en scène loin d'être sages et policées.