Si vous êtes habitués de Catsuka, vous vous doutez que le palmarès du Festival d'Annecy 2025 m'a plutôt satisfait, notamment côté long métrages, puisque les 3 récompenses principales ont été remises à des films que j'ai beaucoup poussé dès leurs débuts (dont 2 films français pour lesquels j'avais dévoilé les pilotes en exclusivité à l'époque).



Heureux donc de voir "Arco" remporter le Cristal du long métrage, plus haute distinction de l'événement annecéen pour ce premier film d'Ugo Bienvenu (et de son studio Remembers) que j'avais eu la chance de voir avant Cannes. Un film jeunesse intelligent, qui porte l'enfance à bras-le-corps (parfois même littéralement), en évoquant des thèmes sérieux sans les matraquer, et sans non plus trop tirer sur certaines ficelles émotionnelles, rappelant parfois l'oeuvre pour petits et grands d'un certain maître ayant récemment rasé sa barbe (y compris dans certains personnages inquiétants mais non-manichéens). À noter que le film a aussi remporté le Prix SACEM pour sa bande originale (d'Arnaud Toulon).

Bravo aussi à "ChaO" de Yasuhiro Aoki (produit au Studio 4°C), cette année Prix du jury. Un long métrage que j'ai aussi beaucoup poussé, et qui m'a ravi lors du festival. Au delà de son côté artistique osé, le film m'a surpris en me rappelant la belle époque de certains films action/humour de Hong Kong que je dévorais étant adolescent, ce qui n'est pas un sentiment que j'éprouve souvent encore aujourd'hui, et encore moins en animation. C'est évidemment aussi une belle consécration pour le Studio 4°C, qui avait cette année deux films au programme.

Content également que "Amélie et la Métaphysique des tubes" ait reçu le Prix du public. Un beau long métrage de Maïlys Vallade & Liane-Cho Han (produit par Maybe Movies, Ikki Films et Puffin Pictures) que j'avais également eu la chance de voir avant Cannes. En plus d'être un film touchant, il m'a aussi ravi en tant que superbe continuité du style développé sur les premiers long métrages de Rémi Chayé. Même sans ce dernier à la réalisation (ou sans Patrice Suau aux décors/couleurs), l'équipe d'Amélie (dont beaucoup de membres avaient déjà travaillé sur les films de Chayé et la mise en place de cette direction prod/artistique si globale) a su honorer cette passation, voire même l'affiner encore davantage (notamment sur des détails comme les yeux des personnages par exemple, que je trouve joliment singularisés sur ce film).

Vous pouvez retrouver le palmarès complet ici, comprenant d'autres oeuvres que j'ai pu aussi apprécier comme "Planètes" de Momoko Seto (Prix Paul Grimault) ou "Gwang-jang" de Bo-Sol Kim (Prix du jury Contrechamp). Mes félicitations à tous les primés, en long métrages comme en court métrages et autres formats.

Et comme vous connaissez bien mes habitudes aussi, vu qu'il n'y a encore aucun trailer de "Arco", j'ai eu envie de monter moi-même une micro bande annonce ;-] J'ai pris des bouts d'extraits disponibles/dénichables dans cette vidéo [edit] d'un organisme officiel qui a fait une grosse boulette en proposant près de 2 minutes d'extraits non finalisés du film [/edit], sur lesquels j'ai ajouté un bout de la musique du pilote originel, et un bout issu de la bande originale finale du film (tout cela composé par le même musicien toujours, Arnaud Toulon). C'est mon côté à la fois veilleur bout en bout & bricoleur bout à bout ;-] ([edit] suite à la découverte par le réalisateur du film - via ma news - de la vidéo/boulette de l'organisme officiel que je ne mentionnerai plus donc, je retire mon petit montage ;-] ... et l'organisme officiel a supprimé sa vidéo Youtube problématique en suivant ;p [/edit]).

"Arco" (petite preview) :



"ChaO" (official trailer) :



"Amélie et la Métaphysique des tubes" (official trailer) :





NDLA : j'avais partagé le pilote d'Arco en 2021, et le pilote d'Amélie également la même année (quelques jours après ;-). Ces vidéos ne sont désormais plus en ligne, les producteurs retirant souvent ces pilotes des années après pour éviter - selon eux - des confusions avec les films finaux (ce qui n'empêche pas certains médias de se planter royalement en embarquant dans leurs articles des versions pirates de vieux pilotes en les présentant comme des bande annonces; un comble pour des journalistes censés pourtant avoir vu les films dont ils parlent, normalement).

Comme chaque année, le festival pro du Cartoon Forum m'a envoyé la liste des projets de futures séries d'animation européennes sélectionnés pour être pitchés lors de leur prochaine édition (en septembre 2025).

Ce qui est toujours l'occasion pour moi de faire un petit tour rapide et de vous pointer quelques uns de ces projets (qui pour certains n'existeront donc au final peut-être jamais), sur la seule base des quelques images et infos communiquées.

J'ai commencé à teaser certains de ces projets depuis quelques jours sur mes réseaux.

- "Yojimbot"

Projet de série de Passion Paris (France) adaptatant la BD de Sylvain Repos.







- "Funestopole Circus"

Projet de série réalisée par Tom Bravi au nouveau studio français Werlen Ipsum (lié à Werlen Meyer).







- "Frostheart, the Seven Hearts of Darkness"

Projet de série réalisée par Gaelle Autin (aka Galou ;-), produit par La Chouette Compagnie (France), adaptant le roman de Jamie Littler.





- "Lyon - Plague Lab"

Projet de série réalisée par Andrea Castellani, produit par Cartobaleno & Vismanimation (Italie), et apparemment lié à un youtubeur italien nommé Ettore Canu.





- "The Nimbus"

Projet de série réalisée par Hamilton Becerra chez Special Touch Studios (France).







- "Shadow Soccer"

Projet de série réalisée par Slimane Aniss (Twilight Of The Gods) chez TeamTO (France).





Et je remarque/note aussi deux projets qui sont des co-productions entre la Serbie et l'Espagne :

- "2142", produit par The World Of 2142 (Serbie) et Hampa Studio (Espagne).







- "Nome Is An Island", produit par To Blink Animation (Serbie) et Imagic TV (Espagne).

https://twitter.com/catsuka/status/1930007635354628603

https://twitter.com/catsuka/status/1930003700199895280

https://twitter.com/catsuka/status/1930323376939180272

Voici mon traditionnel et toujours très personnel tour d'horizon du Festival d'Annecy, où je pointe des choses qui me stimulent dans le programme de l'édition de cette année, qui débute ce dimanche (et que j'ai déjà beaucoup évoqué).



Le festival mets chaque année à l'honneur un pays, cette année c'est la Hongrie, avec un gros panel de programmes à retrouver ici.

L'artiste invité d'honneur étant lui Michel Gondry, qui donnera une masterclass, et dont la venue s'accompagne elle aussi d'une programmation dédiée, avec notamment son nouveau film animé "Maya, donne-moi un autre titre", un cycle "Les As du clip" (avec des focus sur d'autres artistes comme Jérôme Combe de Fortiche, Steve Cutts, Victor Haegelin, ou encore Raman Djafari qui signe l'affiche du festival cette année), et un ciné-concert avec Jean-Michel Bernard, compositeur attitré du réalisateur.



Côté long métrages, les productions (ou copros) françaises sont comme d'habitude nombreuses, avec cette année "Arco" (Ugo Bienvenu), "Amélie et la métaphysique des tubes" (Maïlys Vallade & Liane-Cho Han), "Planètes" (Momoko Seto), "La mort n'existe pas" (Félix Dufour-Laperrière), et "Marcel et Monsieur Pagnol" (Sylvain Chomet), entre autres.



Le Japon n'est pas en reste : "Chao" et "All You Need Is Kill" (respectivement de Yasuhiro Aoki et Kenichiro Akimoto / joli doublé du Studio 4°C donc), "Hyakuemu" et "Housenka" (respectivement de Kenji Iwaisawa et Baku Kinoshita / deux films présentés en WIP l'an dernier), le 2e film de "Mononoke", le film indé "Jinsei" de Ryuya Suzuki, le court métrage "Black" (de Shinya Ohira pour Star Wars Visions Saison 3) ou encore "L'Oeuf de l'Ange" en version restaurée 4K.



La Chine est aussi assez présente, avec "The Girl Who Stole Time" et "Into the Mortal World", ainsi que le film hong-kongais "Another World" (dont j'avais apprécié le WIP l'an dernier), ou encore certaines prods TV comme "The Ruins of Kunlun Linglong".



Je ne vais pas détailler tout ce qui concerne les productions américaines, leurs studios / diffuseurs disposant habituellement de bonnes places dans le programme du festival, et de gros moyens de communication en général pour leurs IPs et talents, mais je signale quand même la présentation du film "Fixed" de Genndy Tartakovsky, les premières images de "Bad Guys 2" (toujours réalisé par le français Pierre Périfel), une conférence "Simpson" (avec Matt Groening, Matt Selman et David Silverman), ou encore une masterclass avec Raphael Bob-Waksberg (Bojack Horseman).



Pêle-mêle, je pointe aussi une séance "Making of" d'Ankama (avec leurs nouveaux projets animés "Welsh & Shedar" et "Morshiken"), le long métrage stop-motion mexicain "I Am Frankelda" (Rodolfo Ambriz & Arturo Ambri), ainsi que ici et là dans les compétitions "Films de télévision" des productions qui sont parfois pour la première fois montrées avant leur diffusion (comme cette année un épisode de "Tales from Outer Suburbia" par exemple, une série animée australienne basée sur les livres de Shaun Tan).



Riche lineup de conférences "Work in Progress", avec comme d'habitude pas mal de projets de long métrages dont j'avais déjà parlé :
"Mourning Children" (Sunao Katabuchi), "Le Corset" (Louis Clichy), "Daisy's Life" (Masaaki Yuasa), "Prends garde à toi !" (Sébastien Laudenbach), "In Waves" (Phuong Mai Nguyen), "Lucy Lost" (Olivier Clert)...
Et aussi bien d'autres projets comme "Zsazsa Zaturnnah" (Avid Liongoren / Saving Sally), "The Violinist" (Ervin Han & Raul Garcia), "Fairyheart" (d'Anita Doron, avec Aron Gauder en directeur d'anim), ou "Heirloom" (d'Upamanyu Bhattacharyya / "Wade").
Sans oublier les WIP Séries, avec notamment "Get Jiro" (Rick Morales) ou "Splinter Cell: Deathwatch" (Guillaume Dousse & Félicien Colmet-Daage).



Côté MIFA, pour ceux qui y ont accès, je repointe donc la conférence "Indie Anime" (en présence notamment des artistes Komugiko2000 & Hanabushi), la conférence Toei sur son nouveau label Eterna Animation débutant avec "Foxing" de Takeru Shinozuka (aka Ashcozy), une conférence de Joanna Quinn sur sa carrière, ou encore une conférence sur des projets nippons en cours de production (dont "Sunny" de Michael Arias & Dwarf Studio).



Les Pitchs MIFA sont évidemment aussi des temps forts de cette programmation réservée aux professionnels, avec là encore pas mal de projets que j'ai déjà évoqué : "Le Chevalier englouti", "Le Dernier des cailloux", "The Ricochet Splendid", "Filip who Flips", "Macanudo", "Sun Chaser" ... et je suis content aussi de voir un nouveau projet de film réalisé par Éléa Gobbé-Mévellec, "Étoile polaire".



En dehors des salles de projections et conférences, il y a aussi bien sûr les projections en plein air (programme dispo ici), et les expositions, avec cette année notamment "Arcane", Roland Topor et même une petite expo "Le journal de Samuel" d'Emilie Tronche (dans le cadre de la sortie de la BD adaptée de sa série).



Parmi les nouveautés de cette année, à noter un Annecy Dôme (sur la place en face du cinéma Pathé) au sein duquel se déroulent certaines projections, ou bien encore l'ajout de programmes "Midnight Shorts" dans les "Midnight Specials". Inversement, j'ai remarqué qu'il y a moins de séances pour certains programmes comparé aux années passées (notamment pour les Films étudiants et les Films de commande), ce qui est un peu dommage.

Ah, et si vous vous demandez s'il y aura de l'IA au programme cette année, et bien oui. Comme l'an dernier, il y a des films IA (signalés dans les mentions techniques sur le site du festival, sans plus de communication spécifique), et des conférences sur l'IA (côté MIFA). Le festival s'était déjà exprimé à ce sujet en réponse à ce que j'avais soulevé l'an dernier, leur position est toujours la même, ils continuent donc d'intégrer avec parcimonie l'IA dans leur programmation (je fais d'ailleurs aussi remarquer qu'une production IA supplémentaire a été ajouté tardivement ces jours-ci).

Bref, le programme est comme d'habitude pléthorique et de qualité, impossible de tout voir même en faisant des projections du matin au soir toute la semaine.

En rappelant enfin que le coeur du festival c'est aussi et avant tout les court métrages (pros et étudiants) :-]

Bon Annecy si vous y allez !

Aujourd'hui Catsuka a 25 ans :-]

Et c'est donc le début de la Shikishi Party spéciale 25e anniversaire !

Je viens de publier les premières contributions que j'ai reçu sur le site anniversaire, je les partagerai également petit à petit sur mes réseaux, et ces shikishis apparaissent aussi dès maintenant en affichage aléatoire dans l'interface de Catsuka.
Si vous souhaitez participer, vous pouvez donc le faire pendant un an, jusqu'à fin mai 2026 (et vous n'êtes pas obligés d'utiliser mes mascottes, sauf si vous le souhaitez :-).

www.catsuka.com/25years



Mine de rien, cela fait donc déjà un quart de siècle - et plus de la moitié de ma vie - que je mène seul cette aventure très personnelle, aux multiples facettes.

Catsuka est à la base un site intranet que j'avais créé en 1999 lors de mes études pour mes camarades, et que j'ai lancé le 30 mai 2000 sur internet.
Avec comme sujet principal l'animation, et l'idée de simplement partager ce qui me stimule, comme c'est toujours le cas aujourd'hui.

25 ans plus tard, Catsuka c'est plus de 10000 news et 17000 autres mises à jour réparties sur une douzaine de sites : le site principal Catsuka.com (où vous êtes ici présentement :-), des sub-sites dont le Catsuka Player (plateforme de visionnage avec plus de 24 000 vidéos), le Catsuka Theater (plus de 800 bande annonces de long métrages) et Catsuka Shopping (sélection de plus de 7000 produits), ainsi que bien d'autres sites spéciaux.

Catsuka fût aussi en France une émission de télévision que j'ai réalisé pendant 8 ans (diffusée sur la chaîne Nolife), une rubrique dans des magazines (Animeland puis Animascope), sachant qu'il m'arrive aussi occasionnellement de mettre ma CatsuKasquette pour organiser des projections, expositions, participer à des jurys et conférences, etc.

Outre les visiteurs réguliers de mes différents sites, Catsuka est aujourd'hui suivi par plus d'1,2 million de personnes sur mes réseaux sociaux, et à l'international (je n'ai pas connaissance d'une audience comparable dans le domaine de l'animation en général).
Internet est un formidable outil dont je suis tombé amoureux très tôt, à l'adolescence, au milieu des années 90. Comme d'autres à l'époque, j'ai tout de suite compris le potentiel de cet incroyable réseau, qui permets de toucher bien plus de gens par exemple que des magazines ou festivals spécialisés animation (qui ont leur importance, bien sûr, mais qui n'attirent au mieux et occasionnellement que quelques milliers de personnes).
La force du web peut paraître évidente aujourd'hui, mais ça ne l'était pas quand j'ai lancé Catsuka en 2000. Youtube et Wikipédia n'existaient même pas encore. Google venait d'apparaître. Je ne vous raconte même pas l'énergie qu'il fallait déployer pour trouver des informations, ou proposer/héberger des vidéos en ligne.

Pour autant, si je sais que je suis très suivi, cela n'a jamais - et ne changera jamais - l'ADN de Catsuka, qui est une passion, et toujours mon gros "hobby" (ce n'est pas mon travail ni un gagne pain).
Je continue de tout gérer tout seul, sur mon temps libre et à ma façon, sans mettre en avant ma tronche et ma personne (et sans être présent non plus sur des plateformes type Youtube, Twitch, TikTok etc).
Tout ça en ignorant / déclinant également des propositions quasi quotidiennes de rémunérations diverses et variées (je n'ai jamais fait payer qui ou quoi que ce soit pour être sur Catsuka, je n'ai jamais mis une seule pub, je n'ai jamais rien fait de sponsorisé).

Informer et faire découvrir a toujours été ce qui m'anime, en mettant surtout en avant ceux qui font ce que j'aime, et j'aime le faire de manières aussi bien formelles que fonctionnelles.
De la curation/prescription, en sélectionnant et communiquant avec soin ce que je souhaite partager (et que je déniche souvent).
Du développement web et webdesign, en ayant toujours conçu et codé moi-même de A à Z tous mes sites.
Du montage vidéo, via chaque année des centaines de mini vidéos que je monte moi-même pour inciter les gens à aller découvrir ce que je spotlight, ou faire des clips hommages, making-of, etc.
Je bricole aussi beaucoup de choses visuelles sous Photoshop, avec toujours dans l'idée de communiquer et promouvoir encore davantage ce & ceux que je relaie.
Mon profil de découvreur s'appliquant même à l'édition, avec mes veilles/sélections de produits (que je déniche aussi moi même, faisant là encore un travail inédit).

J'aime souvent accompagner ce qui me plaît tout du long, de l'étape projet aux sorties puis aux éditions, avec diverses fonctionnalités pratiques permettant de retrouver tout cela, au delà de mes news. C'est ce qui m'a donc amené à créer certaines plateformes sans équivalents à ce jour, comme le Catsuka Player ou Catsuka Shopping.

Bref, Catsuka c'est plein de choses et métiers à la fois, alors même que ce n'est pas mon métier. Sans doute suis-je un passionné un peu fou, en tous cas c'est donc possible de faire tout cela en étant juste une personne, sans l'aide de personne (et en ayant à côté un boulot).

Ma motivation reste intacte, car il y a toujours plus d'oeuvres / artistes / studios / projets à découvrir, alors même que l'animation reste toujours sous-représentée en termes de médiatisation et prescription.
Je ne jette pas la pierre aux médias, il est impossible de tout traiter, même avec une équipe. C'est pourquoi j'ai toujours eu à coeur, sans prétendre tout voir (puisque c'est impossible), de pointer ce qui me stimule dans ce que je peux découvrir, quelque soient les formats et horizons, du passé aux projets à venir, des pros aux indés.
Surtout que médias mis à part, c'est aussi un peu le néant du côté des "influenceurs" et autres endroits sur internet portant un oeil curieux et ouvert sur ce qui se fait en animation à travers le monde. Sans parler d'une régression de la curation depuis quelques années sur certains réseaux via des comptes repostant perpétuellement les mêmes choses, tels des bots, souvent sans mentionner les artistes (ni même parfois les oeuvres en question).
Au mieux, on trouve des endroits limités à un rayon ou un autre du spectre de l'animation (bizness, patrimoine, tech, animes japonais, sakuga, etc).

Quoi qu'il en soit, je continue donc Catsuka sur la voie qui est la mienne depuis le début, à la fois assez large, mais qui ne reflète évidemment que ma sensibilité et mes propres goûts.

À bientôt pour de nouvelles découvertes, et n'oubliez pas : métissez votre regard :-]

Tsuka

PS : Si vous souhaitez me soutenir, je rappelle l'existence de mon Patreon, ainsi que la page de Dons. Et si vous voulez en savoir plus sur l'historique de Catsuka et ma démarche, il y a toujours ma bonne vieille page À propos, et la Timeline du site.

Le 30 mai prochain, Catsuka fêtera ses 25 ans (j'ai lancé le site internet le 30 mai 2000).

Et j'aimerai inviter celles et ceux qui le souhaitent à faire un cadeau de bon anniversaire à Catsuka, au format des "shikishi" japonais.

Cela peut être un dessin, un message écrit, une photo, voire même une vidéo ou une animation. C'est complètement libre.

Toute les infos (et template) sont dispos ici :

www.catsuka.com/25years

Je publierai les contributions sur le site spécial anniversaire et sur mes réseaux à partir du 30 mai, puis durant toute une année.





Je n'ai pas pour habitude de souvent demander cela, je l'ai fait une fois par le passé, pour les 20 ans de Catsuka, où je proposais de s'amuser avec les mascottes de Catsuka.
C'est bien sûr toujours possible, mes mascottes ayant d'ailleurs toujours été ouvertes aux hommages, mais je me voyais mal redemander encore cela spécifiquement.

Je préfère donc laisser cette fois plus de liberté, et laisser les gens faire ce qu'ils veulent.

C'est d'ailleurs l'esprit que m'évoque un shikishi, qui est à la base un support simple et typiquement japonais, composé d'une feuille blanche sur une planche cartonnée, avec une bordure dorée, sur laquelle les gens ont l'habitude de faire un dessin, ou écrire / calligraphier un texte, par exemple.

Si certains d'entre vous en ont envie, et si bien sûr Catsuka représente quelque chose d'assez stimulant pour vous inspirer quelque chose pour cet anniversaire et ce format, cela me ferait très plaisir.

Merci ♥

Tsuka